n° 13883 | Fiche technique | 39601 caractères | 39601Temps de lecture estimé : 23 mn | 02/06/10 |
Résumé: Un spectacle de cirque où les artistes donnent de leur personne. | ||||
Critères: ff fhh asie fépilée miroir fist sandwich humour québec | ||||
Auteur : Southi (couple illégitime, délire ensemble) Envoi mini-message |
Le cirque du soleil. Le spectacle de cirque auquel il faut assister une fois dans sa vie.
J’en ai rêvé et voilà, j’y suis.
Le dépaysement est total pour moi qui vis dans le Pacifique sur un archipel français, aux longues plages de sable blanc et fin, bordées de cocotiers.
La trentaine sans attache, je vis un célibat choisi. Indonésienne, petite, la peau mate, bronzée, une poitrine menue mais arrogante, des formes rondes, fermes et épanouies. Je n’ai pas une silhouette de mannequin anorexique, je plais aux hommes et n’ai pas à me plaindre de disette sexuelle.
Secrétaire d’une grosse boîte privée, j’aime voyager. Toutes mes vacances sont consacrées à visiter les ami(e)s que j’ai dans le monde entier. Cette année je retourne au Canada, au Québec plus précisément dont je suis tombée amoureuse il y des années.
J’ai fait réserver ma place de spectacle par mon amie canadienne en même temps que je m’occupais de mon billet d’avion.
Ce soir, assise au second rang, à côté de Séverine qui a réussi à nous obtenir des invitations avec passe pour accéder aux coulisses après la représentation, je suis aux anges. Arrivée la veille du Pacifique, je n’ai pas encore digéré le changement climatique et géographique. Sous ce chapiteau gigantesque au milieu d’une telle foule, je me sens déphasée, fatiguée et vaporeuse. Prise d’une douce euphorie, je trouve tout beau, différent, plus grand, plus fort, plus…
Heureuse, je me laisse aller à la beauté du spectacle, aux exploits chorégraphiés de ces athlètes saltimbanques. Les costumes, l’éclairage, la succession de tableaux plus surprenants les uns que les autres m’emportent dans un magnifique rêve éveillé.
Le ballet aérien des trapézistes me captive et je reste bouche bée, la tête levée vers la toile bicolore du chapiteau, à admirer leurs évolutions. Subjuguée par ces hommes volants, je ne peux néanmoins détacher mon regard de l’un d’entre eux. Son justaucorps dévoile plus qu’il ne cache son corps d’athlète. Des épaules larges, une taille fine soulignée par la ceinture noire qui lui ceint les reins. Des cuisses musclées, presque trop. Chaque détail de la musculature de son dos est mis en valeur par les ombres qui se dessinent sur sa peau laiteuse de blond. Un visage jeune, souriant pendant tout le numéro de voltige, encadré par une tignasse blonde frisée qui le rend angélique. Je regarde sauter, bondir, virevolter ce corps ciselé par le ciseau d’un Michel-Ange. La grâce aérienne de ses cabrioles me laisse penser qu’il cache ses ailes et qu’à tout moment il peut les ouvrir et s’envoler dans la mâture.
Après la représentation, des étoiles plein les yeux, nous nous hâtons vers les coulisses. Je n’ai qu’un seul objectif, rencontrer l’ange trapéziste. Nous ne sommes pas les seules à vouloir rencontrer les artistes, et les coulisses bruissent d’artistes, de personnel du cirque et d’invités mélangés dans une joyeuse cacophonie. Les loges sont prises d’assaut par des groupies au nombre desquels je dois bien me compter. Il me faut près de dix minutes de recherche pour trouver les trapézistes.
Toujours en costume de scène, le groupe d’artistes répond gentiment aux sollicitations de son public dont un parterre d’adolescentes enamourées. Mon ange est la cible de la majorité des ces teenagers. Souriant, il discute avec toutes ces gamines énervantes qui se pressent autour de lui. Je ne peux l’approcher tellement il est cerné de toutes parts.
J’en profite pour le détailler. Il a un visage plutôt carré, un nez court et droit surmonté d’un front étroit, des lèvres minces. Sa figure exprime une volonté farouche, elle pourrait paraître dure mais l’ensemble est adouci par des yeux bleus azuréens à la bienveillance surprenante.
J’enrage de ne pouvoir l’approcher, mais je ne peux décemment pas bousculer ces petites idiotes.
Il a dû sentir l’insistance de mon regard car je me retrouve tout à coup plongée dans l’azur infini de ses yeux. Je m’y noie presque, et Séverine qui vient de me rejoindre me secoue le bras pour que je prenne conscience de sa présence. Elle me parle tout excitée de sa rencontre avec le magicien auquel elle ferait bien un brin de causette et me dit qu’il l’a invitée à venir boire un verre au bar du cirque dans une demi-heure, le temps qu’il se change. Je l’écoute sans quitter des yeux le cygne posé au milieu de cette troupe de poulettes caquetantes. Il m’a remarquée, j’en suis sûre car de temps en temps il me fixe franchement et intensément.
À un moment donné, la troupe se regroupe et donne le signal du départ, en expliquant que tout le monde a besoin de se changer et de prendre une douche. On annonce que la tente bar accueille le public et que les artistes s’y retrouvent après le spectacle. Je me sens soudain abattue, mon ange va s’envoler.
Je me tourne vers Séverine et lui réponds que je suis d’accord d’aller au bar attendre que tout ce beau monde sente le propre.
Avant que j’aie fait un pas, une main se pose sur mon épaule.
Je me tourne et me trouve face à face avec mon chérubin frisé. Je fonds sous le bleu de ses iris et je crois rêver quand je l’entends me proposer de l’accompagner à sa loge qui se trouve à côte. Le timbre profond de sa voix, viril et chaleureux, m’émeut jusqu’aux tréfonds de mes reins.
Je regarde mon amie et lui donne rendez-vous au bar « plus tard ».
Il se faufile entre les groupes qui se disloquent, je le suis. Sa démarche est souple, presque bondissante, et dégage une impression de puissance, d’explosivité sous-jacentes.
J’ai tout loisir d’apprécier ses fesses musclées et rondes que Séverine qualifiera plus tard de « petit cul de rêve ».
Nous sortons de la tente. En chemin, il m’explique qu’il vit dans une caravane derrière le chapiteau. Sous le charme de l’homme, de sa voix, de sa compagnie, je me laisse guider entre les différents chapiteaux annexes tous bicolores, jaune et bleu, jusqu’à un véritable camping. Des dizaines de « roulottes » sont installées là, avec tout le confort à la mode américaine. Les caravanes, de petites maisons à roues, sont pour la plupart dotées d’une terrasse couverte et fermée en façade. Nous passons par une véranda de toile dont le sol est en caillebotis, pour pénétrer dans sa caravane.
C’est immense, le salon dans lequel nous débouchons peut accueillir une petite fiesta sans problème, le reste est à l’avenant et la surface doit approcher celle d’un F2.
Je m’assieds, il me demande ce que j’aimerais boire.
Je balbutie, je me sens pataude, intimidée. Il me sert, attrape une bière pour lui et s’assied à côté de moi.
Il se présente, j’apprends ainsi qu’Anton (c’est pas un nom d’ange ça !) d’origine russe est né au Canada et qu’il était gymnaste avant de devenir trapéziste. J’avale mon verre, il me ressert une première puis une deuxième fois pendant qu’il dessine à grands traits sa carrière dont il est très fier.
Au début, je l’écoute subjuguée puis, l’alcool aidant, je commence à m’échauffer. Mon ange est là torse nu, les burnes moulées par son justaucorps et je devrais me tenir tranquille à l’écouter raconter sa vie.
Depuis qu’il discourt, je lèche des yeux sa poitrine totalement glabre. Au milieu de ses pectoraux saillants ses mamelons d’un marron très clair et doux, étirés comme des amandes, attisent mon envie de me jeter sur lui.
Je ne peux me retenir longtemps et je pose une main sur ces muscles d’acier. La douceur de sa peau diaphane me surprend. C’est une invite à la caresse et je ne m’en prive plus.
Anton se laisse faire, puis ses mains musclées, étonnamment fines pour un trapéziste dont la vie en dépend, se posent sur mon buste.
Il se penche vers moi et ses lèvres frôlent les miennes avant de s’engager dans un long baiser. Sa langue joue avec la mienne, m’envahit, me pénètre. Son baiser m’emporte, de doux il devient pimenté et invasif. Mes mains caressent ses mamelons quand les siennes ouvrent mon chemisier et se saisissent de mes seins. Il malaxe avec force ma poitrine tendue de désir. Ses doigts frôlent puis pincent gentiment mes mamelons dressés. Je suis parcourue de frissons.
Bouches et langues enlacées, je sens sa dextre qui cherche à s’insinuer entre mes jambes serrées.
Sans même que j’y pense, mes cuisses s’ouvrent au-devant de l’envahisseur. Ses paumes cajolent l’intérieur de mes cuisses, remontant vers mon string, ses doigts viennent effleurer mes lèvres à travers le tissu translucide. Mes mains se régalent à toucher cette peau satinée, l’une flatte ses abdominaux, l’autre glisse vers son entrejambe. On dirait une statue grecque recouverte d’un épiderme doux et chaud. Tous les muscles de son corps sont développés, saillants et fermes. Une pensée obscène et gourmande me saisit : pourvu que sa queue soit du même acabit.
Je me lève, surpris il se lève aussi. Avant qu’il ne bouge, je m’agenouille devant lui, saisis ses fesses musculeuses, descends son justaucorps puis son string, et découvre enfin l’objet de ma convoitise.
Son sexe glabre, lui aussi, est long et fin. La peau en est si laiteuse que le gland à moitié turgescent n’est pas rouge mais rose foncé. Je le prends dans ma main et l’approche de ma bouche. D’une langue fureteuse, je remonte sa hampe jusqu’au pubis. Une main caressant ses couilles gonflées, l’autre ses fesses de marbre, je le suce, je l’avale, je le pompe. Ma bouche s’ouvre pour accueillir l’engin qui vient titiller ma glotte. Ma langue tourne autour de sa hampe, je lape, je gobe, j’enfourne de plus en plus profondément la bite qui a doublé de volume. Mes va-et-vient sur son mât sont langoureux, intentionnellement lents ; je malaxe les demi-lunes parfaites de son petit cul. Je l’entends qui souffle de plus en plus fort ; j’accélère mes coulissements et, n’y tenant plus, il me saisit par les cheveux et pistonne ma bouche avec sa queue. Anton se tend et me plante sa tige au fond de la gorge, maintenant ma bouche plaquée contre son ventre lisse et dur. Son chibre écartèle mes lèvres et se met à vibrer contre mes amygdales quand on frappe à la porte.
L’instant est suspendu, nous restons figés dans notre position, très inconfortable pour moi. Avant que je n’étouffe, Anton se retire doucement de ma bouche et demande :
La réponse (en russe, du moins je crois) semble le satisfaire et le contrarier en même temps. Il me relève et se rajuste, puis se dirige vers la porte. J’en profite pour refermer mon chemisier et remettre un peu d’ordre dans mon apparence.
Il revient accompagné d’une grande blonde élancée et athlétique qui m’adresse un sourire radieux et un clin d’œil de connivence. La rapidité de mon rhabillage ne lui a pas échappé. Je hais cette fille !
Après nous avoir présentées, Anton s’excuse et file vers la salle de bains. Anastasia est Ukrainienne, acrobate et contorsionniste, c’est une artiste du cirque et elle est venue rappeler à Anton qu’ils sont attendus au bar du chapiteau. Elle m’explique que cela fait partie des obligations des artistes du cirque.
Elle dit cela avec beaucoup de gentillesse et un accent russe très prononcé. Bien que terriblement frustrée, je fais bonne figure. En fait je ne la hais point et nous engageons la conversation. C’est d’un regard plus amical que je la détaille. Des lèvres pleines et charnues, des yeux verts en amande et un visage triangulaire long et fin trahissent une ascendance asiate. Un front haut et lisse, une chevelure auburn, abondante, coiffée en arrière qui retombe sur des épaules larges, une taille fine, des formes pulpeuses, c’est une beauté. Son sourire éclatant est un peu carnassier et son regard profond, vert émeraude, n’a rien d’innocent ; il vous jauge, vous soupèse et il est difficile au premier abord de savoir sur quels critères vous êtes évalué.
Lorsqu’Anton paraît habillé en civil, je suis un peu déçue, il était tellement beau presque nu ; son jean moule son petit cul mais la chemise ouverte ne met pas en valeur pas la beauté sculpturale de son torse.
Nous partons tous les trois pour le bar. L’endroit est plein de monde et il est plus difficile maintenant de repérer les artistes du public. Nous nous dirigeons vers le bar mais, sitôt arrivé, Anton se fait alpaguer par une troupe de groupies en folie ; je ne sais si ce sont les mêmes qu’avant notre pause, en tous cas leurs clones c’est sûr.
Anastasia et moi commandons des Daiquiris, puis nous nous dirigeons vers le centre du petit chapiteau qui abrite le bar. Sa beauté et sa démarche chaloupée et glissée lui confèrent une aura irréelle. Un elfe passe devant vos yeux émerveillés. Tous les hommes se retournent sur son passage et je me dis que je ne vais pas tarder à me retrouver seule avec mon verre pour compagnon.
Bingo, tout un lot de mâles en chasse convergent vers elle. La belle est cernée et moi esseulée.
Je me promène au hasard et croise Séverine en discussion avec un homme grand et svelte. Je les observe et apprécie son vis-à-vis. Les cheveux poivre et sel encadrant un visage long et fin, un nez aquilin, une bouche fine aux lèvres étonnamment ourlées sur lesquelles flotte un petit sourire distingué, le magicien est un bel homme. Il est vêtu élégamment et de manière décontractée, pantalon sport, col roulé et veste à col mao.
Je fais un petit signe de connivence à Séverine en passant à côté d’elle ; je ne veux pas interférer dans sa parade.
J’erre parmi la foule, un peu triste de me retrouver seule, mais je me rabroue en me disant que ce n’est qu’une petite heure à passer avant de retrouver mon beau trapéziste. Distraite, je manque me cogner dans un petit homme. J’évite la collision avec un nain qui, le visage au niveau de mes seins, me regarde en souriant et s’exclame :
L’entrée en matière est plaisante et je m’ennuie.
En riant, il me répond :
Je ne peux m’empêcher de rire de bon cœur avec lui et très vite nous nous promenons en bavardant comme deux bons amis. Francis est québécois et, à l’entendre, sa vie est une longue rigolade, entrecoupée d’entrées en piste et de conquêtes féminines innombrables. Sa conversation est riche, émaillée d’expressions très imagées propres au québécois, pleine d’humour et d’autodérision. Il me fait rire. J’ai droit au bêtisier du cirque et à beaucoup d’histoires certainement inventées mais à faire pisser de rire la plus coincée des mères supérieures.
Il me narre ses propres exploits, ses conquêtes féminines qui, à l’en croire, sont nombreuses, avec un recul, une drôlerie qui les rendent crédibles. De temps à autre la fixité du regard laisse deviner, derrière le discours flamboyant, l’homme blessé qu’il ne veut pas révéler. C’est un être attachant.
Sa compagnie joyeuse est tellement agréable que je ne vois pas le temps passer ni les verres s’enfiler car Francis veille jalousement à ce que nous soyons toujours approvisionnés, n’hésitant pas à demander aux jolies filles qui passent d’aller au bar quérir nos boissons. Toutes se plient avec le sourire à ses demandes, elles semblent le connaître et l’apprécier. Je me rends compte que je suis en compagnie d’une star au sein même du cirque.
Deux heures plus tard, je suis un peu grise et un rien déclenche mon fou rire, Francis en profite et nous rions souvent et de bon cœur. Anton nous rejoint au milieu d’un de ces nombreux éclats de rire.
Tout sourire, ce dernier s’adresse à Anton :
Comme une gamine, je bats des mains de joie en acquiesçant à la proposition. Anton me fixe, un petit sourire narquois aux coins des lèvres.
Je n’ai pas vu l’échange d’œillades entre les deux hommes et, ravie de la proposition, je les suis hors du bar, vers l’entrée du chapiteau.
Je ne suis pas vêtue pour faire des acrobaties. Talons hauts, bas autofixants, jupe courte et chemisier blanc, ma tenue risque de souffrir de la montée vers les étoiles, mais éméchée comme je le suis tout cela m’importe peu.
Joyeuse, c’est en gambadant que j’entre sur la piste vide derrière mes deux mentors.
Les deux hommes enlèvent leurs chaussures. Francis pose sa veste et sa chemise sur le bord du rond de piste, dévoilant un torse puissant et des bras musclés. Son tronc paraît presque normal, ses jambes seules semblent atrophiées. Anton a attrapé le bord du filet et s’est hissé d’un bond. Il s’allonge au bord, tend les bras au nain qui les attrape et se propulse sur le filet en véritable athlète qu’il est. Anton se remet en position me fait signe de le rejoindre. J’ôte mes chaussures et tends les bras vers lui. Il m’attrape par les poignets et doucement me soulève vers lui en se redressant. Il me serre dans ses bras, m’entraîne dans sa chute et nous roulons entrelacés vers le centre du filet. Nous nous relevons et regardons Francis bondir sur le filet et réaliser des séries de saltos avant, arrière, vrillés, qui me font tourner la tête. Je perds l’équilibre, Anton me rattrape et me demande si je suis sujette au vertige. En regardant le sol à travers les mailles du filet, je lui avoue ressentir une certaine appréhension.
Il me prend dans ses bras et sa bouche vient à la rencontre de la mienne ; nous échangeons un long baiser. Mes seins se redressent, mon sexe se réveille, mes mains partent à la rencontre de ses fesses, de son ventre ; j’aimerais être Shiva, posséder quatre bras, quatre mains pour mieux explorer, câliner ce corps parfait.
Nous nous allongeons sur le filet. À la vue du sol, si proche et si loin à travers les larges mailles, je me raidis. L’alcool et la hauteur me donnent le tournis. Anton me propose alors de me bander les yeux. Surprise par la proposition, je suis vite émoustillée, j’ai toujours apprécié ce genre de jeux et ne rien voir me rassure un peu. Je le vois sortir de la poche arrière de son jean un foulard noir dont il me couvre les yeux.
Le bandeau noué, je me tourne aussitôt vers lui, de peur de le perdre et l’attrape par le ceinturon. Je sens le filet bouger sous moi mais je ne peux plus voir ce qui se passe. J’avance les mains vers mon bel athlète et, impatiente, déboutonne la ceinture de son jean avant de faire prudemment glisser le zip de sa braguette. Je l’avais pressenti, il ne porte rien sous le pantalon et son sexe bondit dans ma main. Il m’a retiré mon chemisier, puis ma jupe a glissé le long de mes jambes gainées. Je suis nue jusqu’à la ceinture, en string transparent et en bas au milieu de la piste d’un des plus grands cirques du monde. Moi qui aime l’exhibition, je suis servie. Les yeux bandés, j’imagine la foule qui nous observe et l’idée de tous ces yeux fixés sur moi me fait mouiller comme une folle.
Je caresse la pine dure et tendue de mon athlète, rendue plus attentive à ses réactions par la privation de la vue. Toute mon attention fixée sur sa tige que je lisse, frôle, câline, je me sens tout à coup enlevée par les bras puissants d’Anton. Transportée dans les airs, mes fesses calées sur son avant-bras, je m’accroche à sa nuque et caresse sa chevelure. Une main écarte mon string et une queue vient abouter ma fente trempée de mouille. J’assure ma prise et il m’empale d’un coup sur son vit. Emporté par l’élan, il cogne à l’entrée de mon utérus et m’arrache un long cri de plaisir. Ses mains crochées dans mes fesses me soulèvent doucement pour me laisser tomber à nouveau sur sa pine dressée. La soudaineté de l’acte m’a coupé le souffle, la bouche ouverte comme un poisson hors de l’eau je cherche mon souffle. Haletante, je resserre mes jambes autour de sa taille. Après deux allers-retours profonds et lents, il augmente la cadence et me pilonne tout en rebondissant dans le filet. J’ai l’impression de baiser en l’air, en apesanteur. Je crie de plus en plus fort, mon ventre se contracte, mon vagin se resserre sur l’engin qui me pistonne et je jouis très vite.
Sentant ma jouissance, Anton a accéléré encore ses mouvements. Ses bonds dans le filet sont de plus en plus amples et nous rejettent de plus en plus haut. Secouée par la cadence imposée, je m’accroche désespérément à lui. Il me bourre furieusement, m’entraînant dans un numéro bondissant de voltige érotique. La cadence de ses va-et-vient est de plus en plus rapide. Sa bite gonfle et se met à vibrer en moi. Dans un râle puissant, il se réceptionne et s’immobilise dans le filet. À la réception j’ai cru que son dard allait me transpercer.
Il explose en longues giclées chaudes au fond de mon vagin. Je suis emportée dans un second orgasme encore plus violent que le premier, libérant un flot de mouille sur la verge qui me fouille. Empalée sur lui, agrippée à ses épaules, les jambes serrées autour de sa taille, le front collé à sa poitrine, je vibre et nos liquides mélangés s’écoulent de ma fente sur ses couilles et ses cuisses. Nous restons immobiles, ballottés par le doux balancement du filet. Toujours aveuglée, je sens les frissons du plaisir s’atténuer dans mon ventre et dans mes reins. Lentement son chibre se dégonfle et glisse dans un flot de mouille et de sperme vers la sortie de mon antre. J’adore cette sensation !
Il me pose sur le filet m’allonge sur le ventre, caresse mes fesses et mon dos. Ses mains me frôlent, me tâtent, me palpent avec art. Après la violence de mes orgasmes, je me laisse bercer par le plaisir simple et doux de ses attouchements, de ses cajoleries.
Je mets un certain temps à me rendre compte que d’autres mains se sont jointes aux deux premières. Je suis possédée, retournée, manipulée, caressée, pincée, envahie par tous ces doigts qui se promènent sur mon corps. Je m’abandonne langoureusement, au bon vouloir de mes amants. Mes cuisses sont écartées, je suis ouverte, offerte à leur bon vouloir. Un doigt, puis deux, puis trois s’introduisent dans mon con dégoulinant ; un autre caresse ma rosette et force son entrée avant d’être rejoint par un second. Je ne sais plus où donner de la tête car, en même temps que mes trous sont visités, mes seins sont tétés, malaxés, mes mamelons pincés, étirés. Je geins de plaisir, lance mes mains à l’aveuglette autour de moi et essaye d’attraper, de toucher, de caresser les manipulateurs.
Je sens que très complaisamment on guide ma main droite vers une bite tendue. Je suis estomaquée, ma paume glisse sur le mât et je prends la mesure de l’engin. Le chibre est tellement énorme que je dois le manipuler à deux mains. Alors me revient en mémoire la manière dont Anton a appelé Francis. Priape a bien mérité son surnom et je comprends mieux l’empressement des jeunes beautés auprès de lui. Incrédule, je m’occupe comme je peux de l’animal palpitant, léchant le méat, lissant de la langue les veines qui irriguent ce tronc.
Emportée par le plaisir, je suis vite au bord d’une nouvelle jouissance, quand on me saisit à nouveau. Deux mains m’agrippent les chevilles, me plient, m’écartent les jambes et m’emportent dans les airs. Je suis agenouillée, dans le vide, les cuisses bien ouvertes en appui sur ses mains, la tête adossée à la poitrine d’Anton, il m’écartèle. Je le sens me redescendre doucement vers le filet. Mais mon sexe bute sur un roc, que dis-je, un pic ! Une péninsule écarte mes lèvres et s’insinue dans mon fourreau. Bien que trempé et glissant, mon conduit peine à accueillir le mâle engin. Centimètre par centimètre l’intromission se fait. Je me sens totalement déchirée lorsque les lèvres distendues de mon minou épilé s’écrasent sur le pubis glabre de Priape. La bouche grande ouverte, je halète sous la pression intérieure de ce pieu, la douleur est en partie chassée par les frissons électriques qui zèbrent ma chatte. Fichée sur ce pal, je me mets à trembler et je sens le plaisir m’emporter d’un coup comme une vague scélérate. Les parois de mon vagin se contractent et se relâchent par à coups au rythme des flèches de plaisir qui me transpercent.
Lorsqu’il commence à bouger en moi, je suis pantelante, vibrant sous les assauts des ondes de jouissance qui remontent de mon sexe défoncé. Un long hululement incontrôlable s’échappe de ma gorge pendant que je suis entraînée par les chevaux du plaisir.
Dans cette chevauchée fantastique, je ne contrôle plus rien, ma tête ballotte de droite à gauche, mon corps est un instrument dont on use et abuse pour le plus grand bonheur de mes sens enflammés. Je ne réagis pas lorsque l’on me penche en avant vers la poitrine musclée de Priape, non plus quand ma rondelle est humectée puis pénétrée par deux doigts curieux, pas plus au moment où un gland frappe à ma porte arrière.
Ma monture arrête sa cavalcade et l’autre étalon profite de la pause pour pousser son gland dans mon anus lubrifié par ses soins. Doucement, son vit s’enfonce dans mon cul. Lorsque son ventre vient buter sur mes fesses, je sens ces deux colonnes de chair vibrantes remuer ensemble et je ne crie pas, je hurle.
Labourée au plus profond de moi par leurs deux bites, je pars en jouissance.
Je perds le nord, je m’envole, je visite des lieux inconnus où seul le plaisir peut vous emmener.
Transpercée par leurs lances palpitantes, en piste devant des milliers de regards, je m’évanouis dans une extase érotique jamais atteinte lorsqu’ils se répandent en moi à l’unisson.
Je suis aux anges. Avec les anges…
*************
J’ouvre les yeux.
Je me vois… Je suis allongée dans un grand lit aux draps de satin.
Je referme les yeux aussitôt.
La sensation de mon corps qui pèse sur le lit me rassure, je ne plane pas au-dessus de moi-même, je ne suis pas morte.
Je touche les draps, bouge les jambes et décide d’ouvrir les yeux à nouveau.
La même vision est toujours là… Moi vue de dessus, allongée dans un lit.
Du coin de l’œil je perçois mon image de profil. Tournant la tête, je balaie du regard ce qui m’entoure.
Je suis dans une caravane.
Plus précisément dans la chambre d’une caravane.
Des miroirs disposés sur trois côtés et au plafond cernent le lit dans lequel je suis allongée nue.
J’ai compris, je souffle.
Encore étourdie et dolente d’autant de jouissance, je me redresse dans le lit. La lumière diffuse qui traverse les rideaux m’informe que le jour est levé.
Un bruit d’eau provient de la salle de bains située à l’entrée de la chambre. Quelqu’un est sous la douche. Je prends le temps de faire le point. Je suis nue mais propre, je sens le baume corporel et le parfum. « L’air du temps », j’adore !
Je suis stupéfaite, j’ai été lavée et parfumée avant d’être couchée sans que j’en aie conscience. Je fouille ma mémoire mais impossible de me souvenir de quoi que ce soit après le dernier des orgasmes subit dans le filet au milieu de la piste.
Ai-je pété un câble pour cause de jouissance trop forte ?
Incroyable ! J’ai dû m’évanouir de jouir !
L’eau s’est arrêtée de couler dans la salle de bains. Les bruits familiers d’une fin de toilette, ajoutés à la manière dont on s’est occupé de moi me font pressentir que c’est une femme qui est là.
La porte de la salle de bains s’ouvre et je ne suis pas surprise de voir la belle Anastasia, nue, auréolée de vapeur, entrer dans la chambre un sèche-cheveux à la main.
La regarder est un délice. Sa peau aux tonalités de miel clair donne envie de la goûter.
Ses seins en poire se dressent fièrement sur ses pectoraux développés. Ils sont arrogants, agressifs, surmontés par des mamelons hypertrophiés. Campée devant moi les jambes écartées, en équilibre, elle se sèche les cheveux en m’examinant, une lueur amusée dans le regard.
Son ventre lisse laisse deviner ses abdominaux, sans lui dessiner ces tablettes de chocolats si viriles sur un homme, mais si peu féminines.
Je ne sais que dire, que faire, tout va trop vite et je me sens encore trop engourdie pour réagir. Je la contemple, muette, en me demandant ce qui va se passer ensuite.
Elle est sortie de la douche apparemment excitée et moi, bouche bée, j’admire sa plastique sans pouvoir prononcer un mot.
Ses cuisses fines et musclées encadrent une chatte aux lèvres lisses et charnue, dessinant une seconde bouche pulpeuse entre ses jambes. Le clitoris érectile émerge comme un bout de langue au coin des lèvres ; il saille tant que l’on doit pouvoir le sucer comme une petite queue.
Anastasia pose le sèche-cheveux dans la salle de bains et monte à quatre pattes sur le lit. Son approche est féline et ses iris verts reflètent le désir qui transparaissait dans l’érection de son clitoris. Je sens mon cœur battre la chamade et mon bas-ventre se réveiller. De petits picotements irradient mon minou, le feu renaît entre mes jambes. Je suis surprise par ma propre réaction, cette femme m’attire, j’ai envie d’elle !
Je la sens se frotter à moi au fur et à mesure qu’elle s’avance sur le lit. Ses seins durs et fiers glissent sur mes jambes, caressent mon ventre et passent successivement au-dessous et au-dessus des miens. Son ventre prolonge et accentue le frôlement de ses seins sur ma peau. Il se pose, encore chaud de la douche, sur le mien, lui transmettant sa chaleur. Ses cheveux balaient mes épaules, elle prend ma bouche et m’enlace tendrement pour un doux et long baiser humide.
Elle me mordille légèrement les lèvres, fait tourner sa langue, entraînant la mienne dans une danse savoureuse. Je me tends vers cette femme, vers ce corps qui se presse délicieusement contre le mien. Ses mamelons se frottent avec force et vigueur sur ma poitrine tendue par le désir.
Sa bouche quitte la mienne et descend vers mes seins. Ses lèvres enserrent et aspirent goulûment mes petites pointes durcies. Alternativement, je sens sa langue qui me lèche puis ses dents qui me grignotent. Des frissons me parcourent des pieds à la tête. Nous roulons sur le côté, ses mains descendent dans mon dos, découvrent la courbure de mes reins, flattent la rondeur de mon cul. Je lui prends le visage entre les mains et plaque sa bouche sur mon sein droit pour qu’elle continue à m’agacer les sens. Ses mains glissent sur mon ventre bombé de petite fille et un doigt fureteur lisse les lèvres fines et nues de ma moule avant de décalotter mon petit bouton rose qui ne demandait qu’à sortir de sa cachette. Doucement, elle dégage sa tête de mon emprise et picore ma peau de baisers humides, traçant un chemin fluide vers ma minette. Sa langue me vrille le nombril au passage avant de s’aventurer le long de mes cuisses. Mes jambes s’écartent d’elles-mêmes lorsque, bondissant de l’une à l’autre, sa bouche trace son sillage mouillé à l’intérieur de mes cuisses.
Son baiser sur ma fente m’électrise et quand sa langue frétillante touche mon clitoris mon corps s’arc-boute sous la décharge qui me vrille les reins.
Elle glisse jusqu’à se retrouver à genoux entre mes cuisses. Je suis vaincue, je m’abandonne et me laisse guider par cette experte du plaisir. Sa langue court et frétille sur ma peau, provoquant des sensations encore inconnues de mon corps.
Un doigt malin écarte les lèvres de ma moule et sa langue chaude touche directement mon clito gonflé. C’est comme une décharge électrique, un feu d’artifice. J’agrippe sa chevelure et pousse son visage vers mon intimité. Je ne me sens plus moi-même.
Les yeux mi-clos, la tête rejetée en arrière, les jambes écartées, je ondule du bassin sous la houle de sa bouche gourmande. Elle me fouille avec application, sa langue me lèche la fente comme une glace. Cambrée, je pétris mes seins comme une folle, maintenant fermement d’une main sa tête entre me jambes, poussant des râles de plaisir. Puis sa langue pointée dure comme un bout de doigt s’attaque à mon bouton et je sens mon plaisir jaillir en petits jets drus dans sa bouche avide.
La tête bourdonnante de plaisir, sa tête posée sur mon ventre, je caresse les cheveux de la belle Ukrainienne. Doucement je reprends mon souffle, bien décidée à lui donner du plaisir à mon tour.
Je me glisse sur le côté. La belle reste allongée sur le ventre et mes paumes partent à la découverte de ce corps sublime. Je palpe cette peau si douce, masse ses dorsaux, dessine de mes doigts chacune de ses vertèbres jusqu’à son coccyx. Je pétris ses fesses callipyges si fermes et rebondies qu’il est difficile d’atteindre sa rosette.
Ma bouche succède à mes mains. Je veux toucher, lécher chaque partie de son corps. Mes mains, ma bouche virevoltent, picorent, frôlent, goûtent avec frénésie ce dos, ces fesses, ces jambes qu’elle m’abandonne. D’une langue coquine, je lèche sa raie, la taquine et humidifie son petit trou que j’agace d’un doigt. Se tortillant sous mes cajoleries, elle se retourne. Nous roulons, nous nous cambrons et finalement elle se retrouve sous moi, m’embrassant et frottant sa vulve dégoulinante contre la mienne.
Mes mains caressent ses hanches, son ventre plat et musclé, ma bouche s’empare d’un de ses mamelons, l’aspire, le mordille. Elle geint, se laisse aller entre mes mains, s’offre à moi. Je sens sa peau qui frémit à chacun de mes attouchements. Couchée sur elle, un téton emprisonné dans ma bouche, ma main descend sur son ventre vers sa fente. D’un doigt, je tâte la douceur de ses lèvres trempées et j’enfonce deux doigts au fond de son vagin, leur imprimant un mouvement circulaire. Elle se cambre et gémit plus fort. Elle lance son bassin vers ma main comme si elle voulait que j’aille plus loin. Je mets deux doigts de plus et les enfonce aussi profondément que je le peux. Elle se redresse attrape mon poignet, lance son bassin en avant et tente d’enfoncer ma main dans sa fente dégoulinante. Je vois avec stupeur ma main avalée par sa chatte affamée. La finesse de ma main et sa force ont facilité l’intromission.
Elle me lâche le poignet, attrape ses tétons et les étire comme une forcenée, jetant son pubis vers mon bras. Je fais coulisser mon poing dans l’antre de la belle, d’abord doucement puis j’accélère de plus en plus avant de me pencher pour saisir entre mes lèvres le clitoris dardé. L’effet est immédiat, de son corps arqué s’échappe un long feulement de jouissance. Je continue à boxer son intimité, léchant et mordillant son bourgeon. Son feulement continu est ponctué de cris violents à chaque fois que mes dents se resserrent autour de sa petite colonne de chair rose.
Ma langue et mes dents continuent leur ballet sur son clito palpitant, mon bras accélère son va-et-vient dans son fourreau dégoulinant, elle crie, m’invective dans sa langue maternelle jusqu’au hurlement orgasmique accompagné de puissants jets qui m’inondent le menton et la bouche.
Je retire ma main dans un bruit de succion et m’allonge contre elle.
Je l’embrasse, mêlant nos salives à son jus intime. Je pose ma tête sur sa poitrine et me blottis dans ses bras ; je la sens frissonner de plaisir pendant de longues minutes avant de m’endormir.
Anton et Francis, venus prendre de mes nouvelles, ont jeté un œil dans la chambre où nous étions restées ainsi nues et enlacées dans les draps mouillés de nos jouissances.
Discrètement, ils ont préparé le repas que nous avons partagé.
La gaieté et la verve de Francis ont égayé nos agapes puis il a fallu se séparer.
Nous nous quittons avec des promesses d’échanges, de nouvelles et de retrouvailles. C’est sûr, je reviendrai dans la Belle Province !
Je suis repartie du Canada des étoiles plein les yeux… plein… partout…
Le cirque, un spectacle à ne pas manquer !
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