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n° 13888Fiche technique14657 caractères14657
Temps de lecture estimé : 9 mn
09/06/10
Résumé:  Premier émoi, première fois... Une rencontre dans un bar avec cette femme qui m'a fait découvrir l'amour et les plaisirs.
Critères:  fh fplusag jeunes inconnu parking caférestau toilettes fdomine exhib intermast fellation cunnilingu préservati pénétratio init -prememois
Auteur : Aurel59      Envoi mini-message
Première fois


Lorsque l’on me demande mon expérience la plus marquante, ce sont toujours les mêmes images qui me reviennent…


Une femme brune et coquette,

les lumières des phares,

le plaisir, la peur, mon hésitation, son plaisir,

cette odeur forte, les bruits autour de nos corps.


Laissez-moi vous raconter ma première fois….


2010, année de tous les excès… des ivresses et des folies aussi.

Du haut de mes vingt-trois ans, on peut dire que je découvrais la vie.

Je ne connaissais rien aux joies des villes, puisque j’avais passé mon enfance chez mes grands-parents à la campagne.


À part quelques ouvrages de charme plus ou moins évocateurs à partir desquels j’avais dressé mes premiers fantasmes et vécu mes premiers plaisirs solitaires, je n’avais jamais connu de femme, de corps, et n’avais fait que rêver de nudité et des plaisirs associés.


Ce soir, je passais la soirée dans un bar, avec quelques amis étudiants, bien loin de penser qu’allait débuter pour moi dans quelques heures, la nuit « la plus longue ».


C’était un bar d’habitués, des jeunes en majorité, étudiants pour la plupart, avec une musique en fond sonore. Celle qui vous donne envie de remuer, sans vous abîmer les tympans ou vous obliger à hurler pour glisser quelques mots dans l’oreille de votre voisin.


Sans y prêter attention, je l’ai vue entrer.

Mignonne, discrète, de belles formes, et ce regard…

Le genre de femme qui avait hanté mes nuits, et que je pouvais déshabiller rien qu’en fermant les yeux…

Une femme plus âgée, expérimentée qui, en quelques instants, pourrait semer le trouble en moi.


La soirée s’est poursuivie lentement, personne n’était réellement pressé de rentrer. Plusieurs fois, j’ai cherché du regard « la petite brune » comme j’aime à l’appeler. À chaque fois, elle a surpris mon petit jeu, répondant par un léger sourire, un presque clin d’œil ou une étincelle que moi seul je pouvais voir.


Était-ce le fruit de mon imagination ? Des deux cocktails que j’avais bus ?

Me répondait-elle vraiment ? Que voulait-elle ? S’amuser de mon ignorance et de mon inexpérience ? Comment m’approcher ? Quel premier contact ?


Perdu dans mes tactiques et stratégies, je ne l’ai pas vue se poster dos à moi, face au bar, pour commander autre chose. Je recule, trébuche, me retourne pour m’excuser…


Nez à nez… yeux dans les yeux…

Je n’avais pas remarqué ce regard hypnotique.

Et le hasard faisant bien les choses, le verre de bière que je venais de renverser s’était répandu sur son chemisier.



Je ne savais que dire… déjà timide en temps normal, me voilà à devoir m’excuser de ma maladresse.

Gauche, je bredouille quelques mots. Mes mains, équipées d’une misérable serviette en papier, vont à la rencontre du tissu humide pour tenter un hypothétique sauvetage.


Mouvement… approche… contact…

C’est comme si ma main franchissait le tissu pour toucher ce sein préalablement réveillé par le liquide que j’avais déversé.

C’est rond, c’est chaud, c’est dur, c’est bon…


Aussitôt mes joues deviennent feu, mes mots se perdent, mes yeux se plantent dans les siens, mon corps transpire, et mon ventre se durcit.

Quel frisson !


Elle me regarde, surprise évidemment, mais pas choquée.

Elle semble lire dans mes pensées, deviner mon inexpérience, et s’amuser de la situation.


Je lui propose de l’accompagner aux toilettes pour l’aider à se sécher.

Proposition non maîtrisée de ma part, qui sonne comme une invitation indécente à ses oreilles.

J’essaie de masquer mon désir, de reprendre en main la situation et de récupérer mes esprits, tout en sachant que le piège est déjà en train de se refermer.


Lentement elle se retourne, me saisit la main et me conduit lentement vers l’arrière du bar.

La pièce est exiguë, équipée de deux toilettes, une pour chaque sexe.

Elle s’approche du lavabo et me regarde dans le miroir avec ce long regard appuyé qui m’achève sur-le-champ.


Ses yeux plantés dans les miens, elle déboutonne lentement son chemisier laissant apparaître une épaule, son dos, un décolleté.

Je vois devant moi l’arrière de cette femme et quelques centimètres plus loin, dans le miroir, son visage et ses seins qu’elle laisse apparaître entre les boutons


Elle recule pour se serrer contre moi, je sens sa fébrilité.

Elle récupère ma main et la pose contre son sein.

Mon sang ne fait qu’un tour, mon sexe se dresse, mes tempes bouillonnent…

… premier contact avec un corps de femme.


Aussitôt je réalise que la porte n’est pas fermée et que n’importe qui peut nous surprendre ainsi. Elle contre moi, ma main sur sa poitrine, son corps contre le mien, mon regard plongé dans son regard, sa main sur mes hanches, ses seins humides à travers le tissu.

Quiconque entrerait à cet instant serait saisi par l’érotisme de la situation.


Mais cela ne semble pas la déranger (je comprendrai plus tard, que c’était même le contraire).

Elle se retourne pour me faire face.

Mes mains se perdent, ne sachant pas très bien où se poser. La bosse dans mon pantalon trahit mon excitation, et ses lèvres qui s’approchent des miennes ne font rien pour calmer mes ardeurs


Premier baiser, lèvres qui s’entrouvrent, langues qui s’insinuent, se touchent, s’apprivoisent. Mes mains ont opté pour ses hanches, les siennes pour mes fesses. La porte, elle, reste close… les bruits étouffés de la salle arrivent à mes oreilles.


Soudain un bruit, elle me repousse, se retourne en se penchant comme pour refaire son lacet, moi je reste là, face au miroir, un peu décoiffé, un peu perdu surtout.

Tout se passe très vite, la porte s’ouvre laissant apparaître une demoiselle, qui file s’installer dans l’une des toilettes.

Elle nous jette un regard rapide sans même s’apercevoir de notre émoi.


Ma « petite brune » se redresse, passe devant moi pour retourner au bar, et laisse machinalement traîner sa main, qui effleure ma cuisse et cette bosse.

J’essaie de lui tendre mes lèvres pour un baiser, mais elle a déjà ouvert la porte.


Quelques minutes plus tard me voici revenu parmi les vivants.

Elle est installée le long du comptoir avec ses amis, je me glisse à côté d’elle, comme pour commander un verre et m’avançant en avant, je plonge ma main sur sa cuisse.


Elle bouge, à peine surprise de cette intrusion.

Elle m’a reconnu, elle m’a senti venir, elle souhaitait que le jeu se poursuive.


Je passe commande, ma main toujours logée entre ses cuisses et soudain, entre mes jambes, je sens des doigts qui remontent.

Partant de mon genou, pour glisser le long de ma jambe vers mon sexe.

À l’intérieur de la cuisse, là où la sensibilité est maximum, tellement forte que j’aurais pu lâcher mon verre une seconde fois.


Nous restons quelques minutes ainsi, nous découvrant, en cachette des regards, au milieu des gens.

Puis soudain, sa main se relâche, et la mienne s’éloigne à nouveau…

Mais nos regards, eux, ne se sont pas loupés, et sans dire un mot, elle m’invite à la suivre


Je règle mes consommations, comme un somnambule, salue mes amis.

Qu’étais-je en train de faire ? Suivre une femme vers l’inconnu, moi qui n’avais jamais caressé, embrassé, léché. Moi qui n’avais aucune connaissance des mouvements, des rythmes, et des sensations de cette danse.


Je la suis à quelques mètres, pour qu’on ne puisse pas faire le rapprochement. Je la vois tourner à gauche, entrer sous un porche.

Je tourne également et me retrouve face à face avec elle.

Elle m’attrape, me colle contre son corps, m’embrasse, et fouille ma bouche avec sa langue ; moi je tremble.


Elle prend ma main, la guide vers son sein, que j’attrape maladroitement.

Je le caresse, j’ai envie de le pincer, j’ai envie de le tenir dans ma main en entier.

Elle a glissé ses mains sur mes hanches retirant délicatement ma chemise de mon pantalon pour mieux glisser ses doigts froids sur ma peau, et me faire frissonner.


Mon inexpérience n’a d’égale que mon envie et pendant que ma main joue avec son sein, l’autre caresse une fesse, ronde, charnue.

Deux globes de tailles différentes dans chaque main, ma bouche dans sa bouche, ses mains sur ma peau… et la lumière qui s’allume !


Elle me repousse dans la rue. Me voilà ahuri à ses côtés, le sexe dressé dans mon caleçon m’empêchant de reprendre une marche normale.

Elle me tient la main, et m’emmène à peine rhabillé de nos baisers.

Quelques mètres plus loin, nous entendons la porte du porche où nous nous étions abrités s’ouvrir et quelqu’un sortir du bâtiment.


Nous n’avons pas été très loin, une dizaine de mètres au maximum.

Un parking, où sa voiture attendait. Nous voilà, sous les étoiles au milieu des bruits de la ville.

Pour une première fois, je trouve que c’est assez fort !


Entre deux voitures nous nous arrêtons et reprenons nos baisers.

Nos mains ne veulent plus jouer et entament les choses sérieuses.

Avec une adresse incroyable, elle réussit à faire sauter les boutons de mon jean, qui glisse le long de mes chevilles, pendant que moi je me bats avec son soutien-gorge que je ne sais retirer.


En plein rêve, je la vois glisser une main dans son dos, pendant que mon ventre se tend. Sa seconde main est partie dans mon caleçon, et le contact avec mon sexe a lieu, alors qu’elle termine son dégrafage, laissant apparaître deux seins magnifiques, sous son chemisier entrouvert.


Elle prend mon visage, et l’approche délicatement de ces globes rosés.

Premier baiser au goût de bière laissé par mon indélicatesse de tout à l’heure.

Sous ma langue ses tétons surgissent et durcissent, un frisson la parcourt qu’elle me retransmet avec son autre main en renforçant soudain son étreinte sur mon sexe.


Je tremble sur mes jambes, quelle envie, quelle peur aussi !


Pendant que ma bouche joue avec sa poitrine, mes mains s’enhardissent, visitant avec un peu plus de dextérité son pantalon, que je déboutonne facilement.

Elle se dandine pour m’aider à baisser le tissu le long de ses jambes que je caresse au passage.


Un peu perdu par autant de sensations, je me laisse faire, ayant bien compris que je ne serai pas maître de nos jeux publics.

Je relève la tête vers le ciel lorsqu’elle s’accroupit pour s’emparer avec ses lèvres douces et câlines de mon vaillant pénis, qui n’a jamais connu de baiser si langoureux.


Mes yeux regardent maintenant les alentours, réalisant que nous ne sommes qu’entre deux voitures d’un parking de centre-ville.

Parfois une voiture passe, nous éclairant une demi-seconde de ses phares.

Elle continue ses mouvements de bouche, sa langue jouant avec toutes les parties de ce jouet neuf. Mes yeux ne savent plus s’ils doivent se fermer ou rester vigilants aux mouvements alentour…


Après quelques minutes, quelques secondes ou quelques heures, et après m’avoir emmené aux portes de la jouissance, elle se relève en me regardant droit dans les yeux. Elle me donne l’ordre de m’accroupir moi aussi. D’un simple regard. Je m’exécute.


Elle passe sa jambe sur mon épaule, et en approchant son sexe de mon visage me fait découvrir son odeur, féminine et animale, subtil mélange de musc, de désir et de gourmandise.

Premier baiser à nouveau pour moi, contact entre lèvres, sensation d’un monde nouveau.


Après quelques instants d’acclimatation, je fais de mon mieux pour embrasser, lécher, et sucer ce sexe, profitant des petits souffles et gémissements qu’elle laisse entendre.


Soudain à ses bruits de plaisir vient se mêler une conversation, des voix s’approchent. C’est un couple qui vient récupérer sa voiture.


Excité par cette présence que j’imagine proche, j’accélère mes mouvements.

Ma langue file, mes lèvres courent, ma bouche profite de son sexe qui me répond. Terrassée par le plaisir qui monte, elle retient son souffle, ses gémissements, elle attrape mes cheveux et appuie encore un peu plus mon visage, comme si c’était moi qu’elle cherchait à faire taire.


Le couple passera à quelques mètres de nous.


Après ces mises en bouche, nous n’avons pas résisté au plaisir de faire l’amour l’un dans l’autre.

Guidé par son corps expert, mon sexe s’est glissé dans sa peau de latex avant de pénétrer son corps.

Penchée en avant, elle m’a demandé de me placer derrière elle et m’a guidé de sa main.

Aux anges, et en enfer, nous avons vécu quelques minutes de communion des corps. Elle, s’appuyant sur ses bras pour mieux me sentir au fond d’elle, moi, calant mes mouvements de bassin sur son propre rythme.


Mon regard s’était perdu entre ses fesses en mouvement devant moi, et la lumière des phares qui circulaient à quelques mètres de nous.

Des lumières dans la ville, des lumières plein les yeux, un éclair, et l’orgasme m’avait saisi.


Continuant ses mouvements, elle s’est redressée, se collant à moi, me forçant à m’appuyer sur le véhicule juste derrière nous. Elle a saisi mes mains qu’elle a placées sur son corps, l’une sur un sein, l’autre sur le haut de son sexe humide.


Puis en rythme avec son bassin, elle les a fait danser, guidant mes doigts, accélérant son rythme parfois, pour enfin exploser, chancelante, dans mes bras…


Nous nous sommes regardés quelques instants.

Nous avons échangé un baiser, calme et silencieux, sous les regards des voitures et de la rue déserte.

Puis nous nous sommes rhabillés.


Je ne l’ai jamais revue, mais je remercie encore cette femme de m’avoir fait découvrir l’amour de cette formidable manière.