n° 13894 | Fiche technique | 39261 caractères | 39261Temps de lecture estimé : 24 mn | 12/06/10 |
Résumé: Alors que ma vie est d'un ennui mortel, l'arrivée de nouveaux voisins va changer mon existence. | ||||
Critères: fh ff voisins hotel lingerie fellation cunnilingu 69 pénétratio conte -extraconj | ||||
Auteur : Jade.E Envoi mini-message |
Mon mari dit de moi que je suis une bonne épouse. Mais, me connaît-il vraiment ? C’est beaucoup moins sûr ! Sachant que ce cher Sam a des critères très particuliers pour juger si nous sommes, nous les femmes, de bonnes ou mauvaises épouses.
À partir du moment où la maison est propre, le repas fait à l’heure pour que le maître des lieux ne patiente pas, et que vous lui offrez au moins deux fois par semaine, la possibilité d’évacuer son stress après le film du soir, eh bien, chère madame, vous avez la palme de la bonne épouse. Un vrai bonheur cet homme !
Ne soyons pas mesquine, je profite également de monsieur malgré tout. J’ai la chance qu’il m’accorde une confiance aveugle et bien sûr, en tant que merveilleuse femme, il ne doute absolument pas de ma fidélité et croit dur comme fer qu’il me rend totalement heureuse. Ah Sam, si tu savais ! Parfois, l’envie de lui dire : si tu savais comme tu m’emmerdes, comme tu es un homme ennuyeux, toi qui te crois si parfait.
Mais, ne voulant pas décevoir mon cher mari, je me tais et joue parfaitement le rôle qu’il attend de moi. Enfin, quand il est à mes côtés… Car il y a bien longtemps que notre couple n’est qu’illusion. Mais Sam ne serait pas de cet avis si je le lui disais.
Après cinq ans de mariage, je comprends que, si je veux garder grâce aux yeux de mon homme, et continuer à être sa femme parfaite, il faut qu’il se passe quelque chose dans ma vie avant d’être internée, car il me rend folle avec tous ses principes à la con et sa façon de vivre.
Certains diront : pourquoi ne pas divorcer ? Oui d’ailleurs, pourquoi rester ? Sûrement par lâcheté et beaucoup pour garder un statut social somme toute fort intéressant. Oui je sais ! Pas de quoi être bien fière, je l’avoue ! Je ne vaux finalement pas mieux que ce cher Sam, qui lui ne me garde certainement que pour son image. Il est si fier de clamer sur les toits que lui et moi sommes un couple solide, je ne voudrais pas gâcher son plaisir. Je suis sa femme parfaite. Toujours est-il que moi, la merveilleuse épouse de Sam, je ne suis pas celle qu’il pense.
Tout a commencé étrangement, il y a une dizaine d’années. Cinq ans de vie maritale à l’époque, une vie réglée comme du papier à musique, limite dépressive, quand de nouveaux voisins choisirent cette période de ma vie pour s’installer près de chez nous. Sam, en bon voisin, les invite à un apéritif que je prépare bien sûr sous ses conseils avisés.
La soirée est agréable, le couple fort sympathique. Les deux hommes s’entendent à merveille et pour cause ! Ils ont la même vision de la vie. J’imagine aisément ma chère voisine dans le même état d’esprit que moi.
Elle devient rapidement ma meilleure amie et une confidente. Nos vies sont les mêmes sauf qu’elle m’avoue s’accorder des petits « cinq à sept » une fois par semaine. Me voici intriguée ! Moi qui attends un événement dans ma vie pour me sortir de ma léthargie… Je questionne, je me renseigne, et je finis par adhérer à ce qu’elle fait, quelque peu envieuse tout de même.
Lorsque les ronflements sonores de Sam m’empêchent de dormir, je me surprends à rêver à un amant qui saurait m’apporter écoute, tendresse, et une attention particulière lorsqu’il me ferait l’amour. Mais où trouver cette perle rare et comment gérer cette infidélité ? Je me dis que le mieux est d’en parler avec ma voisine dès le lendemain matin, lorsqu’elle viendra prendre son café.
Devant ma tasse de café, je regarde Amélie, je n’ose aborder le sujet. Peur du jugement sûrement. Sam est tellement dans le jugement des autres qu’il a dû me traumatiser. C’est Amélie qui finalement aborde le sujet en me demandant de lui servir d’alibi pour le lendemain. J’en profite donc pour lui demander comment elle gère sa double vie.
Pas bête du tout !
Je ne sais pas où ça a dérapé mais toujours est-il que nous en sommes venues à parler du soin qu’elle porte à son corps. J’apprends que son amant aime son sexe juste habillé d’un ticket de métro alors que son mari n’y fait même pas attention. Et là, innocente que je suis, je demande si c’est elle qui se fait son ticket de métro. Amélie me dit oui et propose de me montrer. C’est rouge pivoine que je hoche la tête en signe d’acceptation. Mon besoin d’action sûrement m’entraîne sur ce chemin.
Dans la cuisine, ma chère voisine, remonte sa jupe, baisse sa culotte et me montre son intimité. Si Sam nous voyait ! Je n’ose même pas imaginer son discours ! « Tu as perdu la tête ma pauvre fille, etc. » Je suis troublée par cette vision. Amélie très joueuse me dit :
J’avale ma salive. Qu’est ce qu’elle me fait, me dis-je. Un sursaut de folie me prend et je me dis : « après tout pourquoi pas ! » Au moins j’aurais fait quelque chose de peu banal dans ma journée. Je pose ma main sur le pubis d’Amélie et effectivement, c’est aussi doux que perturbant.
Je ne pense pas avoir été attirée par les femmes jusqu’à maintenant, mais vivre avec Sam avait dû me chambouler l’esprit. Je retire ma main à contrecœur car cette caresse m’a un peu émoustillée. Le fait de faire quelque chose de non-conforme m’attire. L’interdit m’excite. Ça fait si longtemps que je n’ai pas été dans cet état. L’avais-je été au moins une fois ? Je ne sais plus. Amélie me ramène sur terre en me demandant si je m’épilais.
Et là, je réponds oui ! Je perds la tête définitivement. Le manque d’animation dans ma vie, le manque de vie sexuelle épanouie, la vue, le toucher d’un sexe féminin et me voilà allongée sur le lit conjugal, jambes écartées à me faire raser les poils pubiens par ma voisine. Où va le monde, dirait Sam !
Amélie prend la crème à raser de mon mari et me caresse le pubis plus qu’elle n’applique la crème. Une pensée furtive pour Sam, lorsqu’elle prend son rasoir pour retirer tous ces poils qui cachent mon trésor. Ses mains sont douces. Ai-je été autant caressée ainsi une fois ? Lorsqu’elle arrive près de mes petites lèvres, je ressens le long de la colonne vertébrale comme une décharge électrique. Ses doigts me touchent avec tant de douceur que je serre la bouche de peur qu’un son indiquant le bonheur qui me pénètre ne sorte. Les poils disparus, elle prend un gant de toilette pour nettoyer mon sexe. J’aurais pu mourir dans l’instant, tant je suis comblée. Alors que je veux me relever, Amélie me dit :
Devant ma voisine, jambes écartées, je regarde ma chatte. Elle me dit :
Je mets ma main et découvre mon sexe dénudé.
« Elle est folle ! » pensé-je, sans pour autant la repousser. J’étais attirée par ma voisine. Elle avait dû le percevoir malgré tout mes efforts pour cacher mon trouble. Je m’étais souvent posé la question sur le ressenti que deux femmes pouvaient avoir ensemble sans pour autant chercher une relation féminine.
La langue d’Amélie joue d’abord sur mon clito, pour ensuite déposer de délicats baisers sur mes petites lèvres avant de se faire plus coquine et d’entrer en moi. Je ne me rappelle plus à quand remonte mon dernier orgasme mais Amélie n’a pas le temps de découvrir mon antre humide que je jouis sous sa langue. Que m’arrive-t-il, nom d’une pipe ? je suis en train d’offrir ma chatte à ma voisine. Et en plus, je lui fais part de mon bonheur ! La dite voisine, elle, ne montre aucun signe de gêne, bien au contraire.
Je me rhabille, quelque peu perturbée, nous rejoignons la cuisine et elle me quitte en me disant :
Elle me laisse sur un petit nuage. Je venais de découvrir qu’une femme pouvait me donner du plaisir. Je suis quand même frustrée de ne pas avoir été plus loin. La journée se passe avec une envie de faire l’amour omniprésente. Amélie m’avait chauffée et j’avais un manque.
Sam rentra à la même heure que d’habitude, posa l’éternelle question :
Et nous voilà partis pour un long monologue sur sa journée. L’envie de le déstabiliser en lui montrant mon sexe était très forte mais je n’en fis rien. Lorsque nous avons rejoins le lit conjugal, mon envie de faire l’amour était à son summum.
Je me colle à Sam. Sam surprit par mon attitude me demande :
Il me regarde comme si j’étais une extra-terrestre mais la curiosité étant plus forte, il met la main sur mon pubis.
Il se contente de me caresser. Il n’a pas l’idée d’aller me lécher. Il s’allonge sur moi, me prend et comme d’habitude, nous faisons l’amour, sans aucun changement. Je ne suis pas surprise, Sam est très conventionnel et n’apprécie pas le changement, à mon grand désespoir. Nous nous sommes endormis.
Je ne sais pas quelles étaient ses pensées mais les miennes étaient très sexuelles. Je repensais aux caresses de ma voisine et j’avais hâte de recommencer.
Le lendemain Amélie me téléphone :
Ma matinée fut occupée par les tâches ménagères. En début d’après midi, je décide d’aller sur le site dont m’a parlée Amélie. Je m’inscris sous le pseudo de Fmariée. Je valide mon profil en mettant dans mon annonce : « Fmariée cherche H marié pour moment de tendresse en toute discrétion ».
Quelques hommes discutent avec moi. J’en supprime certains qui ne correspondent pas à mes attentes. Pendant une heure et demie, je discute. Je ne sais pas si je suis prête à sauter le pas. Tout ceci ne correspond pas à ce que j’attends. L’idée de me montrer nue et faire l’amour avec un autre que mon mari m’embarrasse, m’intimide. Alors que je n’ai pas trop eu de complexes à me montrer à Amélie et à me laisser toucher par elle. Le fait que ça se soit fait pour ainsi dire naturellement y est certainement pour quelque chose.
Ma vie est déjà tellement programmée que j’ai l’impression d’être encore dans le même cercle vicieux. Je programme le jour, le lieu et l’heure auxquels je vais tromper mon mari. Encore une fois il n’y aura pas d’effet de surprise. Je dois en parler à Amélie pour qu’elle me conseille.
La semaine suivante Amélie et moi déjeunons ensemble. Nos petits secrets nous rapprochent encore plus.
La discussion s’arrête sur ce sujet mais je sais qu’Amélie ne me lâchera pas. Lorsqu’elle part, je suis ses conseils et me connecte sur le site de rencontre. Je me dis qu’il faut que je choisisse un de ces hommes et que j’entame une discussion sur plusieurs jours, voir semaines pour trouver un minimum de confiance et oser franchir la ligne de l’interdit.
Mon choix se porte sur Jérôme. C’était sa première fois également. Nous nous sommes trouvés plein de points communs et partageons nos doutes sur ce que nous nous apprêtions à faire. Au bout de deux semaines de dialogues, nous convenons de nous voir dans deux jours. Jérôme se charge de trouver un hôtel et nous nous donnons rendez-vous dans un café. Si le fait de nous voir nous fait changer d’avis, ce sera plus simple de se quitter dans un café plutôt qu’à l’hôtel me dit-il.
Le lendemain, je demande à Amélie de passer me voir et je lui raconte dans les moindres détails ce qu’a donné ma recherche. Elle est heureuse pour moi et me dit :
Je m’étais habituée au langage parfois direct de ma voisine et j’avais aussi envie de revivre les sensations qu’elle m’avait fait découvrir lors de ma première taille de poils.
Je réponds positivement à sa demande, au fond de moi, je n’attends que ça.
À quatorze heures tapantes, Amélie sonne.
Et me revoici sur le lit conjugal, totalement nue à me faire faire une beauté. Amélie applique la crème à raser avec une douceur qui me rend humide. Lorsque sa main pince mes petites lèvres pour que le rasoir n’oublie aucun poil, je gémis. Comme la première fois, elle nettoie avec le gant de toilettes. Je me laisse faire. Une fois l’opération terminée, elle prend ma main, la pose sur mon pubis et me dirige dans une caresse. Nos deux mains découvrent la douceur de mon sexe. Amélie m’avoue qu’elle a envie de m’embrasser. Partageant cette même envie, je lui accorde le droit de jouer avec mon minou. Sa langue se fait plus indiscrète que la première fois. « Pourquoi Sam ne me fait-il jamais ce genre de choses, me dis-je. S’il savait ce que je suis en train de faire, il ferait un arrêt cardiaque, le pauvre. »
Amélie me lape, me doigte, je gémis de plus en plus. Elle se régale de mon sexe et ne s’en cache pas. Elle me fait jouir. Elle m’embrasse. Curieusement, je ne suis pas gênée. Je veux qu’elle me donne encore plus de plaisir. Je veux découvrir son sexe de femme. Je le lui dis. Elle n’attend que ça.
Elle s’allonge sur le lit, retire ses vêtements. Je la regarde, j’admire son corps. Ses seins sont magnifiques, son sexe m’appelle. Alors que la première fois, un sentiment de honte mêlé à un sentiment de bonheur m’avait intimidée, cette fois-ci je voulais aller plus loin tant le souvenir de ce contact féminin m’avait fait fantasmer. Ne me retenant plus, je me positionne entre ses jambes et me délecte de son abricot fort juteux.
Ayant si souvent rêvé à la manière dont je souhaitais un cunnilingus, chose absente dans ma vie sexuelle avec Sam, je pouvais enfin réaliser le rêve que j’avais avec Amélie, montrer comment je désirais être léchée.
Lorsque ma langue touche le sexe d’Amélie, je suis surprise. Je découvre la différence entre le sexe masculin et le sexe féminin. L’odeur d’une femme m’enivre. L’humidité qui s’échappe de son sexe me pousse à la pénétrer avec ma langue. Je me régale de sa mouille. Mon envie est si forte que je la lape avec force. Je lui donne deux de mes doigts à sucer et les fourre ensuite dans sa chatte.
De voir son corps, sa poitrine s’agiter sous mes doigts et ma langue gourmande m’excite. Je sens mon jus couler entre mes jambes. Mes doigts tournoient en elle, ma langue actionne son petit bouton. Amélie prend son pied. Elle jouit, son corps est secoué de spasmes de plaisir. Je suis heureuse, j’ai réussi à faire jouir une femme. Je prends place près d’elle. Ma bouche cherche la sienne, nos langues s’emmêlent dans un baiser passionné. Nos poitrines se touchent, la sensation est agréable.
Lorsque les mains de ma voisine se posent sur ma poitrine, une coulée de mon intimité s’échappe de mon corps. Elle mordille mes tétons, palpe ma poitrine. Ma respiration s’accélère. Elle me suggère de lui rendre la pareille. Ses seins en forme de poire sont fermes. Je pars à leurs conquêtes. Je prends ses bouts entre mes dents et les mordille alors que mes mains les malaxent. J’y mets beaucoup de douceur.
Moi qui croyais mon puits d’amour asséché, je découvre qu’une source y coule. Amélie s’allonge sur moi et m’embrasse. Nos sexes épilés se rencontrent. Elle sent mon désir d’aller encore plus loin dans ma découverte de l’amour au féminin. Elle m’écarte les jambes. Elle s’imbrique comme elle peut pour que nos petites lèvres s’unissent. Elle mouille autant que moi. Elle mène la danse. Elle fait des va-et-vient pour que nos deux chattes miaulent de plaisir ensemble. La sensation est inimaginable. C’est fort, c’est bon, c’est voluptueux. Le frottement à l’unisson de nos vulves s’aimant provoque un orgasme commun. Jamais, le doux chant de mon plaisir n’est sorti de ma gorge aussi intense.
Amélie a déjà eu des aventures lesbiennes, moi pas. Ce que je viens de vivre est tout simplement magnifique. J’aime la puissance d’un sexe d’homme me pénétrant mais la douceur, la chaleur de deux sexes féminins en contact m’emportent dans un autre monde où mon plaisir est aussi intense qu’avec un homme. Nous avons passé deux heures à nous choyer, à découvrir, à nous montrer ce que nous aimerions qu’un homme nous fasse. J’ai redécouvert que mon corps était réceptif. Il s’est réveillé grâce aux caresses d’une femme.
Lorsque Sam rentre ce soir-là et me pose par automatisme la question que je déteste le plus :
L’envie de lui répondre : « excellente chéri. La voisine m’a rasée, m’a bouffé la chatte, croqué les miches et nos deux minous ont joué ensemble jusqu’à épuisement. Et qu’est qu’ils ont aimés ! »
Mais je tais ma réponse et réponds
Et nous voilà parti pour un quart d’heure de monologue sur sa journée. Je l’écoute d’une oreille mais l’envie de lui hurler « j’ai baisé avec la voisine » me démange ! Je n’en fais rien.
La soirée passe, je suis ailleurs, je revis mon après-midi dans ma tête. Le film terminé, Sam éteint le poste de télévision et nous allons nous coucher.
En entrant dans la chambre, théâtre de mon infidélité, je sens une douce chaleur envahir mon entrejambe. Je m’allonge près de Sam qui est très câlin ce soir. Perçoit-il le doux parfum de l’amour que j’ai partagé quelques heures plutôt avec Amélie ?
Je sais que je vais devoir faire mon devoir conjugal lorsque Sam glisse ses mains sous ma nuisette et caresse mes seins. J’imagine les mains d’Amélie. Ce rêve me permet de grogner de plaisir. Sam caresse mon corps et j’attends avec impatience qu’il découvre mon sexe de nouveau fraîchement rasé. Sa main est sur mon ventre. On y arrive ! Il s’arrête net, recommence son toucher. S’arrête, allume la lumière, repousse le drap et regarde.
Bon sang, il ne peut pas se contenter d’apprécier, houspillé-je intérieurement.
D’une voix douce, je lui réponds que j’avais envie de lui faire plaisir. Une petite voix diabolique clame dans ma tête : « Menteuse ! C’est pour Amélie que tu as fait ça, petite perverse ! Tu avais envie qu’elle te touche ! » Mon mari, pour une fois, est positif.
« Tais-toi et bouffe-le », ai-je envie de lui dire mais, même en amour, c’est lui qui instaure les règles, donc je ne dis rien.
Il éteint la lumière et pour une fois prend une bonne initiative ! Mon corps qui avait été la proie de ma voisine devait dégager une once de je ne sais quoi de sexuelle pour que ce cher Sam se laisse aller ainsi. Je ne vois que ça comme explication pour ce changement chez lui. Lui si classique, si prévisible, là, me surprenait. Sa bouche se pose sur mon sexe. On ne peut pas dire qu’il excelle, sûrement par manque de pratique, mais qu’importe, je laisse mon esprit vagabonder et j’imagine la bouche pulpeuse de ma voisine à la place. Au bout de quelques minutes, Sam prend possession de mon corps et curieusement je jouis à peine une minute après que sa queue soit entrée en moi. Je conclus que l’amour au féminin serait dans ma vie un déclencheur de plaisir. Même si je venais de découvrir que j’apprécie le doux contact féminin, la pénétration d’un sexe d’homme me correspond plus.
Ma vie depuis l’épisode d’Amélie a pris une autre tournure. Je m’abandonne régulièrement dans ses bras. Et mon cher mari qui ne se doute de rien, me trouve plus réceptive lorsque nous faisions l’amour. J’aime beaucoup me donner à lui lorsque, dans la journée, Amélie s’occupe de moi. Tout les deux se complètent à mes yeux, l’une commence à me mettre dans un état d’excitation tandis que l’autre éteint le feu allumé par ma maîtresse quelques heures avant.
C’est le grand jour. Je vais voir celui qui va devenir mon amant. Le rendez-vous était à onze heures. À neuf heures, Amélie arrive chez moi. Mon mari est parti depuis trente minutes, en me souhaitant une bonne journée et une bonne séance de gym. J’ai culpabilisé à peine une minute.
Et nous voilà, toutes les deux devant mon armoire.
Cinq minutes plus tard, je passe, un soutien-gorge en dentelle noire et le string qui va avec. Le soupir d’Amélie et sa main caressant mes fesses me fait comprendre que l’ensemble me va bien. Un chemisier, une jupe et des bas complètent ma tenue. Nous descendons à la cuisine.
Je sais à quoi ressemble mon futur amant puisque je lui avais demandé une photo. S’il a été honnête, je devrais le reconnaître sans problème.
J’entre dans le bar à onze heures précises. Je jette un regard, visionne qui est là et surtout s’il est là. Je le vois au fond assis à une table. Il ne m’a pas menti, la photo lui correspond bien. Le cœur battant, je le rejoins.
Le café servi, nous commençons à discuter. Nous savons tout les deux pourquoi nous sommes là.
L’hôtel était deux rues plus loin. Nous entrons, je suis mon futur amant dans le couloir, la tête pleine de doute.
Arrivés dans la chambre, nous sommes tout les deux un peu gênés. C’est, pour nous deux, une grande première. Ni lui ni moi n’avions encore trompé nos conjoints. Enfin moi simplement avec ma voisine mais pas avec un autre homme. Oserais-je dire que, finalement, ce n’est pas pareil ? Oui j’ose. Même si au fond, c’est de la tromperie.
Assis tout les deux sur le bord du lit, nous ne savons pas par quoi commencer. Il s’approche de moi et m’embrasse. Sa façon d’embrasser est différente de Sam. Alors que nos langues s’amusent, les mains de mon compagnon se font moins pudiques. Il m’allonge sur le lit, déboutonne mon chemisier et découvre ma poitrine.
Il la caresse à travers la dentelle. Sa bouche quitte la mienne et se pose sur mes seins. Il les dégage en les sortant de leur écrin. Alors que sa bouche explore mes deux mamelons, une de ses mains se dirige sous ma jupe. Elle s’approche de mon entrejambe. Il caresse mon intimité avec une douceur que j’ignorais chez un homme. Tout naturellement mes jambes s’ouvrent. Ce simple geste suffit à lui donner de l’assurance. Il glisse sa main sous mon string. Le contact de sa peau sur mon sexe me fait sursauter.
Il s’arrête, me regarde et me demande s’il peut continuer. Je réponds un « oui » timide. Il fait glisser mon string, enlève ma jupe. Sa bouche embrasse mon corps avant de s’arrêter sur mon sexe. Il l’embrasse, le titille, joue avec sa langue, il la fait entrer, sortir, l’agite. Mon corps régit, mes halètements le rassurent. Il continue encore un peu.
Il s’allonge ensuite près de moi et me demande s’il peut aller plus loin. Pour réponse, je le déshabille. Je découvre son corps, son sexe. Son sexe est de taille moyenne. Il me demande de le toucher. Je le prends en main. Il est chaud, il goutte un peu. Je m’approche et, chose que je ne fais que rarement, je le prends en bouche. Je le pompe. Il me tient la tête pour que je le prenne bien en bouche.
Au bout de quelques minutes, il me relève, m’allonge, prend place près de moi et me caresse. Je l’embrasse. Il y voit comme un signe et s’allonge sur moi. Il cherche à entrer en moi mais sa queue a perdu de sa splendeur. Je le sens contrarié. Je le rassure. Il m’embrasse. Je lui demande de se frotter sur mon sexe. Il retrouve de sa superbe mais au moment de passer à l’acte, sa queue lui fait de nouveau défaut.
Je lui dis :
Malgré l’envie de le sentir en moi, je ne suis pas déçue qu’il me fasse faux bond. Je me dis que pour une première fois, c’est peut être mieux. Il réussit à me faire jouir en allant fouiller, branler mon intimité. Je lui donne également l’occasion de jouir en m’occupant de sa queue. Alors que celle-ci s’agite dans ma bouche, ma main joue avec ses couilles. Il se retire lorsqu’il sent qu’il va jouir, et il fait couler sa semence sur mes seins.
Malgré son souci d’érection, l’heure passée avec lui, me comble. Nous convenons de nous retrouver la semaine suivante au même endroit. Je le quitte rassurée et heureuse d’avoir franchi encore un pas dans ma recherche d’action dans ma vie.
Quand mon mari rentre ce soir-là, il me demande comment s’est passé mon cours de gym.
La semaine ne passe pas assez vite à mon goût. Sur les conseils d’Amélie, je fais les boutiques de lingerie et donne un coup de jeunes et un air plus coquin à mes sous-vêtements. Je décide que je ne les porterai que pour mes petites incartades.
Amélie est passée faire la curieuse. Je lui raconte donc cette première fois et lui montre ensuite mes achats. Elle me demande de lui montrer ce que ça donne sur moi.
Le petit ensemble rouge transparent lui fait beaucoup d’effet. Alors que je tourne sur moi pour lui montrer, elle m’arrête et m’embrasse. Je réponds à son baiser. Elle m’entraîne sur le lit et m’embrasse avec une gourmandise que je ne lui connais pas. Elle nous installe en soixante-neuf et toutes les deux nous nous donnons un orgasme mutuel. Lorsque nos corps se sont apaisés, elle me dit :
« J’avais cru comprendre, » pensé-je.
J-1 avant un nouveau rendez-vous avec mon amant. Je me fais les ongles, je prépare ma tenue pour le lendemain. Je suis impatiente. Mon mari est d’une humeur massacrante, ce soir-là, et j’espère qu’il n’aura pas envie de me faire l’amour, je veux être à point pour le lendemain. Lorsque nous nous couchons, Sam grogne encore sur sa mauvaise journée de boulot. Je lui fais part de ma fatigue, il comprend que ce n’est pas ce soir qu’il aura le droit de se servir de moi pour évacuer son stress. Il finit par s’endormir et moi avec.
Le lendemain matin son humeur est meilleure et moi je cache ma joie d’aller à mon cours de gym. À huit heures trente, je suis enfin seule. Je prends ma douche, parfume mon corps, m’habille et en attendant qu’il soit l’heure, j’appelle Amélie. Elle sent mon excitation.
Je lui réponds ok et lui dis : « j’informe Sam ». J’appelle mon mari pour lui signifier qu’après la gym, je déjeune chez Amélie, donc qu’il ne s’inquiète pas.
J’arrive devant l’hôtel. Je regarde dans la rue si personne de ma connaissance ne me voit entrer. Je frappe à la porte et j’entre. Mon amant est déjà nu sur le lit. Je m’approche, l’embrasse. Il me demande de me déshabiller devant lui. Je m’exécute pendant qu’il se branle. Mon ensemble rouge lui fait le même effet qu’à ma voisine. Je le rejoins sur le lit. Son sexe est superbement gonflé. Il vient grignoter mon abricot à travers la transparence du string. J’aime cette bouche sur moi. Je crois que j’adore les bouches inconnues sur mon intimité. Tellement habituée ou si peu habituée à celle de Sam que je me rends compte du pouvoir qu’on les bouches de ma maîtresse et de mon amant sur moi. Je me laisse aller.
Autant la première fois, je pensais à Sam, autant là, je m’abandonne. J’oublie que je suis en train de devenir une femme infidèle.
Mon amant écarte mon string et glisse son sexe entre le tissu et mon vagin. Sa queue ne le laisse pas tomber. Il s’approche de mon antre. Je sens qu’elle va bientôt me faire basculer dans un autre moi. Par à-coups, mon amant prend enfin possession de mon intimité. Je n’ai pu m’empêcher de pousser un petit cri lorsqu’il m’a remplie avec son bâton de chair. Elle est plus grosse que celle de Sam. J’ai l’impression qu’il n’a pas assez de place tant elle m’emplit. Il bouge, elle se cogne dans mes chairs. Il s’allonge complètement sur moi, il me fait l’amour, il m’embrasse.
Je lui demande de me prendre dans une autre position, celle-ci étant la principale que je connaisse. Il se retire. Me met à quatre pattes non sans avoir retiré mon string. Il me lèche avant de me faire l’honneur de s’unir à moi. Son sexe s’insinue doucement. Je gémis. La conquête de mon jardin privée continue. Je pousse un cri de plaisir lorsque la hampe de mon amant est au fond de mon jardin. Il me demande de m’agiter sur son gourdin. Alors qu’il reste immobile, je vais et je viens sur lui. Il n’y a plus un espace de libre dans mon sexe.
Mes gémissements, de plus en plus forts, font réagir mon partenaire. Il reprend les rênes. Il s’agrippe à mes hanches. Il y met une force qui me transcende. La douleur de sa poigne sur mes hanches est futile, comparée au plaisir que me procure son sexe. Mon souffle saccadé lui fait part du plaisir qu’il me donne. Il accélère encore et encore. Ma vue se brouille. La puissance de ce qu’il me fait est telle que je suis proche de l’apothéose. Mon orgasme arrive, il est long, il est intense. Mon partenaire m’accompagne alors que je suis au summum du plaisir.
Je redescends sur terre. Il se retire, je m’allonge, il me rejoint, me prend dans ces bras et me remercie. Nous n’éprouvons aucun remord à avoir trompé nos conjoints. Nous sommes heureux de ce moment.
Il est temps pour nous de retrouver nos foyers. Je prends une douche avec lui. Nous n’avons plus beaucoup de temps mais nous profitons encore de cet instant d’intimité. Il part le premier. Je patiente quelques minutes. Je me regarde dans le miroir. Mon visage est lumineux. Alors que j’avais tant hésité à franchir le pas de l’adultère, je me sens étrangement bien de l’avoir fait.
Jérôme et moi, nous nous sommes vus ainsi quelques années de façon régulière. Nos rencontres se faisaient toujours dans le même hôtel. Il était toujours le premier à arriver. Nous faisions l’amour, et à chaque fois que nous avions consommé, il se douchait et partait. Nous n’avons jamais dépassé le temps que nous nous étions fixés. Parfois, je le regrettais. J’aurais aimé apprendre à le connaître davantage mais comme il disait :
Il n’avait pas tort. Nous ne voulions ni lui ni moi briser notre couple et ce petit « 5 à 7 » nous permettait de mieux vivre avec nos conjoints.
Nous ne devions pas prendre le risque de tomber amoureux. Je pense que, quelque part, nous l’étions un peu. Les règles avaient été posées très rapidement, si un de nous deux s’attachait trop, on cessait notre relation. Plusieurs fois, j’ai eu envie de lui dire que je l’aimais mais la peur de le perdre m’avait incité à ne rien lui dire. Je pense qu’il devait aussi avoir des sentiments.
Comment peut-on avoir une relation suivie, même si elle n’est basée que sur le sexe, sans s’attacher à l’autre ? Toujours est-il que nous nous contentions de nous unir caché de la face du monde sans espérer plus de l’autre.
Mon mari ne s’est jamais aperçu que je le trompais. Il me trouvait plus épanouie depuis que je faisais de la gym. Et pour cause, j’entretenais une relation extraconjugale avec un homme et trouvais la douceur dans les bras de ma voisine.
Jérôme, un beau jour m’annonça que nous ne nous verrions plus. Il avait été muté. Je fus attristée par cette nouvelle. Il allait me manquer. Il avait toujours été correct avec moi. Je ne cherchais pas de remplaçant à mon amant.
Amélie qui n’avait jamais été pour les relations longues m’avait toujours conseillée de quitter Jérôme et de batifoler. Mais malgré mon infidélité à mon mari, j’étais toujours resté fidèle à mon amant.
Je ne voulais pas retrouver quelqu’un par le biais du net, donc je décidais de laisser le hasard faire les choses et si je devais rencontrer quelqu’un, alors ça se ferait naturellement. Amélie était là pour combler mes envies, nos jeux sexuels au fil des ans s’étant étoffés, il n’y avait donc aucune urgence à retrouver un amant.