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n° 13905Fiche technique30266 caractères30266
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Temps de lecture estimé : 21 mn
18/06/10
Résumé:  Suite à un rêve une coquine s'engouffre dans un univers sans tabou, où tout est permis pourvu que le plaisir soit au rendez-vous.
Critères:  #sciencefiction #fantastique fhh fsoumise exhib fellation double fsodo jouet jeu
Auteur : Carole M            Envoi mini-message
Juin 2342, l'érotisme du rêve à la réalité - I

(Texte non corrigé.)




Debout sur le parvis du cinéma, les yeux clos, j’apprécie la brise chaude qui caresse délicieusement ma peau dénudée.


Je reste sous l’emprise de la dernière création neuronale de mon rêveur préféré et je poursuis mon voyage, offerte aux regards, prête à tout, dans un état d’excitation hors du commun.


Les effets de la projection s’estompent mais j’ai quitté la salle trop tôt, les images du songe de Zirfa continuent d’affluer. Je revois notre passé peu glorieux et heureusement révolu, lorsque notre civilisation était encore manipulée par des centres de pouvoir politique ou religieux qui nous asservissaient, mais au-delà de cela je ressens surtout et encore l’effet des scènes sexuelles plus que torrides. Zirfa a installé un décor historique propice à tous les débordements, pour ensuite nous entraîner dans les méandres de ses fantasmes.


Enfermement progressif de nos ancêtres dans un système qui profitait à des castes dominantes, affichage des pires atrocités utilisées pour accroître pas à pas le pouvoir ou faire respecter l’ordre établi, massacres par milliers, exploitation de peuples entiers, notre détestable passé, jusqu’au 22ième siècle, offrait des situations idéales pour des scènes hautement pornographiques.


Zirfa nous a délivrés crûment, avec une débauche de détails, la manière dont à une certaine époque de notre histoire de belles femmes désavouées étaient partagées par plusieurs hommes. Il nous plaçait au premier plan pour assister à leur soumission sexuelle, à des orgies où elles étaient traitées en objet de plaisirs, au service des invités. La seule chose qui nous rappellait qu’on était dans un rêve, était le plaisir intense de ces femmes. Même dans la scène de l’esclave livrée en pâture à des soldats, attachée dans un carcan pour que chaque orifice soit disponible, bien penchée en avant, assaillie de toutes parts, la soumise prenait du plaisir sous les assauts des soldats.


De fil en aiguille nos ancêtres en étaient arrivés à accepter toutes règles, aussi aléatoires fussent-elles. Grâce à l’art, les écrits, qui permettaient de toucher en profondeur la sensibilité et de manipuler à grande échelle une population naïve, nos ancêtres étaient formatés, chaque individu était canalisé et les insoumis marginalisés. Pensez qu’à l’époque les relations sexuelles dans les lieux publics étaient interdites ! Que la monogamie était reine ! Que certaines religions interdisaient l’usage des moyens de contraception et instauraient l’idée d’une copulation uniquement liée à la procréation. Certaines femmes devaient même se camoufler de la tête au pied, et pouvait être lapidées pour adultère alors qu’elles avaient été mariées de force.


Heureusement la présentation historique de Zirfa était secondaire. Quelques images pour rappeler l’absurdité de nos ancêtres devenus esclaves de leur système, travaillant pendant plusieurs siècles les deux tiers de leur temps avec un niveau technologique permettant bien plus de libertés pour le même confort. Quelques minutes consacrées à la rupture de l’équilibre écologique planétaire, dans le simple but de maintenir un système économique et financier qui ne faisait qu’asservir l’humanité au lieu de la servir.



À la fin de son rêve la sexualité était toujours bridée par des règles absurdes, mais on commençait à voir les prémices de notre ère. Le pouvoir religieux s’amenuisait et laissait déjà présager sa disparition maintenant avérée. La mondialisation était en marche, nos ancêtres ne bataillaient plus les uns contre les autres mais unissaient leurs forces et avantages.

Une période de transition qui laissait toute latitude à Zirfa pour nous offrir des scènes érotiques dont lui seul a le secret. Je n’ai d’ailleurs pas souvenir d’un seul de ses rêves que je n’ai pas terminé les cuisses largement ouvertes, les doigts mouillés.


Dans celui-ci j’avais été largement préparée par les images des femmes entièrement soumises aux bons plaisirs d’hommes influents, par ses fantasmes de femme-objet. Compte tenu des situations mon excitation me faisait honte, mais elle déferlait néanmoins en moi par longues vagues d’une rare puissance.

Suivre l’onirique héroïne dans sa quête du plaisir, la voir entrer dans un club libertin pour se choisir deux beaux mâles qu’elle entraîne dans une salle publique, tout ceci et les superbes scènes de sexe qui ont suivi, n’ont fait que transcender ma précédente envie d’être offerte sans retenue à un ou plusieurs hommes.


Je ressors de cette projection en appréciant plus que jamais ma liberté, avec l’envie d’en profiter pleinement. Comme à mon habitude je ne porte qu’une légère tunique aux couleurs vives et chatoyantes. J’aime les tenues pour leur simplicité et pour leur capacité à plus ou moins me dévoiler selon mes envies. Que ce soit par des nœuds ou des boutons pressions, j’aime pouvoir me couvrir ou me dénuder en quelques secondes selon mon état d’excitation.

En l’occurrence en sortant de la salle des songes mes envies sont exacerbées et je retrousse ma tunique sur mes hanches pour la nouer sur le côté.


À la fleur de l’âge et très convoitée, mon geste ne passe pas inaperçu. Des regards glissent sur mon corps et un homme vient me complimenter sur ma beauté. Bien sûr ce n’est qu’une banale approche de séduction, mais à minima cela signifie que je lui plais, qu’il a envie de moi. L’homme est plutôt bien bâti, sa taille et ses muscles saillants me font paraître plus menue et fragile que je ne le suis en réalité. Typiquement le genre d’homme que j’aime, mais je n’ai pas envie d’un banal rapport à la va vite au coin d’une rue. Je veux un véritable feu d’artifice.


Je pense un instant à faire un petit crochet dans un des nombreux baisodromes du quartier, mais en ce moment précis j’ai surtout envie de dévoiler ouvertement mes tendances sexuelles à ma communauté, à mes « habitués ». Mes doigts glissent sur mon bracelet holographique et j’appelle aussitôt un de mes favoris.



Je suis bouillonnante, déçue qu’il n’ait pas compris que je voulais être la proie d’un plaisir impérieux. Il n’a pas perçu qu’il pouvait me demander tout ce qu’il voulait, que je m’offrais totalement. Son comportement me rappelle qu’à un besoin précis il faut une réponse précise.



Je clique à regret sur mon bracelet pour couper la communication et consulter les offres du « fantasme » sur le site holographique, l’une d’entre elles attirant très vite mon attention.

Duo de domination et de soumission douce* : goûtez au plaisir d’avoir deux magnifiques apollons à votre entière disposition, soumettez-les à vos désirs pour obtenir d’eux tout ce qu’il vous plaira une heure durant, puis préparez-vous à recevoir une réponse proportionnée l’heure suivante. Tout ce qui sera dit et fait la première heure sera utilisé par vos apollons l’heure suivante, pour vous soumettre à leurs désirs.


* : Vous trouverez à la fin de ce catalogue notre définition de la domination et de la soumission douce, ce que cela inclut et exclut. Nos étalons navigueront parmi ces choix en fonction de l’orientation prise la première heure. Si certaines pratiques de la soumission douce ne vous plaisent pas, telles que la sodomie ou avaler le sperme de vos partenaires, nous vous invitons à nous le communiquer lors de votre commande.


Un rapide coup d’œil à la liste des choix me confirme qu’aucun ne me gêne. Je sélectionne rapidement une dizaine de partenaires potentiels parmi les étalons proposés, et je passe commande. Ma sélection est faite sur leurs caractéristiques sexuelles : bien membré, le sexe ferme, une bonne forme physique et de l’endurance.

Pour finir je choisis une dizaine de photos de moi, qui ne cachent rien de mon anatomie et de mes dispositions sexuelles, que j’envoie avec un commentaire pour les apollons sélectionnés : "Je souhaite avoir les deux étalons les plus loquaces quant à leur envie de me baiser sans retenue et dans tous les sens. Je veux lire l’envie dès les premiers regards. "


Vingt minutes plus tard j’ouvre ma porte à deux magnifiques jeunes hommes. Tous deux solidement bâtis, bruns aux yeux clairs, vêtus d’un pantalon et d’une chemise impeccables.


Je les accueille moulée dans une petite robe trop courte pour masquer mon porte-jarretelle, et tout juste suffisamment transparente pour offrir la certitude de ne rien porter dessous. L’opacité masque uniquement le strict nécessaire sans qu’ils puissent se rincer l’œil, et je souris en les imaginant en train d’essayer de voir mes fesses par transparence pendant que j’avance dans mon salon.



Ils obtempèrent sans un mot, mais leurs yeux trahissent l’envie de me prendre sur le champ. Visiblement les quelques photos transmises ont fait mouche. La chemise tombée je découvre deux magnifiques torses saillants, de beaux abdominaux, et de très belles musculatures.



Ils ne répondent pas. Sans un mot leurs doigts ouvrent un à un les boutons de leur braguette, laissant progressivement apparaître leur sexe turgescent, libre de tout slip ou caleçon. D’un même geste, ils font glisser leur pantalon le long de leurs jambes musclées et se placent nus devant moi. Debout. En érection. Ils sont beaux comme des dieux. Je sirote mon verre en les regardant vicieusement, impatiente de subir leurs assauts.



Je flatte leurs fesses de la main et me place devant eux, les masturbe un peu en les regardant dans les yeux.



L’un passe derrière moi, embrasse mon cou pendant qu’il ouvre ma robe. L’autre se baisse pour embrasser la naissance de mes seins tout en dégageant les bretelles de mes épaules. Je sens la queue de mon Étalon contre mes fesses pendant que ses lèvres embrassent mon cou et que ses mains caressent mes seins avec un savoir-faire indiscutable. Mon Sex-boy commence quant à lui à honorer ma petite chatte comme il se doit. Je pose une de mes cuisses sur son épaule pour lui ouvrir la voie, et j’attrape sa tête à deux mains pour le guider.



Je regarde mon Étalon ouvrir la mallette et me délecte de sa surprise lorsqu’il en détaille le contenu. Je suis certaine, même avec son métier, qu’il n’a encore jamais eu l’occasion d’avoir face à lui un équipement aussi complet, entièrement dédié au plaisir de la chair. Pour que cette soirée soit parfaite je devais rapidement donner un maximum d’informations sur mes fantasmes et désirs, sur mes goûts sexuels. L’idée du Sex-boy me permettait déjà d’orienter la deuxième heure selon mes envies tout en profitant d’un plaisir indiscutable, mais pour me mettre entièrement à nu j’avais décidé de sortir mes sex-toys, de donner toutes les clés qui permettraient de me dévoiler.



Je le regarde s’équiper et suis attentivement la montée progressive de son plaisir. J’attends qu’il soit à point pour aller chercher une chaise, et je m’installe face à lui, la chatte grande ouverte, pour m’empaler sur le sexe de mon Étalon. Je chevauche une magnifique queue pendant que le sexe artificiel grossit de plus en plus, que son rythme s’accélère.

Lorsque le moniteur affiche les 17 cm je demande à mon Sex-boy de s’allonger sur le dos pour un 69. Je m’installe au-dessus de lui pour le sucer pendant qu’il continue de se faire enculer par le Zirfax, et je relève mes fesses au-dessus de ses yeux pour qu’il observe ma propre sodomie pendant qu’il subit la sienne.


Lorsque son sperme jailli dans ma bouche, abondamment et avec de nombreux spasmes, l’appareil ralentit, puis s’arrête, comme moi. Je me lève, l’attire à moi, et lui retire la ceinture pour sortir le sexe artificiel, lui montrer sa taille finale avec un grand sourire. Mon Sex-boy a joui en se faisant enculer par un sexe parfaitement proportionné, de plus de vingt centimètres. J’ouvre grand ma bouche pour lui montrer son sperme, puis je déglutis lentement en le regardant droit dans les yeux, me lèche les lèvres avant de l’embrasser.



Avant même de pouvoir ajouter quoi que ce soit, je me retrouve casquée et découvre rapidement une nouvelle propriété de l’appareil. Une fois posé sur mes cheveux je le sens se déployer automatiquement sur mon visage et un sursaut d’angoisse s’empare de moi lorsqu’il se gonfle pour s’adapter à mes formes comme une seconde peau. Rassurée qu’il laisse les narines et la bouche dégagées, je me retrouve complètement aveugle et les sons de l’extérieur me parviennent atténués. Je suis seule à entendre mon cœur qui bat à tout rompre. C’est du moins ce que je pense quelques instants…



J’avais oublié un instant que cet engin donnait toutes mes informations intérieures. Je me sens réellement mise à nue.



Je n’ai pas le temps de m’exprimer plus que des lèvres se posent sur les miennes me faisant taire d’autorité. Le baiser est techniquement parfait et mes seins entrent en érection en même temps que ma chatte commence à vibrer. Je sens le corps nu de son acolyte se coller contre mon dos et sa bouche s’approcher de mon oreille.



Puis s’adressant à son compagnon :



Ses mains empoignent ma poitrine pendant que Chris malaxe mes fesses. Ils jouent ainsi quelques instants, l’un avec les volumes de mes seins, l’autre avec ceux de ma croupe, avant que je sente des doigts contre mon anus. Chris commence alors à titiller mon petit trou, allant et venant au gré de mes gémissements, pendant que Mathieu flatte ma chatte d’une main experte.



Je me laisse glisser le long de sa poitrine, de son sexe dur contre mes fesses, tandis que sa langue se promène dans mon cou et me fait frissonner, que ses mains retrouvent le chemin de mes seins.



Je prends la posture sans difficulté, sa caresse incitant à l’impudeur totale.



Gardant le pouce sur le clitoris, il pénètre ma chatte avec deux doigts qui en quelques mouvements déclenchent une mécanique implacable…



Je rugis. Mon bas ventre m’échappe sous le feu des spasmes et tout à coup un liquide chaud s’écoule le long de mes fesses.



Je me retourne et m’exécute docilement tandis que je ressens du mouvement autour de moi, sans percevoir exactement ce qui se passe.



Cette pièce est quasiment vide. Sur quoi veulent-ils que je grimpe ? J’avance une main à tâtons et reconnais ma table de salon arrivée là. Je prends appui, pose la seconde, un genou puis l’autre… me voici juchée. Je me cale bien et me cambre comme il se doit.



La caresse qui suit ma colonne vertébrale provoque un frisson de tout mon corps, et visiblement une montée de la jauge à en croire la réaction de mes partenaires.



Chris présente sa queue entre mes lèvres et je l’avale. À peine remplie, ma bouche s’humidifie et commence la caresse, en surface au départ et de plus en plus profondément. Son sexe durcit encore au contact de mon palais, un peu de sperme s’en écoule, juste de quoi me donner un aperçu de son goût. Je me laisse aller au plaisir des sensations lorsque je sens un doigt travailler mon anus, une queue pénétrer ma chatte sans préavis, entamer une série de va-et-vient tranquilles pour commencer, puis s’accélérant au rythme de mes gémissements. Les spasmes m’envahissent et je suis bientôt incapable de poursuivre correctement ma fellation.



Chris me présente son sexe que je lèche à grands coups de langues, passant largement sur les testicules puis le long du pénis, plus délicatement sur le gland. J’aime toutes ces textures différentes sur une si petite surface. Pendant ce temps, une main place une ceinture autour de ma taille et ajuste le Zirfax dans mon vagin, une languette couvrant le clitoris. Dès qu’il le branche je commence à gémir et la queue qui se laissait tranquillement lécher pénètre ma bouche pour la baiser sans sommation. Dans le même temps, l’autre queue m’offre une sodomie virile avec de longs et puissants va-et-vient. Je suppose qu’ils se calent sur le rythme affiché par le Zirfax, car à chaque coup je me sens pleine de toute part. Je peine à respirer sans savoir s’il s’agit de la fellation trop profonde, ou de la jouissance extrême. Je me fais baiser à un rythme effréné, et j’ai l’impression que le zirfax n’en finit pas de grossir en moi.


Des picotements m’envahissent de la racine des cheveux à la plante des pieds, puis une puissante décharge traverse mon corps. Je pousse un cri venu du plus profond de moi-même… et je lâche tout.


Le Zirfax s’arrête, je me roule en boule sur la table, et reprends doucement mes esprits.

Je sens le casque relâcher sa pression, une main qui le retire. Je retrouve la vue, l’ouie, m’adapte à la lumière avant de m’assoir pour regarder mes compagnons.



Mon corps frémit à nouveau…