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n° 13909Fiche technique22076 caractères22076
Temps de lecture estimé : 13 mn
20/06/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Il a flashé sur cette créature de réve. / Ils ne s'attendaient pas à ça.
Critères:  f h fh fhh inconnu forêt caférestau fellation cunnilingu pénétratio -internet
Auteur : Xéna 75015  (Guerrière et battante, je persiste et signe)      

Collection : Petits contes érotiques pour rêver
Brève rencontre et Sacrée soirée

Brève rencontre


Assis dans le Pub Anglais où il a ses habitudes, il lit son journal parcourant distraitement les cours de la bourse, et s’informant sur l’actualité en général. Après une journée harassante, chargée en communications et réunions diverses, il se détend en sirotant lentement un excellent whisky de 20 ans d’âge.


Son œil est attiré par une femme qui entre et qui se hisse lourdement sur un tabouret au bar. Elle semble épuisée par une journée bien remplie. D’une voix grave et suave, elle commande un gin tonic.


Reposant son journal, il reste bouche bée devant cette créature de rêve : grande, blonde aux cheveux longs, mince avec de longues jambes fuselées, un bassin étroit, une taille fine et une superbe poitrine. Sous des yeux verts très expressifs, elle sourit d’une bouche sensuelle laissant entrevoir des dents blanches et régulières.


Lui, la cinquantaine, grand brun à l’allure sportive est un célibataire endurci. Il raffole des rencontres d’un soir ou d’une nuit pour satisfaire son appétit sexuel et ses fantasmes jouissifs.


En général il préfère les brunes pétillantes ou les rousses sauvageonnes mais, ce soir, il flashe sur cette créature de rêve. Sentant son désir monter, il ne résiste pas à l’envie de faire connaissance avec cette femme séduisante. Le verre à la main, il se lève et s’avance vers le bar.



Interloquée, elle ne répond pas tout de suite. Le fixant droit dans les yeux, elle répond sur le même ton :



Sentant monter l’adrénaline en lui, il lui demande très courtoisement :



Après avoir bu une gorgée de whisky, il lui tend la main en guise de salut.



Après quelques verres, ils décident d’un commun accord, de dîner ensemble pour continuer cette conversation à bâtons rompus, riche en rebondissements.


Titillé par sa libido, Pierre voudrait aller plus loin. Subtilement, au cours du repas, il oriente la conversation vers les fantasmes sexuels puis, traversé par une idée subite, il propose à Anne une sorte de défi :



Un peu surprise, mais grisée par le vin, Anne se sent d’humeur coquine.



Avec son caractère bien trempé, Anne aime les jeux de rôles. Très sensuelle, elle recherche la douceur, la tendresse, et l’harmonie dans les rapports. Très cérébrale, elle rejette les plans culs. Par contre, elle est emballée par cette idée de jouir dans sa tête et faire jouir Pierre de la même façon.


Pierre se lève et demande au serveur s’il peut lui trouver un endroit discret encore disponible à l’abri des regards.

Après avoir été consulté son patron, le serveur revient et dit à Pierre :



Une fois installés dans un petit box très intime et bien agencé, c’est Anne qui prend la parole.



Après quelques instants de réflexion, sa voix gutturale vient rompre le silence feutré qui s’était installé :


Je vous vois assise dans mon fauteuil voltaire, vous croisez et décroisez vos longues jambes faisant crisser vos bas de soie à chaque mouvement. Assis en face de vous, votre jupe étant courte, j’aperçois un petit carré noir faisant office de string et mon sang ne fait qu’un tour !


Déjà très excité par votre voix et votre rire grave mais sensuel, je pose mon verre et viens m’agenouiller devant vous.


Aussi désireuse que moi, vous mettez votre tête en arrière sur le dossier du fauteuil et fermez les yeux attendant la suite de cette soirée délicieuse.


Je pose mes mains sur vos pieds pour enlever délicatement vos chaussures, puis remonte lentement le long de vos jambes gainées de soie .Vous ne pouvez retenir un petit gémissement tant la sensation est divine.


Je remonte plus haut sur vos cuisses, sentant votre peau douce que le bas n’a pas recouverte. Prenant vos fesses à pleine mains pour ôter votre string, je le fais glisser le long de vos jambes et découvre un mont de Vénus blond comme les blés.


Vous écartez un peu plus vos jambes mais pas trop comme pour me narguer, me faisant comprendre que ce n’est pas votre souhait du moment.


Mon côté pervers reprenant le dessus, je persiste dans cette voie. Tenant toujours vos fesses, je relève un peu votre bassin pour qu’il soir à la hauteur de ma bouche salivante à l’idée de goûter ces agapes. D’une langue experte, je vous fouille de bas en haut cherchant votre clito.


Me redressant après m’être abreuvé de votre cyprine, je vous demande de m’enserrer le bassin avec vos jambes pour pouvoir vous soulever et vous emmener dans la chambre.


Pierre ouvre les yeux avant de continuer son défi virtuel. Il regarde Anne qui ne semble pas très satisfaite et excitée par son récit.


Prenant une profonde inspiration, Anne commente le récit de Pierre.



Cachant sa déconvenue sous un large sourire, Pierre réplique :



Assise par terre sur votre tapis moelleux, je retire mes chaussures pour en apprécier la douceur. Me positionnant sur les deux coudes, je redresse une jambe que je pose sur mon autre jambe repliée.


Ma jupe est remontée par cette posture volontaire et vous découvrez mes jambes fuselées gainées de soie.


Amusé et intrigué de me voir ainsi, vous venez me rejoindre, et vous vous agenouillez en face de moi.

Vous faites glisser vos mains sur mes jambes, puis vous remontez sur mes cuisses dans le but de retirer mes bas, pour sentir ma peau douce et chaude.


Je fais volte-face et vous cloue au sol.


Prenant un de mes bas que je replie pour éviter la transparence, je vous voile les yeux et avec l’autre, je vous attache les mains.


Un peu interloqué, vous vous laissez faire car, cette situation vous laisse rêveur. Je me relève et retire ma jupe, mon soutien-gorge ne gardant que mon string.


Je vous demande juste une minute pour aller me rafraîchir. En passant par la salle de bain, je me dirige ensuite dans la cuisine et explore votre réfrigérateur. Un sourire aux lèvres, je découvre ce que je cherchais pour mettre un peu de piment dans cette scène peu ordinaire.


Revenant vers vous, je m’agenouille à mon tour pour dégrafer votre pantalon et le faire glisser sur vos pieds le mettant hors de portée.


Je déboutonnant votre chemise, et commence à explorer votre corps. Je caresse votre torse velu et musclé. Je cherche vos tétons pour les titiller du bout de ma langue et les faire durcir. Puis, chemin faisant, je descends vers votre entrejambe où une verge superbe attend d’être prise en bouche.


Vous retenez votre respiration car vous savez que ce moment va être jouissif pour vous. Vous aimez qu’une femme vous suce tout en caressant votre membre le faisant gonfler davantage. Vous aimez sentir une langue sur votre frein et sur votre gland. Vous ne pouvez retenir un râle tant je vous suce bien.


Pourtant, vous sursautez lorsque vous sentez un gel glacé sur votre membre qui est déjà à son apogée.


  • — Anne que faites-vous bon dieu ! C’est froid !
  • — Calmez-vous Pierre et laissez-moi faire, je viens juste de vous badigeonner de crème chantilly que je vais m’empresser de lécher !… Hmm, c’est bon, je me régale ! J’aime vous sucer, c’est sucré, c’est doux, c’est délicieux !
  • — Oh oui, très chère, continuez ! Oui, vous sucez divinement, ma douce !

Voulant mettre fin à votre supplice, je libère vos mains, j’enlève le bandeau de vos yeux. Et vous demande de me prendre tant mon excitation est palpable.


En bon amant vous vous exécutez, et me prenez avec fougue. Vos bourses tapent sur mes fesses tant vos coups de reins sont forts. Je gémis fort car j’aime me faire posséder de la sorte. Je sens votre membre grossir au fur et à mesure de vos va-et-vient dans son antre. Je vais jouir, je le sens.


  • — Pierre, Je vais jouir, hum, je viens !
  • — Oh oui Anne, venez ! Je viens aussi oui ! C’est bon, oui c’est bon !

Ils jouissent en même tant dans un cri harmonieux tant leurs envies étaient grandes.


Pierre ouvre les yeux en premier et voit Anne passer sa langue machinalement sur ses lèvres, se délectant encore du goût exquis de la crème chantilly.


Pierre demande alors à Anne si elle souhaite qu’ils se revoient ou si elle préfère seulement garder en mémoire cette soirée imprévue mais tellement jouissive.


Anne lui répond qu’elle préfère en rester là, car elle ne souhaite pas de relation durable mais seulement des moments très intenses et sans lendemain.


C’est donc cordialement qu’ils se quittent avec l’espoir de se revoir un jour, qui sait…


De cette femme qu’il a rencontrée un soir, Pierre ne retiendra qu’une chose, sa sensualité. Elle était « grande, blonde aux cheveux longs, mince avec de longues jambes fuselées, un bassin étroit, une taille fine et une superbe poitrine. »






Sacrée soirée !



Depuis des mois, Marc et Sophie dialoguent sur un site de rencontre. Ils sont fous amoureux l’un de l’autre et leur histoire pourrait être comparée à celle des amoureux de Peynet mais en des temps plus modernes.


Quand ils sont en ligne ce ne sont que bisous par webcam, mots tendres, gestes de désirs et d’envie.


Marc est un grand garçon gauche et un peu benêt. Malgré sa timidité, il demande à Sophie s’il ne serait pas temps de faire plus ample connaissance autour d’un dîner. Sophie, qui attendait cette invitation depuis longtemps, accepte et laisse le soin à Marc de choisir un restaurant proche de leurs domiciles respectifs pour éviter d’avoir à prendre leur voiture.


C’est dans un restaurant italien qu’ils se retrouvent vers 20 h. Le patron les installe à une petite table pour deux, assez isolée au fond de la salle.


Les yeux dans les yeux et main dans la main, ils rougissent quand, par inadvertance, leurs genoux se touchent mais, finalement, l’érotisme se nourrissant en partie d’interdits, ils prennent goût à ce petit jeu qui finit par bien les exciter.


Sophie est troublée, ils ne se connaissent que par mail et webcam interposés et là, ils se touchent et vont peut-être faire l’amour, ça l’inquiète et la grise à la fois !


Marc commande une soupe froide, suivie d’une escalope milanaise. De son côté, Sophie commande un avocat aux crevettes et des tagliatelles aux quatre fromages. Comme boisson, Marc choisit un vin Lambrusco rouge et une carafe d’eau bien fraîche. Il aime ce vin pétillant qui accompagne bien les mets Italiens.


Ils sont heureux, se sourient béatement, se perdent dans le regard de l’autre. Ils n’osent pas trop parler, il y a une telle distance entre leurs conversations virtuelles par internet et ce contact direct et charnel qu’ils ont du mal à reprendre un échange cohérent.


Voyant le garçon approcher vers leur table, ils reprennent une position d’attente sage. Le serveur est sur le point de servir les entrées, quand un vacarme soudain de verre cassé le fait sursauter et lui fait perdre l’équilibre. L’assiette de Marc lui échappe des mains et vient atterrir sur son torse. La soupe dégouline sur sa chemise, son pantalon et termine sa course sur la moquette.


Devant la tête catastrophée du serveur et la figure ahurie de Marc, Sophie éclate de rire. Son fou rire est tellement communicatif que Marc est entraîné et même le serveur, qui pourtant risque sa place, se met à hoqueter tout en se confondant en excuses et en essayant avec un torchon d’éponger la soupe sur la chemise et le pantalon de Marc.


Le patron qui a vu la scène, sourit mais arrive à garder son sérieux et s’excuse à son tour en proposant à Marc un pantalon et une blouse de cuisinier, pour qu’il puisse finir de dîner tranquillement pendant que l’on fait sécher ses vêtements. Leur repas étant offert par la maison, Marc et Sophie acceptent la proposition.


Après cette petite dînette forte sympathique et riche en rebondissement, Marc propose à Sophie de venir prendre un dernier verre chez lui en passant par le bois. Elle accepte volontiers car elle connaît mieux Marc maintenant et puis la nuit est douce pour un mois d’avril et une balade nocturne serait la bienvenue.


Ils marchent l’un à côté de l’autre, et leurs mains s’effleurent. Machinalement, elle lui prend le bras, car ses talons sont hauts et elle n’est pas très stable sur le chemin parsemé de cailloux. Presque pleine, la lune éclaire leur chemin, Marc lui propose de s’asseoir près du lac pour apprécier le silence qui les entoure. Elle acquiesce d’un signe de tête en disant « oui, pourquoi pas ! »


Bien qu’à cette heure l’endroit soit totalement désert, il trouve un banc un peu en retrait, dos au lac, pour ne pas être dérangés par d’éventuels regards indiscrets car, sa libido est en alerte et il a toujours l’espoir de la posséder comme un fou.


Un peu grisée par le vin et aussi par l’atmosphère romantique du lieu, Sophie s’assoit. Croisant ses jambes, elle étend ses bras à l’horizontale sur le dossier du banc. Le chemisier étant très échancré, Marc distingue sa poitrine généreuse et son membre devient dur. Le cœur battant, il ose une main sur le genou de Sophie puis remonte doucement vers sa cuisse gainée de bas jusqu’à atteindre la peau douce de son entrejambe. Une chaleur envahit son corps et il bande comme un fou.


Dans un baiser sensuel, leurs langues se mélangent langoureusement, Marc, remonte sa main sur sa poitrine. Il sent sa respiration lui soulever les seins qu’il pétrit avec frénésie tant son excitation est énorme. D’une main, elle caresse son membre à travers le pantalon et il ne peut retenir un gémissement tant son désir est grand.


Trouvant cette position pas très confortable, il se lève, lui prend la main et lui demande de bien vouloir se mettre à genoux sur le banc. Tenant le dossier de ses mains pour garder un équilibre, elle se prête volontiers à son jeu car elle est intriguée.


Il se colle à elle et il sent le parfum enivrant de Sophie. Relevant sa jupe, il découvre ses fesses rebondies et douces prises dans un shorty en dentelle qu’il fait glisser sur les cuisses pour admirer cette splendeur qui s’offre à lui. Il s’agenouille, lui écarte un peu les fesses pour passer sa langue dans ce sillon délicieux. De sa main, il cherche son clito pour le caresser avec son majeur ce qui déclenche en elle un spasme jouissif tant son désir est palpable.


Marc ne peut contrôler le pré sperme qui coule de sa verge, devant cette scène digne d’un film X. Elle ondule le bassin sur son membre déjà à son apogée, et sous la pression de son majeur sur son clito, il sent sa cyprine couler sur son doigt


N’y tenant plus, il se redresse, dégage son membre pour la pénétrer de la sorte, mais un éternuement sûrement dû au musc poivré de son parfum, lui provoque un déhanchement et il perd l’équilibre, bousculant Sophie sans ménagement.


Elle n’a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Le banc bascule en arrière et elle tombe avec lui. Impuissant car trop loin d’elle, il n’a pas le temps de saisir son corps avant de la voir dévaler la pente. Sophie roule sur elle même sans pouvoir freiner cette descente vertigineuse.


Marc essaie de repérer l’endroit où Sophie va terminer sa course pour lui venir lui porter secours. Soudain il entend un grand plouf. Dans un cri de frayeur, elle vient atterrir dans le lac. Prenant ses jambes à son cou, il dévale cette pente à toute vitesse pour la rejoindre. Il ne voit pas une grosse racine et il bute contre. Marc essaie de rétablir son équilibre mais en vain. Il tombe de mon tout long et dévale cette pente sans pouvoir freiner sa course et atterrit avec fracas dans le lac.


Il nage le plus vite possible pour venir en aide à Sophie car l’eau est glacée. Il la voit couler puis remonter puis disparaître. Il prend une grande inspiration et plonge à son tour pour la sauver.


Sophie est sans vie quand il la remonte de ces profondeurs. Il nage d’un bras pour regagner la rive, de l’autre il maintient sa tête hors de l’eau. Essoufflé par tant d’effort et inquiet, il dépose Sophie sur le bord et grimpe aussi vite que possible pour la réchauffer.


Dégrafant son chemisier, il appose mes mains sur son thorax appuyant au bon endroit pour un massage cardiaque. Il ouvre sa bouche pour lui insuffler de l’air et reprends son massage.

Marc recommence plusieurs fois avant de l’entendre tousser et rejeter l’eau entrée dans ses poumons.


Sophie tremble de froid. Il s’allonge près d’elle, l’entoure de ses bras et la colle contre lui dans l’espoir d’avoir suffisamment de chaleur pour la réchauffer.


Sophie relève la tête et colle ses lèvres sur celles de Marc. Plongeant la langue dans sa bouche, il joint la sienne pour un baiser langoureux. Une chaleur envahit son corps et il sent mon membre durcir par tant de volupté.


Marc la caresse, il sent en elle la montée du désir. Le corps de Sophie ondule sur le sien ce qui l’excite davantage. Il prend ses hanches et place son pubis sur son sexe tendu à l’extrême. Les baisers fougueux de Sophie lui font comprendre qu’elle a envie de jouir. Prenant une cadence plus rapide, elle se frotte sur lui avec frénésie et il a envie d’exploser.


Il dégage son membre de son boxer avec fébrilité et Sophie s’empale dessus continuant son rythme infernal. Elle part avant lui dans un cri ressemblant à celui d’une une louve appelant ses petits. Il jouit à son tour dans un râle sensuellement grave, déversant son sperme tel un geyser.


Une fois la tension redescendue, Marc propose à Sophie de venir prendre une douche et de remettre de l’ordre dans sa tenue avant de rentrer chez elle.


Sophie part dans un éclat de rire mélangé de larmes tant la tension était grande et lui dit :



Et repart de plus belle dans un éclat de rire communicatif. Marc ne peut se contenir davantage et part aussi dans un fou rire nerveux, se pliant en deux tants cette situation est burlesque.


Sophie arrive malgré tout à lui dire



Marc essayant à son tour de se contenir lui répond :



Sophie lui répond :



Ils se quittèrent à la croisée des chemins, le cœur léger mais fatigués et pensent à la même chose au même moment : « Sacrée soirée ».