n° 13914 | Fiche technique | 26519 caractères | 26519Temps de lecture estimé : 16 mn | 23/06/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Une jeune châtelaine et les plaisirs d'amour.... | ||||
Critères: fh ff hplusag couleurs extracon grossexe poilu(e)s piscine campagne fsoumise fdomine hdomine cérébral exhib facial fellation pénétratio jeu confession -extraconj | ||||
Auteur : Elodie S Envoi mini-message |
Monsieur le Comte Arnaud de Chaumont, PDG de la Banque Générale de Crédit de Paris, savoure en cette fin de repas un gros havane, qu’il humecte régulièrement dans son verre de cognac. Il suit d’un œil distrait sa blonde épouse tout juste trentenaire, Isaure, et Maria, la cuisinière, desservir la grande table du Manoir. Malgré un embonpoint certain, ce jeune quinquagénaire est un excellent joueur de golf, et il se lève pour rejoindre ses amis du CAC 40 pour une partie chez le Baron de Cibère. Sa mère, la Comtesse l’a précédé avec le jeune Kévin, son fils de 2 ans, dans ses appartements.
Isaure se retrouve donc une fois de plus, seule, dans ce grand domaine solognot. Heureusement, sa meilleure amie, Shirley, la rejoint demain dimanche pour une quinzaine ; elle va enfin pouvoir rire avec quelqu’un de son âge ! Ce grand domaine solognot ressemble à quatre murs pour elle, et son acariâtre belle-mère monopolise son fils, tout en persiflant à longueur de temps sur sa bru roturière et ses tenues légères.
C’est un bel après-midi ensoleillé de mai, et Isaure, le service terminé, enfourche son vélo. Pédaler en jupe courte n’est pas très aisé, mais elle aime ce vent coquin qui lui caresse les cuisses et se lance dans le grand tour du parc où personne ne peut l’importuner.
Elle contourne la maison du garde-chasse Albert, et prend le chemin de l’Orangerie, charmante bâtisse champêtre que son époux lui a dit retaper. Tout d’un coup, en vue de la maison, débouche une bande de sangliers… Les bêtes effarouchées surgissent de toute part ; l’une d’entre elles la heurte, elle pousse un cri, perçoit un choc violent, chute lourdement et s’évanouit…
Du haut de son échelle, Paolo a entendu le cri. Métis d’un père portugais et d’une mère capverdienne, c’est un grand gaillard barbu de vingt-cinq ans que son patron a délégué pour arranger une des maisons de M. le Comte. Comme le chantier, éloigné, doit durer près d’un mois, il s’est installé depuis peu pour y rester à demeure. Sa femme et ses deux jeunes enfants sont restés au pays. Paolo se retourne : il y a une bicyclette, à terre, au milieu du chemin. Intrigué, il descend de son échelle et s’en approche. Stupeur ! Une longue chevelure blonde dépasse du fossé.
S’approchant, il découvre, inanimée, une superbe jeune femme. Elle gît sur le dos, les cuisses bien bronzées largement découvertes. L’œil expert du maçon ne peut s’empêcher de les admirer en sifflotant. Quel beau morceau de fille ! Il se penche, et ouvre de grands yeux : elle porte une tunique qui lui colle à la peau, et il contemple, admiratif, une paire de seins parfaitement sculptés dignes de figurer dans les revues qu’il lit. Lourds et massifs, tous leurs détails se dessinent à travers la fine étoffe, et de gros tétons pointent orgueilleusement vers lui. Heureusement, ces seins bougent, elle est vivante ! Hypnotisé, il regarde ce corps, et sent sous sa salopette une bouffée de désir…
Se penchant, il murmure quelques mots. Isaure entrouvre un œil, le referme. Du poil noir, une peau noire, le sanglier est là, elle se met à trembler. Mais non, les sangliers ne parlent pas !
Elle ouvre les deux yeux : devant elle, agenouillé, un colosse noir et barbu est penché. Une véritable toison émerge au-dessus de sa salopette plutôt blanche, il a de grosses lèvres très ourlées, un nez proéminent, de gros yeux globuleux. Se calmant devant cette apparition presque humaine, la jeune femme réalise que sa jupe est presque entièrement relevée. Elle la rabat nerveusement et tente de se mettre debout. Une douleur aiguë à la hanche l’en empêche. Dans un français aussi guttural qu’hésitant, le jeune métis lui dit :
Et il passe un bras sous les jambes et l’autre dans le dos de la belle châtelaine. Sans difficulté, il la soulève. Un parfum enivrant et lourd lui emplit les narines. Il se dirige d’un pas assuré vers la maison champêtre. Jamais il n’aurait pu rêver avoir une telle beauté dans ses bras. Chemin faisant, son bras droit glisse sous la jupe de la jeune femme. Il sent sous la peau de son poignet la douceur élastique de sa cuisse, et le troublant contact du voile de sa culotte. Sa main gauche glisse un peu, cette fois volontairement, et ses doigts se referment sur un sein opulent, élastique et bien ferme. La blessée a de nouveau fermé les yeux, et sa tête oscille au rythme de sa démarche.
Son merveilleux paquet dans les bras, Paolo rentre dans le réduit qui lui sert de chambre. Son lit est défait, des revues érotiques jonchent le sol, il n’y a plus de porte au WC/salle de bain. Il la dépose avec douceur sur sa couche. Isaure ouvre ses grands yeux bleus. Les doigts calleux et lourds qui ont touché sa peau lui semblent encore présents. Sa respiration essoufflée fait monter et descendre son opulente poitrine sous les yeux de son sauveur. « Où avez-vous mal, Madame ? » Elle montre son coude et sa hanche. Le colosse prend son coude, le regarde : une goutte de sang perle d’une éraflure. Pour la hanche, Paolo hésite, et soulève la jupe sur le côté : un joli hématome bleuit la peau parfaite. Mais l’habit est très court, le geste dénude son ventre. Au moment de rabattre l’étoffe si ténue, le métis arrête son geste : ce qu’il a sous les yeux est un trésor, et ses yeux s’en emparent.
La belle a pour culotte un voile rose, totalement transparent à part l’élastique. Une fente parfaite y trône en plein milieu, avec deux petites touffes de poils blonds qui l’encadrent gentiment. La peau est blanc immaculé et contraste avec celle des cuisses et du ventre, parfaitement hâlée. Ses yeux sont toujours clos, ses seins plus apparents. Les yeux du Portugais restent aimantés sur la chatte de la jeune comtesse. Il discerne parfaitement ses bords finement ourlés. Il lui semble distinguer une minuscule tache d’humidité au centre du fin tissu, tel un joyau dans son écrin. Tel un chien d’arrêt, il est magnétisé par sa proie, et il sent son membre à l’étroit durcir brutalement. Isaure sent l’invisible caresse du regard de l’homme sur son ventre, qui l’engourdit. Elle est incapable de bouger, même si elle devine que sa jupe est troussée. Paolo n’en peut plus, il pose délicatement la pointe de son majeur au milieu de sa chatte. Isaure frémit longuement, et Paolo voit la fleur s’ouvrir, et son doigt s’enfoncer peu à peu. Les lèvres qui l’enserrent s’animent doucement, dessinent de légers spasmes, et avalent peu à peu l’intrus dans son intimité. L’homme reste coi, la femme soupire et geint. La source s’humidifie, elle halète et elle crie. Sans souci pour le voile, il enfonce le doigt. La jeune femme ouvre de grands yeux ciel bleu que traverse un nuage et murmure :
Son ventre, là-bas, si loin, s’est ouvert, l’a happé, a coulé.
Le doigt mouillé, le maçon reste pétrifié : ses yeux se gavent du minou tout humide. Madame la Comtesse émerge, rabat sa jupe, tente de se relever. La douleur subsiste, elle a les larmes aux yeux. « Ramenez-moi au château, s’il vous plaît ».
Le jeune homme reprend la dame entre ses bras. Cette fois, ses mains la palpent sous toutes les coutures, elle ne réagit pas, délicieusement passive. Il en profite, le bougre, son pieu est tout bandé. Il s’arrange pour que la main de la fille s’y repose. Il lui semble que celle-ci se fait plus lourde, elle ne s’enfuit pas, mais, l’espace d’un instant, lui enserre le gland. Une fois dans la camionnette, il va jusqu’au château.
Il appelle, Maria. La cuisinière accourt, puis tous les domestiques. On appelle le médecin, rien de grave, c’est bénin. Quelques crèmes, et tout s’arrangera !
Allongées au bord de la piscine, Isaure et Shirley devisent gaiement, alors que M. le Comte, sous un parasol, lit les journaux, son éternel havane collé aux lèvres. Kevin est resté au Manoir avec sa grand-mère. Les deux jeunes femmes se sont connues dans le cadre d’échanges linguistiques alternés et partagent depuis lors une vraie complicité. Autant Isaure a un corps aux formes épanouies, autant Shirley paraît androgyne, avec des seins menus, peu de hanches et une peau parcellée de taches de rousseur. Elle a pourtant un joli petit visage mutin, aux yeux verts et au nez retroussé.
Quant Isaure, récemment entrée au service communication de la Banque Générale de Crédit de Paris, lui avait fait part de l’intérêt très particulier que manifestait pour sa personne son PDG, récemment divorcé, Shirley avait vivement conseillé à son amie de se refuser à lui malgré de magnifiques cadeaux et de prestigieuses invitations en week-end. « Si tu couches trop vite avec ton boss, tu verras, tu ne serviras que de «vide-couilles» » lui avait-elle recommandé avec sa franchise caractéristique ! Bien que ce fût particulièrement ardu, Isaure réussit cette gageure et, au bout de six mois, le gentilhomme harponné la demandait en mariage. Elle céda alors au prestigieux banquier, et la vie aisée commença quand elle quitta la Banque. Bien que son époux n’ait au lit aucune des qualités de certains étalons qu’elle avait fréquentés plus jeune, elle tomba enceinte au bout du premier mois de mariage au grand soulagement de sa belle-mère, en mal d’un hériter mâle.
La jeune Irlandaise enduisait de crème solaire le corps de son amie, vêtue d’un mini-string ficelle jaune, admirant la plénitude de ses formes, que la maternité avait encore développées. Elle avait gardé quant à elle un maillot blanc une-pièce assez strict, car sa peau de rousse redoutait les brûlures du soleil. Après avoir évoqué leurs années de jeunesse et les conquêtes masculines qui les avaient émaillées, Shirley confessa à son amie que sa famille, propriétaire de grands domaines dans le Connemara, avait dû s’en séparer (son père jouait gros au jeu) et qu’elle venait de rompre avec le Lord avec qui partageait sa couche depuis quatre ans. Bref, un cœur à prendre, et pas de dot en vue…
À voix basse, la blonde lui dit combien sa belle-mère l’insupportait et qu‘elle trouvait bien longues ces journées en Sologne. Bien sûr, Arnaud revenait fréquemment en semaine, mais leurs rapides étreintes, où il l’écrasait de sa masse, étaient toujours les mêmes et la laissaient sur sa faim. Les yeux de la rousse se mettent à briller en lui demandant si elle avait pris amant. En rougissant et en baissant encore la voix, Isaure lui dit que non, mais lui raconte l’épisode de la veille, où un maçon métissé lui avait donné du plaisir avec son seul majeur. Shirley, tout en massant maintenant doucement l’hématome sur la hanche de son amie, lui fait répéter par le détail le récit de cette aventure trois fois de suite dans les moindres détails. Son beau regard vert scintille d’érotisme, et elle lui confie sur un air entendu :
La jeune femme aux seins nus, perplexe, médite le conseil de sa copine… La cloche du déjeuner retentit, il est l’heure de rentrer.
À une centaine de mètres de là, juché en haut d’un mirador, Albert, le garde-chasse, baisse ses jumelles à leur départ. Devant lui, un grand cerf erre avec son harem de biches ; il semble particulièrement intéressé par l’une d’entre elles dont il lèche la vulve, ce qu’elle semble apprécier. Il s’imagine être le cerf, et dans le rôle de la biche la jeune épouse de son patron ! Elle hante ses jours et ses nuits, cette jeunette épanouie, depuis le premier jour où le Comte l’a ramenée, il y a deux ans. Il a failli la suivre, hier après-midi, quand il l’a vue passer, seule, près de chez lui, à bicyclette, ses longues cuisses dénudées, ses seins comme des obus clairement visibles sous son corsage. Et ce matin, à travers ses jumelles à fort grossissement, il a pu à loisir scruter les détails de son corps parfait, de son buste, de ses jambes, de son ventre. À un moment, quand elle est sortie de l’eau avec son minuscule cache-sexe, il a même cru déceler par transparence son buisson d’amour blond, et il s’est masturbé, en haut du mirador…
Le cérémonial du déjeuner, grâce aux facéties de son amie, a paru moins morne que d’habitude à Isaure. Comme d’habitude, sa belle-mère s’est retirée avec son fils, Arnaud a mouillé son cigare au cognac puis s’est assoupi dans le profond fauteuil du salon. Shirley l’a convaincue d’une promenade dans le parc. La jeune châtelaine a revêtu une longue robe assortie à ses yeux, alors que son amie a mis sa tenue de cheval. La blonde marche doucement, elle sent encore, malgré les soins médicaux, une légère tension à la cuisse gauche. La rousse souhaite visiter la fameuse maison de l’Orangerie, dont le Comte lui a expliqué en détail les plans de rénovation en déjeunant. Isaure, qui redoute de croiser le noir maçon, est un peu réticente. Elle la convainc finalement : un dimanche après-midi, il ne sera pas là…
Paolo fait la sieste dans son réduit minable. Le gazouillis des jeunes femmes qui s’approchent le réveille, il se lève d’un bond et se cache dans la pièce sombre qui jouxte sa tanière. Isaure montre à son amie l’endroit où les sangliers sont passés, le fossé dans lequel elle est tombée. Shirley insiste pour voir où le maçon l’avait couchée et caressée, lui donnant un presque innocent plaisir. Émue, Isaure approche à pas de loup ; la porte est entrouverte. Personne… La porte grince, des draps sont en boule sur la couche, une salopette et un slip sales traînent au sol, jonché de revues pornographiques.
Elle feuillette une revue et montre une photo particulièrement suggestive à son amie en pouffant. La porte grince, les filles se retournent, il est là, dans l’encadrement de la porte, vêtu d’un seul caleçon ! Isaure est statufiée, elle tremble légèrement. Ils se dévisagent, il l’envisage, de ses yeux sombres et pervers. La comtesse découvre l’épais tapis de poils qui se perd dans son caleçon et remonte le long de ses cuisses. Leur immobilité absolue dure un très long instant, Isaure sent une boule qui brûle son ventre.
Shirley se rapproche, tend la main sur l’épaule de son amie, et avec une lenteur infinie, fait glisser le tissu de sa robe. La bretelle de dentelle d’un soutien-gorge noir apparaît. Pas un bruit, si ce n’est le souffle de la jeune femme et le bruit de l’étoffe. Paolo ne bouge pas. L’épaule apparaît, ronde et appétissante, puis un sein, orgueilleux et lourd, dans son écrin de dentelles noires transparentes. Puis l’autre, tout aussi attirant. Paolo se souvient de cette fente hier, de ce fruit défendu. La nuit durant, cet inoubliable cliché a dansé devant ses yeux. Shirley prend ses deux mains pour tirer la robe sur la taille, qui tombe à terre. Madame la Comtesse est presque nue, vêtue d’un seul string, devant son maçon noir. Le membre de celui-ci pointe sous son caleçon. Le minou est visible, encadré de franges blondes bien taillées.
Le soutien-gorge, à son tour, glisse à terre. Deux lourdes poires dardent vers le jeune homme. Sa queue a trouvé la sortie, et le gland est énorme. Shirley glisse ses mains sous le string noir et le descend, Isaure se dandine d’un pied sur l’autre, comme pour l’aider à s‘en débarrasser. Elle est nue ! La main de la rousse prend celle du noir et la pose sur un sein. Les doigts s’animent, le téton bande, elle soupire. L’autre main imite la première, Isaure halète, la poitrine est triturée, malaxée. Sa propre main se pose sur le pieu noir qui lui fait face et en suit les contours. Shirley s’approche de l’homme et lui ôte son caleçon. Il est nu ! Puis elle appuie sur les épaules de son amie, qui s’agenouille devant l’étalon noir. Sa bouche et ses mains saisissent l’énorme objet. Elles farfouillent dans ses bourses, puis l’engin disparaît dans la gorge accueillante. Les mains posées sur la chevelure blonde, l’homme imprime son tempo. Tous ses muscles se tendent, il rugit, sa semence jaillit, elle coule sur ses lèvres.
De son observatoire, Albert a du mal à deviner où sont passées les jeunes femmes qu’il suivait à distance. Il découvre un étrange spectacle. Entièrement nu, le jeune maçon noir qui occupe l’aile de l’Orangerie se dandine, comme s’il se masturbait, tourné vers l’intérieur. En rampant, sans faire de bruit, le garde-chasse s’approche en contournant le bâtiment.
Shirley relève son amie hébétée, la pousse vers le lit, les reins sur l’oreiller. Elle saisit le noir par le sexe et l’installe devant la jeune femme, dont elle remonte les jambes tout en les écartant. Sa vulve s’ouvre, humide et béante. Le regard du jeune homme plonge. Jamais il n’avait pu observer de si près les mystères de la femme. Et celle-ci est belle, blanche et blonde. Jamais ses copains de chantier ne pourront croire qu’il a baisé un tel canon. Sa virilité reprend forme, il triture sans ménagement l’orifice rose et offert, pose les jambes de la femme sur ses larges épaules, puis d’un grand coup de reins l’embroche jusqu’à la garde. Isaure sursaute, puis tressaute aux grands coups de piston de son amant. Ses seins balancent de droite à gauche, son ventre brûle pour ce grand sexe noir. Shirley a glissé ses doigts dans sa braguette, et, tout en contemplant son amie empalée, caresse d‘un doigt coquin son petit clitoris. Par deux fois, des lames de plaisir submergent Isaure qui devient vraie fontaine. Paolo dans un grognement profond violent se vide enfin de flots de sperme dans la chatte offerte. Shirley se rajuste, aide son amie à se lever et à se rhabiller…
Albert n’en croit pas ses yeux. La femme de son patron, unique objet de son désir, se fait baiser par un vulgaire maçon sous ses yeux. Et son amie la rousse les guide de ses mains. Le tableau est si fort qu’il n’a même pas pu finir de se branler. Le soir, au bistrot du village, il ne peut s’empêcher de raconter la scène à son ami Jeanjean, le garde du domaine voisin.
Les deux hommes ont installé un nouvel affût, à l’insu de Paolo, dans un arbre juste dans l’axe de la chambre du maçon. Ils ont fait le guet en vain toute cette après-midi, et Jeanjean se demande si Albert n’est pas victime d’illusions liées à un trop long célibat : voilà plus d’un mois qu’ils ne sont pas partis en virée tous les deux voir les filles d’Orléans.
Les deux jeunes femmes n’ont abordé leur fol après-midi que le lendemain matin. Shirley, qui a baptisé Paolo « le Gorille », s’amuse de la gêne de son amie, et prend plaisir à lui répéter que ses cris de jouissance n’avaient rien de forcé. Elle lui propose de retourner l’après-midi même à l’Orangerie, mais Isaure repousse cette idée avec véhémence. Le soir venu, dans son lit conjugal, la jeune femme revit la scène de la veille ; ses sens sont exacerbés. Elle avance sa main et trouve sous le ventre rebondi le membre de son mari qui ronfle. Elle le caresse langoureusement, il bande moyennement. Arnaud grogne, s’ébroue, se retourne, et frotte son sexe contre le minou de son épouse. Elle l’introduit en elle, il la recouvre de son corps en l’écrasant, s’agite un court instant et lui crache sa semence. Longtemps, Isaure a cherché, les yeux ouverts, le sommeil. Son corps la tourmente. Plus il s’épanouit, et plus il en redemande.
D’une voix timide, lors du petit déjeuner, la jeune femme propose spontanément à son amie irlandaise d’aller voir l’avancement des travaux en début d’après-midi. Shirley accepte les yeux brillants. Après le déjeuner, elle monte avec Isaure et lui choisit une robe de soirée verte fort peu adaptée à une promenade à vélo : longue, largement fendue sur le côté gauche, elle a un décolleté vertigineux qui met merveilleusement en valeur le buste de son amie. Isaure rayonne, fière de se voir si belle en son miroir, et curieuse de la suite.
Lorsque les deux femmes arrivent à l’Orangerie, les deux gardes-chasses les attendent de leur poste d’observation. « C’était donc vrai », se dit Jeanjean. Comme elles ont caché leur vélo à proximité de leur abri aérien, ils ont tout loisir pour plonger leur regard dans le profond décolleté de la blonde, qui leur exhibe ses trésors comme des fruits mûrs dans une corbeille. Paolo, les entendant, est nonchalamment descendu de son échelle, a posé ses outils et marche vers sa tanière. Les deux amants se font face, à quelques centimètres l’un de l’autre, à l’extérieur du réduit. Les doigts d’Isaure se posent sur la poitrine du noir, descendent la longue fermeture éclair de sa salopette du haut du torse jusqu’au bas-ventre, il est entièrement nu dessous, il reste immobile.
Elle fait langoureusement glisser sa robe et n’a plus que son petit string. Elle se frotte lascivement contre le dru pelage de son gorille noir qui l’enserre dans ses bras. Les joues, les seins, le ventre, les cuisses, tous ses pores s’imprègnent de ce grisant contact ; mais le pieu de plus en plus érigé ne lui permet pas de prolonger ce moment si sensuel autant qu’elle l’aurait souhaité, et, le prenant par la main, elle l’emmène vers la couche. Shirley ramasse la robe et les suit.
Deux heures durant, les deux amants s’emboîtent, se défont, se ressoudent, dessus, dessous, derrière, côte à côte. Shirley, en chef d’orchestre, les replace, les retourne, caresse ici un sein, là une bourse ou un sexe pour les réanimer. Leurs cris ont fait fuir toutes les bêtes sauvages alentour, et les gardes, dans leur arbre, ont le poignet douloureux.
Le lendemain, et le surlendemain encore, Shirley amène son amie au gorille. Le lendemain, et le surlendemain encore, Isaure est femme heureuse.
Entre-temps, Isaure assiste à distance à une conversation houleuse entre Shirley et le garde, au fond du potager. Lorsqu’elle s’approche, ils cessent leur dialogue musclé avec des mines de conspirateurs surpris.
En cette fin de soirée où Monsieur le Comte avait déserté son domaine pour la capitale, une fois la maisonnée couchée, Shirley intime à son amie de remettre sa grande robe verte sans rien dessous. Isaure devine qu’elle a inventé un nouveau jeu érotique, dont elle a le secret et qui la rend si folle, lorsqu’elle lui bande fortement les yeux et, la guidant par le bras, la fait sortir dans le parc. Va-t-elle marcher ainsi jusqu’au repère de son étalon noir ? C’est loin, et c’est la nuit… Elle frissonne, de peur et de désir mêlés. Étrangement, elles ne vont pas très loin. La rousse introduit son amie dans une pièce, la fait asseoir sur une table, ferme un loquet. La pièce sent le mâle et le renfermé. La prisonnière se demande où elle a été conduite. Mais l’odeur de l’homme qui s’approche la calme, les doigts virils se posent sur seins, les dénudent, les étreignent.
La blonde avance son buste et l’offre à son amant. Sans ménagement, les mains rugueuses glissent sous ses fesses, et maltraitent ses chairs. Elle est nue, et se frotte amoureusement aux rugueux vêtements de son mâle. Elle glisse ses doigts sous sa chemise, en ouvre les boutons. L’homme respire fort, elle sent sa queue qui lui frappe le bas-ventre. Soudain un doute l’assaille : il n’a plus ce viril pelage qui l’a fait chavirer ! Elle arrache son bandeau : quelle horrible méprise, c’est Albert, le garde-chasse, là, devant elle, en rut ! Elle crie, elle pleure, elle court dans la pièce pour se réfugier dans le bras de son amie, poursuivi par l’innommable satyre.
L’homme se rapproche, et Shirley la serre dans ses bras, puis la console. Il s’arrête, la mangeant de son regard salace. Isaure ferme les yeux de honte. Les mains de son amie lui caressent les flancs, douces, soyeuses, réconfortantes. Isaure, les yeux toujours clos, les sent descendre vers son mont de Vénus avec une infinie douceur. Elles écartent ses cuisses, pénètrent dans son jardin de femme. Elles font naître des milliers de frissons, dégagent les lèvres intimes, touchent son petit bourgeon. Malgré elle, la Comtesse s’entrouvre, elle ondule des hanches. Est-ce ces yeux qui la matent, elle sent son désir monter dans son ventre. Une main toujours dans sa chatte, Shirley fait lever l’innocente, la pousse vers le lit dans le coin de la pièce et l’y couche. Quatre mains jouent sur son corps une douce partition. Isaure s’abandonne, ses sens la trahissent. Et lorsque l’épieu de l’Albert s’introduit dans sa grotte, la belle Isaure l’accepte en ouvrant grand les cuisses. Shirley regarde longuement l’accouplement des deux corps, puis leur repos, couverts de sueur et d’amour. Quand Albert reprend force, la pénètre à nouveau, Shirley s‘esquive sur la pointe des pieds…
ÉPILOGUE :
Lorsque l’huissier de justice se présenta, de bon matin, avec M. le Comte, sa mère et l’Irlandaise, il découvrit les deux corps enlacés et repus d’amour. Albert fut licencié sur-le-champ, Paolo termina avec quelque retard la rénovation du pavillon de l’Orangerie puis disparut. Le divorce fut prononcé aux torts exclusifs de l’épouse, et la garde de Kevin attribuée à sa grand-mère paternelle… Isaure quitta la Sologne. Certains prétendent l’avoir vue, bien plus tard, poussant deux adorables petites jumelles à la peau métissée dans le centre d’Orléans…