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Temps de lecture estimé : 7 mn
29/06/10
Résumé:  Arnaud jette un œil indiscret par la fenêtre de la salle de bain et surprend son colocataire en tenue d'Adam...
Critères:  h hh jeunes voisins douche cérébral revede voir miroir hmast hsodo
Auteur : FelixMend      
Indiscrétion dans la colocation

Ce soir-là, Arnaud était installé sur son lit. C’était un jeudi soir et la journée de cours du lendemain ne s’annonçait pas trop chargée. Après le dîner avec ses deux colocataires, Mathilde et Jérôme, il avait donc décidé de se replonger dans un roman qu’il avait un peu laissé tomber ces derniers temps, en partie à cause d’une tripotée d’examens qu’il avait eus à préparer.

Il était maintenant neuf heures et un certain calme régnait dans leur petit appartement du centre de Nantes. Jérôme devait être en train de se préparer pour sortir, comme il le faisait généralement le jeudi soir, et Mathilde révisait dans sa chambre pour son dernier examen qui avait lieu le lendemain.


Arnaud lisait depuis un bon quart d’heure quand il entendit sa chère coloc’ l’appeler à travers le mur que leurs chambres avaient en commun. Un peu agacé, il se leva et, sortant de sa chambre, il se dirigea vers celle de Mathilde.

Au passage, il entendit le son de l’eau qui coulait dans la salle de bain. Jérôme devait être en train de prendre sa douche. En effet, la petite fenêtre en verre dépoli qui donnait sur le couloir était éclairée.


Arnaud n’avait pas attendu pour entrer dans la chambre de Mathilde car il avait trouvé la porte entrouverte. Comme il le craignait, elle l’avait appelé pour lui poser une question relative à ses révisions. Lui ne s’était pas inscrit à ce cours et par conséquent était bien content d’en avoir fini avec ses propres révisions. Il manquait donc cruellement de motivation pour s’intéresser réellement au problème de sa colocataire. Après trois minutes de concentration en grande partie feinte, il s’avoua vaincu et annonça sur un ton de compassion assez convainquant qu’il n’y comprenait rien de plus qu’elle, malheureusement. Lui souhaitant meilleure chance pour la suite, il sortit de la pièce, ferma la porte et se retrouva dans le couloir.


La fenêtre intérieure qui donnait sur la salle de bain était ouverte. L’air chaud et moite qui en sortait produisait d’amples panaches de condensation. En tirant le rideau, Jérôme, le troisième habitant de l’appartement, avait dû se retrouver dans une salle de bain aux allures de hammam. Bien que la fenêtre fût assez haute, Arnaud aperçut Jérôme en passant au niveau de l’ouverture.

Il était en train de se raser, face au miroir. La pièce était disposée de telle sorte qu’il se trouvait de trois-quarts dos par rapport à la fenêtre, ce qui ne lui permettait pas d’apercevoir Arnaud ni directement, ni dans le reflet du miroir. Arnaud hésita un instant mais, profitant de cet avantage momentané, il se décida à s’approcher tout doucement de la fenêtre.



Il ne connaissait Jérôme que depuis la rentrée, un peu moins de trois mois auparavant. C’est Mathilde qui avait fait les présentations. Jérôme était un de ses amis d’enfance. Quand elle avait appris qu’il avait trouvé son premier emploi à Nantes, elle avait proposé à Arnaud qu’il soit la troisième personne de la coloc’ qu’ils prévoyaient depuis quelques mois. Lui faisant confiance, Arnaud avait accepté.


Et il ne regrettait pas. Jérôme lui plaisait. Réservé, il parlait peu et son regard était souvent teinté d’une lueur de doute, d’interrogation, qui contrastait fortement avec sa forte carrure. Arnaud, du haut de son mètre soixante-dix-huit, se trouvait assez petit à côté de Jérôme, qui le dépassait d’au moins cinq centimètres. Mais c’était surtout la largeur de ses épaules qui impressionnait Arnaud, tout en lui plaisant énormément.



Il se hissa légèrement sur la pointe des pieds. Ces épaules, il les avait devant ses yeux à cet instant et il pouvait les admirer à loisir. Mais bien vite, son regard descendit le long de son dos musculeux pour s’arrêter sur ses fesses.

Jérôme était entièrement nu.

L’atmosphère de la pièce avait dû le dissuader d’enfiler son boxer trop tôt, préférant attendre que le chaud brouillard s’échappe peu à peu par la fenêtre qu’il venait d’ouvrir. Arnaud remerciait intérieurement la distraction passagère de Jérôme, par laquelle il avait oublié d’ouvrir avant d’entrer dans la douche, et qui offrait maintenant à Arnaud ce moment de délicieuse indiscrétion.


Ses fesses étaient pratiquement imberbes. Lisses et légèrement rebondies, elles dégageaient une impression de fermeté et de douceur mêlées qui donnait à Arnaud l’envie de les prendre dans ses mains ouvertes, pour les caresser et les soupeser comme on fait de fruits bien mûrs. Arnaud n’apercevait aucun poil non plus sur ses cuisses massives qui supportaient ce corps solidement charpenté. Les premiers poils assez fins apparaissaient au niveau de ses genoux et descendaient le long de ses mollets charnus jusqu’à ses pieds, larges et fermes, dont la forme même était agréable à l’œil.


Arnaud regardait fasciné la peau uniformément lisse de son colocataire, qui, alliée à sa silhouette râblée, lui conférait de la nuque aux orteils une sorte de pureté brute. Il prenait un plaisir qui le surprenait lui-même à épier les mouvements de ce corps jeune et pourtant infiniment viril, qui l’excitait au plus au point. Il n’avait pas fallu attendre trois secondes avant que son sexe se mette à grandir et durcir, jusqu’à remplir complètement son caleçon.



Craignant que Jérôme ne finisse par se retourner, Arnaud s’éloigne finalement à pas de loup et regagne sa chambre à regret. Il s’installe de nouveau sur son lit et attrape son livre, reprend sa lecture là où il l’avait laissée.


Mais il n’arrive plus à se concentrer sur ce qu’il lit. D’où il se tenait, Arnaud n’a pas pu voir le sexe de Jérôme. Il l’a souvent imaginé, comme il aime à le faire avec les garçons qu’il connaît et dont le physique lui plaît. Et le corps nu qu’il vient d’observer dans ce savoureux moment d’indécence le confirme dans ses soupçons.


Il imagine une belle bite large et uniforme, au repos, s’appuyant mollement sur des bourses pesantes et volumineuses, qu’il se plaît à supposer entièrement épilées pour s’accorder avec ce cul et ces cuisses imberbes.


Devant les pages de son livre défilent tantôt ce sexe façonné avec précision par son esprit échauffé, tantôt les images de ce corps dévêtu qu’il a surprises dans la salle de bain.


Au bout de dix minutes, après avoir lu et relu la même page sans en avoir rien retenu, Arnaud n’y tient plus. Reposant son livre, il se lève. Il bande encore, et il sent que sa patience, aussi tenace soit-elle, n’y changera rien. À nouveau, il se dirige vers la porte de sa chambre, qu’il ouvre sans faire de bruit.


La lumière de la salle de bain est éteinte. Jérôme est sorti. Après quelques pas prudents, Arnaud atteint la porte de la salle de bain, allume la lumière, entre et ferme la porte derrière lui. Il ferme également la fenêtre et tourne le verrou de la porte.


Tout à l’heure, Jérôme a essuyé de sa main une partie du miroir. Dans cette traînée nette, Arnaud aperçoit son propre reflet. Il enlève tranquillement son tee-shirt et déboutonne son pantalon pour le laisser ensuite glisser jusqu’à terre. Son caleçon est déformé par son sexe impatient. Il le retire et se retrouve nu, la bite dressée face au miroir, à la place qu’occupait un instant plus tôt Jérôme.

Arnaud contemple ses hanches étroites, et ses épaules, à peine plus larges. Il éteint la lumière crue de la salle de bain qui accentue la pâleur de son corps. Une faible lueur pénètre encore dans la pièce par la vitre brouillée. Alors, prenant son sexe dans sa main droite, il ferme à demi les yeux commence à se caresser.


Dans la pénombre, derrière lui, une serviette autour de la taille, Jérôme est là, immobile. Son torse est encore humide. Dans le miroir qui leur fait face, ils se dévisagent. Arnaud plonge dans le regard un peu triste et hésitant de ce garçon à l’allure pourtant robuste. Après un long moment, Jérôme défait enfin le nœud de sa serviette qu’il laisse tomber au sol.

Dans le miroir apparaît alors l’objet des rêveries d’Arnaud : la bite de Jérôme. Bien qu’encore molle et pendante, Arnaud voit bien qu’elle commence à se gonfler de désir. Longue, large, lisse et régulière… Un peu comme une belle banane pense Arnaud avec un sourire.


Jérôme s’approche et, posant ses mains sur les hanches menues du jeune garçon brun, il vient se coller à lui et l’appuie fermement contre le rebord du lavabo. Arnaud se cambre. Il sent peser dans le creux de ses reins le ventre de Jérôme, et grossir entre ses fesses son sexe massif relevé. Sa verge est chaude et dure, il devine sa largeur à mesure que Jérôme la fait aller et venir contre son cul qui se mouille peu à peu de sueur. Penchant la tête en arrière, Arnaud respire avec force, la bouche grande ouverte. Jérôme effleure de ses lèvres la gorge du garçon, et lâchant sa hanche, il vient saisir fermement de sa large main gauche le sexe de l’étudiant, qu’il se met à branler avec lenteur.


Arnaud tressaille, un frisson le parcourt de haut en bas. Il s’abandonne à la caresse puissante du garçon. Il n’a plus qu’une envie : sentir Jérôme en lui, lui offrir son cul pour qu’il le remplisse de son énorme queue.


À peine a-t-il conçu ce désir, que déjà il le sent, Jérôme pénètre en lui, son anus s’ouvre pour accueillir le sexe démesuré de ce colosse aux yeux doux. Arnaud sent son intérieur gagné par la chaleur et la puissance du membre de Jérôme. Il ressent dans ses chairs écartées les moindres mouvements de l’homme qui le possède, qui le baise de plus en plus fort. Les secousses s’accélèrent, Arnaud sent sur sa nuque le souffle de son amant qui l’étreint, lui pétrit la hanche en continuant de le masturber. Il n’en peut plus… Son corps est au bord de l’éruption. Agrippant le lavabo, tout son corps se cambre et se contracte une dernière fois pour libérer, dans un cri étouffé, deux longs jets clairs qui viennent s’écraser contre le miroir. Sa jouissance dure de longues secondes, pendant lesquelles il reste debout dans l’ombre, la bouche béante, fixant son reflet incertain derrière les traînées de spermes qui s’écoulent contre la glace, avant de se laisser basculer en arrière et s’écrouler, sans force, contre le mur.


Jérôme a disparu. Il ne reste plus qu’Arnaud, assis nu sur le carrelage de la salle de bain, son sexe dans la main. Au bout de quelques instants, il se relève.

Après avoir rallumé la lumière, il attrape un mouchoir en papier et entreprend d’effacer les traces d’un des plus beaux orgasmes qu’il ait connus. Il enfile son caleçon, puis son tee-shirt, ramasse son pantalon et se faufile rapidement jusqu’à sa chambre.


Il se laisse tomber sur son lit. Son livre est là, posé à l’envers, ouvert à la page qu’il avait abandonnée. Il retrouve rapidement l’endroit où il s’était arrêté et se replonge dans sa lecture, plus détendu que jamais.