Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13941Fiche technique74791 caractères74791
13109
Temps de lecture estimé : 45 mn
19/07/10
Résumé:  Nous sommes des lesbiennes et nous n'avions pas d'homme dans notre vie. Un jour, le destin nous imposa un changement...
Critères:  fh fffh fbi jeunes copains intermast fellation cunnilingu 69 -groupes -fellation
Auteur : Sexapile33  (Accepter la différence et oser la découverte)            Envoi mini-message
Trio + 1

Je m’appelle Clothilde avec un "h" et j’ai 23 ans. Née en août, j’ai le tempérament chaud de ce mois, la chevelure auburn, en déstructuré court pour éclaircir mon visage souvent souriant. Ma taille correspond à mon poids d’après les critères médicaux, soit 1m75 pour 65kg. Mes lignes sont harmonieuses avec des hanches pas trop prononcées, un beau p’tit cul, sans la culotte de cheval déformante et les vergetures, une poitrine ronde toujours rangée dans de la dentelle en 90B.


Ma taille et mon caractère assez trempé font que les mecs n’osent pas trop m’emmerder. Je suis chargée de clientèle dans un grand groupe de téléphonie et je suis entourée de nanas d’une affligeante banalité et de mecs avec pas grand chose dans le froc ! À me lire, vous vous demandez si je ne suis pas un croisé entre un ours et la banquise ! Eh bien non, je m’éclate bien !


Étant ici pour raconter un peu ma vie sexuelle, je vais sûrement vous étonner car je suis la tendresse même dans mes rapports avec ceux qui sont acceptés près de moi… Bien sûr, il faut passer les pare-feu, les douves… Ma sexualité a été un grand mystère dès le début, avec mes parents qui passaient leur temps à s’engueuler. Pour moi, l’amour, ce n’était pas vraiment existant ! Jusqu’à mes 14 ans, j’étais un garçon manqué. Je grimpais aux arbres, j’étais la première dans tous les bons coups et j’étais la plus bagarreuse. L’arrivée de mes règles, à 13 ans, m’a doucement changée. J’étais moins libre de mes activités et je devenais responsable de mon corps… C’était tout nouveau pour moi ! La poussée de ma poitrine me posa beaucoup plus de problèmes car le regard des potes qui jouaient avec moi changea aussi. De nombreuses baffes furent données suite à des gestes et des réflexions que je refusais.


Avec les études, ma transformation et l’adolescence, je fus transformée vers l’âge de 17 ans en belle jeune fille. Ce n’était pas pour autant que les mecs pouvaient m’approcher mais bon, j’étais la tigresse dingue des études. Des nanas me traitaient de "froide du cul" juste avant qu’elles ne mangent par surprise une porte et qu’elles n’aillent pleurer chez leur mère. Pour les mecs, franchement, rien ne m’attirait chez eux et je commençais à me demander si j’étais vraiment normale.


Par contre, pour la découverte de mon corps, j’étais au top. La petite caresse destressante sur le minou, dans mon lit, dans un champ de maïs ou en pleine forêt, était devenue de plus en plus experte. Un petit gars que j’appréciais eut la chance ou la malchance de pouvoir sortir avec moi. Le baiser avec la langue… dégueulasse ! Et quand il réussit, après facilement quatre mois d’approche, à m’avoir nue avec lui, il n’arriva même pas à me tirer le moindre plaisir avec sa baguette de sorcier.


Avec mes deux meilleures amies, Carole et Laurence, nous discutions des mecs et nous avions le même retour négatif. Laurence était super sympa et nous faisions souvent des révisions chez elle. En fin de journée, avant que sa mère ne rentre, nous finissions dans la baignoire à faire les connes. Nous jouions sans vraiment faire gaffe si cela était déplacé ou non. On s’en foutait ! Le résultat fut que nous nous masturbions ensemble dans le bain et, pour échanger nos méthodes, nous nous masturbions mutuellement. Très agréable et très frustrant de se faire masturber car on a des envies à combler et des découvertes pendant toutes les caresses. Carole et Laurence étaient allées plus loin dans les rapports et Carole avait léché Laurence.


Notre petit trio était en plein développement et j’avais un réel plaisir à me faire lécher par Carole pendant que Laurence me tétait les seins. Je découvrais les seins de mes copines, Laurence et ses belles loches avec ses tétines larges, Carole avec sa petite poitrine de midinette avec ses tétons tout fins.


La découverte des odeurs et des sensations offertes par mes copines nous donnèrent la force d’aller au delà des réticences physiques. Nous nous regardions, nous nous mangions, nous nous montrions. Nos mains connaissaient tout de l’anatomie de l’autre. Nos bouches connaissaient tout de l’autre. Nous nous aimions et donnions tous les plaisirs possible sans aucun tabou. Avec quelques outils, nous nous pénétrions et expérimentions la sodomie, la double pénétration.


Rapidement, nous sommes devenues des expertes dans les baisers et les caresses. Trois salopes goulues du cul, avec un seul but : bouffer de la chatte, téter du nichon et donner sa chatte aux caresses. L’intérêt pour les mecs n’existait plus car nous avions notre équilibre même si nous devions vivre cachées des regards et des idées. Résultat : à 19 ans, je n’étais plus vierge et j’étais devenue lesbienne. Aujourd’hui, j’ai 23 ans et en 5 ans ma vie est devenue encore plus folle.


Carole, la vraie blonde de notre trio est vendeuse dans un magasin de fringues sur le boulevard St Michel à Paris. C’était la plus délurée de notre groupe car c’était par elle que Laurence et moi avions passé rapidement le cap de la léchouille. Avec les mecs, elle était timide à en mourir et c’était pour cela qu’elle était restée tournée vers les femmes. À plusieurs reprises, elle nous avoua qu’elle aimerait essayer avec un mec au moins une fois pour vérifier si sa condition de lesbienne n’était pas faussée. Plus âgée que moi d’un an, elle a gardé son visage d’ange blond avec une douceur attendrissante. Très fine, elle fait presque fragile avec sa petite voix douce. Il est difficile de l’imaginer douce quand on la voit s’enfourner un gode et crier de plaisir quand on la lèche. Carole donne vraiment l’impression d’être une furie dans un corps de déesse comme pour attirer le prédateur juste avant de le bouffer. Avec Laurence, nous sommes assez souvent intriguées par Carole quand on voit poindre sa réelle force. Même moi, avec mon caractère de chienne, je me sens de temps en temps en situation précaire à côté d’elle.


Il y a trois ans, Carole m’appela un soir, de retour de son travail, pour m’expliquer son état d’esprit après la rencontre avec un client qui l’avait retournée. Elle me raconta comment un mec l’avait abordée pour lui demander des conseils sur le choix d’habits. Jusque là, rien de spécial et Carole avait réagi comme elle le fait dans le cadre de son travail, professionnellement. À la grande différence des autres clients qu’elle avait pu côtoyer, celui-là l’avait comme épinglée psychiquement, comme si un lien s’était emmêlé entre eux. Alors qu’il était parti essayer les divers vêtements dans la cabine d’essayage, Carole était revenue pour demander à travers le rideau si le choix lui convenait. À partir de là, le mec avait joué le jeu et une ambiance de sympathie s’était installée avec blagues et rires. Carole me dit qu’il s’appelait Pascal et qu’il était daltonien, c’était pour cela qu’il avait demandé des conseils sur les fringues.


Carole me raconta tout et semblait troublée de se sentir attirée vers lui. J’étais contente pour elle mais, peut-être par jalousie, je lui conseillai de faire attention de ne pas tomber sur un dragueur qui racontait n’importe quoi pour arriver à ses fins. Le lendemain, Laurence m’appela pour ma raconter ce que Carole lui avait dit la veille… ça ressemblait beaucoup à ce qu’elle m’avait dit. Laurence me fit rire quand elle me raconta sa mise en garde vers Carole… Ça ressemblait beaucoup à mes propres paroles de la veille.


Carole fut transformée en quelques semaines. À vue d’œil, elle semblait de plus en plus rayonnante. Elle devenait amoureuse de ce gars et toutes ses peurs s’envolaient comme par magie. Avec Laurence, nous avions l’impression de perdre notre Carole. Je dis « notre Carole » comme si elle nous appartenait et ce fut la réflexion faite par Laurence lors d’une grande discussion. Étant trop brusque, c’est Laurence qui demanda à Carole de rencontrer Pascal afin de voir si elle ne se faisait pas avoir. Carole piqua une colère comme jamais nous n’aurions cru possible. Elle nous traita comme des merdeuses jalouses et claqua la porte de l’appart de Laurence comme si la page était tournée à jamais. Sans me contrôler, je m’effondrai en pleurs dans les bras de Laurence qui eut un mal fou à me consoler. Perdre Carole pour un mec, c’était comme un affront à notre relation hors convention. Durant une semaine complète, Carole ne donna aucune nouvelle. Je devenais sauvage et je jetais tout le monde. Laurence avait perdu l’appétit. Nous étions vraiment de pauvres malheureuses.


Quand Carole m’appela, je retrouvai le fol espoir que tout redevienne comme avant. Carole commença à me demander des nouvelles, puis feignant que tout était normal, elle enchaîna sur des excuses sur sa colère. Avec une sorte d’hésitation, elle m’invita à boire un verre après son boulot pour rencontrer Pascal. Oups ! Je tiquai mais voulant vraiment faire plaisir à Carole, j’acceptai l’invitation.


Le soir même, j’étais au rendez-vous. Apeurée et inquiète, j’étais cachée à la sortie de la bouche de métro la plus proche pour surveiller la terrasse du café et regarder à quoi pouvait ressembler ce fameux Pascal. J’étais dans ma surveillance et perdue dans mes pensées et je n’entendis pas qu’on m’appelait. Une main sur l’épaule me fit sursauter et c’était juste un gars qui voulait passer car j’avais bouché un côté de l’escalier. L’homme me demanda si j’étais bien dans mes rêves et il me sourit gentiment. Sans rire, je me poussai pour laisser passer les quelques personnes qui voulaient sortir. Ensuite, je retournai à ma surveillance. À l’heure dite, je vis Carole arriver à la terrasse du café avec ce fameux Pascal qui la tenait par la taille. Sans même m’en rendre compte, j’avais la mâchoire serrée, mais elle tomba presque quand je reconnus l’homme qui m’avait parlé pour sortir du métro ! La honte !


Coincée entre la honte et le rendez-vous, j’allai vers Carole et Pascal déjà attablés. Carole se leva pour m’embrasser sur les joues comme nous faisions toujours dans les lieux publics. Elle me présenta Pascal qui se leva et me demanda si on se faisait la bise ou non. Au point où j’en étais… je lui tendis la main tellement je bouillonnais de colère en moi. La colère venait de moi sur moi, sur lui, sur la situation, sur Carole et sur n’importe quelle chose qui pouvait arriver.


L’ambiance était glaciale et Pascal restait avec sa main dans celle de Carole… grrrr. Il me demanda si j’avais réussi à sortir de mes rêves. Carole le regarda avec étonnement, puis se tourna vers moi avec le même regard. Juste un « mouais » sortit de ma bouche. Pascal, sans se démonter, proposa de quitter cette terrasse et d’aller choper un casse-croûte pour manger le long de la Seine. Il nous paya généreusement la nourriture et nous sommes partis le long de la Seine. Pascal commença à raconter sa vie avec des anecdotes assez marantes et montrant que l’autodérision ne le dérangeait pas. Je ne voulais pas rire mais petit à petit, je ne pus y résister. Carole me tenait le bras comme nous avions l’habitude de le faire. En fin de compte, la soirée fut assez agréable et ce Pascal n’était pas bégueule et vantard. Sur le tard, Pascal nous invita à faire une balade sur bateau-mouche autour du canal Saint-Martin, le week-end suivant. J’acceptai et juste avant que Pascal ne parte vers sa ligne de métro, je m’excusai d’avoir été brute. Il sourit et me dit que Carole l’avait averti que j’étais rugueuse en surface mais tendre à l’intérieur. Avant même que je ne réagisse, il s’avança vers moi et me fit la bise que je lui rendis. Pendant le retour chez moi et le soir dans ma chambre, je tournai la soirée dans ma tête et je dus en conclure que Pascal était sympathique et loin des mecs qui étaient avec moi dans ma jeunesse.


Le lendemain aux aurores, Laurence m’appela pour avoir des nouvelles sur la veille. Je lui fis un résumé rapide en lui disant que Carole était heureuse et que Pascal avait l’air d’un mec assez cool. Laurence m’indiqua qu’elle était invitée ce soir pour faire connaissance et qu’elle stressait un peu. Je la rassurai et l’obligeai à me rappeler le soir même. Le soir même, Laurence m’appela et me dit son ressenti sur le célèbre Pascal. Grosso modo, il était pas mal pour un mec et nous étions en partie rassurées pour Carole. Il restait toujours la question de notre trio qui risquait fort de se réduire. Avec Laurence, nous avions hâte de pouvoir en parler à Carole.


La balade en bateau fut super sympa. Laurence était aussi là et nous avons passé une journée superbe avec un soleil au rendez-vous. Pascal disait une blague toutes les 15 secondes et il me désarçonnait à chaque fois. Laurence était morte de rire à me voir remise à ma place avec les réflexions gentillettes de Pascal. Je devais bien reconnaître qu’il avait un esprit super rapide et qu’il avait l’art et la manière de rebondir sur n’importe quel sujet. À plusieurs reprises, je le surpris même à être capable de suivre deux conversations à la fois et ça dépassait de loin les pauvres possibilités des gens qui travaillaient habituellement avec moi.


À trois ou quatre reprises dans la journée, Pascal fit une remarque à Laurence et à moi concernant nos décolletés. Il les trouvait très beaux mais il avait du mal à rester de marbre devant une si belle vue. Il nous demanda de ne pas trop l’aguicher pour ne pas faire de peine à Carole. Je trouvais ça culotté mais sympa d’avouer une faiblesse typiquement masculine dans le souci de ne pas faire de peine. En plus, c’était complètement idiot puisque Carole nous caressait et tétait les seins il y a encore un mois à peine. Bref, gentil garçon, mais un peu con comme réflexion.


Cette journée était à refaire sans nul doute et Carole reprit le chemin de la banlieue avec nous. Dans le wagon, à l’écart toutes les trois, nous avions enfin l’occasion de reparler du mois écoulé. Carole nous raconta sa vie qui semblait vraiment merveilleuse avec Pascal. Il était beau, grand, fort, charmant, gnagnagna… Bref, le prince charmant dans toute sa splendeur de mâle dragueur à la recherche de sa proie. Laurence confirma qu’il était très gentil et attentif. J’étais donc la seule à trouver ce mec comme un mec ! Banal ! Carole et Pascal n’étaient pas passés à l’acte car Carole avait peur, à partir de là, de nous perdre toutes les deux. Je dis clairement qu’il faudrait choisir. Laurence fut plus évasive et Carole nous cloua le bec en disant qu’elle allait tout dire de son expérience lesbienne avec nous. Je faillis m’étrangler. Laurence demanda à Carole si elle rigolait mais elle semblait la plus sérieuse possible. J’imaginai la réaction de Pascal en entendant qu’il avait dragué une bouffe-minou. Soit il allait la jeter, soit il allait en profiter pour lui faire faire n’importe quoi sous couvert de dévoiler ce secret. Avec Laurence, on déconseilla à Carole de raconter quoi que ce soit.


Carole éluda la question et nous demanda nos expériences avec les mecs. Je crois que nous avons dépeint les hommes comme des bêtes dénuées de cerveau. Peu flatteur mais nous dûmes avouer que nos expériences étaient pauvres. Sur le quai de la gare, nous laissâmes Carole dans un état de réflexion profonde. Avec Laurence, nous avions espoir qu’elle reste copain-copine avec Pascal mais nous avions l’intuition qu’elle allait passer à l’acte et que l’avenir allait être secoué. La mère de Laurence n’étant pas là, nous passions la soirée à nous caresser tendrement mais le goût n’était pas là.


Le 10 août, juste la semaine avant les vacances, Laurence m’appela pour m’apprendre une drôle de nouvelle. Pascal lui avait envoyé un texto pour lui souhaiter sa fête. Laurence n’en revenait pas. Moi non plus. Ça faisait deux semaines que nous avions rencontré Pascal sur les quais et depuis, pas de nouvelle. Carole et Laurence devaient être en vacances avec moi les trois semaines suivantes mais aucune nouvelles de Carole.


Le vendredi des vacances, Carole m’appela à 3 heures de l’après-midi pour demander si je voulais fêter les vacances entre filles ce soir. Elle semblait heureuse et je mis ça sur le compte des vacances et du beau temps. En appelant Laurence pour organiser notre soirée, Laurence m’apprit que Carole était passée à l’acte il y avait une semaine et qu’elle venait de l’apprendre par la bouche même de Carole.


Le soir, Carole arriva avec un gros paquet de bonbons et elle nous offrit à chacune un ensemble déshabillé coquin. Elle nous embrassa avec une pression inhabituelle et nous pressa d’être prêtes pour pouvoir passer dans la chambre pour un gros câlin. J’avais aussi envie d’elle car elle m’avait manqué mais je demandai si elle n’avait pas encore du Pascal dans la chatte. Elle me fit un grand sourire et me répondit que si je voulais du sperme, je n’avais qu’à aller le prendre à la source. Là, elle me cloua le bec d’une façon magistrale et je n’eus, comme réaction, que le mot « merde ! ». Laurence explosa de rire et dit à Carole qu’être amoureuse la rendait dangereuse. Carole rit de bon cœur et vint vers moi m’embrasser sur la bouche. Elle me dit :


– Je t’aime, grande nouille. Arrête d’être jalouse et va vite te préparer, j’ai une envie folle de toi !


Après un passage dans la salle de bain, sans passer par la baignoire - trop long - nous nous retrouvâmes dans le lit, où Carole se lova contre Laurence et moi. Rapidement, le désir nous submergea et j’eus le plaisir d’avoir Carole entre mes cuisses pour un baiser extraordinaire. Carole avait le feu au ventre et elle était insatiable. La nuit nous épuisa toutes les trois et je crois m’être endormie pendant que Carole avait encore mon sein en bouche. Le lendemain, Carole nous raconta sa première fois avec Pascal et comment Pascal l’avait mise en confiance. Il ne l’avait pas pénétrée la première fois. Chose qui étonna Laurence et moi. Carole nous dit qu’il embrassait à merveille et qu’il léchait avec tendresse. Elle nous raconta aussi comment elle avait attrapé le sexe de Pascal et se l’était introduit elle-même. Carole ne s’arrêtait pas de nous raconter les sensations en elle, les bienfaits d’être avec un homme amoureux. À l’écouter, on avait presque envie d’être à sa place. D’ailleurs, Laurence se masturba pendant que Carole raconta son expérience. Carole et moi la regardions faire et Carole lui dit que Pascal serait ravi de la voir.


Alors que j’étais un peu choquée d’entendre Carole introduire son Pascal dans notre groupe de nanas, Laurence parut motivée et commença à partir dans un orgasme de plus en plus fort. Ce fut la première fois que Carole parlait de Pascal pendant nos ébats. Dans la journée, nous primes le temps de nous balader pour papoter de tout et de rien. Le sujet « Pascal » revenait souvent sur le tapis et ça avait tendance à m’énerver. Laurence me mettait en boîte à chaque fois que je montais dans les tours. Carole laissait faire comme à chaque fois.


En fin de ce week-end, un planning avait été établi pour faire quelques sorties au cinoche ou ailleurs pendant la première semaine de vacances. La deuxième semaine était laissée pour la famille et la troisième pour nous. Ensuite, chacune avait des activités, soit le travail, soit les études. Carole nous avoua qu’elle n’avait pas encore parlé du trio de copines et de leurs activités mais qu’elle comptait bien le faire. Pascal… le fameux Pascal… lui avait bien dit que la confiance, la vérité et le respect étaient des valeurs qui lui semblaient indispensables pour le bien-être d’une relation. Belles paroles à mon avis mais bon ! C’est un mec, n’ayons pas trop d’attente. Il sait juste lire et dire les bonnes paroles au bon moment. Laurence semblait touchée par ce Pascal et j’avais l’impression que Carole et elle avaient des petits secrets avec ce mec. Encore une fois, j’enrageai toute seule dans mon coin.


La semaine suivante fut riche en émotions car si la sortie cinéma fut nulle à chier avec un film de daube, la suite au resto fut plus remplie. Je m’attendais initialement à une sortie entre nanas et un plan cul à trois. L’arrivée de Pascal mit une croix sur la première partie de mon plan. Seules Carole et Laurence semblaient ravies. Pour le resto, difficile de jeter Pascal, donc quatre places autour d’une table dans un coin de salle. Pour le dessert, Pascal nous servit un plat de résistance en annonçant qu’il avait appris par Carole les relations très particulières que nous avions toutes les trois.


Je n’irai pas jusqu’à dire que ma profiterole a été avalée toute ronde mais tout mon organisme a hurlé d’horreur et s’attendit au pire. Quand à Laurence, elle est simplement devenue livide. Pascal dit tout simplement « C’est chouette ! Je vous admire » avant de se remettre à manger son nougat glacé. « C’est chouette » ! Comme si c’était un résumé après avoir lu le dos d’un livre. Merde alors, je l’aurais étranglé et je devais être rouge. De colère ou de honte, sur le coup, je ne savais le dire mais rouge, sûr.


Pascal me regarda avec un sourire et me demanda ce que je voulais. Je ne répondis pas. Il m’expliqua simplement que Carole avait eu le courage d’avouer cette relation. En tant que mec, il était troublé, excité, curieux. Troublé d’avoir trouvé une fille merveilleuse et gentille qui ose quitter une relation stable et homosexuelle contre une première aventure avec un homme. Excité parce que, imaginer trois superbes nanas entre elles, faisait partie d’un fantasme que plus d’un homme peut avoir. Curieux… et bien parce que… ouah ! Ça doit être superbe pour vous trois.


Laurence chuchota « Moins fort ! » alors que Pascal ne parlait vraiment pas fort. Il rigola car la salle était très bruyante et il y avait aucun risque que quelqu’un entende la conversation. Pascal se pencha vers Laurence et lui dit :


– Carole m’a fait confiance. Vous pouvez me faire confiance.


Se tournant vers moi :


– Je t’apprécie beaucoup Clothilde et tu me fais rire avec tes airs de reine. J’ai l’impression que tu refuses quelque chose en toi qui te ronge alors que tu es belle et tu as la chance de vivre avec Carole et Laurence une expérience que peu de femmes peuvent se vanter de vivre. Il n’est pas question pour moi de m’interposer entre vous trois, même si l’idée d’être avec vous est plus que tentante. Carole est bisexuelle. Elle aime être avec moi, elle aime être avec vous. Pourquoi avez-vous peur ? Vous avez une chance inouïe. Quand Carole m’a annoncé cette nouvelle, voilà ce que je lui ai dit : Protégez-vous . Maintenant, voilà ce que j’ai pensé et Carole ne le sait pas : Pétard, ce que j’aimerai être avec elles . Vous savez tout ! Eh oui, ça m’excite de vous savoir nues entre vous à vous caresser. Pour le moment, c’est Carole qui en profite mais comme vous le savez sans vous l’avouer, l’Amour est une force qui peut se partager à l’infini. Une mère aime autant ses enfants, qu’elle en ait un, deux ou plus. Toi, Clothilde, tu aimes autant Laurence que Carole. Aujourd’hui, j’aime Carole et j’apprends à vous connaître. C’est vous qui êtes maîtresse de la suite de l’histoire mais quoi qu’il en soit, gardez Carole auprès de vous deux et continuez à vous aimer.


Il nous faisait des avances pour coucher avec nous trois… j’y croyais pas. Ce porc de mec, à peine avec Carole, voulait coucher avec ses copines. J’allais lui mettre une couche quand Carole prit la parole :



Pascal reprit la parole et se pencha sur la table :


– Je vais vous laisser finir la soirée ensemble. Demain, j’ai du taf de bonne heure pour une mamie.


En se tournant vers moi :


– Ne t’inquiète pas Clo, j’ai peut-être l’air d’un gros con poilu avec des idées dirigées par son zob, j’ai des valeurs qui dirigent ma vie bien plus fortes et ça me permet d’être fier de ce que je suis et de ce que je fais. Calme-toi et passe une bonne soirée.


En se tournant vers Laurence :


– Sans vouloir te choquer, je trouve la dentelle de ton soutif très belle. J’ai mangé en louchant toute la soirée et j’ai dû perdre deux dixièmes, mais c’était chouette.


Pendant que Laurence jetait un œil vers son décolleté qui était vraiment très ouvert, et le refermait tardivement, Pascal ajouta vers Carole :


– Bisous ma chérie et tu m’appelles demain pour qu’on se retrouve.


Il se leva, nous embrassa à tour de rôle, même moi. S’il savait le pauvre… et il se leva pour aller payer. Carole l’accompagna en me laissant avec Laurence à table. Laurence me lança un :


– Calme toi un peu ma grande, tu vivras plus vieille !

– Mais tu as entendu ce mec, il veut coucher avec nous trois !

– Bien sûr, grande nouille, et tu devrais être contente parce qu’il faut qu’il soit courageux ou fou furieux pour vouloir coucher avec toi. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es désagréable avec lui. Il est sympa et ce qu’il a dit, c’est avec l’aval de Carole. Tu es une tigresse qui ne réfléchit pas beaucoup.


Pour éviter l’esclandre, je ne répondis pas. Laurence continua :



Là, je ne pus m’empêcher de répondre :



Carole arriva et nous demanda de quoi nous parlions. Je dis :



Bien que je fasse ma dure, l’explication de Laurence me toucha et seule dans le noir au fond de ma chambre, je pensais à ce que serait ma vie avec un homme, ou avec Pascal, ou avec les filles, ou avec Pascal et les filles… Pffft, quelle merde !


Pascal se retrouva souvent mêlé avec nos activités mais il restait assez discret. Nous avions régulièrement nos activités sexe entre nanas et plus jamais Pascal ne refit de proposition. Carole était toujours aussi heureuse avec Pascal et de la voir ainsi me comblait de joie. Laurence avait une fâcheuse tendance à penser que Pascal pourrait entrer dans notre relation lesbienne et devenir l’homme de la situation pour nous trois. Pour moi, j’étais beaucoup dure à convaincre mais c’est ma mère qui m’aida.


Ma mère mourut dans l’année de mes 21 ans. Un cancer du pancréas qui lui fit perdre plus de vingt kilos en un temps record. Juste le temps de se dire l’essentiel et elle était devenue un ange. Mon père étant parti depuis longtemps pour une pouf, je vivais seule avec ma mère. En 6 mois, ma mère partie en hospitalisation, je vécus seule dans le grand appart et je vis ma mère réduite à l’état de souvenirs chaque jour un peu plus. Avant qu’elle ne puisse plus parler à cause des traitements et des appareils, elle me demanda des blocs de papiers et des crayons. Ensuite, elle passa le plus clair de son temps à écrire une lettre à sa fille qui me fait toujours frissonner. Aujourd’hui, j’ai trois cahiers complets rédigés par ma mère sur son lit de mort. Sa vie se résume à trois cahiers !


Pendant cette période, nous parlions souvent et je lui avouai que j’étais lesbienne avec Carole et Laurence. Elle ne s’en offusqua pas mais me posa des questions sur mon état d’esprit vis à vis de cette situation. En discutant avec ma mère sur ce sujet qui dériva vers le sexe, les hommes, les peurs, les expériences,… Ma mère voulut rencontrer Carole, Laurence et Pascal séparément. Laurence eut beaucoup de mal, car elle s’imaginait au chevet de sa mère et cela lui fit énormément de peine. Pascal revint souvent et ma mère avait l’air de l’apprécier. Carole vint souvent aussi avec moi.


Un jour où ma mère avait eu une crise plus forte que les précédentes, je la vis avec les larmes aux yeux me dire que je devais m’ouvrir à mes amis et vivre l’amour qui m’était offert car la vie est trop courte pour la bouder. Cette période de ma vie a été très dure et la présence de mes amies m’a aidée à la supporter. Pascal aussi fut là, et me prit souvent dans ces bras, vers la fin, où je fondais en larmes. Jamais il ne profita de la situation et il était toujours là pour aider. Souvent, en rentrant dans l’appart, je trouvais le ménage fait, le frigo rempli et des petits mots d’amitié et d’amour.


Ma mère mourut le 4 février. Impossible de retourner dans mon appart. Laurence et sa mère m’accueillirent. Carole et Pascal se débrouillèrent pour changer d’appart et en trouver un plus grand dans un ensemble immobilier super chouette. Cinquième étage avec terrasse, une vraie cuisine et trois chambres. Laurence participa aussi activement au changement et quand je me remis à sortir, ils m’invitèrent dans ma nouvelle demeure. J’avais l’impression de vivre une émission de Déco car j’avais ma chambre personnalisée, Laurence la sienne et Carole aussi. Ils avaient bossé comme des tarés pour regrouper ce que maintenant on pouvait appeler les mousquetaires. D’ailleurs, Laurence avait chiné une vieille reliure d’époque avec les trois mousquetaires qu’elle avait mise au mur dans un cadre. En la voyant, cela me fit rire malgré le chagrin. Tout ce travail fut fait en regroupant le pognon de chacun. C’était une colocation qui nous permettait de vivre dans cet appart pour une bouchée de pain. Royal !


Pascal avait trouvé le temps de venir me voir chez Laurence pour me forcer à sortir. Il fut persévérant et avec l’aide des filles, je sortais avec lui pour parler ou simplement pour se geler dans les courants d’air. Mon idée sur lui évolua dans le bon sens et quand la situation de vivre ensemble dans le même appart se présenta, je ne fus nullement choquée. Au contraire, j’en fus contente et cela me rassura de l’avoir près de moi.


Le couple Carole-Pascal vivait bien. Le trio de nanas vivait bien. Les parties de jambes en l’air entre nanas reprirent doucement. La vie à quatre se mit en place avec quelques réglages obligatoires. Laurence changea de boulot pour ne plus avoir de transport. Carole en fit autant. Pascal garda son travail à Bagneux. Moi, je trouvai un travail à côté de celui de Pascal. Le soleil revint avec les rires et, comme disait ma mère, la vie continue et elle est unique donc, vivons-là.


Un week-end gîte fut préparé par Laurence pour Juillet. La famille de Laurence a une vieille ferme et nous avions les clefs pour le W. E. Voire un peu plus. En prenant un jour de congé, nous avions quatre jours avec le 14 juillet. À table, je dis aux filles que c’était en pleine période d’éclipse. L’éclipse était le terme très technique pour dire que Pascal devait s’éclipser pour nous laisser toutes les trois à nous brouter le minou. Effectivement, une fois par mois, nous avons environ deux semaines sans règle et c’est dans ces périodes où nous faisons l’amour à fond. Le reste du temps, c’est juste des baisers et des caresses gentilles. Carole fit la moue sans rien dire de particulier. Laurence souffla et dit :



Et moi, après un petit moment de réflexion :



Les filles me regardèrent avec étonnement pendant que Pascal continuait à manger, l’air de rien. Je lui dis :



En se relevant, il sourit et dit d’un air très bête :



Mon œil, espèce de vicieux ! Carole me demanda « J’ai bien entendu ? » Je me demandai si je n’avais pas été un peu vite dans ma phrase mais depuis la mort de ma mère, je réfléchissais beaucoup à la situation et depuis que nous vivions à quatre, j’avais vraiment l’impression de me sentir plus équilibrée. Bon… de là à écarter les cuisses, c’était un peu extrême ! Laurence me coupa dans ma réflexion et dit :


– Moi, je suis d’accord, mais étape par étape.


Pascal ne disait rien. Il devait savourer d’avance ce qui allait se passer. Tu parles : trois nanas qui se caressent et lui au milieu de tout ça ! Avant que je ne reprenne la parole, Pascal dit doucement :



L’idée de la caméra n’était pas mal mais ça faisait voyeur et j’étais gênée de le faire. Pareil pour regarder Carole et Pascal ensemble. Laurence proposa une autre idée sous la forme d’un jeu :



Je pris la parole :



Pascal sourit et dit :



Laurence sourit et leva la main. Carole se leva et s’avança vers moi pour m’embrasser sur la bouche. Les mains de Carole se mirent sur mes fesses et son baiser était fougueux comme dans les grands moments. Pascal proposa un apéro et tout le monde s’activa pour sortir verres et bouteille. À la cuisine, en sortant les glaçons, je me retournais et me retrouvai face à Pascal. Il tendit le bras pour fermer la porte du congel. J’étais coincée entre le plan de travail, le bras tendu et Pascal qui me faisait face. Pascal me regarda droit dans les yeux et me dit :


– Alors, la dame qui rêve à la sortie du métro, vous savez que vous êtes très belle ?


Je rougis d’un coup et je sentais la chaleur envahir mes joues. « Arrête ! ». Je sentis la main de Pascal se poser entre mes omoplates et faire légèrement pression pour m’approcher de lui. Je sentais son odeur comme lorsqu’il me prenait dans ses bras pour me consoler. Il me dit doucement :



À ces mots, les larmes me montèrent aux yeux sans rien pouvoir contrôler et Pascal me serra contre lui. Carole entra dans la cuisine et nous dit :



Pascal me déposa un baiser sur la joue mais je tournai la tête pour que nos lèvres se touchent. Notre baiser furtif s’allongea et devint un long baiser tendre et humide de mes larmes. Après un long moment accroché ensemble, Pascal me dit :


– On va donner les glaçons avant qu’ils ne soient tous fondus dans mon dos !


Oups, j’avais complètement oublié la barquette de glaçons qui devaient bien fondre le long de l’échine de Pascal. Le pauvre avait le bas de la chemise glacé et trempé. Ce fut une franche rigolade pour ce début d’apéro de notre nouvelle équipe. Il n’y avait pas de geste déplacé, pas de pelotage, pas de cochonnerie, nous étions juste des amis ensemble pour un apéro. Laurence se leva pour faire un toast aux mousquetaires et Pascal demanda s’ils couchaient ensemble ou non. Laurence lui répondit le plus sérieusement possible que personne ne dormait ensemble, ni eux, ni nous et qu’elle ne comprenait pas le sens de la question. Après un silence de mort, tout le monde piqua un fou rire mais j’avais bien vu Pascal la prendre au sérieux et c’était bien une rare fois où il se faisait avoir. Il fit la moue en disant « Maline, va ! ». Pour se faire pardonner, Laurence alla s’asseoir à côté de Pascal et l’embrassa tendrement sur la joue. Je vis Pascal mettre sa main autour de la taille de Laurence et cela me fit un pincement dans le ventre. Voilà que je devenais jalouse ! Cette réaction me fit sourire tellement elle aurait été impossible quelques mois avant.


La soirée se termina tranquillement et tous les préparatifs du prochain week-end étaient faits. Au moment d’aller se coucher, je n’avais pas envie de me retrouver seule dans mon lit alors que Carole aurait eu Pascal. Comment le demander ?

J’attrapai Carole à la sortie des WC et lui demandai si elle voyait un inconvénient à ce que je dorme avec Pascal. Elle haussa les épaules et me dit le plus naturellement du monde :



Elle me déposa un baiser sur la bouche et alla directement dans la chambre de Laurence lui proposer un duo pour la nuit.


Maintenant, je devais passer à l’action et j’avais peur. La grande Clothilde dans toute sa splendeur qui tremblait comme une feuille pour aller dormir ! À mourir de rire ! Après un tour au WC, passage dans la salle de bain où je me trouvai moche avec les cernes sous les yeux, les jambes poilues du Yeti et un disgracieux bouton encore présent, suite à mes règles. Qu’est-ce que Pascal allait trouver d’attirant ? Je mis un bel ensemble boxer et caraco dans lequel ma poitrine dansait généreusement. En sortant, j’attrapai un peignoir pour me couvrir au maximum. À chaque pas vers la chambre, j’avais envie de faire demi-tour et de mettre mon plus gros pyjama couvrant tout mon corps. Pascal était encore dans le salon et dès qu’il me vit, il me demanda si la salle de bain était libre. J’eus juste la force d’esquisser un petit oui de la tête et il partit comme une fleur se mettre en pyjama, sans faire attention à moi. J’en profitai pour entrer dans la chambre de Pascal et Carole et me glisser dans le lit en ayant retiré mon peignoir quand même. En regardant sur la table de chevet, je découvris le côté de Pascal et je me mis sur le côté opposé. J’avais peur, j’étais gelée et ma tête tournait à pleine vitesse. Pascal revint et fut étonné de me voir ici :



– Je crois qu’elle va dormir avec Laurence.

– Mouais, de là à dormir, j’ai un doute. Et toi, tu me surprends chaque jour !


Il me tourna le dos et se glissa dans les draps. Un espace resta entre nous et je n’osai bouger. Pascal se tourna vers moi et je sentis son regard sur moi. En tournant la tête, je le vis avec un léger sourire me poser la question :


– Tu veux que j’éteigne la lumière ?

– Oui s’il te plaît.


Un clic et un noir relatif nous recouvrit. Je n’allais pas mieux et le noir me donnait même le vertige avec des questions sur ce que pensait Pascal, ce qu’il faisait,… Malheur ! Pourquoi j’étais là ? Pascal me parla :



Une peur panique m’envahit et je lui dis :



Aussitôt, Pascal alluma alors que je me sentis super cruche d’avoir dit que j’avais peur. Bravo pour l’image de la Clothilde dure, sûre d’elle, meneuse d’hommes, chef de service en puissance, à fort caractère… Tout s’effondra d’un coup. Pascal me demanda de quoi j’avais peur :



C’est vrai que j’étais grelottante et après un petit moment d’hésitation, je m’approchai de Pascal. Il mit son bras autour de mon cou et ma tête se posa contre son épaule. C’était impressionnant comment il rayonnait. Aussitôt, sa chaleur m’enveloppa et petit à petit, mon cœur arrêta sa chamade et mes peurs partirent. Pascal me demanda si j’allais mieux.



Pascal rigola. Mon oreille contre lui entendit les battements réguliers de son cœur et ses paroles résonnèrent. Il me dit :



D’un seul coup, sans forcément contrôler le flot de paroles, je lui racontai mon enfance et ma seule et triste expérience avec un garçon. Sans m’en rendre compte, j’étais redevenue maîtresse de ma personne et au fur et à mesure, Pascal me caressait l’épaule pendant que ma propre main se promenait sur son torse. Je me sentais bien et quand j’eus fini mon histoire, Pascal me raconta sa propre expérience avec sa fameuse Laurence avec qui il avait eu une suite de hauts et de bas. La découverte de l’Amour avec tous les échanges possibles dans le don de plaisir à l’autre. Comment il adorait les femmes et leur plastique, les courbes, l’érotisme et les odeurs. Il me dit que depuis que j’étais contre lui, il sentait la pression de ma poitrine contre lui et qu’il avait une envie folle de la caresser, l’embrasser, la regarder et que l’Amour, c’était ça avec son lot de frustrations. Je lui posai une question un peu stupide :



Et il me répondit directement :


– Belle ? Non, simplement splendide.


Ce que je peux être cruche des fois ! en me sentant comme une toute petite enfant. Pascal bougea son bras et ma tête se reposa sur l’oreiller. Il me regarda, s’avança pour m’embrasser sur la bouche et notre baiser fut d’une douceur extrême. Je fondis littéralement et mon ventre était tout tourneboulé de la chaleur du désir qui naissait en moi. J’avais envie qu’il me touche, qu’il me prenne avec la même douceur que son baiser. Délaissant ma bouche, il m’embrassa sur la joue et, par petites touches, il descendit dans mon cou, puis mon épaule juste recouverte par la fine lanière de mon caraco. Je le laissai se promener sur mon corps avec ses baisers qui étaient maintenant sur mon bras. Tout mon corps le réclamait, hurlait qu’il s’aventurât sur des zones plus intimes. Ma respiration était devenue saccadée et je brûlais intérieurement d’un désir de plus en plus fort. Mes seins étaient contractés et mes tétons me faisaient même mal. Je posai mes mains sur sa chevelure et le dirigea sur mon ventre qu’il se mit à embrasser. Sans aucune peur, je tirai sur le tissu pour découvrir mon ventre pour que les baisers de Pascal soient directement sur ma peau. Coincé par le tissu du caraco bloqué par mes gros seins, Pascal repartit vers mon ventre. Mon sexe était bouillant et les baisers s’approchant de ma toison me fit écarter les cuisses sans vraiment contrôler les mouvements.


Il n’y avait rien de typiquement masculin dans les baisers de Pascal, je vivais les mêmes sensations avec les filles. Dans un geste rapide et sans hésitation, je retirai le caraco qui fut jeté au bout de la chambre. Pascal embrassa ma toison par-dessus mon string. Il devait me sentir, toucher quelques poils pubiens. C’était mon cadeau, mon trésor, mon corps que je lui offrais. Ses mains me caressaient les jambes en remontant sur l’intérieur de mes cuisses sans toutefois aller jusqu’à mon sexe. Seule sa bouche avançait et descendait vers mon entrejambe humide. Je me pelotai les seins et me cambrai. Pascal glissa un doigt sous le tissu et caressa ma toison. Je sentis la pression légère de ses baisers sur mon sexe à travers le tissu. N’en pouvant plus, je retirai mon string qui finit, lui aussi, au fond de la chambre. Pascal en profita pour remonter sur mes seins qu’il lécha avec un réel plaisir car il fermait les yeux. Je vibrais à chaque contact avec lui. Pendant qu’il me tétait les tétons, sa main se glissa sur mon sexe et ses doigts se perdirent dans ma chatte complètement ouverte. Je ne pus retenir mes gémissements et tout mon corps s’abandonna à ses caresses. Pascal lâcha mes seins et descendit vers mon ventre pour enfouir sa tête entre mes cuisses. Sa langue attrapa d’un coup mon clito et il me lécha avec une belle maîtrise de mon anatomie. De temps en temps, ses mains s’aventuraient vers mes seins mais il restait collé à mon sexe. Les draps avaient glissé depuis un moment et j’étais complètement nue avec les cuisses écartées de manière très impudique. J’arrivai à regarder la tête de Pascal s’agitant sur mon sexe. C’était merveilleux et j’avais envie à mon tour d’offrir à Pascal du plaisir. Mes mains allaient entre mes seins, que j’adorais caresser pendant les moments forts, et mes cuisses pour ouvrir mon sexe à la bouche de Pascal. Pascal me dit :


– Tu es merveilleuse… masturbe-toi, ma chérie.


Sans même réfléchir, mes doigts écrasèrent mon clito pendant que mon index et mon majeur me pénétrèrent lentement. Pascal devait me regarder. C’était super bon et je sentais de temps en temps Pascal me lécher les doigts à la sortie de mon vagin. Il était merveilleux de douceur et d’attention. J’atteignis plusieurs fois des orgasmes avec quelques difficultés pour retenir mes cris et gémissements. Après un long moment pendant lequel Pascal n’arrêta jamais de me lécher, nous nous remîmes allongés côte à côte. Pascal remit les draps. Je me collai à lui en l’embrassant goulûment car mes sentiments vers lui étaient en train devenir très forts. Pascal me disait en boucle que j’étais merveilleuse, belle, magnifique… Il ne trouvait pas les mots pour me dire à quel point il me trouvait superbe. C’était très agréable. Ses mains sur moi ne me dérangeaient pas et il me caressait partout. Je le laissais faire sans aucune gène. Moi aussi, je le caressai et je me surpris à descendre vers son sexe qui était dur et dressé. Mes mains se glissèrent directement dans le pantalon de pyjama pour attraper le sexe en main. Il était chaud et dur.


Dans mes mains, j’avais l’impression qu’il était énorme et une inquiétude commençait à naître en moi pour la suite des évènements. Pascal s’excusa car il avait éjaculé et j’avais du sperme dans les mains. Je n’avais même pas fait attention et cela me fit drôle d’avoir du sperme dans les mains. Loin d’être dégoûtée, je voulus sentir l’odeur de sa semence. Je caressai le bout de son sexe pour avoir de la semence sur mes doigts et demandai à Pascal de se mettre nu comme moi. Pendant qu’il s’agita pour retirer son pyjama, je sentis ma main et l’odeur forte du sperme me surprit. Par curiosité et habituée à échanger les effluves avec les filles, je goûtai le sperme avec la langue. Le goût n’était pas particulièrement mauvais, pas plus que la cyprine des filles. Pascal se retrouva nu et la vue de son sexe me surprit par sa taille. Une impression d’avoir un gode en beaucoup plus gros mais avec la même longueur. J’allais peut-être avoir mal et mon inquiétude augmenta. Par contre, Pascal me mit à l’aise en ne me forçant nullement à faire quoique ce soit. Je pris mon temps pour le caresser et me faire à ce sexe. Je me penchai et utilisai le sexe de Pascal comme je faisais avec un gode, je le passai sur mes tétons, autour de mes seins et je commençai à le lécher et le sucer. Rapidement, Pascal m’avertit qu’il pouvait éjaculer, tellement il était excité. Je lui demandai ce que ça allait faire et il m’expliqua que le sperme sortait par jets plus ou moins puissants en fonction de la réserve dans les testicules et de l’excitation. Je trouvai ça amusant qu’il explique avec des détails techniques alors que nous étions nus tous les deux à faire l’amour. Je l’embrassai à pleine bouche et je fis comme lui, à descendre mes baisers jusqu’à son sexe.


Ma tête posée sur son ventre, je regardai ce membre que je découvrais vraiment pour la première fois. Je n’avais pas de souvenir que ce soit aussi gros. J’ai pris son sexe à pleine bouche mais en y allant étape par étape. J’ai commencé à le lécher du bout de la langue et ensuite, comme on mange un esquimau, j’ai pris le gland et j’ai joué avec lui en bouche. C’était agréable d’avoir son sexe en bouche. Plus habituée à téter les seins de mes copines, je découvrais de nouvelles sensations. Pendant ce temps, Pascal ne resta pas immobile et il me caressa les seins en jouant avec mes tétons. À plusieurs reprises, il me montra comment décalotter le gland pour prendre la hampe. Je découvris et j’adorai. Pascal me demanda si on pouvait faire un 69 car il voulait encore me lécher. Je lui laissai le choix de la position et il voulut m’avoir à califourchon sur lui. Sans aucune hésitation, je lui tournai le dos et lui présentai ma croupe. En me baissant pour le sucer, il devait avoir une vue imprenable sur ma chatte. Je le sus quand il me dit que j’étais vraiment superbe et qu’il commença à mettre ses mains pour m’ouvrir encore plus. Je reculai mes fesses et vins poser ma vulve baveuse de désir sur sa bouche. Tout mon corps s’électrisa au contact de sa langue, comme si j’avais des coups de jus. Il léchait admirablement bien et le plaisir me submergea. Je glissai rapidement son sexe dans ma bouche et l’enfonçai au fond de ma gorge. Rapidement, Pascal m’avertit qu’il allait éjaculer et que je devais sortir son sexe. Rien à foutre, je voulais le recevoir et avaler sa semence comme il avalait mon jus. J’eus l’impression que le sexe de Pascal vibrait par sursauts et soudain je reçus un jet qui emplit ma bouche. Pascal venait d’éjaculer en moi et j’avais sa semence. Comme un message à mon corps, j’eus moi aussi un orgasme qui donna à Pascal l’occasion de voir mon sexe s’agiter à la recherche de sa langue mais ça ne suffit pas, je le voulus en moi, là, maintenant, au fond de mon ventre. J’avalai le sperme et sortis le sexe de ma bouche. En retirant ma jambe pour libérer la tête de Pascal, je lui dis :



Je me positionnai à quatre pattes avec la croupe bien tendue. Pascal se releva et vint se mettre derrière moi. J’ai bien senti un doigt me pénétrer, puis tout mon sexe fut comme écrasé et écarté pour que son sexe rentre en moi. Pas douloureux comme je m’y attendais. Une quantité effroyable de réactions s’offrit à moi. La pression de son sexe dans mes entrailles jusqu’à des endroits où seul le gode en plastique avait eu accès, la chaleur qui m’envahit, et les allées et venues en moi. Ahhh, que c’était bon ! J’avais encore le goût de son sperme dans la bouche et en baissant la tête pour regarder derrière, je vis mes seins secoués par l’onde de mon bassin. Pascal me pelota la poitrine et je le regardai faire. J’aimais ce qu’il me faisait. Ensuite, nous avons changé de position pour qu’il soit face à moi. Je voulais qu’il reste en moi, tellement j’aimais ça.


Je lui dis que j’aimerais voir comment ma chatte s’écarte pour le laisser entrer. Pascal fouilla dans la table de nuit pour trouver un miroir mais il n’y avait rien. Il me proposa d’aller en chercher un dans la salle de bain mais je ne voulus plus qu’il me quitte. Nous parlions doucement. J’étais allongée sur le côté avec une jambe relevée. Pascal était derrière moi, allongé sur le côté aussi avec un mouvement de hanche le faisant glisser en moi. J’avais une main sur nos sexes et je me caressais pour que mon sexe retrouve un peu de lubrifiant car je devenais sèche et ça commençait à me faire une sensation de brûlure devenant désagréable. Je finis par le dire à Pascal qui se retira aussitôt en me disant que je ne devais pas attendre. J’étais déçue mais Pascal se colla à moi, me prit dans ses bras et m’embrassa :



Dans le silence qui suivit, on pouvait entendre les deux nanas gémir dans l’autre chambre. Pascal me proposa d’aller les voir, il me dit qu’il était curieux de voir Laurence toute nue avec ses seins appétissants. Une belle brune devait avoir de belles lèvres à lécher. Je tournai la tête en lui faisant de gros yeux et en lui demandant si je ne lui suffisais plus. Aussitôt, je me sentis gourde d’être jalouse et réfléchis pour chasser les idées de jalousies et trouver des idées pour que notre amour à quatre soit total. Que pouvait faire un homme avec trois nanas ? Je le demandai à Pascal et il me répondit très naturellement :



Pendant qu’il parlait, j’imaginais les scènes et mon excitation revint. À entendre les filles jouir dans la chambre d’à côté, j’avais envie de les rejoindre avec Pascal et de participer avec elles. Pascal connaissait le sexe de Carole et le mien, il devait à tout prix connaître celui de Laurence. Au diable ma jalousie, je devais passer par dessus et profiter de la vie. Je me levai en entraînant Pascal avec moi. Dans le couloir, nous nous sommes approchés de la porte de la chambre de Laurence. J’ouvris la porte et nous vîmes Laurence et Carole dans un 69 endiablé. Laurence nous tournait le dos et on ne voyait que ses fesses qui oscillaient avec les léchouilles de Carole. Pascal me chuchota


– Ça m’excite… je veux te voir avec elles. Vas-y.


J’approchai du lit qui était éclairé par une petite veilleuse. Carole m’aperçut et fut surprise. Laurence se redressa aussi et eu un geste de protection pour sa nudité face à Pascal. Je demandai aux filles si on pouvait participer. Carole me dit oui sans hésiter mais Laurence hésita. Pour la rassurer, je lui dis :


– Franchement ma chérie, il n’y a aucune hésitation à avoir, Pascal est un amant parfait. J’aimerais le voir pénétrer Carole et il aimerait me voir te lécher.


Voilà comment j’avais résumé la situation qui n’était pas vraiment fausse. Ensuite, si Pascal voulait donner un petit coup de langue, ou un petit coup de queue, on n’allait pas tout dire tout de suite !


Laurence fit retomber le drap de sa poitrine et offrit à la vue ses belles loches généreuses. Pascal restait nu, le sexe dressé, près de la porte. Carole se leva et vint vers moi pour m’embrasser. Elle prit Pascal par la main et l’entraîna vers le lit. Pascal me faisait rire car il était devenu comme un petit enfant, il semblait perdu dans cet univers de nanas à poil. Je m’approchai de Laurence qui ne bougea pas. Elle aussi me faisait rire car, avec Carole, c’était celle qui avait le plus de désir pour Pascal. Maintenant, elle était transformée en statue à regarder Pascal nu dans sa chambre. M’approchant d’elle, elle tourna la tête vers moi et me chuchota :


– Pourquoi ?

– Pourquoi quoi ?

– Pourquoi tu l’as amené ici ? Il t’a fait du mal ou t’as la frousse ?


Je rigolai à sa question et me penchai à son oreille pour lui dire :



Elle me regarda droit dans les yeux un long moment. Pendant ce temps-là, du coin de mon regard, je vis Carole et Pascal s’embrasser et se caresser. Une partie de moi enragea de devoir partager Pascal mais je m’efforçai à repousser ce sentiment négatif. Laurence me demanda :



En y réfléchissant un peu, Laurence n’était pas aussi délurée que Carole qui, la connaissant, aurait pu faire ça directement. Laurence, dans nos rapports était plutôt réservée et en attente des initiatives des autres. Si l’une de nous se caressait, elle le faisait mais ce n’était jamais elle qui proposait une activité. Par contre, elle était très sensible aux caresses et elle perdait pied rapidement. La voyant les seins offerts, c’était peut-être la solution de la transformer en mère nourricière pour qu’on lui tète les seins. Pascal avait adoré me sucer les tétons et me les prendre à pleines mains quand j’étais à quatre pattes. En me remémorant les petites remarques qu’il avait dites, je pensai que si Laurence restait assise avec ses bombes bien dodues, Pascal pourrait la gourmander. Je me rappelais quelques positions où Laurence avait le rôle de la louve à quatre pattes et, avec Carole, nous lui avions lécher les seins comme des petits sous leur mère. Mon esprit s’emballa et je dus décider, sinon Laurence allait rester comme une décoration dans le lit. J’appelai Carole pour qu’elle vienne décongeler Laurence. Je pris dans ma main un sein de Laurence et je me penchai pour passer ma langue sur le téton. Je proposai à Carole :


– Je te propose qu’on s’attaque à ces beaux tétons pendant que Pascal et Laurence font connaissance. Je pense qu’un joli baiser devrait casser la glace.


Carole n’hésita pas une seconde et s’approcha de Laurence, toujours figée. En quelques secondes, Laurence commença à pousser de petits soupirs sous l’attaque de nos langues sur ses seins. Comme à chaque fois qu’on lui mangeait ses loches, elle avait le feu du désir qui montait rapidement. Je le savais et Carole aussi. Je me doutais de la suite. Pascal s’était approché et je sentis les mouvements en imaginant les bouches se touchant. J’imaginai la bouche de Laurence, chaude des baisers que nous lui donnions avec Carole, s’ouvrir et offrir à Pascal un baiser tendre, puis fougueux. Lâchant un temps le sein de Laurence, je regardai Laurence et Pascal s’embrasser. Ils étaient mignons et Laurence fermait les yeux de plaisir. Je m’approchai de la joue de Laurence pour lui déposer un baiser. En même temps, une main sur l’épaule de Pascal lui fit arrêter le baiser. Un regard vers le sein que je tenais dans ma main lui fit comprendre que c’était à son tour. Laurence ne fit aucun mouvement pour l’en empêcher. Pascal se glissa sur le sein de Laurence qu’il lécha. Moi, je pris la bouche de Laurence. D’un seul coup, Laurence poussa un cri qui devint doucement un râle long et langoureux. Elle se pencha en arrière, prête à toucher le mur. En regardant la scène pour comprendre sa réaction, je vis que Carole avait réussi à retirer le drap pour découvrir la toison de Laurence. Pascal avait sa tête enfoncée entre les cuisses de Laurence et il devait la lécher. Voilà qui était fait. Pascal avait léché chacune de nous.


Carole fit allonger Laurence sur le dos. Laurence, sans aucune pudeur, garda les cuisses écartées pour que Pascal continue son baiser. Je regardai Carole se mettre au-dessus du visage de Laurence. De ma place, je voyais, en ombre chinoise, les lèvres écartées de Carole, puis la langue de Laurence se tendre pour se glisser le long de sa fente. Je rejoignis Pascal et nous avons mélangé nos langues en léchant la chatte de Laurence. Après un moment, je dis à Pascal :


– Tu lui rentres dedans… je veux voir.


Les cuisses écartées, Laurence laissa la place à Pascal pour se mettre au-dessus d’elle. C’est moi qui pris le sexe de Pascal pour le placer devant l’ouverture de Laurence. Un bon coup de langue baveuse sur la vulve rosée de Laurence et je dirigeai le sexe de Pascal dans le sien. Je n’en perdis pas une miette. Au fur et à mesure que Pascal s’enfonça, je vis les lèvres s’écarter et tout son sexe gonfler. Laurence gémit de plus en plus fort. Pascal fit quelques gestes de va-et-vient, puis il se glissa en elle jusqu’à la garde de son sexe. Laurence se cabra et Carole se retira de dessus d’elle. Pascal se plaça en face de Laurence et je vis, petit à petit, les hanches de Laurence onduler et se cabrer en cadence. Avec Carole, nous nous mîmes derrière eux et nous nous masturbâmes en regardant le sexe des deux amoureux s’agiter. En nous caressant, à tour de rôle, nous nous penchâmes pour regarder le sexe de Pascal entrer.


Laurence avait relevé ses genoux et nous offrait un spectacle splendide. Avec Carole, nous tentions de temps en temps de glisser notre langue sur les sexes. Laurence eut plus d’un orgasme et Pascal lui éjacula dedans. J’étais jalouse car j’étais la seule à ne pas avoir eu mon jet dans le ventre. Avec Carole, notre masturbation était bonne aussi, mais j’aurais voulu avoir ce sexe en moi. Carole me montra une goutte de liquide qui sortait du sexe de Laurence. Le sperme débordait. Je dis à Carole de le goûter car je l’avais déjà fait. Elle fit une mine de respect et se jeta contre le sexe de Laurence avec la bouche ouverte. En revenant, elle me tendit la langue et nous nous échangeâmes le sperme dans un long baiser.


Cette nuit fut mémorable car rien ne s’arrêta. Pascal put nous lécher à loisir. Il eut droit à toutes les démonstrations, que ce soit la masturbation, les léchouilles, les pénétrations avec les godes, les poses érotiques et plus hard. Toutes les trois, nous prîmes plaisir à sucer le sexe de Pascal. Laurence était décoincée et se lança dans un trip d’enfer avec moi pendant que Pascal me pénétrait. J’eus droit à mon jet de sperme mais Pascal était naze. La fin de la nuit se passa avec un Pascal éreinté et seules, nous jouions avec son sexe comme avec un gode. Cette nuit fut notre nuit. Le lendemain, personne ne bougea avant midi.


Depuis ce moment-là, nous vivons à quatre dans un appart de la banlieue parisienne. La vie n’est pas toujours facile avec le genre de vie que nous avons choisi, il n’est pas toujours facile de concilier l’ensemble. Pascal est dans l’ensemble assez cool même si, de temps en temps, il nous gonfle avec son côté trop mâle. Pour être franche, je le trouve quand même cool parce trois nanas sur le dos tout le temps, ce ne doit pas être facile tous les jours. Souvent, quand nous nous prenons le bec, il dit bien haut :



Nous n’avons aucun secret entre nous et le sexe est « open ». Nous prenons et nous donnons avec toujours le même entrain et le même plaisir. Il n’y a pas vraiment de règle pour savoir qui couche avec qui. C’est au feeling. Le respect qui existe entre nous évite différentes situations, quand nous nous broutons le minou par exemple, Pascal arrive avec le sexe vengeur pour nous pénétrer. À chaque fois qu’un couple fait l’amour, nous avons nos codes pour faire savoir si un troisième larron ou une quatrième arrive ou non.


Carole a assez mal pris que Pascal s’occupe de Laurence et moi. Quand Pascal est avec l’une de nous, elle a tendance à faire la gueule. Je ne pense pas qu’elle restera vivre avec nous. J’espère seulement qu’elle ne partira pas avec Pascal. De plus en plus, je me sens fusionner avec Pascal et même si je suis toujours une tueuse dans mon travail, je deviens toute douce dès que Pascal est près de moi. Laurence s’amuse à me mettre en boîte à ce sujet et je trouve cela assez troublant que je sois changée comme ça, alors que toute mon enfance, on pouvait croire que j’allais choper un bon gros tatoué et vivre une vie de beauf dans un camp retranché !


En secret, avec Pascal seul que j’aime vraiment par dessus tout, je lui ai dit que je voulais qu’il reste avec moi, même s’il gardait des rapports avec Laurence et Carole. Il a rigolé et m’a répondu, avec tout le tact dont il dispose dans ce genre de discussion, qu’il pensait que Carole allait vouloir partir et faire sa vie dans une normalité plus égoïste. Il se doutait que la situation allait très bien tant que Carole était la « favorite ». À partir du moment que les trois filles étaient au même niveau, il devenait inconcevable pour elle de rester là. Je trouvais que Pascal, pour un mec, avait une bonne analyse de la situation. C’est aussi cela que je trouvais extra avec lui, son esprit d’analyse. Pascal me dit qu’il comptait rester dans cet appart avec les trois nanas. Si l’une de nous voulait partir, il ne pouvait pas la retenir et il espérait que tout le groupe n’allait pas partir en poussière. Je lui assurai que je voulais rester avec lui car je l’aimais. Sans lui cacher mes discussions avec Laurence, je lui dis que Laurence resterait aussi, car nous étions très liés tous les trois. Je ne lui dis pas le petit secret que j’avais avec Laurence. Carole partie, nous allons avoir quelques petits aménagements à faire dans l’appart.


Le petit secret que je manigance avec Laurence est le suivant : trouver une remplaçante à Carole. L’idée est lancée mais ça va être dur de retrouver une connivence aussi forte que celle qui existe entre notre trio de nanas. Puisque Pascal adore faire l’amour avec Laurence ou moi, car nous avons « de la conversation », je pense trouver une fille avec une belle paire de loches, une nana cool qui pourrait offrir un joli p’tit minou et une belle gueule. Souvent, Pascal nous demande de prendre des poses mettant nos poitrines en valeur. Il adore nous regarder et je le soupçonne de vouloir faire des photos érotiques ou pornos mais je suis sûre qu’il n’ose pas de peur de nous choquer. Il va falloir, avec Laurence et la nouvelle, que nous mettions ça sur pied. J’attends le départ de Carole pour garder ce petit plus entre nous.


Quand j’ai parlé à Laurence d’une remplaçante pour Carole, elle n’a absolument pas tiqué. Elle m’a même sorti quelques noms ou quelques exemples de nanas qu’elle verrait. Pour laisser une ouverture dans l’évolution de notre équipe, j’ai quand même émis l’idée d’avoir un deuxième mec pour voir la réaction de Laurence mais la réponse a été catégorique :



J’étais heureuse de cette réponse même si l’inverse aurait été une bonne excuse pour pouvoir partir seule avec Pascal. Mon corps est à lui et à personne d’autre.


À priori, le corps de Laurence est aussi à Pascal et uniquement à lui. Ça me rassure même si j’aurais aimé garder Pascal rien que pour moi. Laurence m’a fait rire avec sa liste de personne à me proposer. D’anciennes copines de fac ou des copines du club de sport où elle est. Elle m’a fait rire car elle m’a dit qu’elle choisirait une nana avec un caractère souple pour qu’elle concorde avec moi, des gros seins pour donner de la matière à Pascal et un joli petit cul pour qu’on la broute avec plaisir. Elle avait toujours le don pour simplifier et raccourcir les problèmes.


J’ai hâte d’être dans le futur pour savoir ce qui va se passer. Quoi qu’il en soit, je suis heureuse, moins sur les nerfs, avec un homme et une femme pour me combler sexuellement. Ma mère peut être heureuse de sa fille qui a réussi à trouver son équilibre.


Cette partie de ma vie va s’arrêter ici car je vous ai déjà raconté pas mal de choses. À ce jour, Nous sommes encore quatre à table mais la situation va évoluer car les prises de bec sont de plus en plus sévères et Carole commence à avoir des paroles qui dérivent vers la haine et des colères gratuites. Quand la situation évoluera, je ne manquerai pas de vous conter la suite de ma vie si cela vous plait. À bientôt donc !


Bises,

Clothilde.