Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13948Fiche technique48347 caractères48347
Temps de lecture estimé : 28 mn
27/07/10
Résumé:  Un stage d'assistante de direction à Paris, au mois d'août.
Critères:  fh 2couples hplusag inconnu sauna boitenuit voiture voir exhib fellation pénétratio échange aliments -extraconj -hplusag
Auteur : Elodie S      Envoi mini-message
Un stage de formation intensive

Non sans émotion, je me présente au siège des Établissements Lelievre en ce beau jeudi de fin juillet. J’ai pu obtenir le stage exigé pour mon BTS d’Assistante de Direction, alors que la plupart de mes copines n’en ont pas encore trouvé. J’ai rencontré Mademoiselle Martin, la DRH, il y a un mois. Femme d’une cinquantaine d’années, genre vieille fille autoritaire, elle m’a fait subir toute une batterie de tests (anglais/espagnol, informatique, orthographe) et j’ai été sélectionnée parmi une dizaine de candidates. Conformément à ses recommandations, j’ai mis un tailleur, gris, et un corsage blanc, le pantalon étant déconseillé pour ce poste de représentation.


Après une dizaine de minutes d’attente à l’accueil, une femme d’une quarantaine d’années, style BCBG, vient me chercher et m’emmène au troisième étage, celui de la Direction Générale. C’est Madame de Longueville, la secrétaire du PDG, que je dois remplacer durant ses congés. Elle a un beau visage un peu fané, une voix douce et beaucoup d’élégance. Durant ces deux journées, elle doit me passer les consignes pour le mois d’août. Ses instructions sont claires et précises, mais j’ai du mal à tout noter (intranet, mail, téléphones, agence de voyage, etc.). Par deux fois, une voix virile retentit dans l’interphone, et elle disparaît dans le bureau voisin avec son bloc. Vers 12 h 30, elle me propose aimablement de déjeuner avec elle, à la cantine.


Elle profite du repas pour me questionner sur mes études, ma famille, mes goûts. Elle a trois grands enfants, qui ont déjà déserté le foyer familial. J’apprécie le ton de confidence de son dialogue, et lui fais part de mon projet de quitter moi aussi le giron familial pour aller vivre avec mon copain Thomas, étudiant en informatique, dès que nous serons capable de payer un loyer.


Nous sortons prendre un café en dehors. J’en profite pour l’interroger sur la personnalité du patron, M. Lelievre, dont la voix à l’interphone m’a paru fort autoritaire. Je crois voir comme un voile traverser son beau regard bleu. Elle ne tarit pas d’éloges sur ses qualités d’entrepreneur et de patron, mais m’avoue, comme si nous nous connaissions depuis longtemps, que son épouse est une véritable harpie. Lorsque nous rentrons au bureau, je m’interroge sur les véritables relations entre Mme de Longueville et son patron. J’ai le sentiment qu’elle en est amoureuse…


Mon initiation se poursuit, et elle me laisse répondre au téléphone. Cela me fait un drôle d’effet de décrocher en disant :



Lors d’un appel, une voix féminine, très sèche, me demande qui je suis. Je décline mon identité, et entends répondre :



J’effectue le barrage téléphonique qui m’a été recommandé, et entends répondre :



Je pique un violent fard et passe la conversation. Madame de Longueville a tout deviné, il me semble revoir le même voile traverser son regard, mais elle pose affectueusement sa main sur la mienne.


Au milieu de l’après-midi, la porte s’ouvre brusquement et le PDG apparaît. C’est un homme svelte d’une cinquantaine d’années, d’environ 1 m 80, aux tempes et à la fine moustache grisonnantes, vêtu d’un impeccable costume gris clair, d‘une chemise blanche et d’une cravate rouge assez flashy. Il réclame le dossier Foucaud d’une voix sèche, sans un regard pour moi. Sa secrétaire attitrée le lui donne, il se dirige vers son bureau, entrouvre la porte, se ravise et se retourne vers moi, tout en interrogeant Mme de Longueville du regard.



Son regard s’attarde sur moi, particulièrement enveloppant. Un regard d’homme sur une jeune femme. Je rosis. Il me tend une main ferme qui me serre étrangement les phalanges.



Et il regagne son bureau. Je suis plus rouge qu’une pivoine, mon petit tailleur de secrétaire modèle n’a pas plu ! Ma formatrice me regarde d’un œil amusé mais ne fait aucun commentaire. La journée continue, j’essaie de tout emmagasiner, et je suis crevée lorsqu’elle s’achève. Je dois subir un interrogatoire en règle de la part de mes parents lors du dîner, puis de la part de Thomas, en stage trimestriel aux USA, par Skype plus tard…


Devant ma garde-robe, je suis perplexe. Comment m’habiller ? Pas en religieuse, certes, mais en secrétaire quand même. J’opte finalement pour une jupe verte plutôt courte et un corsage jaune.


Je m’implique de mon mieux pour ce dernier jour de mise au courant. Je réserve pour mon patron le billet d’avion pour Nice où il va retrouver femme et enfants et un prestigieux restaurant pour son déjeuner avec un client. Lorsqu’il appelle sa secrétaire attitrée dans son bureau, le boss demande que je vienne avec elle.


C’est la première fois que j’y pénètre. Je suis impressionnée par la taille de la pièce, le vaste bureau en bois exotique et l’immense table ovale de l’autre côté. La vue sur Paris – des deux côtés ouverts – est magnifique. Je sens que je suis moi-même le centre de son examen pendant que je procède à celui du bureau. Le regard du boss pèse sur mes seins, mes cuisses, mes jambes et j’ai droit à un c’est un peu mieux aujourd’hui. Le un peu me plonge dans une culpabilisante expectative. Heureusement, Mme de Longueville l’informe que, selon elle, je suis prête à assumer son remplacement. Nous faisons tous trois le point sur les dossiers chauds de la prochaine quinzaine, puis mon patron s’esquive pour son déjeuner.


Nous nous faisons monter un sandwich pour déjeuner, car ma formatrice souhaite partir tôt, elle prend l’avion le lendemain pour Alicante. Elle me quitte vers 4 heures, non sans m’avoir donné son numéro de portable au cas où… La fin d’après-midi est très calme, j’en profite pour me perfectionner avec l’intranet de l’entreprise, et mémoriser le nom des chefs de service.


Le week-end lui aussi est fort calme, juste une sortie shopping avec ma copine Marion et une séance de ciné. Je lui raconte mon apprentissage et les remarques de mon boss sur ma tenue. Elle se moque de moi et me pousse à acheter, en solde, un petit ensemble un peu coquin, mais bien adapté pour l’été : jupe courte et débardeur bleu pervenche assortis.


Le lundi matin, j’arrive avant même que l’accueil soit ouvert, de peur d’être en retard. Mon petit ensemble a fait son effet dans le métro, j’ai eu droit à des regards masculins appuyés. Je me mets au boulot, et j’entends soudain la voix de mon patron m’appeler. Il a dû rentrer par la porte d’accès direct à son bureau sans que je l’entende, son avion se posant vers 9 h. Un peu tendue, je rentre dans l’immense bureau. Il est assis derrière le sien, toujours dans un de ces costumes de grand couturier qu’il affectionne, vert tendre celui-là, avec une cravate assortie. Je m’avance vers lui, il me regarde pendant un long moment qui me paraît une éternité. Je me dandine d’un pied sur l’autre, mal à l’aise sous ce regard inquisiteur que je sens détailler, examiner mon corps sous toutes les coutures. Il me lance :



Rouge comme une tomate, je bafouille. J’ai un soutien-gorge, mais pas l’agenda ! Pourtant, j’avais été avisée que nous faisions le programme de la semaine le lundi matin. Je vais le chercher, et m’assois en face de lui en tirant autant que possible ma jupe sur mes cuisses. Je note ses rendez-vous extérieurs, ses réunions internes, ses hôtels, déjeuners et dîners à réserver, ses billets et voitures de location à commander. Lorsque nous avons fini, il ôte ses lunettes d’écaille et me dit :



Prise au dépourvu, je marmonne un timide oui. Il me précise que c’est un dîner habillé, me demande à quelle adresse il doit passer me prendre à 20 h 45 et me congédie. Me voilà à plein dans l’organisation de sa semaine. Il part à Londres cet après-midi, et ne revient que mercredi en fin de journée. Je pare aux urgences, ne mange qu’un sandwich. Il vient me saluer et prendre ses billets lorsque son taxi est en bas, et me dit :



J’appelle le soir même Marion et lui raconte l’invitation du mercredi pour laquelle je n‘ai rien à me mettre. Elle se fiche de moi en me disant que Thomas, lui aussi, doit bien s’amuser à New York, et qu’une tenue habillée, pour une femme en juillet, l’est justement très peu. Elle me propose de passer chez elle le lendemain soir pour voir si elle a quelque chose à me prêter.


La journée du mardi se passe tranquillement. À la cantine, je me rends compte que je suscite des regards jaloux de la plupart des femmes, à l’exception d’Huguette, la secrétaire du Directeur de Production, que m’avait présentée Mme de Longueville. Je déjeune avec elle, elle a la langue pointue, me raconte toutes les petites histoires de la boîte. J’apprends au passage que mon boss a une solide réputation de Don Juan, et que beaucoup de femmes travaillant ici aimeraient l’avoir pour amant. Vu son côté commère, je me garde de parler de l’invitation du lendemain.


Le soir venu, je dîne chez Marion, puis nous la jouons « essayage ». En string et soutien-gorge, j’essaie à peu près tout ce qu’elle a d’un peu habillé. Je suis un peu plus forte qu’elle, surtout de buste (85c pour elle, 90c pour moi) et j’ai du mal à trouver mon bonheur. Nous choisissons finalement une robe noire, simple et courte, décolletée en V devant et en carré derrière, sous laquelle, bien entendu, je dois être seins nus. Elle me prête aussi une paire d’escarpins à talons assortie et un joli collier en argent plat qui ruisselle entre mes seins.



Après une nuit où je rêve être licenciée pour manque d’élégance, la journée de boulot s’écoule, marquée en particulier par un appel courroucé de Mme Lelievre, qui ignorait que son mari était à Londres.

Le soir venu, je dis à mes parents que je vais à un cocktail à la boîte. Ma petite sœur de 17 ans, Laura, tourne autour de moi pendant que je m’habille et me maquille pour tenter de m’arracher le nom de l’homme avec qui je dois sortir. Elle ne le saura pas !


À 20 h 45 précises, l’interphone sonne, et je descends précipitamment. Je suis sûre que Laura, au moins, m’épie par la fenêtre. M. Lelievre m’attend dans le hall, vêtu d’un costume noir et d’un nœud papillon assorti. Il me fait signe avec la main de m’arrêter lorsque je m’approche de lui, puis de tourner sur moi-même. Je le fais bien volontiers, ma jupe virevoltant autour de mes cuisses, et je vois avec fierté son œil s’allumer. Il me prend par le bras et m’ouvre galamment la porte de la grosse BMW noire. Je me glisse voluptueusement sur le cuir du fauteuil, dont je sens la caresse sur mes cuisses. Je suis presque couchée tant le dossier est bas. L’air y est frais, et une douce musique brésilienne remplit l’habitacle. Il démarre et me dit :



Un peu tendue, je lui fais part des dernières nouvelles du bureau et de l’appel de son épouse, qu’il balaye d’un geste. Sa conduite reflète ce que j’ai perçu de son caractère : rapide, précise et sûre d’elle. Je ferme les yeux, bercée par la musique. Je sens les siens s’insinuer le long du bijou qui sépare ma poitrine. J’aime être ainsi regardée, désirée par cet homme si séduisant…


Lorsque nous arrivons à son club, prestigieux bâtiment à l’orée du Bois de Boulogne, un voiturier s’avance. Mon patron m’ouvre la porte et lui confie les clés. De vastes lustres illuminent l’entrée, les plafonds sont couverts d’ors et de trompe-l’œil. Nous pénétrons dans un vaste salon. Il y a une dizaine d’hommes et deux femmes seulement. Je réalise que le plus jeune doit avoir au moins vingt ans de plus que moi, et que, malgré de gros investissements en chirurgie esthétique, les deux femmes ont plus de cinquante ans. Je me sens le centre d’intérêt de tous ces messieurs, auxquels M. Lelievre me présente comme sa nouvelle collaboratrice. Après quelques coupes de champagne et d’exquis canapés, nous passons à table. Je suis assise entre un notaire ventripotent qui essaie de me faire du genou sous la table et un ex-directeur de société, alerte septuagénaire, qui tente de m’initier à l’art moderne. Mon boss, dont je croise souvent le regard, se rend bien compte que ce genre de mondanités ne m’amuse guère. Après avoir méchamment griffé la cuisse du notaire entreprenant et sensiblement progressé dans ma culture en art non figuratif grâce au retraité, le dîner s’achève et nous nous éclipsons.


Mon patron fait quelques centaines de mètres, puis arrête son véhicule au bord du bois. Il se retourne alors vers moi et me dit :



Sur ce, il pose sa main sur mon genou. Je me doutais bien que cela allait arriver, mais jusque là je n’avais senti que ses yeux sur moi. Je n’ai pas bien compris le sens de sa dernière phrase, et me dis que je devrais ôter sa main. D’étranges pensées traversent mon cerveau, je n’ai jamais trompé Thomas que j’ai connu il y a deux ans, je n’ai jamais fait l’amour avec un homme de l’âge de mon boss, est-il possible de griffer son patron, etc. comme si mes pensées s’étaient détachées de mon corps. Bien entendu, la main sur mon genou s’active et, avec une lenteur presque exaspérante, remonte le long de ma cuisse. Elle est à la fois ferme et douce, et des frissons courent le long de ma peau vers mon ventre. Je ne peux résister, entrouvre un peu les jambes et ferme les yeux. Ses doigts sont arrivés à la limite de mon string, et je sens l’air frais lorsqu’il remonte ma jupe sur mon ventre.



J’ouvre les yeux, et vois son pouce tracer de languides arabesques autour de ma chatte clairement visible malgré mon string ; je suis essoufflée, et sursaute lorsqu’il allume le plafonnier. Je me laisse aller, sa caresse est langoureuse, les garçons de mon âge manifestent beaucoup plus d’impatience lorsqu’ils me touchent. Je distingue soudain des silhouettes autour de la voiture. Je sursaute, et crie :



Sans éteindre le plafonnier, sans même ôter sa main, il démarre. Nous traversons le bois, et il me dit :



Les chevaux de la voiture rugissent, et M. Lelievre sème aisément nos poursuivants. Sa main, totalement immobile, est restée sur ma chatte, et me semble de plus en plus lourde. Je me sens devenir humide. J’ignore totalement où il m’emmène, jusqu’au moment où je reconnais… ma rue ! Il s’arrête devant chez moi, descend m’ouvrir la porte et me dit seulement :



Je rentre chez moi, furieuse contre moi-même et contre lui. J’ai laissé mon boss regarder et caresser mon minou, mais j’ai été incapable d’assumer jusqu’au bout ! Demain, je suis bonne pour prendre mon solde de tout compte, et répéter une année de BTS. En plus, mes sens me tourmentent, voilà près d’un mois que Thomas est parti…


Dans mon lit, je me caresse comme lorsque j’avais quinze ans. Cela me calme un peu, sans m’apaiser complètement. J’ai du mal à dormir, je repense à mon boss. C’est vrai qu’il est séduisant ; sa manière à la fois distante et empressée de me traiter, sa volonté de m’afficher, sa virile assurance m’attirent. Je n’ai vraiment pas l’habitude de sortir avec des hommes de cet âge. Mais c’est aussi mon boss, et il me faut me faire pardonner ma stupide réaction, et un plan germe dans mon esprit. Je passe le week-end en famille.


Le lundi, une fois au bureau, j’ôte mon soutien-gorge, comme il l’avait requis. Mon corsage est assez transparent, et on devine facilement que je suis nue dessous. Je lui passe les appels filtrés, comme s’il ne s’était rien passé la veille. Le directeur commercial, M. Leduc, rentre dans mon bureau pour un meeting avec lui. Il tombe presque d’apoplexie en me regardant. Je joue l’ingénue. Une heure après, il ressort en se rinçant l’œil… Par l’interphone, mon patron me demande d’aller chercher M. de Cardon, un important fournisseur de moteurs, qui patiente dans la salle VIP. Je vais le chercher et reconnais un des convives de notre dîner au Bois. Il me mate sans détour. Lorsque je l’introduis dans le bureau de mon boss, celui-ci a un mouvement d’arrêt en me regardant. Puis il a un grand sourire, et me dit :



Ce sera le seul contact physique de ce lundi avec mon chef. J’ai remis mon soutien pour déjeuner à la cantine, et l’ai ôté au retour. Sur ma messagerie, je découvre le message suivant : dîner demain même heure, signé Jacques Lelievre.


Le lendemain matin, je refais le coup du soutien. Il m’appelle pour la signature du courrier. Son regard m’enveloppe et je sens le bout de mes seins pointer. Il reste totalement froid après son petit sourire habituel. Lorsque nous en avons fini, je demande d’une petite voix où nous sortons ce soir, pour savoir comment m’habiller. Il me fixe et me répond :



En fin d’après-midi, il me faut courir chez Marion récupérer la robe que je lui avais rendue. Elle est surprise de mon mutisme sur ma dernière sortie. À l’heure dite, je suis prête, malgré Laura toujours dans mes jambes. Je suis intégralement nue sous la robe. Lorsque je viens à sa rencontre dans le hall de mon immeuble, M. Lelievre glisse directement sa main sous ma robe et me caresse une fesse. Assuré de ma nudité, il répète une fois encore



Je reste sans réaction. Toujours le même cérémonial pour monter dans sa BMW, et nous voilà en route. Nous rejoignons le centre de Paris, et il m’informe que nous allons retrouver M. de Cardon avec une de ses amies. Là aussi un voiturier, et nous traversons un restaurant très classe, en suivant le maître d’hôtel jusqu’à un petit salon à l’étage, assez intime. Charles de Cardon est là, accompagné d’une grande brune, style mannequin, avec une mini rose et un petit bustier blanc, dévoilant son nombril, dénommée Carla. Après une coupe de champagne, nous rejoignons la table dressée pour nous, couverts en argent et nappe brodée. La nourriture est très fine, caviar en entrée, gigot ensuite. Les hommes se sont lancés sur un échange passionné sur les mérites des différents moteurs pour les pompes à chaleur (que vendent les Ets Lelievre). J’en profite pour discuter avec Carla, assise à ma gauche. Elle vient de terminer son BTS de Com, n’a qu’un an de plus que moi et nous sympathisons. Elle est à l’essai chez Cardon pour rejoindre le service Pub. Nous nous trouvons même des amis communs… Elle est mon opposée, grande, brune, yeux sombres, petits seins haut perchés, et de longues jambes que j’aimerais avoir, mises en valeur par sa mini. Lorsque le garçon retire les restes de gigot, Charles dit, d’un ton coquin :



Je le regarde interloquée, mais je vois ma nouvelle copine se glisser sous la nappe, et croise un regard plein d’encouragement de mon boss. Je la rejoins anxieuse, elle s’affaire déjà sur la braguette de son patron. Je m’approche du mien, et, d’une main douce, lui flatte l’entrejambe. Il réagit immédiatement, et je sens sa virilité se tendre pour moi, sous mes doigts. Carla, derrière moi, fait déjà des bruits de succions révélateurs. J’ai du mal à extraire son sexe, il a un slip blanc, style kangourou, complètement démodé. Il va falloir que je m’occupe de ses sous-vêtements ! Je dénoue sa ceinture et son engin jaillit enfin, fin, long, orgueilleux. Je ne peux m’empêcher de le comparer à celui de Thomas, beaucoup moins élancé. Je le dégage bien, avec ses bourses. Le poil est comme ses tempes et sa moustache, poivre et sel. Je l’ai enfin pour moi, et caresse son méat, un coup de doigt, un coup de langue. Sa queue vibre sous mes caresses, ses couilles frémissent et durcissent. Je l’avale aussi loin que je peux, et mes doigts courent sur sa hampe comme sur le clavier d’un piano. Ma langue roule autour de sa virilité, et je le sens se tendre. Derrière moi, Carla a été plus rapide, à en croire les mots orduriers lâchés, entre deux gémissements, par Charles. Mon homme vient, et crache sa semence au fond de ma gorge. De longues giclées, que j’essaie d’avaler. C’est étrange, mais leur goût est plus sucré, moins acre, que celles des autres hommes que j’ai avalées. J’entends le garçon apporter les desserts, et reste sous la table jusqu’à sa sortie. J’émerge enfin, en même temps que Carla. Son rouge à lèvres a coulé, et de larges traînées de sperme maculent son menton. Les deux hommes ont un sourire satisfait, et Jacques lance, en regardant ma nouvelle amie :



Nous savourons un excellent soufflé, les hommes prennent un vieux cognac puis nous quittons les lieux, avec la voiture de mon boss. Assise à côté de mon patron devant, je sens vite sa main s’aventurer sous ma robe. Je me sens si bien avec lui, je m’ouvre à lui sur le siège toujours aussi incliné. Au bout de dix minutes, la voiture s’arrête, et je réalise que nous sommes à nouveau le long du Bois, près de là où nous étions la semaine précédente. Mon boss tire sur ma robe, je suis intégralement nue. Il me tête les seins avec voracité, sa petite moustache fine et drue est un véritable supplice là où la peau est tendre ; deux doigts s’agitent dans ma féminité. Il m’ouvre délicatement, déniche mon bourgeon, le titille délicatement, ressort pour taquiner mon petit trou, revient avec trois doigts. Je vais enfin jouir sous ses caresses… Mais c’est à ce moment qu’il s’arrête et dit d’une voix autoritaire :



Avant même que j’aie réalisé ce que cela veut dire, Carla ouvre la porte de mon côté, vêtue de sa seule mini jupe. Je réalise qu’il y a plusieurs hommes, sexe à l’air, autour de la voiture. Toute nue et furieuse, je gagne le siège arrière, esquivant autant que possible des mains avides et sales. À peine la porte refermée, de Cardon me tend un préservatif pour que je le lui enfile ; je suis furieuse, je voulais être à Jacques ! Dès qu’il est chaussé, il me prend par la taille, et m’assied sur lui, dos contre son ventre. Il trouve aisément le chemin pour me pénétrer, car je suis ruisselante des caresses de mon boss. Je vois devant moi le visage de Carla, assise elle aussi, mais ventre contre ventre avec Jacques ; ses yeux sont troubles de plaisir. Charles m’a empoigné les seins et me soulève sans ménagement au rythme de ses coups de boutoir. Malgré moi, je pars, elle aussi, eux aussi… La voiture retentit de cris de jouissance. Lorsque je reprends mes esprits, Carla a déjà regagné le siège passager, et de Courson ôte sa capote. De larges taches crémeuses sont visibles sur les vitres du véhicule. Je me suis donnée en spectacle ! Mon boss démarre, et j’ai bien du mal à remettre la robe noire de Marion. Il s’arrête tout d’un coup : je suis devant chez moi ! Mes parents et ma sœur partis en congé, j’espérais tant finir la nuit avec Jacques, mais il me largue là !


Cette nuit encore, j’ai du mal à dormir. J’essaie de m’expliquer cet attrait irrésistible que je ressens pour cet homme, de l’âge de mon père, qui m’exhibe à tout va et finalement me fait prendre par un autre. Je ne suis pas plus prude qu’une autre, et j’ai déjà passé une semaine de vacances en camping naturiste où, au cours d’une soirée en boîte, les garçons nous avaient inscrites au concours Miss Intégrale et où j’avais été élue Première Dauphine. Est-ce sa prestance à mes côtés qui me rend si malléable, si excitée, si résignée à me montrer ? Son assurance virile, son expérience d’homme mûr ? En tout cas, j’aimerais pouvoir me lover contre son corps apaisé, là, dans mes draps. Mais je suis seule !


Ma semaine de travail s’écoule calmement, mes contacts avec M. Lelievre restent très professionnels, comme si rien ne s’était passé, sauf le petit jeu d’absence de soutien-gorge, lui aussi devenu traditionnel. Chaque fois qu’il me demande de réserver un restaurant pour deux en soirée, je ne peux éviter de me demander, un rien jalouse, si c’est avec une femme… J’essaie de rappeler Carla au bureau de M. de Cardon, mais, étrangement, on me répond que personne ayant ce prénom n’y travaille à la pub.


Le samedi soir, je sors avec Marion, qui me présente deux de ses copains canadiens, Rick et Fred, de passage à Paris. Nous sortons en boîte, danser me fait un bien fou. Visiblement, mon amie a craqué pour Rick. Fred, un grand brun pas mal, s’intéresse visiblement à moi, et surtout à mes seins, qu’il pelote chaque fois qu’il peut. J’hésite un peu mais, finalement, demande à être déposée chez moi au petit matin, au grand désespoir de Marion qui se retrouve avec un homme de trop. Fred ressemble en fait trop à un assez jeune bellâtre sûr de lui, style que je n’apprécie guère ! Le lendemain, Marion, pas très contente, me reproche mon attitude, mais finit par m’avouer qu’elle a réussi à isoler l’importun pour se retrouver seule avec Rick comme elle le souhaitait, et que c’est un super coup.


Mon boss ayant prolongé son week-end familial d’un jour, je finis plus tôt le lundi, et lui achète un caleçon et un slip genre moule-bite avec chacun de grosses lèvres féminines dessinées à l’endroit stratégique. Au moins, il comprendra l’allusion ! Aucune réaction quand je pénètre dans son bureau le mardi matin, le paquet déposé sur sa table a disparu. Regard appuyé sur ma poitrine libre, nous faisons l’agenda hebdomadaire. Il me bloque le jeudi à 19 h 30.


Mercredi matin, je trouve à mon tour un colis sur mon bureau. Il s’agit d’une robe jaune dorée, en mailles synthétiques ajourées, sans manche, moyennement courte, avec un sage décolleté. Spontanément, je la trouve insipide, démodée et ne correspondant ni à mes goûts, ni aux tendances jusque là manifestées par mon patron. Je l’en remercie cependant à l’occasion.


Le soir venu, seule chez moi, un peu intriguée, je l’essaie dans ma salle de bain. Et là, je réalise combien elle est troublante et érotique. En effet, tous les détails de mon corps sont visibles par transparence, je suis comme habillée nue. Plus je m’éloigne du miroir, et plus je suis « visible ». Mon boss est vraiment un coquin !


Message reçu mercredi après-midi :



Cette fois, il ne vient pas me chercher, et je ne peux décemment pas prendre le métro ainsi (dé)vêtue. J’opte pour un taxi, le chauffeur n’en croit pas ses yeux et nous frôlons l’accident à plusieurs reprises tant il me regarde dans son rétroviseur. Arrivée en fin de course, me prenant pour une professionnelle, il me propose d’échanger le prix de la course contre un petit câlin ! Je me précipite à une table libre placée dans un coin. Un homme assez âgé recrache son verre de bière en me voyant passer, et des conversations s’arrêtent. Je me cale dans le coin, le sac contre ma poitrine. Le serveur empressé qui vient prendre ma commande tente de regarder d’un œil brillant tout ce qui dépasse. Devant un café, j’attends mon boss, essayant de retrouver mon souffle. Un SMS sur mon portable :



Je vais devoir remonter la moitié des Champs-Élysées avec cette robe qui me laisse plus nue que nue ! Je dois d’abord traverser la chaussée, puis remonter sur le côté où il y a le moins de monde. Mais il y en a, du monde, des touristes surtout, en cette fin d’après-midi d’août. Je règle, puis sors d’un pas rapide. Décrire tous les regards que je croise est difficile : surprise, étonnement, indignation, envie, il y a de tout cela. Deux japonais me prennent en photo, des conducteurs klaxonnent en m’interpellant lorsque je traverse au feu. Je baisse les yeux, incapable de supporter ces centaines d’yeux sur mon corps. Une tomate paraîtrait pâle à mes côtés. Soudain, je sens deux mains se poser sur mes bras. Ce sont deux jeunes, type un peu loubards, qui m’encadrent fermement et me glissent :



Je réfléchis à toute vitesse. Crier, me débattre, faire un esclandre, dans la tenue où je suis, c’est impossible ! Ils m’enserrent entre eux deux, commentent mon physique de manière plus qu’imagée, et me forcent à tourner dans la première rue à gauche. Ils vont vouloir me violer dès qu’ils auront trouvé un endroit adéquat… C’est alors que j’entends, juste derrière moi, une voix familière gronder :



Nous nous retournons d’un bloc, l’un des garçons resserre sa prise sur mon coude : Jacques est là, les menaçant. Ils se toisent du regard, l’un deux effleure sa poche, peut-être a-t-il un couteau ? Et puis, soudainement, ils décrochent et s’en vont. J’éclate en larmes contre mon boss qui, pour la première fois, me serre fort dans ses bras. Après m’avoir réconfortée, il m’emmène dans le parking où sa voiture est garée. Je ne me rends même plus compte de tous les regards qui suivent notre couple.


Dans la voiture, je me regarde dans la petite glace du pare-soleil. Je me fais peur, je suis hideuse, encore rouge de mes émotions et avec un maquillage qui a coulé. J’essaie tant bien que mal de réparer les dégâts, et Jacques a un geste qui me fait fondre : il entoure mes épaules, chastement, d’un bras puissant. Ce seul geste me regonfle, je lui souris, et nous arrivons dans le même restaurant que la dernière fois. Je le traverse avec une assurance toute nouvelle pour moi cette fois, fière d’être regardée, désirée, protégée. Nous retrouvons Carla et Charles qui devisent autour d’une coupe. Ils se lèvent tous deux, muets, lorsque je rentre avec ma robe qui ne cache rien. Ils sifflent de concert, et me demandent où je l’ai achetée. Mon boss parle de je ne sais quel catalogue spécialisé. Il a quand même à peu près deviné ma taille, car elle est juste un peu serrée sur mon buste.


Nous nous installons à table, je fais part à Carla de mon étonnement concernant l’appel sans destinataire connu à son nom aux Ets de Courson. Elle m’informe qu’elle s’appelle Marie-Pierre le jour, et Carla le soir ! Nous rions franchement, puis mon patron raconte ma remontée des Champs-Élysée et comment il m’avait suivie à distance pour observer les réactions des passants à ma quasi nudité. Il le fait avec humour, sans (trop) en rajouter. Même moi, je finis par en rire à gorge déployée… Nos hommes se font coquins, et nous demandent de nous mettre seins nus. Nous avons droit à une analyse critique des avantages de chacune. Carla a des pointes plus foncées et pointues que moi, particulièrement érectiles, mais côté volume je gagne (90C contre 85B !). Ils font un pari : celle qui sera la plus regardée quand viendra le maître d’hôtel aura gagné. Lorsque celui-ci arrive, digne comme à son habitude, je triomphe haut la main !


Ensuite, nous devons tremper nos seins dans la crème pâtissière, et ces messieurs nous lèchent soigneusement, à tour de rôle, pour nous débarbouiller. Jacques sait visiblement mieux utiliser que Charles sa langue, ses lèvres et ses dents (et il y a sa moustache qui me fait tant frémir !), peut-être pas pour nettoyer, mais sûrement pour générer du plaisir. Entre deux fous rires, je sens celui-ci monter…


Nous nous rhabillons pour reprendre la voiture de M. de Courson cette fois. Il traverse le Bois, Jacques a relevé ma robe si indiscrète et sa main se promène négligemment sur ma féminité qui s’ouvre à sa caresse, comme s’il en avait la propriété absolue. Cette fois nous ne nous arrêtons pas. Nous arrivons, près de Versailles, devant une grande bâtisse aux vitres teintées de noir, située au bord d’un bois. Une hôtesse peu vêtue nos accueille, elle est en rouge et noir comme tout le club : le bar, la piste de danse, et de multiples petits et grands salons aux architectures variées. Certaines salles ont de grandes verrières de part et d’autre, l’une d’elles a des lanières de cuir et des menottes pendues au plafond, une autre une table gynécologique. Avec, toujours, des lits ou des tables au milieu. Au fond, il y a des douches ouvertes et un grand jacuzzi.


C’est la première fois que je pénètre dans un club échangiste. Quelques couples dansent en flirtant sans aucune gêne, deux femmes et cinq hommes discutent au bar, et dans une petite salle, une femme entièrement nue à la cinquantaine siliconée se fait prendre par deux athlètes. Les tenues féminines sont légères, mais j’aimante les regards, notamment celui d’un homme brun derrière le bar qui semble être le patron salué par de Courson. Jacques commande une bouteille de champagne et nous nous installons à une table non loin de la piste. Carla et moi entraînons nos hommes vers celle-ci, un peu malgré eux.


C’est la première fois que je danse avec le mien, et je profite du slow langoureux pour me faire chatte et me frotter contre lui. Il a posé ses mains sur mes fesses et les explore avec douceur, sans se soucier de ma robe qui remonte. Je sens sur mon ventre soudé au sien sa virilité pointer. Je suis si bien dans ses bras, même si j’aurais préféré une boîte normale. Après quelques danses émoustillantes et une coupe, nous partons explorer les nombreux recoins du lieu. Les corps s’y mélangent, par deux, par trois, par quatre. Nous nous arrêtons devant une pièce ronde à quatre entrées où trône un immense lit de même forme, surplombé d’un grand miroir. Jacques ôte ma robe, et m’étend. Je m’ouvre pour le recevoir, mais c’est la bouche de Carla qui se pose sur ma chatte. Très délicatement, elle écarte mes lèvres, m’investit de sa langue. Je vois Jacques venir derrière elle et la pénétrer. Ses coups d’éperon projettent sa tête contre mon ventre. Elle a trouvé mon clito et le gobe goulûment. Un sexe masculin se présente à mes lèvres. J’aperçois mon chef qui m’encourage du regard. C’est l’homme brun du bar, le patron de la boîte. Je l’aspire et l’enveloppe de la langue. Nos rythmes s’accélèrent, Carla vient la première, et j’explose en recevant des giclées de sperme lourd.


Une fois nos souffles repris, nous allons vers les douches. Nous apercevons en chemin de Courson chevauchant l’hôtesse rencontrée à l’accueil. Sous la douche, je savonne mon patron dans ses moindres recoins, je découvre les détails les plus intimes de son corps. Carla me nettoie en même temps en évitant de mouiller mes cheveux. Rhabillés, nous rejoignons Charles à notre table, non sans regarder autour de nous de bien étranges ballets. Je m’étonne de voir une petite rousse attachée nue que deux hommes fouettent, méchamment me semble-t-il, à l’aide de martinets ; elle semble apprécier ce traitement ! Après nous être désaltérés, je traîne mon boss à nouveau sur la piste, l’enlace, le provoque en frottant mon bassin contre son bas-ventre. Je lui glisse à l’oreille :



Il me sourit, m’entraîne dans une petite alcôve, relève ma robe et me fait mettre à quatre pattes. Ses doigts s’agitent en moi, glissant de ma chatte à mon anus ; je m’ouvre, il approche son engin, l’introduit, le ressort, le remet… dans mon petit trou cette fois ! J’ai d’assez mauvais souvenirs de la sodomie mais il est très attentif aux réactions de mon corps. Il en prend possession et me pénètre avec une infinie lenteur. Je sens des mains qui flattent mes seins et qui ne sont pas les siennes, posées sur ma croupe… Il bute au fond de moi, je sens ses bourses qui ballottent contre ma chatte. Ses mouvements s’amplifient, il va-et-vient en moi, je grogne, je soupire, il se cabre, il m’inonde et j’explose.


Après un jacuzzi réparateur où Carla et moi avons dû masturber chacune un inconnu pour le neutraliser, en repoussant des mains fort baladeuses, nous quittons la boîte et une fois de plus, je suis larguée chez moi. Je n’ai toujours pas fait l’amour « normalement » avec mon nouvel amant !


Mon avant-dernière semaine de stage se termine tranquillement, j’ai quelques séquelles de douleur quand je m’assieds suite au traitement subi ! Mon boss a pris l’avion le vendredi à midi pour ne revenir que le mardi matin de Nice. Finalement, au mois d’août, l’assistanat de direction relève pour moi de la routine, du moins dans la journée. Alors que je fais tranquillement ma lessive ce soir-là, vers 20 h, on sonne à l’interphone. C’est pour des fleurs. J’ouvre et découvre un jeune livreur avec un magnifique bouquet : vingt roses rouges extraordinaires. Je le fais entrer, et vais chercher un vase à la cuisine. Un petit mot accompagne le bouquet ; je reconnais l’écriture, fine et un peu heurtée. J’en reste chavirée.



Jacques n’a pas signé, mais de l’autre côté de la carte est écrit :



Le garçon est debout, à l’entrée de la cuisine, les yeux exorbités. Il faut dire que je suis nu-pieds, vêtue d’un petit short en jean et d’une chemise indienne qui baille sur ma poitrine. Je le fais asseoir et lui propose un coca qu’il accepte. Je m’amuse un peu de son regard sur mes seins qu’il peut apercevoir au gré de mes mouvements. Je le fais parler. Il aide pendant l’été ses parents qui gèrent leur magasin de fleurs situé à deux pas de chez M. et Mme Lelievre, leurs meilleurs clients. Je suis sa dernière course. Je m’étire langoureusement, le frôle en le resservant, il souffle, il est tout rouge. Je m’assieds près de lui et lui demande :



Il ouvre une bouche de poisson s’asphyxiant. Je prends sa main et la pose dans l’échancrure de ma chemise. Tétanisé, il ne bouge même pas. Je remue un peu, et ses doigts s’animent, me flattant le téton, m’enveloppant le sein. Je fais glisser mon vêtement, son autre main s’anime. Il me triture les seins maladroitement, presque violemment. J’attire son visage vers ma gorge, il me suce, m’aspire, me tète comme un bébé goulu. Je redoute qu’il me laisse des marques avec un tel traitement, et dois le repousser pour un peu m’éloigner. Les yeux plongés dans les siens, je glisse une main vers son jogging, que je baisse avec son caleçon. Le jeune sexe émerge, je le prends dans ma main. Et là, n’en pouvant plus, il crache de longs jets de semence jusque sur ma poitrine. Il me demande pardon, je le nettoie tendrement, remets ma chemise. Il a compris, la séance est finie, mais j’ai obéi à mon boss.


Nous avions décidé, avec Carla, de faire du shopping le samedi après-midi. Au déjeuner, elle me raconte qu’elle a rencontré Charles de Courson lors d’un stage l’année précédente, et que leur liaison dure depuis ce temps, mais qu’elle est beaucoup moins intense en hiver car son amant est moins disponible. D’ailleurs, elle a régulièrement des aventures avec d’autres hommes. Elle a du mal à s’intégrer dans l’entreprise pour ce premier job, car elle y est considérée comme la protégée du patron. Elle subit comme moi les sarcasmes de certaines employées. Nous passons l’après-midi à faire les boutiques et j’achète en solde une adorable petite robe d’été, blanche, boutonnée sur le devant, toute simple avec de petites fronces. Comme son amant est resté à Paris ce week-end, elle me propose de me joindre à eux pour la soirée, mais, après réflexion, je refuse, ne sachant pas trop comment réagirait mon boss.


Comme c’est ma dernière semaine de stage, je décide d’un plan le mardi où mon patron est de retour. Lorsqu’il m’appelle en cours de matinée pour l’agenda, moment où je sais que je suis seule avec lui dans son bureau, j’ouvre presque jusqu’au nombril mon corsage sur mon buste nu, et colle entre mes seins un post-it sur lequel j’ai écrit :



Lorsque je pénètre dans son bureau, Jacques a un regard à la fois amusé et réprobateur sur ma tenue, découvre le post-it, le prend en laissant un peu vagabonder sa main, le lit et le glisse dans sa poche sans autre réaction. Pour cette dernière séance d’agenda, il a mes seins pratiquement découverts devant lui, mais, comme toujours lorsqu’il est dans son univers professionnel, son attitude reste froide et calculée. Ce n’est que le jeudi matin qu’il m’informe, toujours par messagerie, que je dois me rendre disponible pour le soir même à 21 h. Je file chez moi, me pomponne et mets ma petite robe blanche. Je l’aime bien, car je vais pouvoir jouer avec les boutons en haut comme en bas. Je regrette cependant n’avoir pu travailler mon bronzage cette année.


Nous filons au Quartier Latin et nous dînons dans un restaurant grec, au milieu de la foule et des musiciens. C’est la première fois qu’il choisit autre chose qu’une table digne du Michelin. Malgré le bruit, il m’interroge sur ce que je pense de mon stage, de ses collaborateurs dans la boîte, de l’ambiance en général. Je me confie sans réserve, et il rit de la naïveté de certaines de mes remarques. Il me fait aussi raconter en détail comment j’ai remercié le petit livreur de fleurs, cela le fait bien rire.


Nous repartons ensuite jusqu’à un prestigieux palace proche de la Place de la Concorde. Il y a réservé une magnifique suite (comme quoi, lui aussi peut réserver !). Je me sens comme Cosette dans ce grand hall, devant les grooms en costume et les touristes en tenue de soirée. La chambre est immense, avec un petit boudoir à côté et une vaste salle de bain en marbre. Je suis éblouie. Je m’approche de lui, le pousse sur le lit, repousse ses mains qui se tendent vers moi et le déshabille tendrement. Je fais glisser sa chemise, embrasse ses tétons, puis les caresse du bout de mes seins dénudés. Je déboucle sa ceinture, fais glisser son pantalon. Il a mis le mini slip que je lui ai offert ; sa virilité pointe comme un mât et soulève les lèvres dessinées. Je découvre son membre et ses bourses et, tout doucement, avec les mains, les lèvres et les seins, les caresse voluptueusement. Lorsqu’il me paraît à point, je le chevauche et glisse son pieu dans ma féminité humide. C’est la première fois que son sexe est dans ma chatte. Je bouge seulement mes parois intimes pour masser son engin. Cette fois, je le domine. Son désir monte soudain, et il me saisit les hanches, me soulève et me fait retomber pour m’embrocher plus fort. Lorsqu’il lâche sa semence tout au fond de moi, je jouis avec une intensité inconnue.


Dessus, dessous, côte à côte, tête bêche, il m’honore une nuit entière. Nous avons exploré toutes les figures qui peuvent unir une femme à un homme ! Je crois que j’ai extrait jusqu’à la dernière goutte de sa semence, et qu’il a dû être stérile pendant plusieurs jours. La plus belle nuit d’amour que j’ai jamais connue !


Le lendemain matin, lorsque le groom est venu porter le petit déjeuner, notre lit paraissait un champ de bataille parfumé à l’amour, et mon visage dans la glace trahissait combien j’avais été comblée.



ÉPILOGUE


Écrite de la main même de Jacques Lelievre, l’appréciation de stage que j’ai reçue est la suivante : Personnalité attachante et ouverte aux autres, Élodie est très sensible à la satisfaction de sa hiérarchie. Elle manie parfaitement la langue, et ne fait pas de fautes. Elle devance les attentes de son supérieur pour sa plus grande satisfaction, fait preuve d’initiatives et de discrétion. Elle se donne à fond, sans mesurer ses efforts. Elle est capable de réussir brillamment comme attachée à un directeur.


J’ai eu la meilleure note de stage. J’ai rompu avec Thomas à Noël, fini ma deuxième année de BTS et suis maintenant diplômée. Les seules nouvelles de Jacques Lelievre m’ont été transmises par Carla, mis à part un ravissant bracelet en or reçu en avril pour mes 21 ans. Mais j’ai postulé pour un poste d’assistante de direction aux Ets Lelievre, et je dois être reçue début septembre par Melle Martin, la DRH.