n° 13962 | Fiche technique | 20014 caractères | 20014Temps de lecture estimé : 12 mn | 31/07/10 |
Résumé: Sylvie adore les peluches. Elle décide de se constituer une petite collection. Mais voilà ! | ||||
Critères: revede fmast conte -contes -merveille | ||||
Auteur : Xéna 75015 (Petite diversité par rapport à mes autres contes. À lire !) |
Collection : Petits contes érotiques pour rêver |
À l’occasion d’une vente de charité, Sylvie trouve Martin, un nounours tout blanc qu’elle pose sur l’étagère, pour lui sourire et parfois lui parler quand Guy-Georges est en voyage. Sylvie adore les peluches et souhaite se constituer une petite collection de ces adorables oursons.
Un jour, passant devant une boutique d’accessoires Harley-Davidson, Sylvie est attirée par un petit ours couleur miel, à croquer avec un petit casque noir en plastique dur sur la tête, un tee-shirt court laissant apparaître son petit ventre rebondi et une frimousse qui ne laisse pas indifférent. Conquise par son air canaille, elle l’achète.
Revenue à son appartement, Sylvie se dirige vers la chambre. Elle pose l’ourson, qu’elle a décidé d’appeler Teddy, sur l’entourage de son lit en fer forgé, dos contre le mur, et place ses bras autour du montant avec son menton sur la boule pour le maintenir en équilibre. Sylvie est aux anges. Elle a trouvé une place pour Teddy, mais réalise soudain que deux ours auraient donné une harmonie parfaite à son entourage. Mais bon ! Elle verra cela plus tard et quitte la chambre.
Quelques jours après, de retour de voyage, Guy-Georges lui fait la surprise de lui offrir le frère jumeau de Teddy. Car, hormis le fait que le sien porte une casquette en cuir noir à la place d’un casque, ils ont le même tee-shirt et la même frimousse.
Amusé par la réaction de Sylvie, Guy-Georges lui dit :
Après une dînette improvisée et une nuit de folie, ils s’endorment dans les bras l’un de l’autre. Guy-Georges se lève plus tôt que Sylvie, car il doit repasser chez lui pour se changer avant de repartir au bureau. Elle se lève deux heures plus tard, ravie d’avoir passé une superbe nuit avec son homme.
Dés le départ de Sylvie, les deux ours se regardent mutuellement et c’est Boy qui engage la conversation.
Soudain, ils entendent une clé dans la serrure et la porte qui se referme. Ils font ni une ni deux et ils regagnent leur place respective sur le montant du lit. Sylvie dépose son manteau dans l’armoire, enlève ses chaussures et pose son sac dans le salon puis se dirige dans la chambre pour fermer la fenêtre et les doubles rideaux mais pas les volets roulants car elle aime quand la lune éclaire un peu sa chambre la nuit.
Un peu lasse de sa journée et de sa nuit amoureuse avec Guy-Georges, elle n’a pas trop faim et souhaite dormir tôt. Elle se déshabille, pose ses affaires sur la chaise et se dirige dans la salle de bain pour prendre une douche.
Boy siffle entre ses dents et dit à Teddy :
Teddy sourit car il pense la même chose. Boy lui fait signe de descendre mais Teddy lui demande d’attendre que Maîtresse soit couchée et endormie.
Teddy acquiesce de la tête en lui disant :
Sylvie revient dans la chambre, pose sa montre puis ses bijoux sur la table de chevet, règle son réveil à six heures, embrasse Teddy et Boy sur le museau en leur souhaitant une bonne nuit.
À peine la tête sur l’oreiller, Sylvie s’endort. Elle repense à sa nuit d’amour avec Guy-Georges et une chaleur envahit son être. Machinalement, elle repousse la couette au pied du lit laissant son corps nu, comme offert. Boy est comme un fou devant ce spectacle de rêve. Il fait signe à Teddy de descendre.
Teddy, plus réservé que Boy, hésite et lui dit:
Boy perd patience et lui dit :
Un peu vexé, Teddy répond :
À peine descendu, Boy s’approche de sa maîtresse qui dort toujours aussi profondément, jambes écartées exposant un mont de Vénus bien entretenu. Assis devant le sexe, Boy flaire son odeur, ose une petite lèche puis se rétracte car il ne sait pas si elle va se réveiller au contact de sa langue.
Teddy lui, plus timide et réservé, commence par les doigts de pied, admirant les ongles peints en rouge. Il flaire également l’odeur de la femme et trouve cela agréable.
Boy se caresse car un sexe de femelle le met en émoi. Il sent son appendice grossir, il bave de plaisir devant ce spectacle. Soudain sa maîtresse gémit et sa main vient se poser sur son sexe humide. Elle cherche son clito car la scène qu’elle vit dans son rêve est celle où Guy-Georges la fouille avec sa langue et elle gémit de plus belle.
Pensant que c’est une invitation, Boy s’approche du sexe de sa maîtresse et y introduit sa langue râpeuse. Elle retire sa main, persuadée que Guy-Georges la suce comme elle aime.
Teddy intrigué par ce qui se passe plus haut se dirige vers Boy et voit la scène. Il sent une chaleur inhabituelle lui prendre les entrailles, s’agenouille auprès de Boy et lui dit :
Teddy place sa langue à côté de celle de Boy et ils prennent la même cadence. Sylvie sent sa cyprine couler dans son vagin. Sa respiration se fait plus saccadée. Elle est au bord de l’explosion et, dans un cri, elle se lâche et jouit de tout son soûl dans leur bouche.
Teddy et Boy bandent comme des fous. Ils ne savent pas comment faire pour pénétrer leur maîtresse. Teddy lui tape sur l’épaule et lui dit :
Boy ne se fait pas prier et pénètre Teddy avec force tant son envie est palpable et il jouit comme une bête. Boy dit à Teddy de le prendre aussi car il est également bi et Teddy s’exécute mais plus en douceur, pour faire durer le plaisir, lui mordillant les oreilles et lui léchant la couenne. Il part dans une jouissance de jeune puceau.
Après avoir joui l’un et l’autre, ils s’affalent épuisés sur le lit à côté de Sylvie qui a reprit une respiration normale.
Boy dit doucement à Teddy :
Teddy acquiesce et répond :
Boy amusé rit et dit :
Ils partent tous les deux dans un rire avant de remonter sur leur montant respectif.
Le lendemain matin, Martin attend le départ de Sylvie pour descendre de l’étagère puis se dirige vers la chambre. Il voit Teddy et Boy dormant encore sur les montants du lit. Il grimpe sur le lit et s’assoit au pied en croisant les bras. De sa voix grave, car plus âgé, il dit :
Teddy et Boy encore endormis sursautent en entendant la voix de Martin. Ils descendent du lit et se dirigent vers le salon où Martin les attend, assis sur la banquette. C’est Boy qui relate leur nuit de débauche, car Teddy est un peu honteux, même s’il a pris du plaisir avec Boy.
Interloqué et intrigué par ce qu’il vient d’entendre, Martin veut en savoir plus et répond :
Boy n’ayant pas peur de Martin, se fait un malin plaisir d’expliquer comment lui et Teddy ont fait pour faire jouir leur maîtresse.
En écoutant le récit de Boy, Martin caresse son appendice qui gonfle dans sa patte.
Les deux oursons acquiescent de concert, un peu inquiets.
Teddy et Boy s’exécutent sans rechigner de peur des représailles. Martin est aux anges et il feule de plaisir. N’y tenant plus, d’une patte il attrape Teddy, prend son appendice qu’il suce avec délice. Teddy bande puis déverse son sperme dans la bouche de Martin qui l’avale goulûment.
Il prend ensuite Boy et lui demande de s’asseoir sur son appendice pour le sodomiser. Boy s’exécute et sent le membre de Martin le pénétrer. Il se caresse en même temps car il veut jouir aussi. Dans un râle Martin déverse sa semence en même temps que Boy qui jouit dans sa patte.
Après ces réjouissances Martin reprend son sérieux et leur dit :
Teddy et Boy hochent de la tête et répondent :
Teddy et Boy filent vers la chambre mais au lieu de monter à leur place, ils restent sur les oreillers et s’endorment l’un contre l’autre tant ils sont épuisés.
Durant des mois, quand Guy-Georges n’est pas avec Sylvie, Teddy et Boy s’occupent de leur maîtresse la nuit et, à chaque fois, le Maître sévit et les oblige à le satisfaire au plus haut point. Puis un jour Teddy décide de stopper ce petit jeu car il ne souhaite plus être le complice de Boy dans ses fantasmes et jeux érotiques. Il veut aussi lui avouer les sentiments qu’il ressent pour Martin et il lui dit :
Fou de rage, Boy lui répond du tac au tac :
Teddy déçu de la réaction de Boy mais content d’avoir enfin avoué son ressenti pour le Maître, lui répond :
Boy, un peu énervé par la réponse de Teddy, rétorque :
Teddy n’étant pas en reste lui dit :
Boy lève une patte en signe de lassitude et descend de son côté pour satisfaire ses envies et celles de Maîtresse. Teddy descend aussi, mais saute du lit et va rejoindre le Maître dans le salon.
Martin ayant entendu la conversation des deux petits est furax de la réaction de Boy. Il ronge son frein quand il voit arriver Teddy les yeux larmoyants et tout triste. Il saute de l’étagère et vient à sa rencontre. Il l’attrape et le place sur la banquette. Il s’assoit à côté de lui et le console par des léchouilles sur le museau puis sur la tête.
Malheureux et irrité en voyant Teddy dans cet état, il parvient toutefois à lui parler avec calme.
Teddy se calme et regarde Maître avec dans ses yeux, plein d’envies et de désirs. De sa patte, il cherche l’appendice du Maître pour le sucer et le faire jouir en guise de reconnaissance.
Ils se quittent vers cinq heures du matin, heureux et toujours aussi amoureux. En remontant sur le lit pour rejoindre sa place sur le montant, Teddy ne regarde pas Boy, il pose son menton sur la boule et s’endort sereinement.
Après le départ de Sylvie, Boy se réveille le premier. Il est heureux d’avoir possédé tout seul sa maîtresse même si cela lui a demandé beaucoup plus de temps et d’énergie pour la faire jouir. Il descend du montant et vient se blottir dans les oreillers cherchant encore l’odeur de Maîtresse et de sa nuit passée à la fouiller, la caresser, à boire sa cyprine mielleuse et il bande encore. Il se caresse l’appendice et une chaleur envahit son ventre. Il repense aux paroles de Maîtresse quand elle désire Guy-Georges dans ses rêves animés et il jouit dans sa patte.
Teddy se réveille une heure plus tard. Il aperçoit Boy sur les oreillers et descend à son tour. Boy regarde Teddy d’un œil mauvais et lui dit :
Boy se redresse et saute sur Teddy. Il lui assène des coups de poings puis lui déchire son tee-shirt. Il prend son casque et l’envoie avec force contre le mur. Le casque se brise en deux et Teddy appelle au secours.
Dans un demi-sommeil, Martin entend des plaintes mais ne réagit pas tout de suite. Teddy l’appelle encore une fois et là, Martin comprend ce qui se passe dans la chambre. Il ne fait ni une ni deux, descend de l’étagère et fonce vers la chambre. Il a juste le temps de sauter sur le lit, de prendre le bras de Boy avant que celui-ci arrache un œil à Teddy.
Rentré dans une colère noire et froide, Martin assène, avec une puissance démoniaque, un coup de poing dans le ventre de Boy qui s’éventre, laissant sortir la mousse, puis il lui arrache un bras et enfin un œil. Boy agonise de ses blessures et dans un râle, il meurt peu de temps après.
Teddy, encore sous le choc, ne réagit pas et reste bouche bée quand il voit Boy sans vie. Martin, ayant reprit ses esprits, déshabille Boy et demande à Teddy d’enfiler le tee-shirt pour remplacer le sien qui est déchiré ainsi que la casquette. Une fois les échanges faits, Martin prend Teddy dans ses pattes et le pose sur le montant du lit. Il lui dit :
Teddy acquiesce et des petites larmes coulent sur ses joues. Il n’aurait jamais pensé être témoin d’un drame aussi tragique et encore moins d’un meurtre.
Martin rhabille Boy avec le tee-shirt déchiré de Teddy, met le casque brisé à côté de lui, puis repart dans le salon et remonte sur l’étagère.
Une heure après, Sylvie arrive de sa journée de travail. Elle dépose ses effets comme à l’accoutumée puis se dirige dans la chambre.
Elle pousse un cri quand elle aperçoit un gros chat de gouttière sur son lit à côté de Teddy. Le gros chat, surpris et affolé, fait un bond et s’échappe par la fenêtre. Sylvie regarde Teddy et s’agenouille sur le lit. Des larmes coulent sur ses joues quand elle voit son ourson, son Teddy, tout déchiqueté et elle le serre contre elle.
Sylvie prend une aiguille et du fil marron pour recoudre Teddy et décide de lui faire un enterrement digne d’un petit prince. Elle prend une belle boîte dans laquelle elle met un joli tissu mauve, place Teddy à l’intérieur. Elle referme le couvercle avec un joli ruban de même couleur et descend au rez-de–jardin de son immeuble, munie d’une pelle. Au pied d’un arbre, elle creuse un trou pour y déposer la boîte et le rebouche. Elle remonte dans son appartement. Encore toute bouleversée, elle prend Martin dans ses bras.
Une heure après, elle se lève et se dirige vers la chambre. Elle pose Martin sur le montant du lit où était Teddy au préalable. Elle lui demande de veiller sur Boy car elle n’a plus que lui et repart dans le salon.
Sylvie ne saura jamais qu’en fait c’est Teddy qui est vivant et qu’il aime Martin. Pour sa part, Sylvie espère qu’un jour Guy-Georges l’épousera tant leur amour est grand et sincère.