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n° 13971Fiche technique19800 caractères19800
Temps de lecture estimé : 12 mn
04/08/10
Résumé:  Par une belle journée d'hiver, un inconnu tombé en panne d'essence, frappe à ma porte. J'étais loin de me douter de ce qui allait m'arriver en le laissant entrer dans mon intimité.
Critères:  fh inconnu froid amour hdomine fellation cunnilingu anulingus pénétratio jeu attache exercice délire
Auteur : As  (J'ouvre la porte à un inconnu...)
Le bel inconnu

Cette petite histoire a été écrite par mail avec ma meilleure amie. Chacun devait écrire une phrase ou un paragraphe et l’autre devait enchaîner en laissant partir son imagination. Exercice pas si facile que ça parce qu’inconsciemment, on se crée déjà dans sa tête une suite à l’histoire, qui se voit par bonheur perturbée par l’intervention de l’autre.



***



Nous sommes le 12 décembre. Dehors il fait froid. Je me réfugie à l’intérieur de mon habitat et j’y trouve toute la chaleur et le confort nécessaires à ma survie.

Je suis bien. La neige a recouvert les bordures des fenêtres et je contemple ces milliers de petits flocons qui viennent s’écraser les uns sur les autres.


Je suis bien, je prends du plaisir dans ce calme reposant mais pourtant, je sens comme une présence près de moi. Je me lève et je sursaute quand j’entends un grand coup frappé sur la porte d’entrée.

Mon cœur bat instantanément plus rapidement. D’un rapide coup d’œil, je vois que la chaînette est bien mise sur la porte. Cela me rassure.

J’approche doucement et je dis d’une voix la plus assurée possible.



Par réflexe je vérifie si mon arme est toujours accrochée à ma ceinture et décide d’entrouvrir la porte. Rassurée par le physique de celui qui se présente sous mes yeux, je retire la chaînette et ouvre ma porte à cet homme.


Il est plus petit que moi. Il s’avance à l’intérieur de ma maison en me souriant.



Je ne saisis pas tout de suite le sens de sa plaisanterie et mon visage se crispe en entendant son rire sourd et rauque…


Toujours un peu méfiante, mais rassurée par mon arme, je lui indique le téléphone posé sur le buffet. Je vois l’homme composer un numéro, attendre un bref instant et il se met à converser dans un anglais parfait.

Pendant ce temps-là, j’ai le loisir d’observer l’individu de plus près. Il a l’air plutôt mignon. Châtain, yeux clair. Je dirais la trentaine. Un beau sourire lui éclaire le visage.

Au bout de deux minutes, il raccroche, se tourne vers moi et me dit :



Je remarque l’homme grelotter et l’invite à se rapprocher du feu ouvert.



Ma cuisine donne directement sur le salon.

Je l’observe de loin. Ses gestes sont doux et amples. Rien à voir avec mon ex-mari !



Ma bouilloire siffle et me sort de mes pensées. Je prépare le thé. Le même que celui que je préparais, il y a encore quelques mois, à Xavier.

Je m’applique et vérifie le temps d’infusion. À l’époque, il avait toujours quelque chose à redire là-dessus…



Il me sort de mes pensées et me fait sursauter. Je ne l’ai pas vu s’approcher. Il se tient dans l’embrasure de la porte. Il a ôté son manteau et mon regard ne peut pas s’empêcher de le détailler de bas en haut.



Je lui ai répondu avec la voix légèrement tremblante. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je ne suis pas du genre à être décontenancée aussi vite.

Pendant que je sers le thé. Il retourne dans le salon. Je pose les tasses sur un plateau, jette un regard dans le miroir et je ne peux m’empêcher de bien remettre ma petite mèche


Si j’avais su que j’aurais de la visite, je me serai maquillée et habillée plus convenablement.


Je suis d’habitude assez coquette et plutôt fière de mon corps. À 35 ans, j’ai encore une belle silhouette, un petit cul bien rebondi et des seins bien fermes. En tout cas, c’est ce que n’arrêtait pas de me répéter ce salaud de Xavier.


Oh, et puis merde ! Je m’en fous de ce mec. Je ne le connais pas et n’ai même pas envie de le séduire. Franchement, sa tronche me renfrogne… il est tout petit, et en plus, il remue son thé avec le petit doigt en l’air. Je suis en manque, c’est tout. Je ne vais tout de même pas essayer de plaire à n’importe quel abruti sorti de nulle part !



Eh bien, ma grande, qu’est-ce qui t’a pris ! Trop vite familière à mon goût !



Je remarque qu’il a rougi et ne sait plus vraiment où regarder. Cela m’amuse de voir que je ne lui suis visiblement pas indifférente. En plus les hommes timides m’ont toujours fait craquer. Ça y est, voilà que je recommence avec mes pensées. Je décide de le mettre à l’aise.



J’ai le sentiment qu’il est gentil. Il me regarde et une sorte de tendresse se dégage de ses beaux yeux verts. Après tout, c’est peut-être un dangereux psychopathe et moi je viens tout net de lui dire que je suis seule.



Je le sens hésiter un moment avant de poursuivre.



Ça y est je me doutais, il commence avec ses mots doux…

Je sors mon flingue et lui montre.


Sa réaction fut nette ! Mouvement de recul et panique dans ses yeux.

Je ne peux m’empêcher de rire ouvertement !



Il boit une grosse rasade de thé, les yeux écarquillés. Un bref et lourd silence s’ensuit.



Il me sourit et je sens qu’il a profité du fait de regarder mon arme pour légèrement se rapprocher.

Mon dieu, il sent bon en plus…

Je ne veux absolument pas me laisser troubler. C’est pas le moment de s’encanailler avec le premier venu. Je me lève rapidement pour ranger mon arme et, maladroite comme je suis, je trébuche sur le tapis et je tombe littéralement sur Alex.

Ma poitrine est collée contre son torse et je sens son souffle chaud dans mon cou. Confuse, je tente de me relever.

Il m’aide et je sens ses mains viriles pousser sur mes bras. Je suis debout, rouge pivoine et Alex a toujours sa main sur mon bras.



Il relâche mon bras.



Je me rassois près de lui et me sens soudain très intime. Comme si quelque chose nous poussait l’un vers l’autre.


Te fais pas de film ma grande, c’est un coco comme les autres.


Je pose ma main sur son bras extrêmement musclé.



Là-dessus, il me jette un regard de braise sans plus rien dire, me laissant l’initiative de lui répondre. Je suis un peu perdue. Ma raison me dit de me méfier, de ne pas faire de connerie mais mon corps et mon intuition sont irrémédiablement attirés par ce bel inconnu.


Je le saisis par le cou. Et l’embrasse comme pour lui prouver que ses pressentiments vis-à-vis de moi ont encore plus de raison d’exister et de se transformer en sentiments.


Nos langues se cherchent et se trouvent naturellement. J’aime son goût.

Il se rapproche de moi, me serre par la taille.

Sa main remonte le long de mon dos pour venir me caresser la nuque.

Un frisson me parcourt le corps et je sens déjà mes tétons durcir.

Il voit cela comme une invitation à poursuivre ses caresses et descend son autre main sur mes fesses.


Je le regarde, gonfle ma poitrine, signe d’une envie intense.

Ma main glisse de son torse musclé vers son entrejambe.

Je me situe à ce moment là dans une zone chaude et dure. J’ouvre d’un geste les boutons de son pantalon et libère son sexe. Je me penche, mes lèvres humides goûtent déjà le prépuce de son gland.

Son corps se tend, ses muscles se durcissent. Il serre les lèvres.

Sa main gauche s’agrippe sur le haut de ma tête, sa main droite déboutonne sa chemise.

Son sexe s’enfonce dans ma bouche. J’éprouve du plaisir et ne m’en cache pas.


Je m’amuse avec ma langue en parcourant tous les recoins de sa queue. Ma main soupèse ses bourses bien épilées.

Je ne résiste pas à l’envie de passer ma langue sur ses boules et de les prendre en bouche. Je remonte lentement le long de son sexe pour l’avaler goulûment, le plus loin possible dans ma gorge.

Je sens que ma chatte est dégoulinante de plaisir. Je ne peux m’empêcher de faire glisser mon pantalon et mon string et de glisser un doigt dans ma chatte.

J’accélère les mouvements de va-et-vient sur son sexe. Je sens son souffle s’accélérer et sa queue se gonfler. Il m’attrape la nuque de sa main virile et me force à retirer sa queue de ma bouche.


Il me saisit par les fesses et me porte jusqu’à lui.

Il m’assoit sur ses genoux et retire violemment le haut qui jusqu’alors cachait la rondeur de mes seins.

Alex reste un instant à les contempler, puis me jette sur le fauteuil, retire son pantalon.

Il me regarde, son sexe semble en faire de même. Tout les deux sont excités, je mouille encore plus.

Il m’attrape et me retourne. Sa queue glisse et me donne des coups.

Je me cambre. Alex attrape mes seins, sa langue et ses dents jouent sur mes épaules et ma nuque.

Quelque chose de froid et dur vient de toucher mon coup. Mon regard se tourne vers mon jean posé au sol…


Alex a attrapé mes menottes et tente de me les mettre. Je me débats un peu plus pour la forme qu’autre chose. J’apprécie l’initiative qui m’excite encore plus.

Il fixe les menottes à l’un des barreaux du fauteuil et me voilà prisonnière, dos à lui, incapable de bouger.

Nous n’avons toujours pas prononcé le moindre mot. J’essaye de tourner la tête pour le voir mais il me la repousse violement vers le bas.

Je sens son regard se poser sur mes courbes et m’observer sans me toucher.

Au bout d’un long moment, il me met à quatre pattes et relève mon cul.

Je sens son souffle chaud se rapprocher et d’un coup, il m’aspire le clitoris, me faisant sortir un cri mêlant surprise et plaisir.

Sa langue experte joue avec mon clitoris et remonte de temps en temps titiller mon anus. Je ne suis pas habituée à ce genre de pratique mais je dois bien avouer que ce plaisir inhabituel ne me laisse pas indifférente. Il est conscient du plaisir qu’il me procure et, tout comme moi, en joue. Mon cul remue sous ses coups de langues l’invitant à poursuivre. Au lieu de ça, il s’arrête ! Je pousse un petit soupir de frustration. Il me prend de nouveau par surprise en m’enfonçant deux doigts profondément dans ma chatte. C’est lorsque sa langue et ses doigts se mettent tous les deux en action que je ne peux plus retenir mon premier orgasme.


Ma tension retombe légèrement. Je profite de ce moment.

En général mes orgasmes sont plus forts que celui-ci. Je n’ai pas eu ma dose habituelle.

Je gémis, je remue les fesses. Je fais ma chatte, comme disait Xavier.

J’ai envie de plus et sans m’en rendre compte lâche déjà un "encore" plaintif en direction d’Alex.

Celui-ci m’esquisse un sourire. Il n’a pas joui et pourtant il semble satisfait.

Je sursaute. Il me libère. Gênée, je ramasse mon haut et ne comprends pas vraiment ce qui m’a pris. Je viens de coucher avec un inconnu et de lui en demander encore un peu plus…


Alex semble perplexe. Il tente de me rassurer, sans trop savoir pourquoi.

Il passe ses doigts dans mes cheveux et me dit calmement :



Sans dire un mot, il approche son visage de mon cou. Ses tendres baisers me donnent des frissons.

Ses lèvres entrent en contact avec les miennes. Nos langues se mélangent.

Le goût épicé de notre étreinte précédente me laisse une saveur particulière en bouche.

Il dégage tant d’hormones et de testostérones que je me sens envoûtée, droguée.

Il s’approche de moi et je sens son sexe tendu contre mon ventre.


Il m’écarte les bras, ma poitrine est en avant. Son regard pétille, il sourit.

Il fait vibrer mes tétons sous sa langue fine et humide. Mon plaisir monte à nouveau.

Ses mains resserrent l’emprise sur mes poignets. Ce sentiment de n’être plus qu’à lui, m’apaise.

Je n’ai qu’une envie, me livrer complètement, lui offrir ma chatte humide, mes seins, mes hanches, mes fesses…

Mon corps s’étire, ondule, supplie Alex de me donner du plaisir.

Une de ses mains glisse et saisit mon sein droit. L’autre caresse ma chatte et lentement, à l’aide de deux doigts, part explorer mon vagin.

Sa bouche grande ouverte, il savoure le goût qui se dégage de ma peau, ce téton lui appartient, il le sait.

Il se redresse soudain, je suis à sa merci. Il m’enfonce son sexe dans la bouche et entame un mouvement de va-et-vient tout en maintenant ma tête.

Il me regarde de sa hauteur et sa queue est de plus en plus dure. Il est à la limite de jouir, mais se retient.

Je mouille, de plus en plus, je n’en peux plus. Mon corps s’abandonne, glisse, tente même d’élever mon âme.

Dans la seconde qui suit, la bouche encore ouverte de plaisir, je me retrouve par terre, allongée près du feu, Alex au-dessus de moi.

Il s’agenouille et entreprend de m’enfoncer sa queue profondément dans la chatte.

Je crie, je gémis, je suffoque.

Son rythme s’accélère. Il me soulève les fesses. Sa queue longe les parois de mon vagin à une vitesse qui me procure des fourmillements dans tous les membres de mon corps.

Mes lèvres sont engourdies, je ne parviens plus à articuler quoi que se soit.

J’ai chaud, je transpire, ma respiration augmente à mesure de son rythme.

Je jouis, il saisit mon arme.

Il jouit, le son se coupe…


Quand je reviens à moi je suis encore étendue nue devant le feu.

Ma tête me fait horriblement mal.

Le sperme d’Alex me coule entre les cuisses.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Je tente de retrouver mes esprits.


Je me souviens… Mon arme ! Un coup sur la tête.

Je tente de me relever mais j’ai la tête qui tourne.

Assise, nue et groggy, je regarde autour de moi.

Alex a disparu, enfin je crois…

Autour de moi, je remarque aussi que ma Playstation 3, ma montre, et ma chaîne hi-fi ont disparu.

Le salaud !

Je tente de me relever.

Le salaud ! Il m’a attaché le bras droit avec les menottes. Je me retrouve nue, sale et cambriolée.

Le plus terrible dans tout ça, c’est que mon arme a disparu…