n° 13983 | Fiche technique | 32187 caractères | 32187Temps de lecture estimé : 19 mn | 07/08/10 |
Résumé: Don Booth aide un amnésique à retrouver la mémoire. | ||||
Critères: fh grossexe bizarre voir vidéox photofilm hmast fellation humour policier -policier | ||||
Auteur : Yuri Netternich Envoi mini-message |
Collection : Don Booth |
Un vent d’automne balayait inlassablement les rues de Chicago et faisait trembler les vitres des fenêtres de mon bureau. Absorbé par ma tâche, je ne faisais pas attention aux éléments ; rien n’aurait pu me distraire de mon activité. Ayant enfin trouvé un peu de temps libre, je me consacrais en effet à l’un de mes vieux rêves d’adolescent : écrire une encyclopédie complète et exhaustive de toutes les marques de whisky, scotch et bourbon existantes. Je vous laisse imaginer le travail titanesque qui m’attendait.
Karen, ma charmante assistante, me tenait compagnie en essayant de se montrer compréhensive et de ne pas trop parler tout en raccrochant au nez des gêneurs qui m’appelaient pour me vendre une cuisine ou une bible.
Je marmonnai un « mouais » peu encourageant tout en cliquant fiévreusement sur les liens de la page web affichée sur l’écran de l’ordinateur. Ce manque d’enthousiasme ne sembla pas déranger Karen qui continuait à me commenter tout ce qu’il se passait dans la rue lorsqu’elle fut interrompue par un coup de sonnette. Elle disparut un instant de la pièce pour aller se débarrasser du gêneur qui osait troubler la création de mon chef d’œuvre. Mais elle revint après quelques instants, accompagnée d’un homme d’une trentaine d’année grand et plutôt maigre à l’allure étrange. Quand je le vis, j’eus envie de rire, mais sans savoir pourquoi. Il y avait quelque chose de ridicule dans ce jeune homme, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus.
Je jetai un coup d’œil vers les papiers et les photos de bouteilles étalés sur mon bureau et, sans un regard pour l’étrange bonhomme (de peur d’éclater de rire devant lui), je répondis à Karen :
Le problème, c’était que tout fascinait Karen ; aussi bien une robe en solde dans un grand magasin que le vol d’une mouette au-dessus du port. Je pris tout de même sur moi de lui faire un instant confiance et je fis signe à Floyd Rackman de s’asseoir.
L’autre ne réagit pas alors je crus bon d’ajouter :
Oh oui, je l’attendais la suite. Et même avec une grande impatience.
Des trombes d’eau se déchaînèrent contre les vitres ; la pluie elle aussi, semblait vouloir s’inviter pour écouter l’histoire de Floyd Rackman, histoire qui d’ailleurs commençait tout de même à devenir intéressante.
Je tiquai un peu : sans emploi, cela n’est pas forcément encourageant pour mes notes de frais. Mais cette histoire d’amnésie était toutefois digne d’intérêt. Je repris :
La demoiselle me suivit dans la pièce voisine et je pris soin de bien refermer la porte pendant que tout de suite elle commençait à parler :
Je vérifiai tout de même que j’avais sur moi mon fidèle Colt (les fous peuvent parfois se montrer dangereux) et je retournai dans le bureau.
Et avant que je n’aie pu objecter quoi que ce soit, elle avait embarqué mon ex-futur-client en direction de la sortie. Je restai un instant contemplatif devant l’assurance affichée par la fougueuse femme, puis je me remis au travail sur mon encyclopédie en attendant le retour de Karen ; elle reviendrait sûrement, dépitée, pour me raconter une histoire saugrenue à propos de ce Rackman qui, se prenant pour un ancien Président, aurait hurlé qu’il allait faire la guerre à l’Irak et se serait jeté sur un sympathique épicier musulman pour essayer de l’assommer avec une pomme de terre avant que la police n’intervienne et ne ramène le brave Floyd dans sa chambre…
Nous étions le lendemain de cette étrange rencontre, et, curieusement, Karen n’avait pas reparu. Essayant de dissimuler la vague inquiétude qui commençait à s’installer dans mes tripes, je contemplais les traînées d’eau que la pluie laissait sur les vitres de mon bureau. Le vent soufflait plus fort que d’habitude…
Enfin la porte derrière moi s’ouvrit, et je tournai immédiatement les talons pour découvrir une Karen dégoulinante de pluie s’échinant à se débarrasser de son imper sans trop s’apercevoir que les flaques d’eau qui se formaient à ses pieds étaient en train de ruiner ma moquette. Et là, je restai abasourdi : derrière la belle aux cheveux ruisselant se trouvait ce grand dadais de Floyd ! Il n’avait visiblement pas fait de bêtises, mais la présence de ce psychopathe en puissance aux côtés de Karen n’était pas faite pour embellir ma sérénité.
Allons bon, Karen se mettait à piétiner mes plates-bandes, on aura tout vu. C’était moi le détective, elle n’était que mon assistante, et elle se mettait à « avancer » dans les enquêtes ! Mon ego surdimensionné (sans pour autant manquer d’objectivité) en prenait un coup… Je repris, d’un ton légèrement sarcastique :
Et devant mon regard éberlué, Karen entreprit de promptement baisser le pantalon de Floyd, exhibant ainsi un énorme engin. Laissez-moi vous dire qu’à cet instant précis, je devais avoir l’air très con, debout au milieu de mon bureau, le regard fixe, comme hypnotisé par la queue sans fin de Floyd qui pendouillait de manière obscène entre ses cuisses.
Pendant que Karen continuait à palabrer sur la queue du gaillard, je m’imaginais mon assistante plongée dans un travail de tricot et je n’arrivais pas du tout à faire le lien avec le marteau-piqueur de Floyd. La seule chose qui me venait à l’esprit était qu’elle lui tricotait une capote en laine pour les froides nuits d’hiver… Je renonçai à essayer de recréer l’enchaînement des événements.
Durant tout le trajet, effectué sous une pluie battante et un vent qui semblait toujours pousser ma vieille guimbarde dans le décor, je ne cessais de me demander ce que je faisais là. J’aurais pu être tranquillement chez moi à compléter mon encyclopédie du Whisky en regardant des pornos, et au lieu de cela j’accompagnais une assistante bavarde et délurée et un faux président des États-Unis vers un studio de tournage érotique au milieu d’un tempête déchaînée ! Une histoire sordide, une histoire glauque, une histoire terrifiante, bref une putain d’histoire, je peux vous le dire !
J’engageai ma voiture dans une cour au bitume défoncé. Les intempéries rendaient l’endroit encore plus lugubre.
Vérifiant la présence rassurante de mon Colt sous ma veste, je sortis de la voiture et pris au pas de course (si, si, je vous assure, je suis un grand sportif) la direction des bâtiments. En un rien de temps, je fus trempé de la tête aux pieds par une eau frigorifique, et c’était comme si le ciel était pris d’un titanesque chagrin et, inconsolable, se mettait à déverser des millions de litres de larmes froides et drues sur la tête des pauvres humains pollueurs… mais revenons à nos moutons. Je courais donc sous la pluie, cherchant désespérément une porte, et enfin je la vis, grande et majestueuse, n’attendant que moi pour s’ouvrir. Je me ruai vers elle et… m’écrasai lourdement le nez contre l’épais battant. Je réessayai sans succès : la bougresse était solidement fermée.
Pestant contre la pluie, contre le vent, contre Floyd, contre Karen, contre l’oncle Peter et contre les portes fermées, j’entrepris de longer la façade afin de chercher une autre issue. Je n’avais pas l’intention de m’attarder outre mesure, mais j’étais tout de même soucieux de prouver à Karen que moi aussi je pouvais faire avancer les choses. Il fallait toutefois se faire une raison : l’endroit était visiblement abandonné depuis longtemps, mais avec un peu de chance je trouverais peut-être une sorte de gardien ou de concierge qui pourrait me donner quelques précieuses informations.
La persévérance peut parfois payer, et j’entraperçus une lumière. Je m’approchai pour découvrir une vaste porte-fenêtre drapée de rideaux bruns hideux. Je fonçai droit vers la lumière en bénissant les canicules et les sécheresses, et j’allais frapper des deux poings contre la vitre lorsque je m’arrêtai brutalement, oubliant soudainement les larmes du ciel qui étaient en train de remplir mes chaussures et de tremper mon caleçon. Pourquoi un tel arrêt ? Car tel un chien de chasse, un petit détail m’avait brusquement arrêté, en l’occurrence un espace entre la vitre et le rideau, rien qu’un tout petit interstice qui permettait de voir ce qu’il se passait à l’intérieur du bâtiment. Et ce que je vis valait bien un petit arrêt…
Je collai mon œil contre la fente et essayai d’avoir le meilleur champ de vision possible sur la pièce. Celle-ci était vide, sans aucun meuble ni décoration. Des couches de crasse s’étalaient partout où le regard s’arrêtait. Une lampe à pétrole à la lumière tremblotante posée à même le sol étirait des ombres sur les murs et distillait une vague lueur blafarde et inquiétante. Tout semblait dans le plus total abandon si ce n’était le couple enlacé nu sur un tas de couvertures jetées pêle-mêle près de la lampe. Oubliant la pluie, je me tapis dans l’ombre, l’œil tellement proche de la vitre qu’il aurait pu s’incruster dedans. N’allez pas croire que je ne faisais rien d’autre qu’une banale et vulgaire séance de voyeurisme, non. Certes, j’avais sous les yeux un jeune homme d’apparence robuste aux pectoraux saillants, aux abdos sculptés, aux cuisses dures et à la queue de dimension plus qu’acceptable, certes j’avais sous les yeux une charmante brune au regard enflammé aux longues jambes fuselées, à la poitrine ferme et arrogante et aux fesses rebondies qui donnaient envie de mordre dedans, et pourtant je ne regardais pas tout cela avec un intérêt lubrique mais bien en faisant fonctionner mes méninges… Qui étaient ces gens ? Des squatteurs ? Des vagabonds ? Non, ils avaient l’air en excellente forme physique et prenaient visiblement soin de leur corps. En fait, leur présence en ces lieux sinistres choquait et me dérangeait.
La fille était presque couchée sur l’homme et se frottait contre lui de manière lascive, charnelle, passionnée, et de voir ce petit corps ferme et plein de vie se tortiller de la sorte, une énorme « émotion » gagna mes sous-vêtements. Je maudissais l’étroitesse de la fente entre les rideaux, qui ne me permettait que de voir une petite partie de la scène, mais en me mettant dans une position adaptée, j’avais tout de même une vue plus qu’intéressante sur la jolie croupe de la brune qui se tortillait de droite à gauche et de gauche à droite, tantôt sauvage et fougueuse et parfois douce et délicate. Je dus faire un petit effort de souplesse afin de dégager mon sexe tendu du pantalon qui l’oppressait sans pour autant quitter des yeux le cul de la fille, et le fait que mes vêtements étaient aussi trempés que la vagin de cette jolie brune n’aidait pas.
Déchaînée, la fille enfournait maintenant le membre gonflé du type tout au fond de sa gorge avec une débauche d’énergie comme je n’en avais jamais vue. La brune semblait habitée par une étrange force mystique qui lui donnait une faculté frénétique de mouvements ; comme possédée, elle balançait tout son corps, roulait des hanches, se cabrait avec une violence inouïe qui me donnait mal aux lombaires, elle ressortait le membre raide à l’extrême du type, taquinait le gland du bout de la langue avec un plaisir non dissimulé avant de renfourner la bête jusqu’à ses amygdales et tenter d’en extraire jusqu’à la dernière once de fluide.
Qui était ce couple, d’où sortaient-ils ? Deux partenaires de jeu qui avaient échoué dans ce taudis, trouvant ici un lieu propice à la bestialité ? Si on exceptait la couche de crasse sur le sol, le manque de lumière et la colonie de rats qui devait assister à la scène, le lieu offrait bien des avantages avec son aspect isolé et ses murs bien épais à même d’empêcher les sons de filtrer, mais quand même, pour venir se pavaner dans cet endroit, il fallait en avoir sacrément envie… Moi en tout cas, ça ne me dérangeait pas et ma queue se dressait au garde-à-vous dans la paume de ma main.
Je repensai brièvement à Floyd et Karen qui poireautaient dans la voiture, en se demandant sûrement ce que j’étais en train de faire. Peut-être aurais-je dû leur faire signe ? Mais la fille maintenant se plaçait à califourchon au-dessus du type et descendait doucement s’empaler sur son dard avec un sourire fiévreux et Floyd et Karen sortirent immédiatement de mon esprit. L’eau de pluie me coulait dans l’œil grand ouvert soudé à la fenêtre mais cela m’importait peu, j’avais suivi des cours par correspondance inspirés des stages commandos des Marines et je savais parfaitement rester stoïque au milieu des pires conditions climatiques, et puis le plaisir faisait oublier tout le reste.
La fille avait encore augmenté son rythme, ses fesses remuaient, se contractaient, se crispaient dans une gigue démoniaque, son bassin allait d’avant en arrière, de haut en bas, de gauche à droite, et la fille, tout en gardant le membre de l’homme planté au plus profond de son intimité, entamait une danse étrange, proche des transes des shamans, comme possédée par une force mystique. Ses seins se balançaient dans tous les sens, ils auraient pu facilement assommer quelque imprudent qui se serait approché trop près.
L’épaisseur de la vitre ne suffisait plus à étouffer les cris frénétiques de la fille qui semblait se diriger avec la plus ferme des convictions vers le septième ciel. C’en était trop pour moi, j’étais sur le point d’exploser, mais alors que la première giclée était sur le point de jaillir tel un geyser, j’entendis une voix murmurer mon nom. Coupé dans mon élan, je me retournai pour apercevoir Karen et Floyd, serrés l’un contre l’autre et tous deux complètement trempés. Ils avaient dû s’inquiéter et venir à ma recherche. Ils venaient vers moi, ils m’avaient vu malgré le rideau de pluie, je n’avais que quelques secondes pour improviser. Je rangeai comme je pus ma queue malgré ses hurlements de protestation, je sortis mon fidèle Colt, et je donnai un gigantesque coup de pied à hauteur de la serrure de la fenêtre qui céda. Je fis irruption dans la pièce, l’arme au poing, sous le regard sidéré des deux amants, je manquai m’étaler de tout mon long en reprenant mes appuis (ma cheville avait sacrément dû s’esquinter durant la phase de défonçage de serrure), je me rattrapai in-extremis et me mis à hurler :
Le type sortit de sa torpeur pour répondre d’un ton outré :
La Force, j’en étais sûr, je l’avais tout de suite remarqué ! D’ailleurs il y avait beaucoup de choses que je remarquais seulement maintenant, comme si j’étais resté aveugle trop longtemps. Déjà il y avait Karen qui était entrée à ma suite et qui me demandait des explications d’un ton ferme. Ensuite, il y avait la fille, toujours nue, qui ne semblait pas du tout pressée de cacher son intimité. Il y avait le Jedi qui me regardait maintenant d’un air menaçant. Il y avait Floyd qui reluquait la fille de façon obscène sans essayer de masquer l’énorme bosse qui déformait son pantalon (bon sang c’est vrai qu’il avait une sacrée poutre !), et puis aussi, il y avait les spots, la caméra, et un étrange type qui gesticulait dans tous les sens en parlant une langue étrangère ; un homme bizarre, petit et maigre, à la peau jaunâtre, au crâne gros et bombé affublé d’un ridicule chapeau déformé, le visage aux traits durs orné d’une impressionnante moustache de viking. Il se dirigeait maintenant vers moi, toujours en hurlant. J’avais toujours mon arme à la main, mais ça ne semblait pas l’impressionner outre mesure. Il se planta devant moi, sa grosse tête arrivant à peine à hauteur de mon torse, et il se mit à hurler avec un accent à couper au couteau :
Là, je ne trouvais plus rien à dire. Heureusement que Karen était là ! Comment s’y est-elle prise ? Je l’ignore… Mais dans tous les cas, elle a réussi à nous embarquer le bizarre Klaus von machin-chose dans un long débat sur la conscience professionnelle dans les milieux du film X, et elle le fit si bien qu’au bout d’à peine un quart d’heure, Klaus et nous étions presque les meilleurs amis du monde… Je devais bien admettre, à regret, que Karen était plus douée que moi sur certains points. Nous expliquâmes à Klaus le cas de Floyd, et comment certains détails anatomiques nous avaient amené à penser qu’il pouvait travailler dans le porno.
Blessé dans mon orgueil de mâle, je ne pus m’empêcher d’intervenir :
Il nous amena à travers une longue série de couloirs tous plus délabrés les uns que les autres. Je me fis la réflexion qu’avec le nombre de types qui pouvaient défiler au sex-shop en bas de ma rue, ce gars ne devait pas y connaître grand-chose pour trouver le moyen d’être aussi visiblement à deux doigts de la ruine. En plus on n’y voyait pas mieux que dans un tunnel en plein milieu d’une nuit brumeuse sans lune et je faillis m’étaler par terre à plusieurs reprises en trébuchant sur des objets non-identifiés, peut-être des cadavres de comptables oubliés là après leur suicide…
Enfin nous arrivâmes dans une petite pièce violemment éclairée par des séries de néon ; comme quoi ils avaient encore de quoi payer l’électricité… Comme seul mobilier, on trouvait un vieux canapé bien abîmé, une longue table où les produits de maquillage côtoyaient allègrement les restes de sandwichs, et une petite table basse recouverte de magazines en tous genres. La pièce servait apparemment à la fois de loge et de salle de repos pour les acteurs.
Assise sur le canapé, celle que Klaus nous présenta comme étant Natasha était en train de feuilleter un magazine et on aurait pu croire qu’elle attendait son tour dans la salle d’attente d’un médecin. C’était une femme plutôt grande aux cheveux blonds platine décolorés, au maquillage provocant et aux jambes qui jaillissaient interminablement de sous sa jupe. Elle semblait proche de la quarantaine et chacun de ses gestes se paraît d’une classe étonnante. Elle était loin d’être la plus belle femme de Chicago, mais elle avait quelque chose de follement attirant, ce petit truc en plus qui vous met les hommes à vos pieds. Klaus lui expliqua toute l’histoire et elle se dirigea vers Floyd qui ne semblait pas très à l’aise devant le regard scrutateur de Natacha.
Et sans rien ajouter, elle s’agenouilla devant un Floyd qui n’en menait pas large, à ma grande satisfaction, et elle ouvrit la braguette du type, faisant sortir un truc, certes mou, mais déjà d’une longueur démesurée qui effaça tout de suite ma satisfaction décrite à la ligne précédente. Karen assistait à la scène avec un détachement très professionnel, ce qui n’était pas le cas de Klaus qui semblait tout droit sorti d’un dessin animé de Tex Avery, les yeux écarquillés et la langue pendante.
Natasha referma sa main (elle semblait si petite) autour du membre de Floyd et commença une douce caresse, et tous nous nous penchâmes vers le « monstre », l’air curieux pour les uns, passionné pour d’autres, désabusé pour moi. Et plus Natacha caressait la bite de Floyd, et plus celle-ci grandissait, grandissait, grandissait encore et encore, à croire que ça n’aurait jamais de fin !
Enfin l’organe sembla atteindre sa dimension maximale, faisant émettre un sifflement admiratif de la part de Klaus, et sans plus attendre, ni même hésiter, Natasha enfourna l’engin dans sa bouche, ou tout du moins ce qu’elle pouvait y mettre, c’est-à-dire pas grand-chose. Elle fit glisser péniblement ses lèvres autour du gland monstrueux pendant quelques instants, hésita un peu, repompa de plus belle, puis relâcha le colosse. Elle sourit et nous dit :
Je ne répondis rien, mon regard était attiré par Natasha qui était repartie à l’assaut de la queue de Floyd/Clinton. Quand elle s’aperçut que tout le monde la regardait en silence, elle « déboucha » et s’expliqua :
Et sans rien ajouter d’autre, elle se mit à genoux devant moi, ouvrit ma braguette et se mit à imiter Natasha. Quand je regardais en direction de Floyd, je me sentais un peu gêné, comme un gringalet au milieu d’une bande de catcheurs, mais d’un autre côté il fallait voir le bon côté des choses : d’une part Karen pouvait me sucer sur toute la longueur, et de plus elle ne risquait pas de se déboîter la mâchoire à chaque instant.
Nous nous retrouvâmes vite, Floyd et moi, vautrés côte à côte sur le canapé défoncé et miteux pendant que les deux filles s’occupaient de nous, changeant parfois de place et de partenaire, laissant traîner leurs mains sur le corps de l’autre, échangeant même parfois un baiser, et bon sang, qu’est-ce que ça faisait du bien après cette enquête mouvementée ! Sauf que bien évidemment, j’avais oublié un détail : Klaus ! Et lorsque je le vis psalmodier des paroles dans une langue gutturale, la bave aux lèvres, le regard fou, et la caméra sur l’épaule, bien décidé à filmer nos ébats, je n’eus d’autre solution que de prendre mes jambes à mon cou et retourner prestement dans ma vieille voiture. Je ne fus même pas étonné de ne pas voir Karen derrière moi : après tout, si elle voulait se voir en pleine fellation sur une chaîne du câble, c’était son droit, et puis de toute façon elle adorait les nouvelles expériences.
Quant à Floyd, il était dans son élément maintenant, les choses iraient bien pour lui. En espérant que l’on m’enverrait tout de même le DVD, je repartis dans la tourmente vers mes bouteilles de Whisky…