Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14013Fiche technique115164 caractères115164
Temps de lecture estimé : 63 mn
19/08/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Une femme apprend que son mari la trompe de longue date. Elle rejoint sa meilleure amie qui lui fait découvrir tout un monde de volupté. Son amie sera à l'origine d'une rencontre qui aboutira sur une vraie passion.
Critères:  f fh ff grossexe humilié(e) vengeance intermast fellation cunnilingu anulingus 69 fgode pénétratio double sandwich fsodo confession -consoler
Auteur : Pat      Envoi mini-message
Révolte d'une épouse soumise

Prologue



Vingt-deux heures, Sarah signa sa fiche de garde. Elle était harassée de ses vingt-quatre heures de service et ne voulait qu’une chose : se glisser dans les draps à côté de Pierre, son mari.


Quelques minutes plus tard, elle monta dans son véhicule et quitta l’hôpital. La fatigue aidant, elle roulait semi-inconsciente, à vive allure, le long des avenues éclairées qui menaient à l’autoroute. Depuis quelques temps, elle pensait régulièrement à Pierre et plus particulièrement à leur couple. Cela faisait dix ans qu’ils étaient mariés, la passion n’y était plus, c’était évident. Pierre lui faisait beaucoup moins l’amour. Leurs relations sexuelles s’étaient espacées, à tel point que maintenant, il pouvait se passer plusieurs semaines entre deux rapports et encore, il fallait réclamer ! D’ailleurs, elle se remémora la nuit de dimanche dernier. Elle rougit un instant et pour s’excuser de ce moment de faiblesse, elle passa la cinquième vitesse et déboîta brusquement sur la voie rapide.


Dimanche soir, pendant que Pierre regardait son film, elle s’était réfugiée dans la salle de bain, avait pris une douche et avait enfilé une petite nuisette avec un string. Toute la journée elle avait pensé à ce moment où Pierre la caresserait. Lorsque le film fut fini, Pierre éteignit la télé et se dirigea vers la chambre en bâillant. Il s’allongea à côté de sa femme, lui dit bonne nuit en bâillant et se retourna de l’autre côté. Sarah tenta de se coller à lui, de lui prendre la main pour la poser sur sa hanche afin qu’il sente le string, ce fut peine perdue, il ronflait déjà. Sarah se sentait frustrée, ses rêves les plus intimes venaient de s’envoler en quelques minutes. À ce moment là, sans qu’elle en ait réellement conscience, elle posa sa main sur son pubis, sous sa nuisette. Ce contact lui apporta une agréable sensation à l’entrejambe. Elle poussa son investigation plus en avant et suivi du bout de l’index le sillon qui séparait les deux lèvres de son sexe. Elle recommença cet effleurement plusieurs fois. La sensation était étrange, elle avait chaud à cet endroit et l’excitation augmentait lorsque son index rentrait en contact avec le petit capuchon du clitoris. Enhardie par sa découverte, elle commença à faire des petits cercles autours de la petite excroissance de chair.


Elle ondulait du bassin, réceptive au plaisir qu’elle s’infligeait et ralentit même le mouvement de peur de réveiller Pierre. Sa deuxième main était venue tout naturellement se poser sur ses seins. Un petit courant électrique irradiait ses tétons. Elle ne pouvait s’empêcher de gémir. Elle serrait les cuisses autour de sa main. Le doigt qui caressait son clitoris devint envahisseur et commença à s’insinuer dans ses chairs. Son humidité était exquise. Elle retira sa main pour savourer le goût de sa cyprine. Lorsqu’elle réintroduisit son index, l’excitation était devenue si forte, qu’elle sentit monter un orgasme. Elle ne put se préparer et poussa un cri de plaisir mélangée de surprise. Pierre maugréa quelque chose du style : « Dors arrête de gigoter ». Elle n’osait plus bouger, cherchant à reprendre sa respiration, en silence et tétanisée par sa découverte. Elle avait tellement transpiré, qu’on aurait dit qu’elle sortait de la douche.


Adolescente, elle ne s’était jamais masturbée. D’ailleurs, ses parents, très portés sur la morale religieuse, ne parlaient jamais de sexualité, c’était un sujet tabou à la maison. C’est avec Pierre qu’elle découvrit ses premiers émois à dix-sept ans. Dans un éclair de lucidité, Sarah freina subitement et tourna à droite pour rentrer chez elle. Elle préféra éloigner ses pensées coquines car en rentrant, il ne s’agissait pas de réveiller Pierre. À l’intérieur de la maison, à tâtons, elle rejoignit le lit conjugal, où le ronflement régulier de son mari l’attendait. Troublée par les souvenirs qu’elle avait revécus en rentrant du travail, Sarah ne s’endormit pas tout de suite et repensa à ce qu’elle connaissait vraiment des hommes avant que le sommeil l’engloutisse.




I – Expérience inédite



Lorsque Sarah se réveilla, Pierre avait déjà quitté le lit conjugal. En regardant l’heure qu’il était sur le radioréveil, elle pensa qu’il était dans la cuisine en train de déjeuner. Sarah se leva, s’étira avant de rejoindre son mari. En rentrant dans la pièce, elle le gratifia d’un :



Et sans attendre la réponse, elle se servit du café et vint s’asseoir à table en face de lui. Elle posa une question :



Sarah ne put s’empêcher de penser que le chef de son mari n’avait pas de vie de famille.



Chacun avait la tête plongée dans son bol de café noir, jusqu’à ce que Pierre relance la conversion.



Sarah hésita un instant :



Pierre ne répondit rien, le regard noir qu’il lança par dessus son bol en disait long sur l’opinion qu’il avait des amies de sa femme et plus particulièrement de Béatrice. Béa – tout le monde l’appelait ainsi – était le modèle de femme, indépendante, cultivée et sûre de son charme. Elle ne laissait aucun homme diriger sa vie. Béatrice n’ignorait rien des sentiments de Pierre à son égard et lui rendait bien son antipathie.


Béa était le genre de femme que Pierre n’aurait pu séduire. Amies d’enfance, les deux femmes ne s’étaient jamais perdues de vue. Même les amours sérieuses et le mariage de Sarah n’avaient entamé l’amitié qui les liait. Béa avait essayé de faire comprendre à Sarah qu’elle méritait mieux que Pierre, mais devant l’obstination de son amie avait préféré battre en retraite, de peur de briser leur amitié.


Après avoir terminé son bol, Pierre se leva, fit le tour de la table et planta un baiser sur le front de sa femme.



Pierre quitta la maison, le bruit de sa voiture s’éloigna. Sarah regarda l’horloge au-dessus de la porte. 8 h 30, il était trop tôt pour déranger Béa. Connaissant son amie, elle n’était probablement pas rentrée seule hier soir. Le nombre d’aventures qu’elle collectionnait aurait fait pâlir n’importe quel playboy. Heureusement pour elle, Béa était libre de ses horaires, puisqu’elle écrivait des livres pour adolescents.



Béa habitait une grande villa cossue au sud de la ville. Hormis son travail, Béa adorait s’occuper de l’aménagement extérieur de sa maison. Elle avait notamment créé un pont japonais qui enjambait un bassin d’eau remplis de lotus. Une pure merveille qui lui valait la présence, de temps en temps, de journalistes de revues spécialisées. Sarah gara sa voiture le long du mur de la propriété et traversa le jardin qui conduisait à l’entrée de la maison.


« Avec un peu de chance, je découvrirai la dernière conquête de mon amie », pensa-t-elle avec un sourire espiègle aux coins des lèvres, en sonnant.


Quelques instants plus tard Béa apparut sur le pas de la porte, pas maquillée, sa chevelure brune en désordre, mais habillée d’un pantalon de toile et d’un chemisier. Les deux jeunes femmes s’embrassèrent. Sarah demanda à son amie pourquoi, elle était déjà debout. Béa répondit qu’elle avait rompu depuis plus d’une semaine de son dernier amant et qu’elle profitait de ses moments de solitude pour avancer sur son dernier livre.



Elle hésita un instant, puis à voix basse lui confia :



Sarah suivit son amie sans répondre.

Elles s’installèrent dans le salon. Béa fit couler deux expressos et revint s’asseoir à côté de son amie. Les lèvres sur la tasse, Sarah ne disait rien et restait absorbée par ses pensées. Béa comprit que Sarah avait des problèmes et décida de rompre le silence.



Sarah se ressaisit regarda son amie dans les yeux et lâcha :



Béa faillit lui demander si c’était une demande en mariage, mais devant le regard abattu de la jeune femme préféra s’abstenir.



Béa connaissait Pierre et n’en avait pas une haute opinion. Pour elle, c’était le style de gars macho qui convoitait la femme des autres, alors qu’il avait mieux à la maison. Cependant, par respect pour Sarah, elle se garda bien de faire état de ses sentiments à l’égard de son mari.


Béa ne comprenait pas comment on pouvait dormir à côté d’une femme comme Sarah, sans avoir envie de lui sauter dessus. Sarah avec son mètre quatre-vingt, faisait retourner les hommes dans la rue, dans son sillage. Ce n’est pas les trente-cinq ans qu’elle venait de fêter qui changeaient quelque chose, bien au contraire, la trentaine lui conférait une certaine maturité sans rien enlever à sa beauté. Béa qui était petite, brune aurait aimé ressembler à son amie. Un visage finement dessiné, des yeux bleus verts et une poitrine fière avec un volume idéal.



La question l’a tellement surprise que Sarah ne put que bégayer :



Sarah regarda Béa dans les yeux et compris que son amie pouvait avoir raison.



L’air triste de Sarah, faisait comprendre que le malaise était profond. Béa en comprit le sens lorsqu’elle vit le regard de la jeune femme arrêté sur les statuettes exposées sur les rayonnages de sa bibliothèque. Il s’agissait de figurines sculptées dans du bois exotique au Laos et représentant chacune un acte sexuel, tel que représenté par le kamasoutra. Le regard de Sarah ressemblait à celui d’un enfant qui passe devant une vitrine de jouets. Béa s’approcha plus de son amie et posa une main sur le haut de sa cuisse.

Sarah sortit de sa contemplation :



Béa ne lui laissa pas le temps de répondre et appliqua ses lèvres contre les siennes.

Incapable de réagir, elle laissa la langue de Béa investir sa bouche. Récalcitrante, les premières secondes, elle devenait actrice de son propre désir. Les mains de Béa avaient glissé sous son tee-shirt, caressaient sa peau, effleuraient ses seins, créant à chaque passage une onde électrique qui lui remontait jusque dans le crâne.


Béa lui fit lever les bras en l’air, afin d’ôter ce vêtement qui entravait ses caresses. Elle dégrafa son soutien-gorge et le jeta à terre. La poitrine de la jeune femme était un délice à regarder. Une jolie forme en poire, ferme au toucher. Se rendant compte qu’elle n’était pas insensible à ses caresses à cet endroit, Béa utilisait sa langue pour faire des cercles autours des mamelons. Elle rythmait ses gestes aux gémissements de sa partenaire. Elle poussa Sarah sur le dos et lui ôta son jean et sa petite culotte.


Sarah était trop excitée pour refuser. Son amie lui caressait la vulve sans jamais y enfoncer un doigt. Sa bouche quitta les seins pour descendre petit à petit vers la vulve. La langue commença à rentrer dans ses chairs humides, provoquant à chaque fois une intensification du plaisir. Béa se déshabilla à son tour et se mit à califourchon sur son amie, lui présenta à son tour sa croupe.



Sarah regarda le sexe de son amie. Hormis son propre sexe qu’elle avait déjà examiné avec un miroir suite à des problèmes d’épilation intime, elle n’avait jamais vu un sexe féminin de si près. Elle glissa son index dans la fente de son amie, découvrant ainsi son degré d’excitation.



Sarah approcha sa bouche, de ce sexe offert et commença à lécher de bas en haut. Lors de leurs ébats, son mari avait l’habitude de lui mettre un doigt dedans, puis de lui faire goûter. À ces occasions-là, elle n’appréciait pas spécialement le goût de sa cyprine et pourtant maintenant, elle se délectait de celui de sa copine. Elle avalait goulûment, les lèvres gorgées de mouille, rendant le plaisir qu’elle recevait.

Le monde avait disparu autour de ces deux corps mélangés. Soudain, Sarah cria :



Béa continua sa besogne avec sa langue devinant le moment où il fallait suspendre le mouvement et le moment où il fallait l’intensifier. D’un coup, Sarah poussa un cri long sous l’effet du spasme orgasmique qui la saisit. Béa qui avait la bouche juste en-dessous sentit une giclée de liquide transparent et vit les contractions qui agitaient le périnée de sa partenaire.


Devinant que Sarah était anéantie par son plaisir, Béa qui ne voulait pas être en reste, s’écarta, s’assit à côté en relevant les jambes et se mit à se masturber. Compte tenu de son degré d’excitation, elle ne mit pas longtemps à rejoindre son amie dans la jouissance. Quelques minutes passèrent avant que Béa ouvre la bouche :



Quelques minutes plus tard, les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans la cuisine.


Béa lui tendit un verre de jus d’orange. Sarah le prit, embarrassée.



Béa reprit :





II – Le temple d’Aphrodite



Après le déjeuner, les deux femmes débarrassèrent la table de la cuisine, mirent toute la vaisselle dans le lave-vaisselle. Après s’être légèrement arrangées, elles montèrent toutes les deux dans la Mercédès coupé-sport de Béa et foncèrent vers l’autoroute en direction de Paris.



Voyant qu’elle n’obtiendrait rien de plus, Sarah s’endormit. Lorsqu’elle se réveilla, elle se retrouva dans une rue animée avec des enseignes lumineuses qui clignotaient aux quatre coins de la rue ; peep-show, clubs libertins, sex-shop, etc.



Au même moment, elle tourna à droite et s’engouffra dans un parking souterrain. Elle s’arrêta au niveau moins un sur une place de parking. À ce moment là, un homme de couleur noir, habillé en groom et devant bien peser 130 kilos se présenta à elles. Béa le salua :



Il ouvrit la portière de la voiture et s’écarta afin de permettre à la passagère de s’extirper du véhicule.



Béa tendit ses clés de voiture et emboîta le pas à l’employé, suivie de près par Sarah.


Le groom s’arrêta devant une porte d’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel. Quelques instants plus tard, une porte s’ouvrit sur un intérieur d’ascenseur qui ressemblait plus à une alcôve d’hôtel particulier, tellement il était finement décoré. L’employé les invita à entrer, puis les suivit et appuya sur le dernier bouton. La montée s’effectua en silence. La porte s’ouvrit sur un immense hall où une jeune femme en tailleur gris, cheveux tirés en arrière les attendait.


Les deux femmes sortirent de l’ascenseur. Louis les gratifia d’un : « excellent après-midi, Mesdames », puis disparut dans l’ascenseur.


La jeune femme les salua, leur souhaita la bienvenue, se présenta sous le prénom de Victoria et déclara qu’elle était à leur service pour toute la journée. Sarah, n’en revenait pas. Le hall, qui était immense, ressemblait aux châteaux des rois que l’on pouvait admirer lors de visites guidées. Dans cette pièce de forme octogonale, il y avait sur chaque mur des tableaux impressionnistes représentant des hommes et des femmes se livrant à des actes érotiques. Sous chaque tableau étaient installées des banquettes recouvertes de tissus brodés. À chaque angle de la pièce, alternait une plante verte avec un vase de style Ming. Quant au sol, il était composé au centre d’une immense rosace, tout en marbre.


L’hôtesse leur tendit à chacune un tout petit boîtier noir en leur expliquant qu’il suffisait d’appuyer pour qu’elle arrive dans l’instant. Ensuite, elle poussa les doubles portes en face d’elles et les fit rentrer dans le bar-restaurant d’un palace. Dans la salle, on voyait des clients assis autour des tables en train de consommer. La plupart étaient vêtus de peignoirs blancs. Le long du bar, il y avait deux couples qui discutaient ensemble. Béa s’approcha du barman et le salua.



Les deux femmes s’accoudèrent au bar. Sarah n’en croyait pas ses yeux. Il lui semblait reconnaître des gens célèbres au fond de la salle. Béa prit la parole :



Sarah avait enfin reconnu l’homme et la femme se trouvant à la table à sa droite. Il s’agissait d’un homme politique qui se faisait passer pour le monsieur propre du microcosme politique. Quant à la femme, c’était la sainte-nitouche de la météo à la télé.

Béa reprit :



Béa appuya sur le bip que lui avait confié l’hôtesse à l’entrée. Quelques minutes plus tard, la femme était là :



Avant de partir, Béa sortit sa carte bancaire et la tendit à Wilfried :



Les deux femmes suivirent l’hôtesse dans les couloirs somptueux de l’hôtel.

Elles s’arrêtèrent devant une première porte que l’employée s’empressa d’ouvrir avec une carte magnétique puis la tendit à Béa, tout en l’invitant à entrer.



Puis l’hôtesse tourna les talons, suivie de Béa. Une fois seule dans cette grande chambre d’hôtel, Sarah s’assit au pied du lit se demandant ce qu’elle faisait ici. Au bout de quelques minutes de doute, elle se dit qu’elle était là, alors autant en profiter. Elle se leva, se déshabilla et enfila le peignoir de l’hôtel, qu’elle avait déjà vu sur des résidents au bar. Puis elle se dirigea vers la salle de bain où l’attendait son assistante.


Effectivement, elle découvrit derrière la porte, une salle de bain tout en marbre avec en son centre une très grande baignoire avec des robinets dorés en forme de statuettes. Cette baignoire était en deux parties, une partie pour s’allonger et une autre pour se tenir debout sous un pommeau de douche, les deux bacs ne communiquant pas. Sur le côté l’attendait une petite femme vraisemblablement d’origine asiatique, habillée d’un kimono blanc. La chinoise s’inclina :



Sarah secoua la tête négativement. Ensuite Liu prit des flacons alignés sur les marches de la baignoire et en versa le contenu.



Elle passa derrière Sarah et lui ôta son peignoir, puis lui tendit son bras pour l’aider à rentrer sous la douche. La petite chinoise appuya sur un interrupteur sur le mur. Une musique classique était diffusée en direct. Puis, elle revint avec une éponge végétale dans les mains, versa dessus une autre fiole et demanda à Sarah de se lever pour la laver.


Sarah était gênée qu’une autre femme puisse la regarder et la toucher. Même, si quelques heures auparavant, avec son amie de toujours, elles avaient partagé un moment d’intimité. D’abord pour Sarah c’était un moment de faiblesse dont l’unique coupable était Pierre et d’autre part, même si elle avait connu un orgasme extraordinaire, elle ne se sentait pas lesbienne.


Mais là, il s’agissait d’une inconnue. Impassible, elle continuait à faire glisser cette grosse éponge sur le corps de Sarah, tout en lui prodiguant des conseils.



Pendant ce temps elle passait délicatement l’éponge autours des seins.



Elle descendait le long du ventre.



Puis elle descendit le long des grandes jambes de Sarah.



La petite chinoise passa derrière Sarah et glissa l’éponge entre ses jambes ce qui eut pour effet de la faire sursauter.



L’éponge suivait la raie des fesses. L’employée posa son éponge, en prit une plus petite et passa à la vulve. Sarah était rouge, gênée par ce contact intime.

Imperturbable, la chinoise continuait ses conseils



Une fois terminé, Liu pris la douche et rinça Sarah, en insistant sur les parties intimes. Puis, elle aida Sarah à s’allonger dans la baignoire et quitta la pièce.

Sarah était enfin seule. Le seul bruit qu’elle entendait était la musique diffusée en sourdine. Elle ferma les yeux. Elle se sentait apaisée. Elle ne sait pas combien de temps elle resta ainsi. C’est Liu, la petite chinoise qui en entrant lui fit ouvrir les yeux.



Elle l’invita à sortir du bain, puis la frictionna avec des serviettes tièdes et lui fit enfiler un peignoir propre. Elle emmena Sarah devant une table de toilette et la fit asseoir. Elle s’occupa de brosser délicatement les cheveux de la jeune femme, puis les attacha avec un élastique. Après, Liu, experte en maquillage s’occupa du visage de la jeune femme. Fond de teint, rouge à lèvres, tout y passa. Sarah, lorsqu’elle se regarda faillit ne pas se reconnaître. Elle était métamorphosée.

Les soins étaient terminés. Liu se retira, en lui souhaitant une bonne journée.

Sarah se dirigea vers la porte que leur avait indiquée Victoria, leur hôtesse du début. Elle retrouva son amie allongée sur le dos complètement nue sur une table de massage.



Sarah quitta son peignoir et s’allongea sur la deuxième table. Elle attaqua la conversation :



Sarah voyait bien, mais se disait en même temps qu’il y avait beaucoup de perversité là-dedans. Elle fut interrompue par l’entrée dans la pièce de deux géants noirs simplement vêtus d’une sorte de pagnes en tissu blanc.

Ils se présentèrent, l’un des deux pris la parole :



Les deux jeunes femmes s’exécutèrent, pendant que les deux noirs prenaient place autour des tables. Sarah ne put s’empêcher de penser, en voyant l’impressionnante musculature de Jacques, que si les deux hommes voulaient les violer, elles ne pourraient même pas se débattre.


Les mains de son masseur prirent possession de son corps. Les premières passes étaient plutôt destinées à enduire les corps d’une huile de massage et à ressentir les zones de tensions. Les mains expertes glissaient tout le long de la colonne vertébrale et se jouaient des contractures et des nœuds. À chaque fois qu’un nerf était libéré, Sarah se détendait. Elle se sentait de plus en plus légère sur la table. Sans qu’elle ressente la moindre douleur, Jacques lui remit une cervicale en place, dont elle entendit un petit clac intérieur. Les caresses se poursuivirent en bas des reins, sur les fesses avec une exploration du sillon fessier, sur la face interne des cuisses et le long des jambes jusqu’à la plante des pieds où il fit des points de compression.


Le masseur se plaça sur le côté de la table et fit rouler Sarah sur le dos. Il prit son flacon d’huile, s’en frictionna les mains et huila le corps de Sarah.


Il recommença son massage en partant des pieds puis progressivement remonta le long du corps. Sarah avait chaud, mais cette chaleur provenait de son corps. Les mains puissantes et expertes lui caressaient les seins, créant à chaque passage des ondes électriques. Une des mains glissait de son pubis à son entrejambe sans jamais forcer l’entrée de son sexe. Les deux mouvements combinés sur ses seins et son sexe l’amenèrent à un puissant orgasme qui la tétanisa avant de retomber sur la table tel un ballon qui se vide de son air. Jacques, le masseur lui caressa les épaules. Tous ses muscles étaient détendus, elle ignorait si elle en avait encore le contrôle ou s’il faudrait la porter jusqu’à chez elle.


Les halètements de plaisir de Béatrice lui fit tourner la tête dans sa direction. Béatrice n’était plus maître de son corps, son masseur en avait pris le contrôle et l’amena ainsi à l’orgasme qui la foudroya à son tour. Elle resta allongée sur cette table, les yeux fermés et souriant béatement au plafond. Sarah n’aurait jamais imaginé arriver à un orgasme aussi fort sans pénétration. Décidément, elle avait encore beaucoup à apprendre de ce point de vue. Les deux masseurs prirent congés laissant les deux jeunes femmes qui recouvraient leur esprit.



Sarah se rendit dans sa chambre et passa dans la salle de bain où l’attendait Liu la petite chinoise pour l’aider à se laver et maquiller. Une fois terminée, ses vêtements l’attendaient sur le lit. Ceux-ci avaient été lavés, repassés et pliés.

Une fois habillée, Sarah rejoignit Béatrice dans la chambre voisine. Elle avait déjà fini et avait même eu le temps de régler les prestations de la demi-journée et d’acheter un coffret surprise à Sarah.



Victoria, l’hôtesse vint les chercher et les raccompagna jusqu’à l’ascenseur où les attendait Louis qui les emmena jusqu’à leur voiture qui avait été lavée et lustrée. Béa tendit un billet de 100 € à l’employé et s’installa au volant. La voiture sortit du souterrain et regagna l’agitation de la rue.



La voiture arriva chez Béa, les deux femmes s’embrassèrent dans la cour et se promirent de se revoir la semaine suivante.




III – Abandon de domicile



Sarah rentra directement chez elle. Lorsqu’elle arriva, il était 19 h 30 ; Pierre serait là dans une heure. Elle sortit un plat surgelé du congélateur qu’elle mit directement dans le four. Puis, se sentant coupable d’avoir été absente toute la journée, elle décida de ranger la maison, de faire le lit et de passer l’aspirateur.

Pierre arriva juste au moment où elle rangeait l’aspirateur.

Comme chaque soir, il semblait fatigué.



Pierre ne releva pas et alla s’affaler sur le divan du salon, devant la télé.

Sarah se dit que, décidément, les dialogues entre son mari et elle-même, étaient d’une monotonie… Elle alla s’asseoir à son tour sur le fauteuil en face de lui et le questionna :



Sarah comprit que son mari n’en avait rien à faire. Elle aurait pu se déguiser en clown pour avoir la même réponse.



En colère, Sarah reprit :



Pierre éleva la voix :



Il saisit Sarah par le bras et la tira dans la chambre.



Pour toute réponse, il la poussa sur le lit, puis lui arracha son pantalon. Elle tenta de se relever, mais il la gifla si violemment que sa tête alla heurter le bord du lit malgré la présence du matelas. Quittant son pantalon à son tour, il s’allongea sur sa femme à demi-inconsciente.



Il essayait de recouvrir la bouche de Sarah avec la sienne, mais elle tournait la tête. Avec sa main libre, il lui malaxait fermement les seins, en lui faisant mal.


Il lui écarta de force les jambes avec ses genoux et la pénétra sans autre forme de procès. Sarah ressentit une brûlure au niveau du vagin et préféra arrêter de se débattre. Elle se dit qu’il valait mieux le laisser terminer. La conclusion ne fut pas longue à venir, quelques mouvements de bassin et Pierre se raidit en elle avant de se laisser rouler sur le côté.


Sarah se leva immédiatement et alla s’enfermer dans la salle de bains en sanglots. Elle finit de se déshabiller et se glissa sous la douche. Même si c’était son mari, elle avait besoin de laver l’outrage qui la brûlait intérieurement. Il fallait qu’elle évacue ce foutre qu’elle avait en elle. Les minutes passaient sous la douche. Son mari l’appela en l’implorant d’ouvrir. Il s’excusait de son acte et ne comprenait pas ce qui lui était passé par la tête. Sarah restait accroupie au fond la douche, prostrée. Las de crier derrière la porte, Pierre s’éloigna. Lorsqu’elle ressentit le froid sur sa peau, elle se leva et alla ouvrir la porte. Son mari n’était plus là.


Elle regagna sa chambre, déserte elle aussi, le lit en désordre, preuve de ce qui venait de se passer. Elle prit des vêtements dans la penderie et s’habilla, puis sortit d’une étagère deux sacs de voyage et vida les vêtements de son côté de penderie pour les mettre dans les sacs. Elle trouva le cadeau que lui avait offert son amie et le mit dans le sac. Chargée de ses deux bagages, elle passa au salon qui était, lui aussi, désert pour récupérer son sac à main ainsi qu’une mallette métallique où elle archivait tous ses documents administratifs.


Elle chargea le tout dans le coffre de sa voiture, ne prit même pas la peine de revenir fermer la porte d’entrée de cette maison vide. Elle démarra son véhicule et quitta sa maison en même temps qu’elle quittait son ancienne vie. Sarah n’avait nulle part où aller si ce n’est chez son amie. Arrivée devant le portail de la propriété, elle sonna à l’interphone. Deux minutes passèrent, avant que la voix de son amie se fasse entendre :



Le portail électrique commença à s’ouvrir et les lumières du jardin s’éclairèrent.

Sarah avança au pas jusque devant l’entrée de la maison. Béa l’attendait en petite nuisette et fit immédiatement le tour de la voiture pour venir chercher Sarah.


À la vue du visage en pleurs de son amie, Béa comprit qu’il s’était passé quelque chose de grave. Elle ouvrit la portière et en fit descendre la jeune femme puis la guida à l’intérieur de sa maison. Une fois installée dans le salon, Béa prépara des tisanes chaudes et ramena une boîte de mouchoirs en papier.


Béa demanda des explications à Sarah. Celle-ci lui narra les événements qui l’avaient conduite à quitter le domicile conjugal. Béa réconforta son amie, lui dit qu’elle avait eu raison et que l’opinion qu’elle s’était faîte sur lui aux cours des années était finalement justifiée.



Les deux femmes montèrent dans la chambre, firent la séance photos. Béa donna à Sarah un somnifère dont elle avait toujours un tube dans sa pharmacie pour lutter contre ses insomnies. Une fois Sarah couchée et aux portes du sommeil, Béa redescendit pour s’enfermer dans son bureau et continuer son livre.




IV – Un nouveau départ



Le soleil commençait à percer à travers les persiennes quand Béa entra dans la chambre et ouvrit les rideaux. Sarah se réveilla, elle avait dormi d’un sommeil profond sous l’effet du somnifère. C’est lorsqu’elle réalisa qu’elle était dans la chambre de sa meilleure amie qu’elle se rappela des événements de la veille.



Pendant que Sarah s’extrayait des draps, Béa continuait la conversation :



Les deux femmes déjeunèrent puis se préparèrent sans perdre de temps à discuter. Une demi-heure plus tard, elles étaient devant la porte du médecin.

Une assistante les introduisit dans la salle d’attente où attendaient déjà deux personnes. Les deux femmes prirent chacune un magazine mis à disposition pour la clientèle et attendirent patiemment leur tour. Le Docteur vint les chercher et les fit asseoir dans son bureau. C’était un homme mince de grande taille, moustachu, les cheveux blancs et approchant la cinquantaine. Il parlait d’une voix posée :



Le Dr se tourna vers Sarah :



En sanglotant, Sarah réexpliqua la dispute, puis le fait que son mari l’ait traînée jusqu’à leur chambre et enfin le viol. Le docteur demanda à Sarah de passer dans la salle d’examen. Béa qui était restée assise dans le bureau entendit le docteur qui demandait à sa patiente de se déshabiller complètement. Il expliqua qu’il allait faire un prélèvement de sperme à l’intérieur du vagin pour analyse.

Lorsqu’il eut finit, il revint dans son bureau et s’entretint avec Béa pendant que Sarah se rhabillait.



Il reprit :



Sarah revint s’asseoir à côté de son amie. Le docteur continua en écrivant :



Il remit à Béa les différents documents, réconforta une nouvelle fois Sarah et les raccompagna à la sortie. Les deux femmes s’arrêtèrent à la pharmacie avant de rentrer. Sarah demanda à retourner se coucher en expliquant qu’elle était fatiguée. Béa retourna dans son bureau pour écrire. À treize heures, la faim la tenaillant, Béa quitta son bureau. Elle passa devant sa chambre où dormait Sarah, entrouvrit la porte et passa la tête dans l’ouverture. La jeune femme dormait paisiblement. Délicatement, elle referma la porte et se dirigea vers la cuisine où elle s’ouvrit une boîte de conserve. Une fois son repas terminé, elle écrivit un mot à l’attention de Sarah et le laissa bien en vue sur la table de la cuisine. Elle indiquait dans son message qu’elle serait absente une bonne partie de l’après-midi et que Sarah devait faire comme chez elle.


Béatrice quitta la propriété au moment où Sarah ouvrait les yeux. C’est le bruit des roues dans l’allée qui l’avait réveillé. Sarah se leva, s’étira, puis fila prendre une douche. Un quart d’heure plus tard, elle descendait les escaliers qui conduisaient à la cuisine. Elle trouva le courrier à son attention où Béatrice lui expliquait qu’elle sortait pour affaires urgentes. Ensuite, elle ouvrit la porte du réfrigérateur et sortit tout ce qui était comestible immédiatement, elle n’avait pas fait de vrai repas depuis la veille à midi. Une fois repue, elle rangea la cuisine et alla s’étendre sur le divan dans le salon. Avec la télécommande, elle éclaira la télévision et zappa sur les chaînes. Il n’y avait rien qui retint son attention.


Au bout d’un moment, elle décida de regarder un film qui était enregistré sur le disque dur de la télé. Les titres des films étaient plus ou moins évocateurs. Un titre retint plus son attention : « Béa ». Comprenant qu’il s’agissait d’un enregistrement de son amie, Sarah ne résista pas longtemps à la tentation et le mit en route.


Les premières images lui montrèrent que le film était tourné dans le salon même où elle se trouvait actuellement. Il y avait au moins quatre personnes, dont le cameraman, deux autres hommes et une femme. La voix de la femme fit comprendre à Sarah qu’il s’agissait de son amie. Béa rigolait et disait aux autres d’être sympas pour son premier film. Le cameraman changea de plan et découvrit ainsi que tout le monde était nu.


Son amie Béa s’approcha d’un des deux hommes, le saisit par la verge et l’amena jusqu’au divan où elle s’assit, puis elle commença à avaler goulûment ce sexe qui grossit dans sa bouche. Le deuxième s’approcha, lui aussi le pénis dans la main, déjà dur et le pointa sous le nez de son amie. Elle le saisit à son tour et commença à le sucer pendant qu’elle branlait le premier. À un moment, elle avait les deux verges dans la bouche en même temps.


Sarah qui était gênée au départ de surprendre son amie dans une situation pareille commençait à trouver cela excitant. De plus, les deux hommes étaient virils à souhait et devaient sûrement faire de la musculation. Béa demanda à l’un de ces deux partenaires de lui bouffer la chatte. Pendant qu’elle continuait sa fellation, le deuxième homme lui léchait la vulve. Il introduisait ses doigts dans le vagin, et ses coups de langues allaient jusqu’à l’anus. Sarah était excitée par le film et entreprit de se caresser, mais c’était oublier les ecchymoses de la veille qui lui faisaient mal. Elle s’interrompit frustrée sur le coup et se fit une raison en pensant qu’elle n’avait pas le droit de regarder ce film. Elle éteignit le téléviseur et décida de s’occuper des différents documents administratifs.

Cela l’occupa bien deux heures jusqu’au retour de Béa.



Sarah lui répondit que non, qu’après s’être réveillée, elle avait déjeuné, regardé la télé en omettant de préciser le visionnage du film amateur, puis qu’elle s’était mise à faire des démarches administratives jusqu’à ce que Béa arrive.

Elle en profita pour lui demander si ça ne la dérangeait pas qu’elle utilise son adresse pour ses correspondances. Béa lui répondit que non et que justement pour ne pas qu’elle se sente dépendante, elle avait pensé rouvrir la petite maison qu’elle avait au fond de son jardin et qu’elle utilisait généralement pour ses invités occasionnels. « Comme les deux playboys du film ! » pensa Sarah.



Sarah ne put rien répondre, si ce n’est de s’approcher de son amie et de la serrer dans ses bras. En lui offrant le logement, Béa résolvait de fait la moitié de ses problèmes. De plus cette maisonnette séparée de l’habitation principale permettait à Sarah d’être à la fois proche de son amie et de conserver à chacune un espace de liberté.



Les deux jeunes femmes traversèrent le jardin en fleurs et s’arrêtèrent devant une petite maisonnette en pierre. Béa ouvrit la porte et précéda Sarah dans la pièce principale. Sarah resta un instant bouche bée. Là où elle s’attendait à trouver un ameublement de seconde main, tout était neuf. Plancher en lames de chêne, salon design, écran plat, le tout dans des murs enduits à la chaux. Au fond de la pièce, on distinguait une cuisine américaine. La chambre en mezzanine était très grande, toujours meublée avec soin et donnant sur une grande salle de bain. Sarah était consciente qu’avec son seul salaire d’infirmière, elle n’aurait pu prétendre à un logement comme celui-ci.



À deux, il ne fallut qu’un aller entre les deux maisons, pour apporter les deux valises de Sarah. Une fois le rangement terminé, Béa tendit les clefs à Sarah et lui donna les dernières consignes :



Béa reprit :



Les deux femmes repartirent en direction de la grande maison. Pendant que Sarah s’installait sur un fauteuil, Béa préparait deux boissons fraîches avant de revenir s’installer en face de son amie.



Sarah commençait à être inquiète.



Béatrice reprit en voyant l’air étonné de Sarah.



Sarah acquiesça de la tête.



Béatrice laissa sa phrase en suspens, observant les réactions de la jeune femme, puis reprit :



Sarah eut l’impression de recevoir un coup de poing en plein ventre.

Elle éleva la voix :



Béa tendit alors une grande enveloppe par dessus la table. Sarah en sortit des photos représentant Pierre et une femme plus âgée que lui se tenant l’un l’autre. Il était heureux au bras de cette femme. Une photo les représentait en train d’échanger un baiser passionné. Le rapport du détective indiquait les entrées et sorties d’un hôtel. Sarah reposa les photos et l’enveloppe, elle en savait assez. Béa reprit :



Avant de répondre, Béa dévisagea un instant son amie qui venait de prendre conscience de la trahison de son mari.



Un long silence s’installa dans la pièce. Sarah regardait au loin, sans vraiment fixer son attention sur quelque chose de précis. Béa était assise au fond du divan et observait Sarah. D’un coup Sarah reprit la parole :



Béa reprit :



Béa comprenait que les deux jours qui venaient de s’écouler avaient été particulièrement éprouvants pour son amie. Elle lui conseilla de se reposer et la regarda s’éloigner, d’un pas las. Béa se dit qu’il allait falloir secouer Sarah dans les jours qui viennent afin de ne pas la laisser s’enfoncer dans la déprime.




V – La fête



Béa se leva comme à son habitude très tôt et se mit à l’écriture de son livre. Puis vers midi, ne voyant pas Sarah, elle décida d’aller vérifier que tout allait bien.

Arrivée devant la maisonnette, elle frappa à la porte et entra sans attendre de réponse. Surprise, elle trouva Sarah habillée et maquillée qui rangeait le salon.



Les deux femmes s’installèrent sur les tabourets hauts, autour du bar qui séparait la partie cuisine du salon. Sarah servit le café. Puis elle expliqua qu’après s’être levée reposée, elle avait appelé Pierre sur son portable. Au début, de la conversation, il lui avait ordonné de rentrer à la maison se doutant de l’endroit où elle avait passé sa journée. Il n’a émis aucun remord quand au viol, même quand Sarah a tenté de le lui rappeler. Très en colère, par le comportement de son mari, Sarah lui porta la première estocade en lui annonçant qu’au sujet du viol, elle ne comptait pas en rester là et qu’elle avait tous les éléments de preuves pour porter plainte. Il lui rappela alors qu’il était son mari et qu’à ce titre là, il pouvait exiger d’avoir des relations avec sa femme.


Sarah expliqua à Béa que juste après la déclaration de Pierre, elle porta la deuxième estocade en précisant tout d’abord que le fait d’être mariés, la loi française n’autorisait pas les maris à violenter leurs femmes pour avoir des relations et que ce type d’acte pouvait l’emmener en prison. En plus, le juge serait content d’entendre que le même mari entretenait une relation adultère. Pierre feignit d’être surpris en lui demandant de quoi elle voulait parler. C’est à ce moment là que Sarah lui assena la troisième estocade en lui précisant l’existence de photographies prises à son insu le montrant dans des attitudes très suggestives devant un hôtel.


Béa lui expliqua qu’il aurait dû mal à nier ses photos car elles ont été prises par un détective assermenté. Pierre commença à perdre de sa superbe en traitant Sarah de salope, de pute, etc. Ce qui permit à Sarah de porter le coup de grâce. Ce n’était plus son mari qu’elle avait en ligne, mais un porc vociférant un tas d’immondices. Là, où dix minutes plus tôt, s’il l’avait suppliée de revenir en lui demandant pardon, elle aurait pu céder, maintenant il n’en était plus question. Elle avait bien l’intention de lui faire payer, pour ses derniers méfaits en date, mais aussi pour ces longues années de mariage où il lui a volé du temps. Elle lui annonça qu’elle réclamait le divorce pour faute avec paiement d’indemnités ou alors ils divorçaient à l’amiable. Dans le deuxième cas, il lui laissait la moitié du prix de vente de la maison plus la totalité des comptes d’épargne.



Sarah lui répondit du tac au tac que peu lui importait le type de procédure qu’il choisirait. Dans un cas comme dans l’autre, elle récupérerait son bien, mais que lui avait beaucoup plus à perdre. S’il choisissait l’option de la guerre, c’était sa liberté qu’il mettait en jeu, car elle n’hésiterait pas un instant à rajouter le chef de violence conjugale. La conversation s’acheva sur un flot d’insultes de la part de Pierre. Sarah arriva juste à glisser que son avocat prendrait rapidement contact avec lui pour régler les détails.


Béa admirative complimenta Sarah, de la façon dont elle avait mené son face à face. Elle se dit que décidément, il fallait se méfier de l’eau qui dort.

Béa reprit :



Devant l’air un peu déçu de Béa, Sarah ne put s’empêcher de rajouter :



La semaine s’écoula rapidement. Sarah, allait et venait en fonction des différents rendez-vous. Elle était survoltée et le soir lorsqu’elle rentrait, elle passait bien voir Béa pour lui tenir compagnie, mais s’endormait devant la télévision. Vendredi l’avocat appela pour annoncer que Pierre acceptait les conditions de Sarah.


Sarah invita Béa chez elle et lui expliqua qu’elle avait gagnée son indépendance.


Les deux jeunes femmes décidèrent de fêter ça. Béa alla chercher une bouteille de champagne dans sa cave. Rarement Sarah s’était sentie aussi libre. Lorsque son amie lui demanda ce qu’elle comptait faire, elle répondit qu’elle voulait enfin jouir de la vie. Au bout de la troisième flûte, l’alcool ayant commencé à faire son effet, Sarah lança qu’il y a quelques jours, en cherchant un film à voir dans la vidéothèque, qu’elle était tombée par hasard sur un Dvd compromettant.


Béa surprise, hésita un instant avant de lui demander si c’était celui ou elle était avec deux beaux spécimens masculins. Sarah qui était euphorisée par le champagne lui dit que c’était bien celui-là et que du peu qu’elle avait vu de ce film, elle constatait que son amie ne s’ennuyait pas.


Béa était embarrassée que son amie soit tombée dessus, s’était une partie de sa vie personnelle qu’elle aurait préférée garder secrète, même à sa meilleure amie.

Devant l’embarras de Béa, Sarah lui affirma qu’elle ne la jugeait pas et que, bien au contraire, elle avait raison de s’offrir du bon temps. Après tout Béa est célibataire et n’a de comptes à rendre à personne. Par contre, elle ne comprenait pas pourquoi se faire filmer au risque que ce film tombe entre de mauvaises mains.



Sarah lança sans y réfléchir :



Béa tourna les talons en lançant :



Sarah sourit en regardant son amie quitter la pièce.



Avant d’aller rejoindre son amie, Sarah préféra se rendre à la salle de bain pour prendre une douche. Cela ne lui prit que cinq minutes. Elle passa une petite robe légère, mais n’enfila pas de sous-vêtements. Elle trouvait cela très excitant de se promener nue sous sa robe et se dit que jamais elle l’aurait osé le faire il y a encore quelques jours.




VI – Plaisir solitaire



Une fois ses cheveux séchés, elle quitta sa petite maison, sans oublier la boîte. Lorsqu’elle arriva au salon, elle constata que Béa n’était pas là. Sur la table une lettre était posée. Sarah la prit et la lut :



Ma chérie, je reviens dans deux heures avec une petite surprise. Le DVD est dans le lecteur. Regarde le film tranquillement, moi je l’ai déjà trop vu. Bon plaisir. Bisous à tout à l’heure.



Sarah se dit qu’après tout, il valait mieux qu’elle soit seule. Elle s’installa sur le divan et ouvrit la boîte qui contenait différents sextoys. Il y avait des vibromasseurs en silicones, des boules de geishas, des plugs anales ainsi que des tubes de gel. Sarah sourit en regardant le contenu puis prit les boules de geishas en acier dans les mains. Elle était curieuse de connaître les sensations de procuraient ces engins. Des copines de boulot lui avaient expliqué le fonctionnement et l’utilité médicale pour les femmes qui ont accouché.


Elle décida d’essayer et prit le gel dont elle enduisit les boules. Elle entreprit se s’introduire la première au fond du vagin, là où elle craignait des difficultés par rapport au volume ; elle constata que cela était très facile. Les deux boules en elle, Sarah se sentait remplie. Elle se leva et décida de faire le tour du parc de son amie. Chaque mouvement de jambe entraînait d’étranges vibrations. Elle était obligée de comprimer le périnée pour maintenir les boules à l’intérieur. Une étrange sensation de chaleur et de désir naissait au cœur de ses reins.

Elle accéléra le pas, ce qui fit que les vibrations décalées des boules étaient plus intense. Lorsqu’elle longea la propriété de la voisine de Béa, une voix d’une vielle dame l’interpella :



Sarah se retourna et aperçu la vieille dame derrière la haie en train d’arroser les massifs de fleurs. Elle ne put s’empêcher de rougir en espérant que la voisine ne détecterait rien



Contente de l’attention qu’on lui portait la dame reprit



Effectivement Sarah n’avait pas pensé à prendre un gilet et n’était sortie qu’avec sa robe légère qui lui arrivait en haut des cuisses. La vieille dame la scrutait, ce qui mettait mal à l’aise Sarah. L’excitation au fond de son vagin et la peur qu’une des boules tombent la faisait piétiner sur place, augmentant de fait sa gêne.



Sarah s’éloigna le plus rapidement possible en direction de la grande maison, devinant le regard de la voisine dans son dos. Le mouvement des boules, la faisait mouiller abondamment. Sarah se dit qu’elle aurait dû mettre une culotte. Lorsqu’elle entra dans le salon, elle était en nage. Elle fit glisser sa robe à terre et se laissa tomber sur le canapé, soulagée d’être à l’abri des regards indiscrets. Excitée, elle lança la vidéo. Elle voulait se caresser, mais avant tout, il fallait retirer ces boules qui la remplissaient si bien. Compte tenu de son état d’excitation, ce fut un jeu d’enfant de les retirer, luisantes de sa mouille.


Elle s’allongea puis avança le DVD jusqu’au passage ou Béa faisait une fellation aux deux hommes. Sur ordre de Béa, un des hommes sortit son membre de sa bouche, la contourna, l’invita de la main à relever le postérieur, puis commença à lui lécher la vulve. Sarah avait besoin de sentir quelque chose de dur au fond de sa chatte. Elle prit le plus gros gode et se l’enfonça sans peine. L’homme qui était derrière Béa la léchait divinement. Ses coups de langue allaient du clitoris à l’anus. À voir le plaisir que semblait prendre Béa avec ses deux étalons, Sarah augmentait le va-et-vient de son gode. L’homme qui était derrière Béa arrêta ses caresses buccales, jugeant qu’il était temps de passer aux choses sérieuses.


Il présenta son membre contre la vulve de Béa, puis l’enfonça d’un coup provoquant un cri de plaisir de Béa qui en lâcha le sexe du deuxième homme.

Sarah avait connu plusieurs hommes au cours de son existence, mais avec de tels attributs, jamais. Elle se dit que son amie avait dû déguster. À cette pensée, elle se mit à genoux sur le canapé, la tête posée sur un coussin, afin de pouvoir se caresser le postérieur.


La scène vidéo était intense, car pendant que Béa suçait le premier homme tout en gémissant, le deuxième la défonçait à grands coups. L’homme qui se faisait sucer, retira son énorme sexe et dit au second que c’était son tour, tout en tirant Béa par la main. Il s’assit sur le divan, adossé au mur et invita Béa à s’empaler sur sa bite. De voir cet énorme phallus érigé vers le haut qui allait disparaître entre les cuisses de Béa, Sarah accéléra encore le mouvement. Elle n’en pouvait plus et gémissait de plaisir en continu. Lorsqu’elle releva la tête, elle vit que le deuxième n’était pas rester inactif. Il s’était placé derrière Béa et testait l’élasticité de son anus en y introduisant un, puis plusieurs doigts.


Sarah fit de même en glissant son index dans sa petite grotte. La sensation était délicieuse. Elle ressentait tout les mouvements du gode à travers la fine paroi qui séparait l’anus du vagin. Pendant ce temps l’homme de derrière appuya son gland contre les fesse de son amie. Lorsqu’il jugea le moment venu, il enfonça son énorme pieu. Béa poussa un cri de surprise. Elle resta un moment immobile, essayant de s’habituer à ce phallus qui lui écartait les chairs plus que nécessaire. Elle demanda à son sodomiseur de ne pas bouger. Puis lentement, elle commença à onduler du bassin avec des petits gémissements qui montraient le plaisir qu’elle avait à avoir une bite dans chaque orifice.


Maintenant, les deux énormes sexes la pilonnaient en rythme. D’un coup elle explosa, victime d’un orgasme. Sarah poussa, elle aussi, un cri et s’allongea sur le ventre, tout en maintenant le gode au fond de sa chatte. Les hommes se retirèrent de Béa et vinrent se branler devant elle. Un des hommes lui intima d’ouvrir la bouche, elle refusa et lui montra sa poitrine pour se décharger.

Quelques instants plus tard, Béa dégoulinait du foutre de ses deux amants. Le film s’arrêta.


Sarah était toujours sur son canapé, satisfaite de son expérience. Elle se dit que maintenant, il fallait ranger et aller prendre sa douche avant le retour de Béa.


Elle remit de l’ordre dans la pièce, ouvrit les portes-fenêtres pour aérer, n’oublia pas au passage d’enlever le DVD compromettant du lecteur et le cacha dans la bibliothèque. Enfin, elle enfila sa robe, prit la boîte de sextoys et quitta la maison pour aller prendre sa douche chez elle.




VII – Surprise



Sarah eut le temps de se doucher, puis de se détendre une demi-heure avant que le téléphone lui annonce le retour de Béa. Cette dernière, lui conseilla de mettre une robe de soirée, car elle avait invité deux personnes pour dîner avec elles.

Sarah retourna dans la salle de bain pour se pouponner et troqua son jean, contre une petite robe noire en soie. Elle enfila par dessus un gilet gris afin de cacher son décolleté qui était très plongeant.




VII – Le Dîner



Lorsqu’elle arriva dans la grande maison, Sarah découvrit les deux invités mystères de son amie, un verre à la main, assis dans le canapé où quelques heures auparavant elle s’était masturbée. Elle esquissa un sourire à cette pensée.


Béa prit la parole :



Sarah s’approcha pour échanger les traditionnelles bises. Elle put constater que les deux hommes étaient de beaux spécimens de la gent masculine. Frédéric était grand, brun avec les cheveux qui lui tombaient sur le haut des épaules, Paul était de taille plus petite, les cheveux ras, plus âgé aussi.


Béa reprit la parole :



Frédéric redémarra la discussion en s’adressa directement à Sarah :



Tout le monde acquiesça.



Sarah a préféré légitimer sa situation familiale afin qu’il n’y ait pas d’équivoque. Béa s’empressa de rajouter :



Paul enchaîna sur son expérience des divorces. Il était loin d’être un néophyte, car il en était à son cinquième. Il semblait garder cependant des liens privilégiés avec ses ex. Frédéric, lui, ne s’était jamais marié pourtant, vu son physique, il avait dû multiplier les conquêtes. Béa proposa que l’on passe à table. Sarah se retrouva placée à côté de Frédéric et Béa se plaça à droite de Paul. Béa avait fait venir un traiteur à domicile, afin de ne s’occuper de rien. La discussion continua autour des relations homme-femme où chacun l’enrichissait de sa propre expérience. Sarah put remarquer que Béa et Paul se touchaient sous la table.


Les verres de vin défilant, les sujets devinrent plus grivois. Paul fit part de sa première relation sexuelle avec une femme de vingt ans son aînée et comment elle se retrouva couverte de sperme lorsqu’elle l’initia aux joies du sexe oral.


Tout le monde rit. Frédéric en profita pour raconter une blague salace. Béa proposa que l’on se rende au salon pour prendre le dessert. Paul s’installa à côté de Béa, tandis que Sarah et Frédéric étaient sur l’autre canapé.


Lorsque l’assiette de gâteau fut terminée. Paul posa délicatement sa main sur le genou de Béa. Sarah compris, qu’il y avait plus qu’une simple amitié entre ces deux là. Béa encouragea son voisin à plus d’audace en lui tirant la main vers le haut de sa cuisse. Sarah, mal à l’aise, se sentait obligée de faire la conversation à son voisin en lui demandant ce qu’il faisait dans la vie. Il lui répondit qu’il était en charge des relations presse et qu’il la trouvait très désirable.


L’alcool ayant fait son effet, Béa n’avait plus aucune gêne, elle avait retroussée sa jupe afin que Paul puisse admirer le haut de ses cuisses. D’une main experte, il glissa son index dans l’entrejambe de la culotte. Sarah attendait elle aussi un passage à l’acte de Frédéric, cette situation, gênante, l’excitait. Frédéric s’approcha de Sarah et colla sa bouche sur la sienne. Leurs deux langues se mélangèrent. Les mains de Frédéric étaient passées sous la robe et lui caressaient les seins. Pendant ce temps, Béa avait glissé sur le sol afin de prendre le sexe de Paul dans sa bouche.


Sarah voulait aller plus loin, elle sorti le pénis de son compagnon et commença à le branler. Il poussa de petits grognements pour montrer son contentement. Il l’exhorta à aller plus loin en s’allongeant sur le dos. Elle comprit de suite où il voulait en venir et appliqua ses lèvres sur son énorme gland. Compte tenu du diamètre, elle eut du mal à l’avaler, mais s’appliqua du mieux qu’elle put, compte tenu de son expérience limitée en matière d’hommes.


Pendant ce temps, Béa se mit à genoux sur son canapé et demanda à Paul de lui manger la chatte. À son tour, Frédéric fit déshabiller Sarah et lui donna l’ordre de s’allonger sur lui afin de faire un 69. Les coups de langue étaient délicieux. Avec sa bouche experte, il lui aspirait le clitoris, provoquant un afflux de sang et rendant cette partie très sensible. Béa, pendant ce temps, jugea que les préliminaires avaient assez duré et vint s’empaler sur le sexe dur de Paul. Elle commença une longue danse soudée à son amant. Elle alternait les cris de plaisir de petites phrases très explicatives : « Baise-moi, défonce moi, etc. ».


Frédéric jugea lui aussi que la vulve de Sarah était prête. Il se dégagea d’en dessous et se positionna derrière Sarah. Elle sentait l’énorme gland à l’entrée de ses lèvres, prêt à l’empaler. D’un coup, il mit un coup de hanche, tout rentra jusqu’aux testicules. Sarah savait qu’elle avait affaire à un amant hors du commun, car en dehors d’avoir bien été fourni par Mère Nature, il savait utiliser son matériel. Sarah se sentait pleine. Frédéric commença un va-et-vient dont la vitesse allait crescendo provoquant des orgasmes de plus en plus forts.


Pendant ce temps Paul avait enfilé son sexe dans le cul de Béa, pour le plus grand plaisir de celle-ci.


Frédéric jugea en regardant l’autre couple qu’il était temps de changer de position. Il retira lentement son sexe puis, avec son index, commença à faire des cercles de plus en plus concentrées autour de son œil de bronze. Il entra son doigt qu’il avait au préalable humidifié dans la bouche de Sarah. Petit à petit, il envahissait la petite caverne, d’abord avec un seul puis deux et trois. Sarah n’avait aucune expérience de ce côté-là. Pour elle, l’anus était destiné à des fonctions autres que celles de prendre du plaisir et pourtant l’homme qui était derrière savait ce qu’il faisait. Il l’abandonna en lui susurrant de rester ainsi. Sarah, docile, la croupe en l’air et la tête posée sur l’accoudoir continua à se caresser l’entrejambe.


Frédéric revint deux minutes plus tard avec un flacon de gel intime. Il s’enduisit le sexe, en fit couler dans la raie des fesses de Sarah, puis enfonça ses doigts pour vérifier l’élasticité. Il se positionna derrière Sarah, le gland en appui contre l’anus. Sarah au dernier moment eut peur, elle voyait la taille du membre qui allait la déchirer



Béa et Paul continuaient leurs ébats. Maintenant ils étaient à quatre pattes sur le sol. Béa gémissait de plaisir sous les coups de boutoir de son amant. Frédéric rassura Sarah et sans lui laisser le temps de réfléchir poussa son sexe à l’intérieur. Le gland était maintenant à l’intérieur. Sarah ressenti une douleur qui s’estompa rapidement. Frédéric continua de pousser lentement. Ce sexe en elle lui donnait d’étranges sensations qui étaient loin d’être désagréables. Son amant commença un va-et-vient, elle sentait le plaisir monter. Au bout de quelques minutes, elle explosa dans un orgasme puissant. Sarah resta allongée sur le divan. Délicatement Frédéric se retira, afin de la laisser récupérer. Le sexe droit, il se dirigea vers l’autre canapé. Paul était dessous Béa qui offrait de fait son postérieur. Frédéric toucha les fesses de Béa pour signaler sa présence, puis il enfonça son sexe jusqu’à la garde. Prise dans ce sandwich, Béa poussait des cris au fur et à mesure que les deux sexes la défonçaient. Sarah remise de ses émotions s’approcha à son tour, elle regardait son amie dans les yeux, pendant qu’elle prenait son pied. Béa qui venait d’atteindre le septième ciel donna un ordre aux deux hommes. À Sarah, maintenant, montrez-lui ce que c’est de se faire baiser par deux hommes à la fois. Frédéric s’assit sur le divan la queue en l’air et appela Sarah :



Sarah ne se fit pas prier, elle voulait elle aussi connaître cette expérience. Une fois empalée, elle ondulait le bassin. Béa vint derrière Sarah et introduit un doigt dans son anus. Jugeant l’ouverture suffisante, elle appela Paul :



Le sexe de Paul était moins large, la pénétration fut facilitée après le passage de Frédéric. Maintenant Sarah sentait ces deux pénis en elle. Une fine paroi entre son anus et son vagin empêchait les deux hommes de se toucher. Elle prenait beaucoup de plaisir, jusqu’à atteindre un orgasme encore plus puissant que le précédent. Les deux hommes étaient au bout, ils se retournèrent chacun vers leur partenaire d’origine. Béa refusa que Paul lui gicle sur la langue, il dut se contenter de ses seins. Quant à Frédéric, il eut la surprise de voir que Sarah prenait son sexe dans la bouche pendant qu’il jouissait. Elle ne répugnait pas à avaler ce liquide chaud qui était la conclusion finale de tout le plaisir qu’il lui avait donné.


Les quatre amants restèrent assis dans le salon, nus comme des vers à reprendre leur souffle et leur esprit. Béa proposa un verre de champagne à chacun. Ils trinquèrent ensemble à cette soirée inoubliable qui restera leur secret. Au petit matin, chacun rentra chez soi, avec une jolie gueule de bois.




VII – Des lendemains douloureux



Les jours qui suivirent furent calmes et plutôt sinistres. Les deux femmes prenaient leurs repas ensemble, discutaient du livre de Béa qui n’avançait plus, du divorce de Sarah ou tout autre sujet qui n’a rien à voir avec la fameuse soirée. Les deux femmes étaient gênées, car elles étaient allées plus loin que ce qu’elles se seraient permises en temps normales. Il est clair que l’alcool avait joué un rôle non négligeable dans cette soirée de tous les excès.


Sarah, lorsqu’elle était seule dans sa chambre, se mettait à pleurer. Elle s’infligeait des tortures mentales en se traitant de salope et tous autres noms dégradants. Elle se répétait que sa place était sur le trottoir. Comment avait-elle pu se laisser convaincre de participer à une partouze, surtout avec sa meilleure amie. Elle repensait à Frédéric, ce bel homme qu’elle aurait pu rencontrer dans d’autres circonstances. Que pensait-il d’elle, une femme qui n’a aucun tabou et qui se donne au premier venu ?


Béa décida de rompre le silence. Coupable, elle se sentait encore plus lorsqu’elle regardait Sarah. Les yeux de son amie lui renvoyaient en pleine face ses propres errements. Elle profita du dimanche suivant qui était journée de relâche pour attaquer.



Sarah qui regardait une série policière dans son salon ne tourna pas la tête et grommela :



Béa continua :



Béa se prit cette réponse comme une claque. Cela lui faisait mal, de la part de Sarah. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Béa tourna les talons et quitta la pièce en répétant qu’elle était désolée. Sarah resta seule noyée dans sa colère. Elle était furieuse après son amie qui avait organisée cette soirée. Mais, c’était la même Béa qui l’avait recueillie, qui lui avait ouvert les yeux sur son ex-mari, qui lui avait appris à mieux connaître ses désirs. Oui, mais pourquoi cette surenchère autour du sexe. Béa ne voulait pas de cette soirée. Alors qu’est ce qui c’est passé pour que ça dérape ainsi ? N’avait elle pas, elle aussi, provoqué ces hommes ? Son amie était malheureuse, malheureuse d’avoir initiée involontairement tout cela, mais malheureuse d’avoir fait du tort à sa meilleure amie.


Sarah s’allongea sur le canapé et s’enfonça la tête dans un coussin et se mit à pleurer. Jamais depuis son adolescence, elle n’avait pleuré comme cela. Elle ressentait au fond d’elle même un besoin irrépressible de pleurer comme si à chaque larme versée, c’était des années de frustration qui s’échappait.

Petit à petit, Sarah se calma. Elle sentit sa colère s’évanouir et se dit qu’il valait mieux se passer le visage sous l’eau froide, elle ne devait plus ressembler à rien.


Après s’être rafraîchie, elle décida de se rendre à la grande maison pour discuter avec son amie. Elle trouva Béa dans son bureau, assise devant son micro-ordinateur, les yeux rivés au plafond. Quand elle s’approcha, elle constata que les yeux de Béa étaient gonflés et rouges. Cela ne faisait pas de doute, elle aussi était malheureuse.

Sarah prit la parole :



Idiote pensa-t-elle, Béa est malheureuse à cause de toi et tout simplement tu demandes, si elle est inspirée !



Un silence s’installa dans la pièce que Sarah rompit après quelques instants.



Sarah poussa un sanglot et reprit la gorge serrée :



Béa qui était aussi émue que son amie la prit dans bras en sanglotant :



Les deux femmes restèrent accolées un long moment, comme si elles voulaient exorciser les précédents jours.


Béa se détacha enfin et dit :



Sarah réfléchi un instant puis reprit :





VIII – Rencontre


Sarah avait retrouvé un équilibre dans sa vie. Elle partageait son temps entre son travail à l’hôpital, son amie Béa et quelques loisirs sportifs et culturels. Elle ne s’était jamais sentie aussi libre et heureuse, si ce n’était le calme plat au niveau de sa vie effective. Avec les jouets que lui avait offerts Béa, elle se donnait son plaisir toute seule. Mais cela avait ses limites et Sarah le savait. Un vibromasseur en silicone, ne remplacera jamais l’étreinte d’un homme. D’ailleurs l’absence d’une relation affective avec un homme lui manquait. Quand, elle pensait à ça, elle se ressaisissait en s’accusant de vouloir troquer sa liberté actuelle pour retourner avec un homme comme Pierre.


Béa lui conseillait de sortir. Quelquefois, elle l’accompagnait au cinéma où au théâtre. Comme Béa était devenue une personnalité publique, les deux jeunes femmes rencontraient beaucoup de monde. Mais aucune des deux ne trouvait d’hommes à sa convenance. Lorsqu’elles en discutaient ensemble, cela se terminait par une crise de rire. Béa avait pour habitude de dire qu’il faudrait passer un contrat de réapprovisionnement avec un sex-shop, car le matériel s’use.


La veille de Noël, un événement inattendu se passa. L’adaptation cinématographique du livre de Béa était un succès national. On parlait déjà d’exporter le film outre-Atlantique. Une soirée de promotion fut organisée par le producteur du film où tout le gratin que comptaient le 7ème art et l’édition fut invité. Béa, qui avait horreur de ces mondanités car elle jugeait les personnes fausses, ne souhaitait pas s’y rendre. Devant l’insistance du producteur et de Sarah, elle accepta, mais à condition que cette dernière l’accompagne. Sarah était impressionnée de voir et de parler avec des gens qu’elle ne voyait auparavant qu’à travers l’écran de la télévision.


Comme Béa était une des stars de la soirée, Sarah restait seule devant le buffet.

Au bout d’un moment, elle se retourna se sentant observée. Un homme de grande taille avec de grands yeux bleus et les cheveux noirs et courts la fixait. Sarah reconnu Axel Kunt, un acteur de cinéma. Il s’approcha et lui dit :



Sarah comprit à son air déçu qu’il croyait qu’elle était lesbienne



Le visage d’Axel se radoucit.



Sarah fit signe que oui et le suivit sur la piste de danse. Comme la musique était un slow, Axel posa ses mains sur les hanches de Sarah et l’attira contre lui.

Bien qu’elle soit grande, Sarah faisait une tête de moins que son partenaire. Au fur et à mesure de la musique, elle se détendit et appuya sa tête contre le torse d’Axel. La musique terminée, il l’emmena s’asseoir dans un divan et ils discutèrent de longues heures, de leur vie, de leurs projets. Lorsque le monde commença à partir, Axel donna sa carte de visite et demanda le numéro de portable de Sarah.



Il approcha ses lèvres des lèvres de Sarah et l’embrassa d’un baiser passionné.

Il s’éloignât à reculons, en chuchotant : « à demain ». Sarah sourit. Béa et Sarah prirent un taxi pour rentrer. Béa qui avait vu la scène du baiser ne put s’empêcher de provoquer gentiment Sarah.



Sarah sourit sans répondre. Béa reprit :



Voyant que son amie n’en dirait pas plus sur son prince charmant, Béa profita du reste du chemin, pour évoquer les personnalités qu’elle avait rencontrées, ainsi que la proposition d’un nouveau film et sa participation prochaine à une émission de grande écoute. Sarah était heureuse pour son amie. Elle le méritait.




XIX – Renaissance de l’amour



Le lendemain matin, Sarah se rendit à son poste. Elle n’avait pas beaucoup dormi, compte tenu de l’heure où elle était rentrée avec Béa. Cependant, elle se sentait bien. Comme un enfant qui se serait couché tard la veille de Noël et levé tôt pour ouvrir ses cadeaux, Sarah ne s’était levée que pour une chose, l’appel d’Axel. La journée allait lui sembler longue, heureusement, elle n’avait pas de garde pour le soir.


Elle se concentra au maximum sur les nouveaux entrants aux urgences. Entre le plâtrage de la jambe d’un adolescent qui s’est fait mal en faisant du sport à l’école et la prise en charge d’une vieille dame qui est rentrée aux urgences pour des malaises d’origine diabétique, Sarah oublia jusqu’au déjeuner Axel.


L’après midi fut plus calme. Pas de nouvelle admission de malade. Ceux qui étaient rentrés le matin, étaient retournés chez eux ou alors avaient été dispatchés sur d’autres services de l’hôpital.

Vers quinze heures, Sarah eut un passage à vide. Elle se dit alors que l’histoire était trop belle et qu’elle devrait arrêter de se monter des films dignes d’une adolescente qui vit son premier flirt.


Vers dix-sept heures – elle finissait son service dans une demi-heure – lorsqu’une de ses collègues de boulot vint la prévenir que quelqu’un la demandait à l’accueil des urgences. Elle s’y rendit immédiatement, espérant que cela ne la mettrait pas en retard pour sortir. Elle s’arrêta devant l’accueil et demanda à l’employé qui la demandait.



Sarah se retourna et ne vit, dans un premier temps, qu’un énorme bouquet multicolore au-dessus d’une paire de jambes masculines. Puis une tête apparut sur le côté, c’était Axel. Sarah avait le cœur qui battait fort dans sa poitrine. Elle restait immobile, tétanisée par la surprise. Axel l’appela :



Il ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase : une amie à toi m’a renseigné.



Béa se rendit compte que des collègues de boulot commençaient à s’attrouper au bout du couloir pour apercevoir la star.



Il la prit par la taille, lui donna un baiser sur les lèvres.



Elle retourna à la salle des infirmières en baissant la tête, gênée par le regard de ses collègues de boulot. Elle transmit les consignes à la remplaçante de nuit.


Quelques minutes plus tard, elle était dehors. Une grosse Mercédès cabriolet vint se garer devant elle. Axel en sortit, fit le tour du véhicule et ouvrit la porte du passager avant. Une fois à bord, Axel lui proposa d’aller dîner dans un restaurant de sa connaissance. Sarah se sentait bien. Axel était un homme charmant et intelligent. Son statut de vedette du petit écran ne lui était pas monté à la tête. Le repas dura plusieurs heures. Jamais Sarah ne s’était sentie aussi en confiance. Elle lui livra des confidences que même à sa meilleure amie, elle n’avait confiées.


Axel expliqua qu’il avait aimé une femme autrefois qui lui avait brisé le cœur pour partir avec un autre homme dont la carrière s’annonçait plus prometteuse. Depuis ce temps-là, il avait gardé cette blessure non refermée. Des femmes, il en avait rencontré, mais il ne dépassait jamais le stade de la première nuit.

Sarah lui dit :



Voyant une ombre de tristesse voiler les yeux bleus clairs de Sarah, Axel ne put s’empêcher de rajouter en chuchotant :



Sarah sourit. Il rajouta :



Sarah baissa la tête, mais ne répondit pas. Elle était troublée par l’aveu d’Axel. Elle ne se souvenait pas qu’un jour son ex-mari ait pu lui faire une telle déclaration. Elle proposa de sortir. Axel régla l’addition et laissant un généreux pourboire au serveur. Les deux amants sortirent du restaurant. Axel interrogea Sarah :



Sarah secoua la tête négativement.



Axel conduisit pendant une bonne demi-heure avant d’arriver dans le parking souterrain d’un immeuble sans prétention. Sarah était étonnée de la simplicité de son chevalier servant. Elle n’aurait jamais imaginé qu’un des acteurs les mieux payés du cinéma français puisse vivre dans un immeuble aussi banal. Ils descendirent de la voiture et empruntèrent l’escalier qui remontait au rez-de-chaussée. Un ascenseur les emmena jusqu’au quatrième. Axel sortit ses clefs pour ouvrir la porte, éclaira la lumière du hall et s’écarta pour laisser passer Sarah.



Sarah entra dans l’appartement. Il y avait un mélange de meubles anciens et modernes. Les couleurs murales étaient claires afin de faire ressortir les meubles. Axel interrompit l’inspection de Sarah :



Sarah s’assit sur le grand canapé en cuir et ôta ses chaussures. Axel vint s’asseoir à côté, déposant sur la table, en face de la jeune femme, le verre d’eau.



Sarah se pencha vers lui et l’embrassa sur la bouche puis se retira en bredouillant une phrase



Elle n’eut pas le temps de terminer qu’Axel se penchait sur elle pour lui rendre son baiser. Leurs langues s’emmêlaient l’une autour de l’autre, dans un mouvement endiablé et frénétique. Les mains d’Axel étaient déjà passées sous le chemisier de Sarah pour caresser ses seins. Sarah s’abandonnait à ces caresses. Elle passa sa main dans l’entrejambe de son partenaire pour sentir la dureté de sa verge à travers son pantalon. Elle réussit à murmurer, malgré les baisers :



Les deux amants s’arrêtèrent pour ôter leurs vêtements qu’ils laissèrent tomber à terre. Une fois nus, ils s’observèrent un instant. Sarah était contente de constater qu’Axel avait été gâté par la nature. Avant qu’il n’ait le temps de prendre l’initiative, elle s’accroupit et prit la verge dans sa bouche. Elle commença une fellation langoureuse, n’oubliant pas de caresser les bourses qui semblaient bien pleines. De temps en temps, elle jetait un coup d’œil vers le haut pour observer les réactions de son partenaire. Elle lui lança



Au bout de quelques minutes, Axel se détacha :



Sarah s’allongea sur le dos et ferma les yeux. Axel se pencha sur elle et avec sa langue, commença à tracer des cercles autour des tétons de plus en plus étroits.

Sarah s’abandonnait totalement à ce type de caresses. Une fois les tétons durcis, Axel descendit avec sa langue jusqu’à l’entrecuisse, il donnait des coups de langue sur l’extérieur de la vulve, n’oubliant pas d’utiliser ses mains pour caresser la zone sensible. Sarah ressentait un plaisir profond à l’intérieur de son bas-ventre. Axel avait entreprit une exploration plus en profondeur avec sa langue, jouant avec son clitoris et glissant son index dans sa chatte humide. Sous les caresses expertes d’Axel, Sarah sentit des ondes de plaisir la traverser. Axel continua à faire des petits cercles au niveau du point G avec son index et avec sa bouche, il aspirait son clitoris, le rendant beaucoup plus sensible au moindre effleurement de sa langue. Tout à coup, Sarah se sentit partir. Son corps ne lui appartenait plus, il convulsait sous l’effet de l’orgasme. Axel eut juste le temps de s’écarter pour admirer le jet de mouille qu’expulsa Sarah, pendant l’orgasme.


Sarah était vidée. Jamais elle n’avait joui avec une telle intensité. Axel la serra contre lui, riant et l’embrassant et lui parlant à la fois.



Axel lui résuma ainsi la situation, tout en continuant ses caresses sur l’ensemble de son corps. Au bout de quelques minutes, voyant que Sarah redevenait réceptive, il s’allongea sur elle et la pénétra sans difficulté. Sarah aimait sentir ce pieu de chair qui la défonçait. Axel proposa de changer de position. Il la fit mettre à genoux, afin de pouvoir la prendre en levrette, il pouvait de la sorte admirer les fesses de sa partenaire. Sarah eut son deuxième orgasme et cria.


Axel arrêta sur le champ son mouvement de va-et-vient. Sarah en profita pour se délivrer de son pieu de chair se retourna pour s’asseoir en face du sexe d’Axel. Elle le prit dans sa bouche et commença à le sucer énergétiquement.


Quelques minutes plus tard, Axel n’y tenant plus annonça qu’il allait jouir.

Sarah retira le sexe de sa bouche, mais le tint en face d’elle.



Son souhait fut exaucé sur le champ. Un jet de sperme, la heurta sur la poitrine. De ces mains, Sarah l’étala sur ses seins, puis telle une gourmande se lécha les mains. Elle lui dit qu’il l’avait comblée. Les deux amants exténués s’allongèrent sur le grand canapé, l’un contre, l’autre puis s’endormirent.



Le lendemain matin, la lumière du jour inondait le salon depuis une bonne heure. Axel commença à tâtonner autours de lui à la recherche de Sarah. Il se rendit vite compte qu’elle n’était plus couchée. Il se leva, l’appela, fit le tour des pièces. Il devait se rendre à l’évidence, elle était partie.

Sur la table de la cuisine, il trouva un mot.



Mon amour d’une soirée, d’une nuit. Je n’ai pas voulu te réveiller, tu dormais comme un ange. Je dois rentrer chez moi pour me changer, je travaille cet après-midi. Tu m’as comblée de toutes les façons qui soient. J’ai trop peur de souffrir lorsque tu vas m’annoncer que c’est fini, c’est pour cela que je préfère m’enfuir.

Ta Sarah qui espère rester longtemps un agréable souvenir.



Axel posa le courrier. Il avait du mal à l’admettre, il était tombé amoureux ! Pourquoi la première femme qu’il désirait, depuis si longtemps, s’enfuyait-elle ? Idiot, se dit-il, pourquoi hier soir, tu lui as dis que les femmes avec qui tu couchais, tu les abandonnais.


« Oh puis merde, elle est partie ! Oublie-la ! »


Axel retourna s’asseoir dans le salon et machinalement éclaira la télévision. Une émission sur les tremblements de terre passait sur la cinquième chaîne. Au bout de cinq minutes voyant qu’il n’accrochait pas, il éteignit. Sarah l’obsédait. Il se rendit dans la douche et se força à rester sous la douche froide pendant cinq bonnes minutes. Le téléphone sonna, il sortit en courant de la douche croyant que c’était Sarah. Ce n’était que le réalisateur de son prochain film qui voulait le voir aujourd’hui. Axel répondit qu’il ne viendrait pas car il était souffrant et il raccrocha.


Il avait envie de tout casser. Il se dit qu’il fallait qu’il ait une discussion franche avec Sarah. C’était vraisemblablement la femme qu’il désirait au plus profond de lui, depuis très longtemps. Il s’habilla en quatrième vitesse, enfila une veste et quitta son appartement. Il appela un ami commun pour avoir l’adresse de Béa et fonça au lieu indiqué avec sa voiture.


Arrivée devant chez Béa, il sonna à l’interphone et demanda à voir Sarah.

Béa lui répondit que Sarah n’était pas là. Axel sans se démonter affirma qu’il allait rester devant le portail, jusqu’à ce qu’elle arrive.

Il entendit chuchoter dans l’interphone, puis le portail électrique s’ouvrit. Axel redémarra son véhicule et alla se garer devant la grande maison. Béa l’attendait debout devant la porte d’entrée.



Axel trouva effectivement Sarah debout devant une porte fenêtre, lui tournant le dos. Il s’approcha doucement et l’appela par son prénom. Sarah, au bout de quelques instants déclara :



Axel la questionna :



Sarah ne se tourna pas, ne répondit pas. Le seul signe que détecta Axel était un soubresaut de ses épaules indiquant qu’elle sanglotait. Axel continua :



Sarah ne répondit pas, Axel continua :



Sarah se retourna et fit face à Axel. Elle pleurait, ses yeux rougis indiquaient que cela faisait un moment qu’elle se torturait. Elle répondit :



Axel répondit que s’il le fallait, il abandonnerait son métier, que son choix serait vite fait. Sarah regarda l’homme qui lui faisait face. Il n’était plus, le jeune acteur qu’elle avait rencontré lors d’une soirée mondaine, sûr de son charme, vêtu d’une armure invisible qui empêchait toute intrusion dans ses sentiments. Il était devenu, un homme qui doute, dont le destin venait de changer en soixante-douze heures. Sarah reprit la parole.



Sarah reçu le coup en pleine poitrine :



Sarah se blottit dans ses bras :



Axel la serra dans ses bras. À ce moment là, il aurait voulu être le rempart contre tout ce qui pouvait lui faire du mal. Il lui répétait à l’oreille :





Épilogue



Une demi-heure plus tard, ils rejoignirent Béa dans son bureau.

Sarah prit la parole la première :



Les yeux de Béa brillaient, comme si elle se retenait de pleurer. Sarah s’approcha et enlaça tendrement Béa tandis qu’Axel promettait de toujours prendre soin de Sarah. Sarah expliqua qu’elle irait s’installer chez Axel et qu’elle donnerait rapidement sa démission de l’hôpital afin de pouvoir suivre Axel, lors de ses déplacements. Ce qui l’embêtait dans tout cela, c’est qu’elle avait l’impression de perdre son indépendance.


Béa eut une idée.



Sarah était à court d’objection. Elle regarda Axel qui lui fit signe d’accepter de la tête. Sarah tendit la main à Béa et lui dit en riant :



Béa prit la main de son amie et répondit :



Tous le monde éclata de rire. Une jeune femme radieuse venait de découvrir l’amour après avoir été victime pendant des années du mensonge d’un homme, une autre avait réussi à concilier le succès avec l’amitié de vrais amis.