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n° 14030Fiche technique34196 caractères34196
Temps de lecture estimé : 19 mn
01/09/10
Résumé:  La petite magie amusante m'entraîne toujours plus bas dans l'abject. Pour quelle issue ?
Critères:  fh grossexe taille bizarre boitenuit collection hdomine pied pénétratio sm gifle sorcelleri -occasion
Auteur : David Blonfali            Envoi mini-message
La plasticité du corps ou la boucherie à l'eau de rose

J’aurais dû me méfier de cette femme. Elle m’avait abordé dans un bar. J’avais ma chope à la main et ne pensais à rien d’autre qu’à cette bière fraîche. Au plaisir de l’instant de répit après une journée bien chargée.

Et puis elle est apparue et m’a parlé. Elle n’était pas jolie mais avait un visage étrange, attirant. Elle me parlait d’une voix soufflée, terriblement sensuelle. Me regardant par-dessous, il m’était impossible de jamais croiser son regard. La peau mate, les yeux sombres, en amandes. Le visage habillé d’un tissu à la fois noir et moiré.


J’étais à ce moment dans la pleine force de ma jeunesse : 23 ans ! Et terriblement fier de ma personne. Je me trouvais bien fait, sympa, intelligent. En un mot irrésistible. Je ne me défaisais jamais de mon arrogance.

Et voilà cette femme qui vint me trouver, me parlant de tout et de rien. Elle avait l’esprit vif, espiègle, joueur. Le visage penché, aguichante mais toujours en retrait elle enchaînait les banalités et les piques subites.


Était-ce la bière ou la fatigue ? Toujours est-il que mes idées se mirent à se marcher les unes sur les autres, ce visage troublant dont le regard sombre semblait regarder mon menton m’envahit la tête.

Une main douce glissa jusqu’à la mienne. Je me vois encore la suivant dans un coin du troquet. Nous tombâmes mollement sur une banquette, les mains rampèrent et empoignèrent vivement mes avant-bras. Son bavardage ne s’interrompait pas, son souffle toujours roulant à mes oreilles m’hypnotisait. Comme un enfant qu’on chercherait à calmer ou à endormir elle m’avait emprisonné par sa douce et insistante mélopée. Nos bustes se rapprochèrent. Son front brûlant cogna ma pommette. Elle regardait toujours en bas. Est-ce que si nos regards s’étaient croisés l’enchantement se serait évanoui ?


À présent j’entendais cette voix et sentais en même temps l’air brûlant sur mon cou. Son odeur inonda mes poumons. Elle se redressa doucement. Je sentais son haleine remonter jusqu’à mon menton. Ses lèvres entrouvertes se muaient sans cesse avec une infinie douceur.

C’est alors qu’une porte s’ouvrit violemment derrière nous. Surprise, elle leva les yeux. Je vis son œil gauche vitreux, sans vie. J’eus un hoquet de surprise. Je fis ensuite un geste très laid. Me relevant d’un coup je jetai les yeux à droite et à gauche de crainte qu’on m’ait vu, moi, en la compagnie de cette femme borgne, difforme.

Elle s’était tue. Ses lèvres si accueillantes un instant auparavant étaient maintenant pincées. J’ajoutai à la muflerie de mon comportement en envoyant une main lui soupeser outrageusement un sein et dis :



Sa réaction fut terrible. D’un mouvement ample elle se retrouva debout, la mâchoire contractée, les sourcils froncés. Je restais sans bouger. Elle leva lentement les mains devant elle, doigts écartés. Du fond de sa gorge sortit un grondement sauvage et terrifiant. Il se mua en des imprécations incompréhensibles. J’étais tout à fait sidéré.

Elle me cracha au visage. Un mal de tête très violent me saisit.


Elle fit demi-tour et se dirigea vers la sortie. Mais elle se ravisa, s’immobilisa et se retourna doucement vers moi, le sourire mauvais. Elle porta l’extrémité de ses doigts à la bouche et bondit comme une panthère vers moi. Une douleur déchira mes paumes. Je les vis lacérées par ses ongles, elles me brûlèrent affreusement. Quand je relevai les yeux elle avait disparu, seul son rire inquiétant flottait encore dans mes tympans.


Elle m’avait jeté un sort. Je ne le compris que le lendemain lorsqu’en m’approchant du miroir pour me raser, je faillis mourir de peur. Mon visage n’était plus moi. Un homme indubitablement se trouvait devant moi mais sans aucune ressemblance avec l’homme que j’étais la veille en me couchant. Je ne pus établir aucune parenté avec quiconque de ma souvenance. Abasourdi je m’assis comme un automate sur le bord de la baignoire.

Je respirais fort en essayant de comprendre. Je posai mes mains sur mes cuisses nues. Un second coup de massue me tomba sur la tête. Mes yeux virent mes cuisses gonfler, enfler. Devenir grosses et grasses.


Cette bohémienne – quoi d’autre ? – m’avait ensorcelé. Je réalisai dans les jours suivants à quoi elle m’avait condamné. À compter de ce jour je me réveillai chaque matin avec un nouveau visage – souvent banal, parfois laid.

Mais elle avait également donné à mes mains le pouvoir incroyable de commander aux chairs. Je pouvais à volonté par simple apposition des mains changer la taille de mon corps, sa masse ou même sa pilosité.


Je ne tardai pas à essayer ce pouvoir sur mon pénis qui obéit sagement comme le reste de mon corps aux déformations que je lui demandais.


Rapidement je me façonnai un corps d’apollon. Je m’étirai jusqu’à près de deux mètres. Puis je m’affublai de muscles en pagaille.

Je m’admirais dans la glace sans trop y croire. J’avais des épaules comme des ballons de foot, les mains comme des battoirs, les cuisses épaisses, le torse énorme. Je m’habillai de mes habits les plus amples et les plus souples.

Investissant une boîte de nuit, j’étais bien préparé à me faire supplier par des chapelets de Barbies me suppliant de toucher mes muscles.

Mais ce corps par trop difforme et boudiné faisait plutôt sourire. Les regards que j’arrachais étaient compatissants ou moqueurs.

En y ajoutant ma grande maladresse à mouvoir ce quinze tonnes sur la piste de danse, le tableau n’offrait qu’un sex-appeal modéré.


Fatigué, assoiffé, j’emmenai ce corps se vautrer dans un canapé, au fond. C’est alors que je remarquai une petite blonde. Très menue, très pâle, elle ne me lâchait pas des yeux. Elle s’approcha de moi et posa le coin d’une fesse à l’extrémité de la banquette que j’occupais aux trois quarts. Je la vis poser sa petite menotte sur ma grosse cuisse. Elle me regardait de ses grands yeux bleu très clair. Deux petits seins ronds émergeaient d’un haut en cuir violet et des gambettes très fines et blanches comme lait pointaient hors d’une minijupe en laine rouge.

Je regardais cette petite chose si fragile, si délicate à côté de ma grosse cuisse.

Son buste avançait et reculait sans cesse. Ses lèvres étaient entrouvertes et toujours ces yeux qui me regardaient, implorants. Je la sentais très excitée. Ne tenant pas en place, sa minijupe remontait obstinément me laissant voir jusqu’à sa culotte.

S’enhardissant elle avança ses petites mains qui attrapèrent ma grosse paluche. Aussitôt elle la pressa du plat des pouces et dit, admirative :



Elle frottait maintenant sa cuisse nue contre ma jambe et portant ma main à sa bouche l’écrasa contre son visage, son nez, son menton. Devant tant de bonne volonté je m’approchai d’elle pour l’embrasser mais elle s’enfuit pour se réfugier dans mon cou.

Elle promenait sa main partout sur mon torse, sur mon ventre. Elle tâtait du muscle, de la chair, du volume. Mon cubage la mettait en transe. De temps à autre elle répétait à nouveau :



Puis me regardant depuis le creux de mon cou elle me lança un « Quand même ! »


Je réessayai deux ou trois fois de l’embrasser mais elle faisait à chaque fois le même cinéma. Elle m’agaça, alors je la saisis à pleins bras et l’installai d’autorité sur mes genoux. Je crois qu’elle a joui à ce moment. Elle était dans un tel état d’excitation, se frottant convulsivement les cuisses l’une sur l’autre que ma poigne virile et brutale déclencha une série de petits cris « Hi ! hi ! hi ! hoooo ! hi ! hi ». Ensuite elle se recroquevilla et se lova contre moi.


Elle commençait sérieusement à m’échauffer le caleçon. Profitant de cette trêve, je lui fis dire où elle habitait et une demi-heure plus tard nous nous y retrouvions, tous les deux.

Son salon était tout à fait à son image. Des napperons par-ci, des bouquets par-là, au mur se jouait une compétition de couchers de soleil. Dans la pièce une petite table, une petite télé, un petit divan.

Nous étions debout face à face. Notre différence de taille était telle que je l’attrapai sous les cuisses et la hissai jusqu’à moi pour, enfin, l’embrasser.



J’étais tout en sueur, je la reposai au sol et pinçant son haut entre deux doigts, j’arrachai ce qui couvrait ses seins. Sans plus de manière elle baissa sa jupe et enleva sa culotte blanche. Elle était maintenant nue devant moi.


Elle paraissait encore plus petite et fine. J’aurais pu faire le tour de sa taille avec mes mains. Une crainte me saisit me rappelant que j’avais garni mon entrejambe à l’échelle du bœuf que j’étais. J’allais la défoncer ! Heureusement elle partit dans sa chambre préparer je ne sais quoi.

Je me déshabillai rapidement et apposant mes mains magiques je diminuai considérablement mon sexe bandé, en longueur et en diamètre.


Je la rejoignis dans une chambre en pénombre. L’abat-jour violet éclairait des coussins roses.

Elle était allongée sur le ventre. Son petit derrière rond offert. Je glissai mes mains sous ses hanches et la soulevai. Elle se mit à genoux, gardant les épaules contre le matelas. Je posai mes mains sur ses fesses, éberlué par la taille de ma main sur ce petit globe replet. Je glissai un doigt sur sa fente, trempée. Je réalisai que sa raie des fesses était trempée, ses cuisses étaient inondées et son minou gouttait presque. J’enfonçai mon index dans cet antre trempé. Elle hurla et claqua ses fesses contre le lit pour me fuir. Je la remis à genoux et recommençai l’opération. Même réaction.



Puis elle gloussa en remuant les fesses.

Je voulus la remettre à genoux, elle se tortillait comme un serpent.



Elle me donnait des petits coups de pieds dans les jambes. J’essayais toujours de l’attraper, mais elle rampait à présent sur le lit pour me fuir.

Et soudain, d’agacement, elle partit. La claque. Sur sa cuisse. Son hurlement déchira l’atmosphère. Ça n’était ostensiblement pas un cri de douleur…

Maintenant survolté moi aussi, je la saisis violemment à deux mains par la taille, ignorant ses gestes et ses sons et, approchant son bassin de mon gland gonflé, je la pénétrai d’un coup.

Elle s’immobilisa, je vis ses doigts serrer les draps. Je ne voyais pas son visage mais elle dit tout doucement de sa voix fluette :



Je mis alors en œuvre ces kilos de steak que je m’étais trimbalés avec peine sur la piste de danse et entrepris un limage dans les règles du lard. J’envoyais de formidables coups de reins, ravi de pouvoir laisser jouer mon overdose de muscles. Les pieds du lit grinçaient à tout rompre, la tête du lit cognant violemment contre le mur. Bientôt une table de nuit se renversa. Je devais la retenir de mes mains sous peine qu’à chaque coup de reins elle ne s’envolât.

Je ne mis pas longtemps à jouir.


Elle n’avait toujours pas bougé d’un pouce. Je me penchai pour voir son visage. Elle pleurait. En silence. Sans aucun mouvement autre que des larmes courant sur les joues.

Contrit, je me désemboitai et lui exprimai mon empathie d’une caresse sur le dos. Elle m’enfila alors un coup de talon dans les testicules. Ceci fait elle releva brusquement son derrière qu’elle m’agita sous le nez.

Ça ne tournait pas rond chez elle. Ni chez moi pour le moment très occupé par les ondes de douleur émanant de mes bourses.


Me voyant sans réaction, elle se releva et me coucha sur le lit. Elle chevaucha mon torse et recommença à le palper à pleines mains. Disant :



Je ne savais plus quoi penser.


Je sentis du chaud sur mon ventre. Elle me pissait dessus !


Elle eut raison de mes nerfs à cet instant. Elle savait manifestement y faire pour rendre fou de colère n’importe qui. D’un revers je la giflai à toute volée. Elle s’envola et retomba sur les petits coussins roses.

Me levant en furie je l’embarquai sur mon épaule et après l’avoir arrosée de quelques fessées retentissantes j’entrai en trombe dans son salon. Ha ! Elle voulait m’énerver la rombière ! La reine du macramé voudrait qu’on lui refasse l’intérieur ? Hulk va s’en charger !

Je la jetai sur son petit canapé. Une gifle pour prévenir tout nouveau dérapage. Puis je saisis sa tête à deux mains et frottai ses lèvres sur mon sexe flasque. Les portes s’ouvrirent et je m’y engouffrai jusqu’à la garde. Elle manqua s’étouffer mais je n’en avais cure. Je me sentais gonfler dans cette petite bouche pourpre. Je voyais sa gorge se serrer, une carotide se dessina le long de son cou si menu.


Je gardais une main sur sa nuque et de l’autre attrapai sa petite télévision cathodique. J’arrachai par le même geste tous les fils et posai la télé par terre. J’interrompis l’apnée, l’empoignai et la couchai par terre, la télé sous le ventre. Sa chatte ainsi exposée se retrouva bien vite remplie. Quelques allers-retours et ma verge retrouva enfin toute sa vigueur.

Elle reprit sa position passive, épaules couchées. Ah pas question ! Je l’attrapai par les cheveux et lui relevai la nuque. Je lui glissai dans la gueule trois doigts de mon autre main. Elle commença à brailler sérieusement :



Encouragé je donnais des coups de reins dantesques. Chaque fois que mon ventre venait claquer ses fesses nous avancions de 20 centimètres.

Lorsque l’ensemble télé, rombière et moi-même eurent fini de traverser le salon, je retirai ma main et la fessai à plusieurs reprises. Puis visant son petit trou esseulé j’y plantai un pouce. Elle se cambra. Mon doigt pouvait sentir chaque passage de mon gland.

Sans prévenir, je me retirai soudain et débarrassant d’un revers de bras la petite table de ses verreries, napperons et autres chichis je plaquai le dos de la petite sur la table. J’arrachai d’un mur un canevas figurant quelque odieux soleil se couchant béatement sur quelque plage improbable traversée par des chevaux consternants, et y plantai mon sexe en plein milieu. J’enfonçai ma bite ainsi auréolée dans son vagin en gueulant :



Et elle de pleurnicher en retour :



Je me retirai enfin pour lui gicler sur le visage et dans les cheveux, essuyant l’ensemble avec le canevas souillé.

Elle se roula en boule sur la table en serrant l’icône chérie, hoquetant en pleurs.


Épuisé et surtout enfin calmé, je partis me coucher dans son lit mielleux. Elle me rejoignit peu après. Je me souviens que dans la nuit elle me réveilla me disant en boucle avec grande émotion « Merci ! Merci ! Merci ! C’était… Vraiment… Ha merci ! ».

Lorsque je me réveillai le lendemain matin, j’étais terriblement gêné de ce qui s’était passé la veille. Je m’habillai et partis en vitesse.


Une fois dehors je marchai un long moment dans les rues. Cette nuit m’avait sérieusement ébranlé. Comment avais-je pu me laisser entraîner dans pareille sauvagerie ? Mais l’étonnante banalité de la vie de la ville me fit peu à peu redescendre sur terre.


Dans les jours qui suivirent j’essayai de multiples combinaisons de morphologie et m’offris ainsi des chevauchées, pour l’ensemble trop exotiques pour moi. Assez peu plaisantes finalement. Le goût de la curiosité me poussait chaque jour, chaque soir, chaque nuit, mais chaque matin l’amertume m’accompagnait un peu davantage.


Par exemple je me retrouvai une fois entre les jambes d’une femme d’une quarantaine d’années d’une vulgarité à toute épreuve. J’étais tombé à ce moment dans un camping de 3e classe. Entre un mobile home décrépi et une caravane rouillée, un dîner sur des tables en plastique jaune avait bien voulu m’accepter. Cette gaillarde, Nicole, portait un boléro dont débordaient deux gros seins.

Elle parlait très fort et s’agitait en tous sens. Mon regard suivait le dandinement lourd et aléatoire de ses mamelles. Elle se vantait de ses exploits sexuels. Elle proclamait tout simplement être le plus grand « garage à bites » du canton, d’avoir tout vu et tout fait en amour. Ses tétons, sa peau bronzée, ses allusions lubriques, sa grossièreté même, tout cela m’avait excité et après quelques verres de gros plant elle me laissa entrer dans une chambre du mobile home. Un des couples s’installait pour dormir juste derrière la cloison. En guise de préliminaires j’eus droit à la narration de l’initiation du mec de sa meilleure amie à la sodomie. Chose dont elle s’était chargée personnellement bien entendu. Tout en parlant, en braillant devrais-je dire, elle baissa son short et se plantant à quatre pattes sur son lit elle m’enjoignit à l’honorer :



Je m’approchai derrière elle, je vis les lèvres de son sexe bailler, pendouillantes. Je voulais bien croire en cet instant que son sanctuaire intime n’avait rien à envier à la fréquentation d’une artère principale parisienne. Des verges en pagaille et sans doute d’autres ustensiles avaient avec les années mué son sentier originel d’adolescente en large tranchée.

L’antithèse exacte des voies du Seigneur en somme : je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi pénétrable.

Pour lui rabaisser son arrogance je devais lui offrir une bite hors norme. Je saisis mon sexe et le fis grandir et épaissir jusqu’à la position gros, gros gourdin. Je regardais éberlué tour à tour cette énorme verge tressautante et son vagin béant.



Derrière la cloison la Josiane pouffa. Je m’approchai donc de sa chatte et d’un coup aussi fougueux que possible je lui plantai mon pieu surdimensionné. Je rentrai comme dans du beurre. Je n’en croyais pas mes yeux.



Je la limais aussi vite que je pus. Elle ne réagissait que mollement :



Je redoublai d’énergie. Cognant comme je pouvais mon pubis sur ses fesses.



Énervé je me retirai.



Je posai mes mains et fis à nouveau pousser ma verge dantesque.



Josiane pouffa.



Mon pénis grandissait toujours.



Je venais d’apposer mon gland surréaliste à l’entrée de son con. Ses lèvres blasées, mollasses ne pendouillaient plus. Distendues, elles épousaient les contours de la tête de mon sexe.

Je poussai très fort et rentrai totalement le gland.



Je reculai, un pop sonore conclut ma retraite. Nicole fit mine de se retourner pour voir mon ustensile.

Ne lui laissant pas le temps, mon énorme bite se présenta à nouveau et investit le vagin cathédralique.



Elle parlait doucement, reprenant son souffle avec peine.

Josiane se rendant compte que quelque chose d’inhabituel se passait :



Je poussais et mon gland s’enfonçait. La tige épaisse rentrait doucement.



Et sans que j’aie le temps de l’en empêcher sa main partit sous elle à la rencontre de mon sexe. Lorsqu’elle l’eut touché puis attrapé elle hoqueta et dit à voix basse :



Josiane insista :



Josiane était incrédule.


Rentrée aux deux tiers, ma tige entamait son va-et-vient. J’avais effectivement réussi à couper la chique mais malheureusement assez rapidement Nicole cria, de douleur et non de jouissance. Je lui faisais très mal avec ma troisième jambe. On ne pouvait continuer et rapidement Nicole se tourna sur le côté et s’endormit.

Je tentais de faire comme elle mais ma trique ne m’avait pas abandonné. J’étais surexcité. Je tournais en rond sans parvenir à rien.


Nicole sans doute sous l’effet du gros plant ronflait à tout cran, en chien de fusil. Sa chatte n’était qu’à deux doigts de mon sexe toujours raide. Ne tenant plus, je le saisis à pleines mains et lui ôtai ses dimensions extra-terrestres. Doucement ensuite j’introduisis mon gourdin dans son con. Je la pris ainsi sans que nos corps ne se touchent hormis nos sexes. Ceci finit par exciter puis faire émerger Nicole dans un second sommeil. Elle soufflait fort. Je la tournai doucement sur le dos, écartai ses cuisses, les relevai, repliai ses jambes et prenant appui des deux mains sur ses tibias je plantai mon sexe dans son vagin trempé. Je voyais ses gros seins gigoter.


Nicole soufflait toujours fort mais les yeux fermés. J’enlevai alors mon pénis, poussai un peu plus sur ses tibias ce qui eut pour effet de relever un peu son bassin. Avisant son anus j’y dirigeai mon gland. Il rentra sans aucune résistance. Je jouis ainsi, sodomisant une femme endormie, cuisses largement ouvertes, la poitrine opulente éclairée par les réverbères du camping filtrant à travers la vitre sale du mobile home.


Tôt le matin je dus partir avant qu’ils ne découvrent mon nouveau visage du lendemain.

C’était mon lot quotidien depuis plusieurs semaines maintenant.


Hormis ces escapades lubriques assouvissant des perversités assez peu honorables, j’étais de plus en plus mal. Ayant perdu mon identité, je ne pouvais plus travailler. Je gardai mon appartement quelques jours, le temps que des regards trop suspicieux de la gardienne me fassent déguerpir. Le peu d’argent disponible sur mon compte s’effaça au bout de dix jours. Les quelques personnes de ma famille ou mes amis que je tentai d’approcher me rejetèrent, sourds à mes tentatives d’explications.

Je m’étais retrouvé bien vite condamné à une vie d’errance, de rapines, de mendicité ou d’opportunisme comme au camping.


Par-dessus tout, la tendresse me manquait cruellement. La plupart de mes escapades érotiques étaient lourdement teintées de masochisme, de violence ou d’obscénité. Je ne trouvais que des filles déjantées. Était-ce aussi une des malédictions de la bohémienne ?


Je me désintéressai bientôt des performances métriques ou des oxygénées platine. Je ciblais des femmes que j’espérais les plus communes possible. Je maîtrisais mieux également les pouvoirs en ma possession. J’adaptais ma morphologie à ma cible.


Alors que je traînais à picorer les restes d’un buffet dans un bal communal, j’aperçus Jeanne. Cette rencontre devait bouleverser ma vie.


Pas grande, très ronde, avec des cheveux noirs et courts, les pommettes larges et rouges, les yeux petits et très bleus. Elle se tenait légèrement en retrait du bal et sautillait doucement en rythme d’une jambe sur l’autre. Immédiatement je posai mon dévolu sur elle. Un défi ? Un geste de contrition ? Une volonté teintée de voyeurisme de regarder la pauvrette au fond des yeux ? Encore aujourd’hui je ne sais pas.

En l’observant je vis une timidité maladive, elle fuyait habilement tout homme qui l’invitait à danser. Son physique peu avenant ne faisait pas d’elle la première cible mais quelques bonnes âmes ou enivrés tentèrent l’approche, infructueuse.

Je me mis en retrait pour me modeler. Je me fis grandir et maigrir. Un échalas maladroit, un peu voûté. Cette fille évidemment complexée s’ouvrirait certainement mieux à quelqu’un chez qui on peut soupçonner la même souffrance intérieure.


Ainsi constitué, j’envoyai l’escogriffe et ses grandes canes décharnées vadrouiller à quelques mètres de la fille. Je lui jetai quelques regards à la dérobée. Elle aperçut mon numéro et glissa en douceur quelques mètres plus loin. Ça serait plus compliqué que prévu. À nouveau je me rapprochai d’elle. Nous étions loin de la musique, des gens et de la lumière. Subitement je simulai l’étouffement. Je me mis à râler, à tousser. À me tambouriner le torse. Elle ne bougeait pas.

Je toussais fort, faisais des gestes désespérés.

Elle me regardait en reculant doucement.


Je me jetai à genoux, présageant du prochain évanouissement.

Seulement alors elle accourut et me tapa dans le dos, mais très timidement. Je tombai en avant, appuyé sur un bras, au bord de l’apoplexie.

Alors elle tapa plus fort, mais vraiment plus fort. Je me retrouvai projeté au sol et un caillou heurta ma mâchoire. Je hurlai.



Je me relevai la main sur la mâchoire. Je la regardai.



Et d’un élan elle s’approcha et posa sa main sur ma mâchoire. Je la saisis. Petite main dodue, incroyablement douce et souple. Je la portai à mes lèvres.

Vivement elle retira sa main



Le fard lui monta aux joues, elle me regardait de ses petits yeux très bleus.



Puis elle fit demi-tour. Je l’attrapai par la main



Elle tirait fort pour se dégager.



Elle ne finissait jamais ses phrases, comme si elle ne voulait pas déranger. Je jouai le tout pour le tout :



Et je tournai ostensiblement le dos. Une jolie voix me répondit cette petite phrase charmante :



Je me retournai et la regardai.



Elle se tenait debout, les mains jointes se torturant les phalanges et toujours ses yeux bleus qui me regardaient. Elle esquissa un sourire.

Je souris à mon tour. Alors elle sourit franchement. J’en eus un coup au cœur, je crois que je devais déjà l’aimer un peu à ce moment. Son sourire grand, éclatant, il éclairait son visage, elle rayonnait. Je ne voyais plus que lui.

Nous restâmes longtemps, béatement, à nous regarder sans oser bouger de risque de gâcher l’instant.

Puis avec une infinie lenteur elle fit un pas puis deux et saisit mes deux mains au creux des siennes. Elle leva la tête, ferma les yeux puis leva les talons. Petite fille elle avait dû adopter la même position pour venir chiper un bout de chocolat ou de confiture sur une étagère.

Polissonne, elle venait me chiper un bisou.

Ma tête tourbillonnait alors que je sentais ses petites lèvres fraîches et sèches toucher les miennes. Notre baiser tellement sage était presque platonique.

De mon côté je ne bougeais pour ainsi dire pas.


Un groupe de soulards éructant et crachant s’approcha de nous. Ils étaient encore loin mais son œil aiguisé habitué à fuir s’alerta bien avant moi. Toujours avec douceur elle me tira en retrait, gardant mes deux mains emprisonnées. Je ne sais pas si l’on s’accrochait l’un l’autre ainsi ou alors si nous cherchions plutôt à retenir cet instant magique.


Nous pénétrâmes une bergerie déserte, nous tombâmes sur une vieille couverture posée sur de la paille.

De mon avis aucune chambre nuptiale ne vaut ce que fut cette nuit-là notre chapelle agreste. Sans nous quitter des yeux, nos lèvres nous intimèrent impérieusement une fusion. Ce baiser chaste et plein d’émotion nous tira sa révérence sous la forme d’une petite pointe de langue. Elle vint subitement taper à l’entrée de ma bouche.

Dès lors le désir sexuel inonda cette scène. Je laissai entrer cette langue fureteuse, malhabile. Nos mains découvraient nos corps. Nos habits se sentant de trop dans ce tableau nous quittèrent un par un.


Ses petites mains douces couraient, glissaient avec douceur sur tout mon corps. Leur maelstrom tournait sans fin avec pour centre mon sexe. Mes cuisses, mon ventre, mes hanches, l’intérieur de mes cuisses, mon bas-ventre… Enfin quelques doigts vinrent à la rencontre de la base de mon sexe, bousculèrent mes testicules, puis remontèrent pour soulever mon gland.

Jeanne décolla sa bouche, se recula un peu, embrassa mon torse, mes épaules. Puis revint devant mon visage et me fit du regard un signe « À tout à l’heure ». Quittant à regret ma bouche et mon visage mais ne tenant plus à explorer d’autres parties plus charnelles de mon corps. Comme je la retenais, ses petits yeux bleus me manquaient déjà, elle me sourit. Après les semaines d’errance, de fatigue et de solitude affective, sa gentillesse et sa tendresse m’éclatèrent au visage, ses petites dents carnassières et blanches m’offrirent une surdose d’émotion. J’éclatai en sanglots. Elle, surprise, me prit dans ses bras, un peu affolée.


Notre nuit fut infinie. Ses mains, sa bouche se firent dévotes. Tous ses gestes étaient retenus, souples, courts. Mais infiniment doux et aimants. Elle câlina et embrassa mon sexe plus qu’elle ne le suça.

À mon tour, je partais à la découverte de son corps. Je crois que c’est en embrassant ses cuisses blanches et dodues que je tombai éperdument amoureux d’elle. J’étais fou d’elle. Jusqu’à ses mollets tendres et laiteux que je comblais de baisers. Ses petits pieds me parurent follement érotiques. Cinq joyeux et drolatiques petits boudins les terminaient. Jamais je n’avais vu de chose plus adorable. Je restai en contemplation devant ses orteils un long moment.

Quel émerveillement sans cesse renouvelé lorsqu’elle leur commandait de s’agiter !

J’aimais son derrière plein et rond, son petit ventre rebondi et ses seins roses. Et que dire enfin de son nid qui n’était que contraste et duperie ? Noir et noir, crépu, il faisait mentir sa peau blanche si blanche et son sexe qui était si rouge. D’une sècheresse trompeuse pour perdre les voyageurs impurs à la recherche de la fontaine.


Je l’aimais pleinement et infiniment sur cette paille. Aujourd’hui je l’aime encore.


La malédiction disparut cette nuit-là.


Moi qui commandais à ma chair, à mes os, moi qui endossais les silhouettes d’Apollon et encore mieux, je me retrouve condamné avec cet échassier ossu, me voilà à porter jusqu’à la fin, jusqu’au trou, cette carne mal articulée. Qui l’aurait cru ?