n° 14038 | Fiche technique | 41601 caractères | 41601Temps de lecture estimé : 24 mn | 05/09/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Une randonnée en montagne s'achève, la nuit du 4 août, par un jeu qui devient de plus en plus ambigu et met en péril le couple que je forme avec David. Pour Julien et Isabelle, plus jeunes que nous, c'est sans doute encore plus risqué. | ||||
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Auteur : SophieF. Envoi mini-message |
Elle me paraît loin, aujourd’hui, la matinée du 30 juillet ! Les descentes étaient encore plus pénibles que les montées. Les cailloux roulaient sous mes chaussures, il fallait regarder sans cesse où je mettais les pieds. Puis ça remontait, interminablement. Les paysages étaient beaux mais j’avais mal aux pieds, mon sac à dos me sciait les épaules, j’étais moite de transpiration, les autres ne m’attendaient pas et filaient comme des dératés. David draguait Delphine, qui s’en montrait ravie. J’étais furieuse à tel point que j’ai juré de le faire cocu le soir même, pour le punir. Avec Antoine, par exemple. Il ne demandait que ça, me semblait-il. D’ailleurs il s’est retourné et m’a attendue.
Il a regardé mes genoux, pas mis en valeur par mon short informe. Il m’a confié qu’on allait bientôt pouvoir prendre une bonne douche. Pourquoi bonne ? Une douche, tout simplement.
Et moi de m’asseoir sur la mousse, le dos soutenu par mon sac. Antoine m’a caressé les mollets, les genoux et même les cuisses, sous prétexte de crème. Puis il m’a tendu le tube pour que j’en passe sur mon visage. Mais il a fallu repartir. Plusieurs fois, il a prétendu qu’il ne restait plus qu’un petit quart d’heure de marche. Il était comme un grand frère pour moi. Il est gentil, Antoine, ostensiblement gentil ; il en fait même trop, et pour tout le monde. Il te sourit mais tu vois bien que tu ne comptes pas vraiment pour lui, que tu n’es pas grand chose à ses yeux d’un bleu trop clair. Cette fausse bienveillance des randonneurs, ces sourires, ces attentions superficielles, ces T’en fais pas Sophie on approche, t’en fais pas Sophie on trouvera bien un refuge pour dormir…
À midi et demi nous étions quand même devant le gîte d’étape. J’ai récupéré David, il n’avait peut-être pas vraiment dragué Delphine, il s’est mis à côté de moi pour le repas. Je n’avais pas beaucoup de vêtements de rechange. Après la douche, j’ai mis un jean et un chemisier. Pas de soutien-gorge, il était humide de sueur, je l’ai lavé et mis à sécher au soleil. J’ai fait pareil pour mon slip. Là, j’en avais deux, un pour laver l’autre.
Il ne s’est rien passé l’après-midi. J’étais moulue. Pendant le dîner, les garçons cherchaient à entrevoir mes seins quand je me penchais vers l’avant. Il a fallu dormir dans le refuge, bonsoir l’intimité ! Je me suis mise en pyjama dans les toilettes. Il faisait encore chaud mais au cours de la nuit je me suis glissée dans mon duvet. David était dans le lit au-dessus du mien, Antoine en face de moi. Il était en slip quand il s’est couché. Virginie, sa femme, était en face de David.
Le lendemain matin on s’est levés de bonne heure. Il s’agissait encore de marcher avant le cagnard. Je boitais à cause des courbatures, j’avais mal aux mollets, aux cuisses et aux épaules. Julien a prétendu que j’aurais dû me frictionner la veille avec des huiles essentielles. Il était bien temps d’en parler !
Vaille que vaille, j’ai fait comme les autres ce matin-là, et aussi les matins suivants. L’après-midi David me tripotait, sous prétexte d’huiles essentielles. Julien en avait tout un stock, il avait commencé par faire mine de me frictionner lui-même mais Isabelle, jalouse, l’en avait empêché. Elle avait attrapé un coup de soleil sur le nez, c’était bien fait pour elle. David partait de mes chevilles, remontait jusqu’à mes cuisses et glissait ses mains sous mon short, et même sous mon slip. Il s’intéressait aussi à mes épaules, que le sac à dos avait mis à rude épreuve. Il en profitait pour me peloter les seins. Tout cela faisait bander mon cher et tendre mais il restait sur sa faim et moi aussi, à cause des autres jamais bien loin. Les nuits étaient monacales, par la force des choses, dans ces refuges à la con.
Ah, il y a eu l’épisode Nicolas, avant-hier ! Nous sommes arrivés tard, le gîte était occupé en totalité mais le responsable, un fermier, nous a dit qu’il restait la grange. Virginie a proclamé que ce serait merveilleux de dormir dans le foin. Je suis allée y déposer mon sac. Il y faisait sombre. Nicolas est venu me rejoindre.
Je me suis assise, le dos contre le mur.
À genoux, ses fesses sur ses talons, il a massé mes "pauvres petits pieds". Ma foi, c’était plutôt agréable. Il m’a palpé longuement les chevilles, la plante des pieds, puis les orteils, un à un. Et de nouveau les chevilles. Et encore les orteils. Il pelotait mes petons ! Par l’échancrure de son short je voyais bien qu’il bandait. Il ne devait pas compter me sauter tout de suite, quand même, n’importe qui pouvait y venir, dans cette grange, et Delphine allait bientôt rappliquer avec ses fruits. Quand il a délaissé mes pieds pour remonter à mes genoux je n’ai pas été surprise.
Il atteignit mes cuisses, puis redescendit. Remonta les mains sous mon short, jusqu’à la lisière de mon slip. Passa les doigts dessus et s’en alla trop vite, pour recommencer à me tripoter les pieds. Ça me foutait des frissons partout ! Puis il a descendu son short et son boxer et, sans autre forme de procès, a appuyé mes pieds contre son bas-ventre, de chaque côté de son outil en érection. Il voulait que je le branle avec mes pieds, ce dingue ! Bon, si ça pouvait lui faire plaisir… Mais il ne s’intéressait plus à moi. Ce coup-là, on ne me l’avait encore jamais fait, prendre son pied en se servant des miens ! Comme je le branlais trop maladroitement, sans doute, il les a saisis, mes pieds, et les a secoués. Il a très vite craché un peu de sperme sur son bas-ventre, qu’il a essuyé avec une poignée de foin.
Je n’avais plus qu’à sortir mes espadrilles de mon sac et voir si la douche était libre. Là, je me suis caressée un peu, j’ai braqué le jet sur mon minou pas visité depuis quelques jours, ça lui manquait.
Je pensais bien qu’il allait enfin l’être, visité, au cours de la nuit. Dans la grange c’était plus pratique que dans les refuges. Et qu’est-ce que c’était que cette promesse de Nicolas, de me faire jouir ? Comptait-il ramper pour me rejoindre en abandonnant Delphine, et me baiser à côté de David endormi ? Ou pratiquer un échange ? Voilà qui aurait été nouveau pour nous.
David et moi nous avons quand même fait l’amour cette nuit-là, bien sûr. Mais trop vite et sans bruit. Il a joui, pas moi. Non loin, il y a eu aussi quelques mouvements, des soupirs plus ou moins discrets, des grognements. Nicolas ne s’est pas approché. Antoine et Virginie ne se sont pas beaucoup gênés. Les yeux cernés de Virginie, le matin ! Elle s’est vantée d’être vannée.
Hier soir, encore un refuge. Abstinence, abstinence. Demain, autorail pour la civilisation et bonsoir la compagnie. Finalement, je les regretterai tous un peu. Aujourd’hui 4 août, il s’agit de rejoindre un ancien relais de poste habité par des copains d’Antoine : une salle rien que pour nous pour le dîner, et de vraies chambres ! Nous flânons, le sentier est agréable, pour une fois. Nous déjeunons de sandwiches, assis sur de grosses pierres à la lisière d’une forêt.
Comme Antoine nous l’avait promis, vers les 4 heures de l’après-midi nous sommes au bord d’un lac dans lequel on peut se baigner. Ce matin, j’ai donc mis mon bikini sous mon short et ma chemisette. Delphine a oublié d’emporter un maillot de bain, elle se baigne en slip, les seins nus. David n’a pas les yeux dans sa poche ! Et moins encore quand il voit que Virginie se déshabille sans complexe pour rentrer toute nue dans l’eau. Une fine bordure de poils noirs encadre son sexe. Antoine se met également tout nu. En bas, c’est… normal, sans plus. Isabelle, la plus jeune de nous tous - elle a tout juste vingt ans ! - nous tourne le dos pour mettre un bikini rouge. Julien, son copain du même âge, fait de même pour enfiler un slip de bain. Jolies fesses. Mais tous les garçons, ou presque, ont de jolies fesses quand ils sont jeunes. Et certains même plus tard, comme Antoine par exemple.
L’eau est glaciale, il faut nager vigoureusement et sortir en vitesse. Le slip de Delphine, devenu transparent, colle à son pubis, épousant des lèvres qui paraissent délivrées de toute toison. Elle l’enlève, s’essuie un peu et s’accroupit pour en chercher un autre dans son sac. David se rince l’œil. Isabelle sort de l’eau et se débarrasse de son bikini, mais encore en nous tournant le dos, et Julien fait comme elle. Ils s’essuient et se rhabillent, pudiques.
Antoine et Virginie paradent, nus comme des vers. Les bourses d’Antoine sont rabougries par le froid et sa verge est devenue toute petite, c’est amusant. J’enlève le haut de mon bikini. Les pointes de mes seins sont dures comme du bois, conséquence de l’eau glacée. Je quitte aussi le bas et, après m’être essuyée avec ma serviette de toilette alors que les garçons me regardent en douce, je mets le slip et le soutien-gorge que j’ai lavés hier soir. J’accroche mon bikini à la poche de mon sac à dos pour qu’il sèche pendant le trajet.
Ils étaient beaux, ces corps brièvement nus. Il aurait suffi de peu de choses : paresser au soleil, appliquer de la crème sur les uns et les autres, sentir les mains de ces garçons sur mes cuisses, mes fesses, ma poitrine… Mais tout est resté correct.
Nous reprenons la route pour arriver vers les 6 heures du soir chez les amis d’Antoine. Ils ont la quarantaine, comme lui. Nathalie est rousse, Olivier est blond et grand. Ils sont en train de préparer une paella et nous suggèrent de nous reposer en nous installant dans le jardin autour d’une grande table ronde en teck.
J’y vais quand vient mon tour. Je mets le slip que j’ai lavé avant-hier, celui au papillon sur le mont de Vénus. Je lave mon soutien-gorge, mes seins seront nus sous une chemisette froissée, chipée à David. Son tissu un peu rêche en fera gonfler les pointes. J’hésite entre mon jean et mon short. Comme il fera froid dans peu de temps, je prends le jean, quoique bien froissé lui aussi.
On boit de la gentiane avec de l’eau fraîche. J’aime sa légère amertume. La paella est accompagnée de ce vin de sable qui monte si vite à la tête. Mais le soleil disparaît derrière la montagne, la fraîcheur tombe et le repas se termine par des sorbets aux fraises et framboises dans la grande salle du vieux bâtiment, autour d’une table de chêne. Il y fait chaud, on y est bien.
Ils sourient. Ils ont préparé leur scénario, c’est évident.
Virginie et Nathalie approuvent avec enthousiasme. Les autres, dont moi, ne savent trop que penser. Olivier se lève et prend dans une armoire deux jeux de cartes et deux dés.
L’avait-il seulement, ce privilège ? En tout cas, ce jeu est conçu pour aller au delà de quelques attouchements, c’est clair. Je regarde Isabelle et Julien. Ils sont amoureux et pudiques, et sûrement fidèles. Que vont-ils faire ? Ils paraissent hésiter. Mais les yeux de Julien brillent, il lui sourit, comme pour la rassurer. Ils restent. C’est bien. Le jeune Julien est un garçon… tout à fait séduisant.
Nathalie est la première à tirer une carte et à la poser sur la table : Cuisse. Ça commence bien ! Nicolas, 10 aux dés : Pied. Ils rient tous les deux et le pied nu de Nicolas vient se poser sur la cuisse de Nathalie, déjà dénudée par sa très courte jupe. Que se passera-t-il si je tire la même carte, moi qui ai un jean ? Eh bien ils verront ma petite culotte bleu ciel au joli papillon ! Olivier n’a pas pris les dés : il a laissé aux autres garçons le soin de s’occuper de sa compagne.
Virginie : Lèvres. Antoine délaisse ostensiblement les dés, pour les donner à David. C’est d’ailleurs lui qui gagne : Cou. La bouche de Virginie reste assez longtemps collée au cou de mon copain, qui paraît aux anges. Vient le tour de Delphine : Main. Julien : Pied. Encore ! Il enlève ses espadrilles.
C’est bénin mais Isabelle fronce les sourcils. C’est à elle de tirer une carte : Genou. Ce sont les lèvres de Nicolas qui s’attardent sur le genou d’Isabelle, qui part d’un petit rire gêné. C’est enfin mon tour. Nombril : Les garçons lancent les dés. Olivier : Bouche. Je relève ma chemisette.
J’obéis. Il leur sera plus facile de loucher sur mes seins. Si ça peut leur faire plaisir… La langue du grand et blond Olivier fouille mon nombril, et je suis loin de détester cela. Après quoi le genou de David se glisse sous l’aisselle de Delphine qui enlève son corsage et ne le remet pas. Ses tétons sont écrasés par la dentelle de son soutien-gorge d’un violet pâle.
Le front d’Isabelle touche la cuisse de David, trop content d’enlever son jean. Après la douche, il a mis son boxer noir. Quand Isabelle se relève, le visage rouge, David commence à bander, tout le monde peut s’en rendre compte.
Les lèvres de Julien s’appliquent sur la cuisse de Virginie, qui a enlevé son jean délavé pour nous montrer une petite culotte passablement démodée à mon avis. Isabelle halète un peu, et je vois battre l’artère de son cou. Moi aussi je suis un peu jalouse ! Après un assez long moment où je ne me sens pas concernée par ce qui se passe, je tire la carte : bouche. Julien : épaules. Il se met donc torse nu et je pose mes lèvres sur son épaule droite, puis sur la gauche. J’aime son odeur. J’aimerais bien, aussi, sucer ses petits tétons mais je n’ai pas le droit, hélas.
Après une carte : Front de Delphine arrive une carte Lèvres de Julien, qui vient coller sa poitrine nue contre celle de Delphine en soutien-gorge et dépose un baiser un peu trop long sur son front. Cela me déplaît souverainement et déplaît aussi à Isabelle qui se mord les lèvres et a les larmes aux yeux. Julien n’y prend pas garde.
La suite conduit Nicolas à ôter son pantalon de toile. Il porte un slip taille basse, très froissé et d’un violet un peu passé. Mes mains touchent le ventre d’Antoine, qui est en short mais enlève son tee-shirt.
Je tire la carte : Cuisses. Tiens, c’est au pluriel, cette fois ! Nicolas fait un 11. Difficile à battre, dommage ! Mais non, les dieux sont avec moi, Olivier fait également un 11. Ils relancent, Olivier gagne. Langue. Il va me lécher les cuisses ! J’enlève mon jean et je m’assieds, disposée à me prêter de bonne grâce à son action. Mais il veut que je me lève et, se mettant à genoux, me fait écarter les jambes afin de lécher l’intérieur de mes cuisses. Il part d’un genou, remonte, remonte. S’arrête à la lisière de ma petite culotte, s’attaque à l’autre cuisse, monte, monte. Arrivé à l’entrejambe, il passe un coup de langue sur le papillon bleu, hop. C’était déjà humide, ça le sera un peu plus !
Divers épisodes suivent, qui font rire. Puis le ventre d’Isabelle est caressé par la main de Nicolas. Elle déboutonne son chemisier. Il lui est interdit de le reboutonner ensuite, bien entendu. Elle s’exécute sans rechigner, permettant à chacun d’entrevoir un tout mignon soutien-gorge parme.
Enfin Olivier affirme qu’il est temps de passer à l’étape suivante. Il s’empare du second jeu de cartes et expose que la règle du jeu change :
Pas de problème ! David : Lèvres. Delphine : Fesses. Quelles pouvaient être les deux cartes qu’elle remet dans le paquet ? Et lui, les siennes ? Elle relève sa jupe mais Olivier lui dit qu’il faut qu’elle l’enlève. David dépose un petit bisou sur la fesse droite puis sur la gauche, juste à côté de la lisière en dentelle d’une petite culotte rose.
Nicolas : Main. Isabelle hésite, et jette la carte : Cuisse gauche. Elle garde donc son short, et Nicolas n’obtient pas grand chose.
C’est enfin mon tour. Je tire trois cartes : Seins, Nombril, Sexe. Nicolas pose la carte : Sexe. Il n’aura que mon nombril. On rit beaucoup. La vox populi lui intime l’ordre d’enlever en vitesse son vilain slip violet. Il le fait. Il bande à peine, moins que dans la grange avant-hier ! Il applique son instrument à moitié mou sur mon nombril. Si je le peux, il n’obtiendra rien de plus de moi ce soir.
Nathalie tire ses trois cartes. David pose la carte : Bouche. Nathalie : Seins. Elle quitte corsage et soutien-gorge et offre sa poitrine. Je ne doute pas que David ait déjà sucé d’autres tétons que les miens, avant de me connaître et peut-être même depuis que nous sommes ensemble, mais jamais encore devant moi. Les seins de la rousse Nathalie sont plus gros que les miens et ils tombent un peu. David suce longuement et semble se régaler.
Virginie, trois cartes. Olivier : Doigt. Elle pose la carte : Sexe. Antoine éclate de rire :
Ils ont déjà joué à ce jeu, ceux-là, et ils ont sans aucun doute changé de partenaire pour la nuit qui a suivi. Cuisses écartées, Virginie présente à Olivier ses lèvres de corail que ses doigts viennent d’ouvrir. L’index droit d’Olivier s’approche et touche, cherchant le clitoris. En frissonnant, Virginie referme le compas de ses cuisses pour emprisonner le visiteur.
Mais Olivier retire son doigt :
Delphine regarde ses trois cartes en souriant. C’est encore Olivier qui fait le meilleur score. Il pose la carte : Langue. Et Delphine, aussitôt : Clitoris.
Je comprends pourquoi il n’a pas voulu attribuer les chambres dès notre arrivée. Ce ne sera pas avec David que je coucherai cette nuit. Pourvu que ce soit avec Julien ! Quoique, si c’est un autre, après tout… Mais non, je ne veux pas que Julien aille avec une autre que moi. J’en suis quasiment déjà amoureuse ! Enfin… je joue un petit peu à en être amoureuse, il est si mignon !
La bouche d’Olivier s’active entre les lèvres intimes de Delphine qui geint doucement. Mais l’homme se relève vite, sans obéir à la supplication de la jeune femme :
C’est à Isabelle d’extraire ses trois cartes. David pose la carte : Bouche. Elle hésite, et jette une dame de coeur sur laquelle a été collée l’étiquette : Seins. Elle enlève son soutien-gorge en rougissant. Ses seins trop blancs n’ont jamais vu le soleil, ils sont tout petits mais David se plaît à les téter avec vigueur, pendant que les mains d’Isabelle lui caressent les cheveux. C’est un geste de tendresse ! Sacrée Isabelle, qui cachait bien son jeu…
C’est enfin à moi ! Seins, Bouche, Sexe. Mon Dieu faites que ce soit Julien ! Non, c’est Nicolas ! Il jette la carte : Gland. Il n’aura ni ma bouche ni mon sexe. J’enlève mon chemisier et il passe son instrument, convenablement bandé maintenant et gland naturellement découvert, sur mes seins dont il se plaît à faire vibrer les pointes. Ce n’est pas désagréable, certes, mais avec tout autre que lui ce serait meilleur.
Nathalie et Antoine. La bouche de Nathalie, le sexe d’Antoine. Il se met nu. À genoux devant lui, elle pompe, paisible, le phallus fort bien érigé. Elle s’arrête avant qu’il éjacule. Il s’assied sur sa chaise ; elle s’installe sur ses genoux, face à lui, les bras autour de son cou, les cuisses écartées, la courte jupe relevée. Olivier leur sourit, quelque peu ironique :
Il est certain qu’ils avaient changé de partenaire, la dernière fois, et que ça leur avait bien plu. Mais c’est Nicolas qui atteint le meilleur score aux dés. Il abat la carte : Langue. Éclatant de rire, Virginie pose la même carte, se lève aussitôt et tire la langue. Elle lui refuse même le baiser ! Il tire la sienne, leurs langues se touchent et Virginie se remet sur sa chaise. Il est frustré, le Nicolas, bien fait pour lui !
Delphine tire ses trois cartes. David pose la carte : Sexe. Delphine hésite et jette également la carte : Sexe. Voilà qui est clair. David enlève tranquillement son boxer noir et, pour être totalement nu, se débarrasse aussi de sa chemisette. Il a raison, un garçon en chemise avec rien en bas est ridicule. Delphine en profite pour se débarrasser de son soutien-gorge. David bande ferme, naturellement. Moi je mouille bien !
David frotte son gland contre le sexe de Delphine, entouré d’une mince corolle de ses poils follets de vraie blonde. D’un coup de reins, elle tente d’enfoncer en elle le chibre de David, comme il se plaît à le nommer parfois, ce fier à bras. Aucune jalousie en moi. Enfin… disons à peine… Elle est fade, Delphine, il serait déçu, il sera déçu s’il passe la nuit avec elle. Il se séparent à regret. Un filet de cyprine coule sur l’intérieur des cuisses de Delphine et une goutte sourd de l’oeil vertical du gland de mon copain. Je la lècherais bien, cette goutte, si nous étions seuls. Mais je pense aussi à Julien. J’ai bien le droit d’en aimer deux, quand même ! Et même les autres… sauf Nicolas, quand même.
Isabelle, un peu rouge depuis qu’elle expose ses seins nus aux yeux de tous, extrait ses trois cartes et les regarde, haletante. Puis elle ferme les yeux. Julien la regarde intensément. Il sera cocu ce soir et il est partagé entre désolation et excitation. Enfin, c’est ce que je crois. C’est Olivier qui triomphe avec un simple 8 aux dés. Il pose la carte Clitoris, ce qui fait rire tout le monde. La jeune Isabelle pose brutalement la carte : Bouche.
Elle regarde son compagnon, qui lui sourit en prenant un air navré.
Et elle se lève et jette sur sa chaise son short et sa petite culotte, d’un tendre bleu ciel.
Et cet homme dans la force de l’âge s’agenouille devant cette toute jeune femme, écarte la toison noire et avance sa langue à la rencontre d’un clitoris encore caché. Isabelle murmure des : Non, oh non, oh non… qui veulent dire : Oui, oh oui, continue… Nul ne s’y trompe, et Julien moins que les autres. Leur couple résistera-t-il à ce qui se passe ici ce soir ? Et à ce qui se passera cette nuit ? Et je suis là, moi, Julien si mignon !
C’est à moi de jouer, justement. Seins, Bouche, Sexe. Je tente le tout pour le tout, pour avoir une chance sur deux d’obtenir Julien, car lui et Olivier sont les seuls à ne pas être totalement nus.
Personne ne s’y oppose. C’est Olivier qui gagne, il en est content :
Sexe contre sexe, mais il ne doit pas y avoir pénétration. Nous achevons de nous déshabiller, il arbore une verge horizontale, légèrement recourbée vers le haut, avec un gland rouge et décalotté qu’il frotte contre mon minou qu’il entrouvre ainsi sans le moindre scrupule. Je suis trempée, et je le laisserais bien faire s’il avançait brutalement en moi, dans ce que j’ai de si profond et qui ne demande qu’à être défoncé. Il s’en rend compte et s’en amuse, ne pénètre qu’à peine, se retire, recommence… et s’en va :
Julien jette la carte : Langue. Nathalie, en éclatant de rire : Gland.
Il semble ravi et j’en suis furieuse. Le voici nu en un instant. Nathalie quitte minijupe et slip et se jette à genoux devant la tige de Julien, en dégage totalement le gland d’un joli rose et lèche avec gourmandise. Quelques frémissements de ce membre ainsi traité l’avertissent qu’il lui faut cesser très vite. Elle se relève. C’était limite, il a failli jouir : dans un léger spasme sort une fine gouttelette transparente.
Nous sommes tous totalement nus. Nous regardons Olivier.
Les garçons nous quittent, certains précédés de leur phallus, sans complexe, d’autres le tenant appuyé contre leur nombril. Et disparaissent leurs fesses dans la cage d’escalier !
Ils roulent. Virginie montera avant moi mais je suis la deuxième. Delphine s’inquiète de savoir si, au cours de la nuit, certains garçons ne risquent pas d’être en panne.
Elle trottine gracieusement. Je me ronge les sangs. Elle va sans doute chercher Olivier, ça me rassure. À moins que la chair fraîche d’un Julien lui fasse envie, à cette ogresse. Mais que ces trois minutes sont longues à s’écouler !
Me voici enfin dans l’escalier, le coeur battant à tout rompre. Première chambre, un corps est allongé, je tâte le visage. Mal rasé. Olivier ou Antoine, je pars. Chambre voisine, gros sourcils, oreilles décollées, Nicolas, je laisse. Chambre en face, cheveux courts, poitrine sans poils, excroissance sous l’oreille droite, pas besoin de toucher plus bas, il serait déçu si je restais, on se connaît tellement ! Un petit bisou accompagne mon murmure :
Il se peut que je sois dans ses bras au petit matin. Il sentira Delphine ou Virginie, peut-être la rousse Nathalie, Isabelle sans doute. J’aurai sur ma peau du sperme de Julien, et de sa salive sur mes seins. Et de quelques autres si je me fatigue de Julien.
Dans la chambre voisine deux corps sont enlacés. Une autre fille arrive, je me contenterai de ce qu’il y a dans la chambre suivante. Il s’agit d’un corps massif, de larges épaules, des poils sur le thorax. Des bras m’étreignent, une bouche cherche mes lèvres.
Je me rappelle ma première année de Droit : "Qui ne dit mot consent." Oui, je consens à tout, à sa langue qui envahit ma bouche, à ses lèvres qui dévorent mes seins puis descendent sur mon bas-ventre. Au passage, la langue explore mon nombril. Je connais, c’est Olivier !
On m’a déjà dit ça. Moi, je ne déteste pas la sienne.
C’est bien trop rapide, trois ou quatre va-et-vient, et son gémissement rauque, et moi qui reste en rade.
Il dit ma chérie à toutes les filles, lui. Je pourrais le remettre en état, de la main et de la bouche. Mais Julien est peut-être encore seul, je m’esquive.
Dans la chambre d’en face, deux corps et des gémissements. Dans la dernière un garçon attend, bras et jambes écartés, comme s’il était attaché par quatre câbles. Il a envie de se laisser faire. Je caresse un thorax sans poils, un ventre dur, les poils du pubis. Ma main entoure un bâton doux mais ferme. J’en prends possession.
Quelqu’un s’approche, Nathalie sans doute. Elle voit bien que la place est prise. Non, elle ne le voit pas, il faut qu’elle touche pour s’apercevoir qu’on est déjà deux. Il est vrai que cette chambre est très obscure et que ses yeux n’ont pas eu le temps de s’habituer.
Et s’en va son odeur de rousse. Le garçon n’a pas bougé. Ma bouche sur ses petits tétons, que je mordille. Le lobe de son oreille droite, aussi. Non, inutile qu’il tourne la tête, je délaisse ses lèvres. Plus tard… Je ne vais pas le sucer, on m’a déjà fait le coup de jouir trop vite. Mais je palpe les bourses. En chacune d’elles, la boule tourne lentement. Je sais leur fragilité, je me garde de leur faire du mal. Il relève les jambes, veut les passer autour de mes reins. Je refuse :
Il ne renâcle pas. L’étui déchiré par mes dents, le latex déroulé sur le mat je chevauche, me soulève et retombe, la poitrine penchée vers l’avant. Il devrait se saisir des pointes de mes seins. Il est vrai que je lui ai interdit de bouger. Il ne m’obéit que trop ! Je lui chuchote qu’il peut bouger, maintenant.
Il me retourne comme une crêpe, une bouche vorace me dévore les lèvres, une langue envahit mon palais, deux mains brutales écartent mes cuisses et le poignard replonge brutalement dans le fourreau qu’il venait de quitter. Dieu, que c’est bon !
Il est en appui sur les coudes et les genoux, ses mains palpent mes seins, nos pubis se heurtent en cadence. Puis il se laisse retomber, se colle à moi, avance dans mon plus profond, ses mains pétrissant mes fesses. Et se soulève à nouveau, reprend ses va-et-vient si vigoureux. Oh oui, à ce garçon c’est sûr que je vais dire que je l’aime, que jamais encore je n’ai aimé quelqu’un comme cela… Mais non, je soupire, je geins, je grogne et je jouis, je jouis, je jouis !
Lui aussi, bien sûr, en balbutiant des mots gentils et en murmurant mon prénom. Mais qu’il ne sorte pas trop vite, surtout ! Qu’il ne bouge plus cependant, qu’il diminue de volume tout doucement et que je m’endorme la tête sur son épaule, une cuisse entre ses cuisses. Je n’irai pas dans une autre chambre cette nuit, ni aucune autre nuit.
…Le corps a ses exigences triviales : il est environ trois heures du matin quand il faut que je me rende aux toilettes. J’ai dormi. Des mains m’ont tripotée, on m’a suggéré de laisser la place. Julien me serrait alors plus fort dans ses bras, et ordonnait qu’on nous laisse tranquilles. David sera jaloux que j’aie passé toute la nuit avec le même garçon, bien plus que si j’avais papillonné, il aura peur que j’en sois tombée amoureuse. Il y a du vrai, David. Et alors ? Et lui, que fait-il ? Suis-je jalouse, moi ? Un peu peut-être…
Si Julien se réveille et que je le retrouve en larmes ? J’ai cru que tu étais partie dans une autre chambre, j’étais désespéré, oh mon amour. Ou si la place est prise, et qu’il me faille aller dans le lit tout chaud qu’un autre corps de fille viendra de quitter, pour me donner, comme on disait dans les siècles passés, pour me donner à un autre garçon ? Oh, un don éphémère, certes, mais je n’ai pas envie. D’ailleurs on ne se donne pas, on se prête, on se prête au jeu, voilà tout, on joue avec son corps, quitte à maltraiter son coeur.
Je n’aurais pas dû tirer la chasse d’eau, le bruit a réveillé une fille. Trois taches blanches avancent dans le couloir : deux seins, un ventre. En bas du ventre, un triangle sombre. Isabelle me regarde, un peu hébétée.
Je pourrais lui mentir. Il ne veut plus de toi, c’est moi qu’il aime, désormais. Je joue, encore. À être amoureuse, à être jalouse, à être méchante ou à être gentille.