n° 14040 | Fiche technique | 19474 caractères | 19474 3329 Temps de lecture estimé : 14 mn |
07/09/10 |
Résumé: Delilah Desire est une ancienne esclave sexuelle devenue maîtresse de guerre bien décidée à diriger le monde. Un récit mêlant heroic-fantasy et pornographie. | ||||
Critères: #fantastique #merveilleux fh ff fbi grossexe grosseins fépilée bizarre laid(e)s fdomine humilié(e) chantage revede fellation coprolalie donjon | ||||
Auteur : Talaff |
DEBUT de la série | Série : Delilah Desire Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Prologue
Cette fois c’était dans une forêt. Le soleil filtrait par touches à travers les frondaisons des arbres. La fille des rêves était allongée dans l’herbe, son corps luisant de sueur souillé par des fragments de feuilles mortes, ses cheveux noirs emmêlés dans des épines de pin, et Julian était sur elle, son sexe enfoncé dans le sien. Il faisait frais, et la brise caressait leurs corps nus comme si elle avait été un troisième amant dans cette danse sexuelle, ô combien délicieuse.
Julian posa une main sur l’un des seins de la fille des rêves, et en caressa la surface gonflée et douce. Il souleva la gigantesque mamelle, la laissa retomber, plusieurs kilos de chair, puis en embrassa le sommet avant de le mordiller. La fille des rêves poussa un soupir de plaisir, et ses cuisses se refermèrent autour de la taille de son amant. Dans ses yeux, une brume de plaisir couvrit ses pupilles rouges tandis que ses ongles s’enfoncèrent dans la peau de l’homme.
Julian éjacula dans la fille des rêves. Un long orgasme gluant et chaud, qui emplit l’entrejambe de la fille des rêves. Cette serrure n’avait qu’une seule clé, et c’était le sexe de Julian. Cette femme avait été faite pour lui, elle l’aimait, il l’aimait. Elle cria, il cria.
Puis il roula sur le côté et ils s’embrassèrent. Les lèvres gonflées et mouillées de la fille des rêves passèrent sur le visage de Julian, l’embrassant partout et le regardant droit dans les yeux avec amour.
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Julian se réveilla en sursaut. Son caleçon était poisseux de sperme. Encore. Il se leva doucement, posa ses pieds sur la moquette avec prudence. Sa femme ne se réveilla pas. Lentement, en prenant soin de ne pas faire grincer la porte, il alla à la salle de bain.
La fille des rêves. Son amante imaginaire. Une femme irréelle, sublime, hors de ce monde merdique et tangible. Un fantasme qui vivait dans son sommeil depuis des années, et qui lui avait permis de ne pas péter les plombs de nombreuses fois. Et de jouir de plus nombreuses fois encore. Il se nettoya, puis retourna se coucher en se demandant, comme toujours, d’où lui venait ce rêve récurrent. Cette Delilah.
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Delilah se réveilla en sursaut, dans son immense lit aux draps de soie rouge. Entre ses jambes, une flaque de sa mouille trempait le lit. Ça lui faisait toujours ça lorsqu’elle rêvait aux hommes de l’autre monde. Aux hommes des rêves. À ses côtés, dormant paisiblement, Liteh, sa petite servante.
Delilah repoussa les draps, laissant son corps nu se faire lécher par le vent frais venant de la fenêtre ouverte, et se dirigea vers celle-ci. Elle se sentait ragaillardie par cette petite visite dans les rêves.
Elle s’appuya au rebord en marbre de son balcon, et regarda en bas. Sa luxueuse chambre se trouvait au sommet de sa tour d’or et d’ivoire, au milieu de ses terres. En bas, ses troupes s’entraînaient, aiguisaient leurs épées, coupaient des arbres… Et elle, du haut de cette tour, possédait toutes ces personnes, toutes ces armes, toutes ces terres. Elle était Delilah, la nouvelle maîtresse de guerre du pays de Demios Oneiron.
Elle entendit des pas légers se rapprocher d’elle, puis une petite main se logea sur son entrejambe humide et des lèvres se posèrent derrière son oreille.
Delilah se perdit encore quelque secondes dans la contemplation de son royaume, au-dessus duquel se levait le jour, puis retourna se glisser dans son lit. Elle sortit un jouet de bois vernis de son meuble, et baisa Liteh jusqu’à l’en faire saigner.
– Chapitre 1 –
Le pacte
La silhouette approchait d’un pas tranquille, remontant lentement l’allée dallée menant à l’entrée du fort. Rien dans son allure ou ses mouvements ne trahissait le moindre signe de peur.
C’est ce qui inquiéta Ka et Eki, les deux gardes en poste à l’entrée nord. Parce que quiconque venant ici aurait dû avoir peur. Le fort Mazoku, chef-lieu de l’un des plus influents seigneurs des territoires sud, était une forteresse interdite, demeure d’une armée de plusieurs milliers de guerriers et de presque autant de démons.
Une terre interdite pour quiconque n’y aurait pas été invité. Et ni Ka ni Eki n’avaient entendu parler d’un invité aujourd’hui… Ils tirèrent leurs lames de leurs fourreaux tandis que la silhouette se rapprochait, devenant enfin discernable. Une femme engoncée dans une cape noire et rouge sur laquelle le pâle soleil du matin faisait briller ses reflets. Une cape trop légère pour camoufler aux yeux des deux gardes la peau bronzée, la poitrine surréaliste et les ridiculement petites pièces de cotte de mailles qui servaient de soutien-gorge et de pagne à la jeune visiteuse… Cependant, une capuche masquait le haut de son visage, ses yeux et ses cheveux.
Mais pas sa bouche.
Et lorsque Ka bondit sur l’intruse l’épée en avant, il eut tout juste le temps de voir ces épaisses lèvres rouge vif s’ourler en un sourire carnassier. Il comprit qu’il allait mourir juste avant de tomber au sol, le ventre ouvert et ses tripes déjà répandues sur les dalles de marbre.
La jeune femme retira sa dague de sa victime, sauta en avant, et se réceptionna en une roulade parfaitement exécutée, juste derrière Eki. Dans le mouvement, sa cape s’était ouverte derrière elle, et le garde put admirer ses énormes seins rebondir l’un contre l’autre lorsqu’elle se redressa à ses côtés, et fixer ses fesses fermes et musclées se contracter sous l’effort.
Tous les gardes du fort Mazoku étaient entraînés pour résister aux tentations, qu’elles soient spirituelles, physiques ou sexuelles, il s’agissait de l’un des piliers que le seigneur Mazoku imposait à la philosophie de ses guerriers. Mais face à cette beauté, Eki ressentit quelque chose dont il avait oublié l’existence : du désir. De la luxure. Quelque chose dans son pantalon se mit à durcir pour la première fois depuis des années. Sa froide discipline fondait, et il détesta cela. Il détesta cette salope qui l’excitait. Il détesta la petite chaîne autour de sa cheville, le vernis sur ses ongles, les reflets dorés sur les parodies de vêtements qui couvraient son sexe et ses seins. Il n’avait plus envie de la tuer. Il avait envie de la violer.
Il siffla, et un troisième garde apparut, émergeant des ombres qui baignaient la porte fermée. Le nouveau venu tira lui aussi son arme. Et, comme une réponse, la femme en noir et rouge retira sa capuche, révélant de courts cheveux noirs, des yeux aux pupilles rouge sang, et des boucles d’oreilles ornées de rubis, et, surtout, un sourire de fauve.
Puis elle retira complètement sa cape, dévoilant son corps, et jeta le vêtement au loin, se présentant presque nue devant ses ennemis. La chaînette d’or autour de sa cheville, un ruban de cuir serré autour d’une cuisse, les mailles dorées entre ses jambes et sur ses seins gonflés, quelques bracelets, ses boucles d’oreilles… Et c’était tout. Ses seins montaient et descendaient légèrement à chacune de ses respirations. Les bites des gardes montaient, bien moins légèrement, au même rythme. La nudité de cette salope était une insulte à leur puissance, une manière de dire « je n’ai pas peur de vos lames. Pas peur du tout ». Cette insulte les excitait.
Ils ne savaient pas qui elle était, et ils s’en fichaient. Elle n’était que de la viande, à baiser et à tuer. C’était clair dans leurs tripes, et bientôt ce serait clair dans leurs esprits. Elle avait réussi à tuer Ka, mais c’était un jeune, il débutait. Eux étaient des vétérans, des serviteurs fidèles de Mazoku depuis des années. Il leur serait facile de venir à bout de cette pétasse, et par là-même, de cette rigidité dans leurs pantalons. Ils avaient déjà tué auparavant, mille fois, y compris de puissants sorciers et démons. Cette fille n’était qu’une sale petite chanceuse…
Mais la fille en question sourit à nouveau. Eki comprit trop tard. Elle sauta vers lui, faisant preuve de capacités physiques surprenantes, et se réceptionna dans son dos, ses énormes seins frottant contre la colonne vertébrale du garde. Elle l’attrapa par le menton et lui brisa la nuque. Eki tomba au sol, sa queue encore durcie par le désir.
Le troisième garde comprit qu’il ne gagnerait pas. Il se retourna et ouvrit la porte, prêt à s’enfuir pour appeler des renforts. Derrière son masque noir, la peur déformait ses traits. La jeune femme contracta ses cuisses et sauta sur lui, le faisant tomber en avant par un coup de genou entre les omoplates. Elle s’assit sur lui, se pencha en avant, les mailles dorées flottant inutilement devant sa poitrine trop large pour être cachée de quelque façon que ce soit, et lécha le visage du ninja, telle une prédatrice jouant avec sa proie. L’homme tremblait de peur. La jeune femme écrasa son visage contre le marbre, et posa ses lèvres luisantes contre son oreille, lui parlant avec un murmure profond et sexuel :
Le garde éjacula dans son pantalon.
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Le seigneur démon était assis sur son trône, au milieu de la pièce au sommet du fort. Une hybride humaine/démone était occupée à lécher de bas en haut l’énorme corne qui servait de sexe à Mazoku, tandis que celui-ci buvait à petites gorgées dans une coupe dorée remplie de vin en provenance d’Arkstein. Le maître du fort ne s’astreignait pas à la même discipline morale que ses gardes…
La pièce était grande, et dénuée de murs : pour soutenir le plafond, seulement des piliers, formant des arches. Mazoku aimait le soleil plus que tout. Sauf peut-être la guerre. Et se faire sucer, aussi, peut-être bien… Alors il n’y avait ni fenêtre, ni vitraux, ni rideaux, rien entre son trône et l’astre solaire.
La trappe d’ébène fermant l’escalier menant au sommet du fort explosa, projetant des morceaux de bois tout autour de Mazoku. L’esclave sexuelle sursauta et cria de peur, mais le démon l’attrapa par les cheveux et lui colla le visage à son dard humide en souriant. La jeune femme s’empala dessus, s’étouffant presque.
Elle tenait l’un de ses gardes par le cou, le soulevant à quelques centimètres au-dessus du sol. Ses pieds s’agitaient violemment, et la partie visible de son visage devenait rouge sous la pression de la jeune femme. Celle-ci sourit à Mazoku, et jeta sa prise au loin, l’envoyant entre deux des piliers qui ceignaient la pièce. Quelques secondes plus tard, on l’entendit se fracasser au sol, une quarantaine de mètres plus bas.
Les yeux du démon s’illuminèrent.
Delilah frotta une seconde la pointe de ses ongles dans les cheveux de l’hybride, et celle-ci sentit aussitôt son sexe s’emplir d’un orgasme brûlant. Elle ferma les yeux et gémit en suçant plus fort l’énorme dard de Mazoku, qui éjacula aussitôt dans sa bouche, avec un soupir satisfait.
Il poussa la tête de l’esclave loin de son dard, qu’il essuya dans les cheveux de la jeune hybride avant de renfiler son manteau blanc, couvrant son corps gris recouvert de cartilages translucides. Sa bouche légèrement ensanglantée, la jeune esclave se leva et se dirigea vers l’escalier, sans un mot pour son maître. Cependant, quand elle passa à côté de Delilah, elle murmura :
Delilah la remercia en retour, rapidement, en posant un doigt sur son clitoris, lui procurant un second orgasme qui fit courir la jeune fille, gémissante, jusqu’à l’escalier afin de ne pas trahir son plaisir à Mazoku.
Ils sourirent tous les deux. Le duel avait commencé.
Celle-ci sourit.
Delilah commença à s’éloigner. Mazoku profita un instant de la nouvelle vue qu’elle lui offrait : son sublime cul rond et musclé. Puis il la héla.
Delilah se retourna, ses lèvres serrées.
Delilah savait qu’il avait raison. Mais elle ne pouvait accepter de se faire baiser par ce démon, pas à nouveau, pas maintenant qu’elle n’était plus une esclave sexuelle.
Elle le regarda, silencieusement, et lui cracha soudain au visage. Sa salive coula sur ses traits écailleux, déformés par les cals et le cartilage qui couvrait son corps. Il sourit, avala le cracha d’une langue démesurée et rugueuse, et agita ses doigts pour faire signe à Delilah de venir. Elle vint.
Il repoussa son manteau blanc, et son dard jaillit à nouveau, déjà gonflé. Il le frotta contre les fesses de Delilah, et sans prévenir, l’y enfonça d’un coup sec. Delilah hurla de douleur, son cri résonnant dans toute la forteresse tandis que du sang coulait le long du dard de Mazoku.
Delilah tremblait de douleur, et Mazoku dut faire un violent mouvement de hanches pour la faire bouger, agiter son corps afin de satisfaire son nouvel allié. Son dos se mit à bouger, sa colonne vertébrale à onduler, et il sentit son clitoris durcir entre ses griffes, son sexe s’humidifier sous sa main. Elle criait et soupirait.
Mazoku ne répondit pas, concentré qu’il était sur son dard dans le cul de cette beauté, et sur ces gigantesques seins qui se balançaient d’un côté et de l’autre.
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Cinq heures plus tard, Delilah chevauchait son cheval pour rentrer vers ses terres, à l’ouest du pays. Sa cape flottait autour d’elle, et le soleil blanc de l’après-midi chauffait sa peau.
Sous ses fesses, elle avait installé un coussin sur sa selle, afin de supporter le voyage. Parfois, quand le cheval accélérait, elle saignait un peu. Quand elle serait rentrée, elle ferait appeler l’un de ses sorciers afin de la soigner. Il en faudrait un puissant.
Mais même avec cette douleur en elle et l’odeur du sperme de ce fils de pute de démon sur sa peau, Delilah ne pouvait s’empêcher de sourire. Le pacte avait été fait. Bientôt, la guerre débuterait, et elle prendrait sa revanche sur Nargulh.
Ensuite, lorsqu’elle serait devenue la plus grande des seigneurs de guerre du Demios Oneiron, elle prendrait sa revanche sur les autres. Tous ceux qui l’avaient humiliée, violée, maltraitée. Mazoku compris.
Mais ça attendrait.
Elle sourit au soleil, et fit accélérer son cheval au milieu d’une plaine herbeuse. Au loin apparut sa tour blanche. Son royaume.