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n° 14048Fiche technique22622 caractères22622
Temps de lecture estimé : 14 mn
14/09/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Quelques chansons, un poème de Mallarmé, et je perdis mon pucelage...
Critères:  fh jeunes copains plage amour intermast pénétratio init nostalgie
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
Hérodiade

Longtemps, je fus une fille très sage. À la fête foraine de novembre 68, quand se referma la toile de la chenille à l’assourdissant vacarme, Michel approcha ses lèvres des miennes. Il avait deux ans de plus que moi et c’était le meilleur ami de mon frère. J’en étais amoureuse, ou du moins je le croyais. Comme il y avait, près de la haute ville où nous habitions, un lavoir qui ne servait plus à grand chose et qui était toujours désert quand il faisait nuit, c’est dans la glaciale obscurité de ce lavoir, ce soir-là, qu’il me prit dans ses bras.


La radio passait souvent une chanson de Guy Béart : Qu’on est bien dans les bras d’une personne du sexe opposé, qu’on est bien dans ces bras…as…as…-là ! Une phrase me paraissait bien trouvée : « Les creux et les bosses, tout finit par se marier. » Car il avait une bosse bien dure au niveau du bas-ventre, Michel, quand il me serra contre lui. J’avais une jupe de laine qui frôlait le sol, c’était la mode en cet automne. Et un chandail, de laine également. Michel m’a palpé les fesses par dessus la jupe, qu’il a tenté se soulever. Mes mains l’en ont empêché. Sous la jupe il y avait une petite culotte de coton blanc à laquelle il ne fallait pas toucher !


Il a dégagé le bas de mon chandail de la ceinture de ma jupe. Je l’ai laissé faire. Ses mains ont tripoté mes seins, mais par dessus mon soutien-gorge, de coton blanc lui aussi. Il a tenté de glisser un doigt dessous. J’ai inspiré à fond pour gonfler mon thorax et bloquer son doigt. Parce qu’il était froid ; parce que je n’osais pas.


Il était tard, il fallait rentrer. Je ne l’intéressais plus, je le savais. J’en ai pris mon parti : j’avais cru l’aimer, je m’étais trompée, voilà tout. Je commençais mon année de terminale, il fallait penser au bac.


Au printemps suivant, le général de Gaulle abandonnait le palais de l’Élysée. Il fallait avoir plus de vingt-et-un ans pour voter. La campagne électorale m’a laissée bien indifférente. Depuis l’année précédente, il était interdit d’interdire et il convenait de jouir sans entraves. Mais pas moi, tant il était évident qu’il fallait que j’en sois follement amoureuse pour que je me donne à un garçon, comme il est dit dans les romans. Les dadais de mon âge ne m’intéressaient guère. Quant aux plus grands, aux amis de mon frère, je sortais d’en prendre. Ils ne voulaient que coucher avec moi, après quoi merci et bonsoir. Ou peut-être même pas merci.


Je me souviens de quelques bals, dans une discothèque de banlieue. Revenait souvent la chanson de Guy Béart. J’étais bien, en effet, dans les bras de quelques garçons. Pas de tous. Je les voulais différents, déférents et timides, galants en quelque sorte. J’avais horreur des mains moites de quelques-uns. Certains voulaient toujours « faire un petit tour dehors ». Je refusais en riant. Quand il y avait des slows, ils cherchaient à en profiter, ceux-là. J’esquivais leur bouche qui, trop souvent, puait le tabac. Bref, j’affectais d’être farouche et pourtant… Et pourtant j’étais moite de désirs à assouvir. La nuit, je pinçais les pointes de mes seins, j’imaginais des lèvres d’homme les aspirant, les mordillant. Et s’intéressant enfin à celles de mon minou toujours vierge que mes doigts ne suffisaient pas à vraiment satisfaire.


Vierge ! Un poème de Mallarmé nous avait bien amusées, Chantal et moi. Chantal était, de loin, ma meilleure amie cette année-là. Hérodiade est avec sa nourrice :



  • — Nourrice, suis-je belle ?
  • — Un astre, en vérité, mais cette tresse tombe.
  • — Arrête dans ton crime ! … Mais n’allais-tu pas me toucher ?


La fin nous sembla saugrenue : Hérodiade prétend aimer l’horreur d’être vierge, évoque ses cheveux (ceux de Chantal chatouillaient ma joue) et se compare à un reptile inviolé ! Chantal n’était plus vierge, elle était plus délurée que moi. Elle avait d’ailleurs été plutôt déçue de son expérimentation.



Elle n’avait pas insisté. Elle ne me tentait absolument pas. C’était un garçon que je voulais. Certes pas n’importe lequel. Quoique, parfois…


Une chanson de Serge Gainsbourg faisait un malheur depuis la fin de l’année précédente. Je l’avais vu à la télé, Gainsbourg, sa cigarette à la main. En face de lui Jane Birkin était vautrée sur le piano, ses lèvres entrouvertes répétant avec son accent à couper au couteau : 69, année érotique… 69, année érotique.


Il ne s’est rien passé jusqu’au bac. Ou pratiquement rien, quelques tripotages lors de surboums. Aucun garçon ne me plaisait assez. Un homme tout à fait mûr, un bourgeois en costume et cravate, m’a abordée un soir dans la rue pour me proposer cent francs si je voulais bien "l’accompagner".



Il avait l’âge d’être mon père, et même au delà. Je n’ai pas osé le gifler, je me suis sauvée. Je l’ai entendu dire qu’il doublait son prix : deux cents francs ! J’ai pensé à lui les nuits suivantes. Et si je l’avais suivi ? Ma part d’ombre, peut-être.


L’après-midi du résultat du bac, il eut un monôme en ville, puis il a été question de faire la fête, reçus ou collés, dans l’arrière-salle du Café du Théâtre. Les garçons ont bu. On a un peu dansé. Quelques mains baladeuses s’égarèrent çà et là. Je les ôtais gentiment de mes fesses ou de ma poitrine. Chantal a proclamé qu’il faudrait bien, quand même, que je me « dessale » un jour.


J’avais une unique tresse, bien noire, qui s’appuyait sur mon épaule gauche avant de descendre au niveau de mon cœur. Chantal la tripota en psalmodiant : Cette tresse tombe ! Je répliquai en riant : Arrête dans ton crime ! Les garçons n’y comprirent rien sauf Gérard, un garçon timide et gentil qui n’avait jamais osé me draguer, lui – ni, à ma connaissance, aucune autre fille. Il affirma doctement que nous citions Mallarmé. Un autre garçon, Patrick, crut indispensable de proférer le jeu de mots bien connu : « Mallarmé Verlaine ».


Patrick disposait d’une vieille 2 chevaux brinquebalante. Il proposa de faire une virée au bord de la Loire mais il était bien trop tard. Il suggéra alors d’aller nous y baigner les jours suivants. Quelques-uns d’entre nous prirent date pour le mardi après-midi. Ceux et celles qui disposaient d’un moyen de transport pouvaient se rendre directement à cette plage que nous connaissions tous, en face d’un château fort en ruines. Les autres se retrouveraient dans le bistrot. J’avais bien mon vélo mais la plage était loin. Gérard était là avec sa mobylette, sa « meule » comme il disait, dont le siège de plastique noir permettait que quelqu’un puisse s’y installer en croupe. Tout au long de l’année, il emmenait ainsi sa petite sœur au collège. Comme elle n’était pas avec nous, la place était libre. Je me suis dit que j’allais compter jusqu’à dix et que si, arrivée à dix, je ne lui avais pas demandé de m’emmener, j’étais définitivement une pauvre fille.



J’en étais à huit. Il a rougi, souri, bafouillé.



Chantal a rigolé avant de monter dans la 2 chevaux, derrière, à côté d’un garçon qui ne m’intéressait pas. Sur la meule, j’avais les cuisses de part et d’autres de celles de Gérard, et les bras autour de sa taille. Il était courbé vers l’avant pour offrir une moindre résistance au vent. J’ai fait de même, mes seins aplatis sur son dos. Il portait une chemisette bleue, non boutonnée, flottant sur un short de toile. Mes mains se rejoignaient sur son ventre chaud et musclé. J’avais mon bikini rouge sous mon chemisier et ma jupe légère qui descendait normalement à mi-cuisses quand j’étais debout mais là j’étais assise ! Je n’étais pas plus indécente qu’une autre mais je me savais désirable et j’en étais contente.


Quand nous sommes arrivés, nous avons retrouvés Patrick, ses passagers et quelques autres qui avaient été plus rapides que nous. Les garçons s’amusaient à passer entre les jambes écartées des filles, dans l’eau jusqu’à la taille. Cela permet quelques frôlements, des mains sur les cuisses ou les fesses, quand ce n’est pas carrément sur la chatte. Et l’inverse, ensuite, peut donner aux filles qui le désirent l’occasion de tâter des slips pleins de virilités gonflées.


On nous cria que l’eau était bonne et qu’il fallait nous dépêcher de venir rejoindre les autres. Gérard me regarda, interrogatif. J’étais en train de me débarrasser de ma jupe et mon chemisier était déjà sur ma serviette de bain. Je lui ai dit d’y aller s’il le voulait mais que moi je restais tranquille à me dorer au soleil.



Je me suis ointe de crème anti-solaire. Je lui en ai proposé mais il n’en a pas voulu. Je n’ai pas osé lui demander de m’en passer sur le dos, j’ai préféré faire quelques contorsions. Il avait la peau très mate mais je lui en aurais bien étalé sur les épaules et le dos, moi. Et pourquoi pas, même, sur la poitrine et le ventre ? À charge de revanche, bien sûr, par un échange de bons procédés. Plus tard, peut-être, ai-je pensé.


Il était couché sur le ventre. Appuyé sur ses avant-bras, il me regardait. Il a trouvé que ce produit sentait bon et s’est mis à psalmodier :


Sinon la myrrhe gaie en ses bouteilles closes,

De l’essence ravie aux vieillesses de roses,

Voulez-vous, mon enfant, essayer la vertu

Funèbre ?


J’ai reconnu Hérodiade mais j’étais bien incapable d’en réciter la suite. Il s’est excusé de faire le cuistre, avec un sourire que j’ai trouvé… adorable. J’étais bien, à côté de lui, si bien ! Mais est venu le moment d’aller dans l’eau. J’avais défait ma tresse, la veille au soir, pour en faire un chignon. Nous avons nagé jusqu’à la rive d’en face. Je maintenais ma tête hors de l’eau pour ne pas trop mouiller mes cheveux. Sur la terre ferme, le nylon si mince de mon bikini se colla aux pointes de mes seins et à mon pubis. Allions-nous grimper jusqu’aux ruines ? Nous étions pieds nus, bien sûr, et il pouvait y avoir des vipères – les reptiles inviolés de Mallarmé ? Dans le slip de bain de Gérard, le reptile, lui, avait pris des dimensions… importantes. Les bribes d’éducation sexuelle qui m’avaient bien déçue avaient été complétées récemment par de lamentables films X qui m’avaient saturée de dégoût. Mais au moins je savais que même très gros ça rentre quand même, devant ou derrière, comme avait dit le vieux vicieux.


Gérard s’efforçait de me tourner le dos pour dissimuler son émoi. Il avait bien tort, et comme ses fesses me semblèrent séduisantes ! Je mourais d’envie de faire l’amour avec lui mais je n’allais quand même pas lui demander de me… baiser, derrière le vieux mur de l’antique enceinte du château, au risque de le devenir, moi, enceinte !


La pilule… Quelques copines la prenaient, bien sûr. Mais il fallait l’accord des parents, tant que l’on n’avait pas vingt-et-un ans. Rares étaient ceux qui avaient l’esprit assez ouvert pour le donner, cet accord, ou qui étaient assez naïfs pour croire que c’était pour faire passer l’acné juvénile. La prochaine fois, ai-je pensé, il faudra que Gérard glisse un préservatif dans la petite poche de son slip de bain. Elle doit d’ailleurs avoir été faite pour cela.


Nous avons rejoint les autres et nous nous somme étendus sur l’herbe pour nous sécher au soleil. Chantal, couchée sur le ventre, avait déjà dénoué le cordon de son haut de bikini. Quand elle se tournerait… Certes, elle pouvait le renouer avant, ce cordon. Mais je présumais qu’elle n’en ferait rien. Le mode des seins nus commençait à peine. Moi, j’ai d’abord pensé que je n’oserais jamais. Patrick était couché en face d’elle, ils parlaient à voix basse. Elle se soulevait parfois, s’appuyant sur les coudes. Sa poitrine était ainsi bien mise en valeur et Gérard la regardait, mine de rien. J’en étais jalouse mais pour que j’ose faire comme Chantal, je pensais qu’il me faudrait compter au moins jusqu’à cent.


Et j’avais commencé, le cœur battant, quand d’autres jeunes sont arrivés. Dont Michel, qui tenait par la taille une fille de son âge. Sans gène, ils ont mis de la musique. L’un d’entre eux avait en effet apporté un mange-disques à piles. Ils écoutèrent des tubes de l’époque, à tue-tête. Michel, qui m’avait saluée de la main en arrivant, me cria de bien écouter le 45 tours qu’il glissait dans l’appareil. C’était La poupée qui fait non de Michel Polnareff.


C’est une poupée-ée-ée qui fait non, non, non, non… Toute la journée-ée-ée elle fait non, non, non, non…


Gérard m’a demandé si je connaissais le type qui venait de me parler. Question stupide ! J’ai répondu que c’était un copain de mon frère et qu’il n’y avait pas moyen d’être un peu tranquille.



Nous sommes partis, nos vêtements et nos serviettes de bain à la main. Nous avons glissé l’ensemble dans la sacoche de la mobylette. Sur le siège, mes cuisses nues se serraient contre les siennes, nues également. J’adorais !


Il n’était pas question d’aller bien loin, en principe. Mais, dans une ligne droite, il s’est courbé pour favoriser l’aérodynamisme, mes seins se sont alors collés à son dos brûlant et mes lèvres en bas de son cou, sur la si douce peau qui recouvrait une vertèbre. Mes mains, jointes sur son ventre, s’appuyèrent bientôt sur un solide bâton de chair.


Gérard freina pour s’engager dans un chemin qui conduisait à un petit bois, sur la colline. Nous nous étions redressés. Je n’avais pas déplacé mes mains. Il suffisait de si peu de choses… Je n’ai pas pris la peine de compter, cette fois, j’ai glissé la main droite dans son slip de bain encore humide, et j’ai empoigné le bâton.


Gérard roulait lentement, très lentement. Je ne le masturbais pas, simplement j’avais pris possession de son sexe bandé. Mon cœur battait follement. Mais qu’allait-il penser, ce si gentil garçon ? Je me promis de lui dire, quand nous serions arrêtés dans le petit bois, que c’était la première fois que j’avais ce genre de geste.


Le chemin contournait une carrière de pouzzolane abandonnée. Il y avait donc des grottes, dans lesquelles nous serions à l’abri de tout regard. Le moteur de la meule une fois arrêté, j’ai sorti la main du slip de Gérard et je me suis mise debout, les bras ballants. Il a appuyé sa monture contre un vieux pin rabougri, sans se presser, et il s’est tourné vers moi.


Alors ses yeux verts dans les miens, ses cheveux dépeignés, son membre bien moulé par le nylon de son slip de bain. Qu’est-ce qu’il attendait pour me prendre dans ses bras ? Il ne souriait pas, son visage était grave. Je voyais battre une artère à son cou. Et il restait là, planté ! J’étais au bord des larmes quand il s’est enfin décidé à faire un pas en avant et à m’ouvrir ses bras. Je me suis jetée contre lui, les lèvres déjà entrouvertes.


Il balbutiait mon prénom quand sa bouche cessait de dévorer la mienne, avant d’aussitôt recommencer. Nos langues se palpaient avec délices, nos bas-ventres se frottaient l’un contre l’autre. Mes mains palpaient les fesses de ce garçon. Et les mains de ce garçon étaient partout sur moi : dos, fesses, seins, ventre, chatte déjà trempée !


Il a tiré sur le cordon de mon haut de bikini, que j’ai laissé tomber sur les aiguilles de pin, et il a regardé mes seins d’un air émerveillé, avant d’y mettre la bouche. Mes doigts alors dans ses cheveux. Aspire, mordille si tu le veux, ne t’en lasse pas moi je ne m’en lasserai jamais…


Ensuite il fut à genoux devant moi, sa bouche brûlante sur le triangle de mon slip de bain.



Du menton je lui indiquai les grottes. Il s’est relevé. Il a fallu que je lui dise de prendre les serviettes de bain. Il bandait tellement que sa démarche en était maladroite. Nous nous sommes allongés sur les serviettes étalées sur le sol pour de nouveaux baisers et de fiévreuses caresses. Cette fois je palpais carrément cette trique de chair, encore sous son slip de bain, tandis que ses doigts farfouillaient sous le mien, écartaient mes lèvres, trituraient trop brutalement le petit bouton si sensible.


Allons, il n’était que temps de me rappeler les gestes des acteurs des films cochons ! Mais pour nous ce n’était pas pareil, ce pouvait être beau, ce devait être beau puisque nous nous plaisions, à défaut de nous aimer déjà. Quoique… Mais oui je l’aimais ! Tout au long de ma vie, je suis restée une indécrottable sentimentale…



Moi, j’avais peur de lui faire mal. Quand il fut nu ce fut à mon tour de me défaire de mon slip de bain et je l’ai fait bien simplement, sans aucune fausse pudeur, tout comme lui. Son membre était gorgé de sang. Il fallait me l’approprier. À genoux contre sa cuisse, j’ai touché, caressé, empoigné, libéré le gland en faisant glisser la petite peau qui le recouvrait en partie. Et hop, un petit bisou sur la fente !


Pas d’odeur spéciale. Rien de désagréable. Et ces boules, dessous, amusantes ! Elles bougeaient dans ma paume, comme dotées d’une vie à part. Gérard ne me touchait plus, il me laissait faire, le regard un peu chaviré. Ah non, il fallait qu’il s’occupe de moi, quand même ! J’ai bougé de manière à mettre ma chatte au-dessus sa bouche. 69, année érotique ! Sa trique était à portée de mes lèvres, sa langue a tenté d’approcher ma fente mais s’est heurtée à la barrière des poils. J’avais en effet, en ce temps-là, une toison… plutôt fournie ! Mais ses doigts ont écarté ce qu’il fallait et c’est alors qu’a commencé l’exploration. J’ai adoré. C’était comme s’il avait fait ça toute sa vie : sa langue fouillait partout, s’attardait sur le petit bouton, l’abandonnait pour s’enfoncer un peu, et revenait pour repartir. Je savais qu’il fallait quelque chose de bien plus dur pour forcer le passage en déchirant cette horrible membrane. Dommage, car avec sa langue, au moins, je ne risquais par le polichinelle dans le tiroir !


J’ai ri toute seule en pensant à cette expression. Le membre de Gérard cognait contre mon nez. J’ai ouvert la bouche. Ça rentrait bien. J’avais envie de donner du plaisir comme j’en recevais… Oh, ce fut bien trop rapide, et j’ai tout recraché sur la pouzzolane. Ce n’était pas foncièrement désagréable, certes, mais de là à avaler ça…



Allait-il me laisser en plan, ensuite ? Ça m’avait tout l’air d’être son intention. Il s’était servi de sa bouche pour pousser quelques grognements, si bien qu’il avait délaissé ma chatte, et il ne manifestait pas l’intention de reprendre du service. Son membre devenait tout rabougri. Monsieur haletait, satisfait, béat.


J’allais me lever, pleine de mépris, quand il m’a souri.



Qu’il était donc gentil ! D’abord à genoux entre mes chevilles, puis couché, les lèvres tout de suite sur ma chatte que ses mains avaient ouverte en grande hâte avant de se porter à mes seins pour en triturer les pointes, il a exploré, aspiré les petites lèvres et le bouton, suçoté, fait vibrer du bout de la langue. C’était un peu brutal mais j’ai adoré. Il avait le museau tout mouillé quand il a relevé la tête, après m’avoir entendue crier de bonheur, mes mains crispées sur ses tempes.


Il bandait de nouveau. Ah jeunesse ! Moi, j’étais morte. Enfin… provisoirement. Il a promené son membre sur mes joues, mes lèvres, mes seins, mon ventre. J’ai serré les cuisses et fait obstacle de mes deux mains.



Je n’ai rien répondu et je l’ai laissé faire. J’ai eu un peu mal et pas du tout de plaisir. Enfin si, le plaisir de lui faire plaisir. Il est sorti de moi en temps opportun.


Il y avait sur la pouzzolane, quand nous avons quitté cette grotte, une tache blanche et rouge. Des lutins en naquirent peut-être, qui lutinent les jeunes filles encore vierges.