n° 14062 | Fiche technique | 14821 caractères | 14821Temps de lecture estimé : 9 mn | 20/09/10 |
Résumé: Quand un voyage en train offre des perspective intéressantes. | ||||
Critères: fh inconnu train toilettes pénétratio hdanus -coupfoudr | ||||
Auteur : Seno Envoi mini-message |
Émeline est pressée, comme tous les jours, mais ce soir plus particulièrement. Elle prend son train pour partir enfin en vacances. Elle s’est décidée au dernier moment, a trouvé une place, en première en plus, dans un train qui va l’emmener directement sur la plage, ou presque.
Ce ne sont pas les embouteillages habituels de la grande ville où elle habite ni le crachin persistant qui vont lui ôter sa bonne humeur. Bien au contraire, elle n’est pas mécontente de fuir quelques jours cette atmosphère qu’elle a de plus en plus de mal à supporter. Il faut dire que ces derniers mois, elle a mis sa vie personnelle en veille et s’est consacrée presque exclusivement à son travail, s’investissant dans un projet qui lui tenait à cœur et qui n’a malheureusement pas abouti.
Assistante du responsable packaging dans une grande société de cosmétiques, les heures supplémentaires ne manquent pas à quelques semaines de la sortie d’un nouveau produit phare. Malheureusement, cette fois-ci, cela a duré des mois et non pas quelques semaines comme c’est le cas habituellement.
Voici donc venu le jour du départ et c’est avec une certaine excitation qu’Émeline monte dans le train. Elle cherche sa place, la trouve et s’installe rapidement. Elle remarque une place vide en face de son siège. Il lui semblait pourtant avoir demandé une place « solo » afin de pouvoir voyager tranquillement. Avec un peu de chance, le siège resterait vide et elle pourrait se mettre à l’aise sans personne devant elle.
Les portes se ferment, le train se met en branle, personne à l’horizon… sera-t-elle seule ? C’est en tout cas ce qu’elle croit jusqu’à ce qu’un monsieur arrive et s’installe en face d’elle. Il la salue distraitement et elle lui répond tout aussi distraitement en plongeant son nez dans le livre qu’elle ne manquera pas de dévorer jusqu’à destination.
Le monsieur s’installe, il semble grand car ses pieds touchent les siens, qu’elle recule d’un mouvement brusque. Émeline aime son petit confort et se demande à ce moment si le voyage va finalement être si agréable avec quelqu’un en face d’elle. Elle aime être seule, libre, même si de temps à autre, elle ressent le manque d’une présence masculine. Elle sait pertinemment qu’elle a fait un choix et que ce choix la mène irrémédiablement au célibat ou du moins à une vie sexuelle et sentimentale limitée.
Ses rêves de jeune fille se sont envolés. Elle se voyait à la tête d’une famille nombreuse, avec un mari aimant et attentionné pour elle et ses enfants. Et puis au fil du temps, elle y a plus ou moins renoncé. Son horloge biologique tourne et son emploi du temps ne lui permet pas de donner l’impression de la ralentir un tant soit peu.
Voilà à quoi pensait Émeline quand le monsieur, qu’elle avait à peine regardé, lui dit qu’il va au bar prendre un café et lui demande si elle souhaite quelque chose.
Étonnée par son audace, elle le remercie poliment par la négative. Il se lève, se dirige vers la voiture-bar et Émeline ne peut s’empêcher de regarder cet homme s’éloigner.
Grand, élancé, une carrure à en faire pâlir plus d’un, il doit finalement être charmant. Il semble en tout cas très élégant, mais pour en être sûre, il faudrait qu’elle jette au moins un œil à ce monsieur si poli, ce qu’elle n’a pas encore fait jusque là.
Le temps passe, il tarde à revenir et Émeline, inconsciemment, s’impatiente. Aurait-il entre-temps rencontré une personne connue au bar et lui ferait-il la conversation ? Dans ce cas, il pourrait ne pas revenir de si tôt et elle n’aurait pas l’occasion de mieux l’observer, de le regarder tout simplement.
Après une demi-heure environ, le voilà de retour, sans boisson, sans sandwich, mais avec un journal. Il aura probablement profité du bar pour s’installer à son aise et boire son café en toute tranquillité.
Lorsqu’il s’assied, Émeline remarque ses longues mains fines et droites, ses ongles bien propres et lisses. Ses yeux se lèvent et rencontrent un visage doux, souriant, une barbe de quelques jours savamment entretenue, des yeux pétillants, bleus-verts, rieurs et attendrissants, des tempes grisonnantes sous une tignasse brune et épaisse, ce qui lui donne un charme fou. Son sourire est enjôleur et laisse deviner une bouche sensuelle. En un mot, il est très séduisant et très attirant.
Émeline a un moment de recul. Comment un aussi bel homme peut-il se trouver devant elle en cet instant présent ? Serait-ce la providence qui le met sur son chemin ?
Il ne faut cependant pas rêver, ce n’est qu’un voyage en train, il ne peut rien se passer d’extraordinaire lors d’un voyage en train.
Comment faire maintenant pour engager la conversation alors qu’elle l’a poliment ignoré quelques instants auparavant ? Comment lui faire comprendre qu’elle peut se comporter autrement qu’en mégère ? Comment… ? Oui, comment ?
Plongée dans ses interrogations, elle ne se rend pas compte que l’accompagnateur de train vérifie les titres de transport. Lorsqu’il arrive à sa hauteur, elle se dépêche de prendre le billet dans son sac et laisse malencontreusement tomber le sac à ses pieds. Le contrôleur valide son billet puis celui de son voisin et s’éloigne.
Elle se penche alors pour ramasser son sac et offre ainsi à la vue de son voisin son magnifique décolleté sans même s’en rendre compte. Elle récupère les petits objets sortis de son sac, se relève et vérifie le contenu.
Il lui offre son plus joli sourire et elle n’en comprend pas tout de suite la raison. Quand il la complimente sur sa plastique, elle réalise que, à son insu, elle lui a offert sa poitrine généreuse, retenue dans un soutien-gorge en dentelles la mettant encore plus en valeur.
Émeline rougit. Elle n’espérait pas une entrée en matière aussi directe. Elle s’avoue enfin être très attirée par cet homme. Ses sens sont en éveil, et cela se traduit par des tétons durcis que l’on peut voir surgir à travers le tissu fin de sa robe. Elle sent son excitation monter peu à peu et serre un peu les cuisses, comme si ce monsieur allait deviner qu’elle était déjà en train de sentir cette chaleur envahir son minou, cette humidité se répandre dans sa chatte et venir suinter jusqu’à ses lèvres.
D’une manière un peu gauche, parce que déstabilisée, elle lui sourit et le remercie. Elle ne sait quoi lui dire, elle est tellement troublée… Il y a très longtemps qu’un homme ne l’avait pas mise dans un tel état. Que lui arrive-t-il ? Elle a une envie folle de se jeter sur cet homme, de l’embrasser, de le câliner, de le caresser, de passer une main sous sa chemise, et de glisser l’autre dans son pantalon, de se perdre dans ses yeux pendant que lui prendrait ses seins entre ses mains et les cajolerait avec douceur et fermeté à la fois…
L’esprit d’Émeline divague à un point tel qu’elle avait oublié que cela pouvait être possible. Ressent-il cet émoi ? Remarque-t-il son trouble ? Elle n’ose jeter un œil à son entrejambe même si l’envie est bien là.
Afin de se remettre de ses émotions, elle décide de se rendre aux toilettes, asperger son visage d’eau tiède afin de reprendre ses esprits.
Elle se lève, quitte provisoirement ce bel homme qui, dans son esprit, est devenu entre-temps un fantasme. Quelqu’un la suit. Tant pis. Elle prendra le temps qu’il faudra pour reprendre pied, pour se calmer. Cette personne n’aura qu’à attendre ou aller dans une autre voiture.
Les toilettes sont occupées. Elle doit, elle aussi, attendre son tour. Appuyée contre la paroi, elle sent alors une main se déposer délicatement sur son épaule. Elle se retourne et le bel inconnu est là, derrière elle, c’est lui qui l’a suivie. Elle, qui croyait pouvoir se calmer, sent alors une poussée d’adrénaline lui parcourir le corps et ne peut s’empêcher de frissonner. Son cœur s’emballe, ses mains deviennent moites, l’excitation est à son comble. Elle ne sait comment réagir.
Les toilettes se libèrent enfin. Elle veut y entrer et l’homme, de sa voix grave, lui emboîte le pas. Elle ne ferme pas la porte… il entre…
Loin de se calmer, elle en devient sauvage mais essaie de ne pas le montrer. Il s’approche, ses lèvres sont à quelques centimètres des siennes, il se penche et l’embrasse à pleine bouche, avec délicatesse, avec douceur. Sa langue cherche celle d’Émeline qui, passé le premier moment de surprise, répond à son baiser d’une manière tout aussi passionnée. Ses mains cherchent son torse, alors que celles de l’inconnu sont déjà dans son dos, la caressant, la massant presque tellement ses caresses se font pressantes.
Émeline n’en peut plus, elle déboutonne sa chemise, glisse une main sur sa toison dense qui le rend encore plus masculin. Il glisse ses mains sur ses seins, il sent les tétons durs à travers le tissu, cherche à enlever ce chemisier bien encombrant et quand il y parvient, il découvre le splendide spectacle de la poitrine d’Émeline, enserrée dans un soutien rouge en dentelle. Poitrine encore plus généreuse que ne l’avait laissé supposer le décolleté qu’elle avait offert à ses yeux.
Le torse nu, il offre lui aussi, une vue très agréable et très désirable à Émeline qui ne peut s’empêcher de lui lécher les tétons, elle les mordille, les suce, les aspire, elle aime sentir un homme réagir sous ses coups de langue, sous ses lèvres. Lui joue aussi avec ses tétons, les maltraite même, ce qui laisse échapper quelques cris à Émeline qui pourtant ne voudrait pour rien au monde qu’il s’arrête.
Tous deux sont haletants de désir. Il glisse ensuite une main sous la jupe d’Émeline, remonte lentement le long de ses cuisses, découvre ses bas, s’y attarde un peu puis finit par glisser un doigt entre ses cuisses. Émeline ne peut s’empêcher de réagir, c’est si bon, si tentant. Elle-même caresse le sexe de son partenaire et lui demande si elle peut ouvrir son pantalon ce que, bien évidemment, il accepte. Elle sent alors son membre bien dur se raidir encore un peu plus sous sa main.
Son excitation est à son comble, elle avait oublié que cela pouvait être aussi bon, aussi agréable de se sentir désirée et de désirer ainsi quelqu’un. Elle se sent belle et a envie de donner du plaisir à cet homme qu’elle ne connaît pas, mais qu’elle a envie de sentir en elle.
De sa main, elle prend son sexe et le caresse lentement tout d’abord puis imprime un mouvement de va-et-vient un peu plus rapide, un peu plus ferme, elle l’entend réagir, soupirer d’aise, sa respiration est saccadée…
Pendant ce temps, il glisse un doigt entre ses lèvres, insiste doucement sur le clitoris, sent sa chaleur et son humidité, ce qui le rend encore plus fou de désir pour elle. Elle gémit doucement tellement ses caresses lui font du bien. Elle continue son va-et-vient et son autre main se glisse sur les fesses de son amant. Elle les caresse doucement puis les masse avec dextérité. Un doigt se hasarde entre ses fesses, et glisse vers son petit trou… Elle ne sait si elle doit s’arrêter ou continuer mais lorsqu’elle l’entend lui dire « oui », elle sait qu’elle peut laisser ce doigt aller et venir doucement sur ce petit orifice, prêt à s’ouvrir délicatement.
Pendant ce temps, il a glissé un deuxième doigt entre ses cuisses, caresse cette chatte qui ne demande qu’à les accueillir. Elle est de plus en plus mouillée, comme si une vague de cyprine avait déferlé sur ses lèvres…
Au comble de l’excitation, Émeline lui enfouit délicatement le doigt dans l’anus. Il gémit de bonheur et lui demande de continuer alors que lui-même insère ses doigts dans sa chatte brûlante. Émeline laisse échapper un cri qu’elle ne peut étouffer tellement le plaisir est intense. Elle a envie de lui, de le sentir en elle, de le voir et de l’entendre jouir. Et elle lui dit le plus simplement du monde :
Ravi de cette invitation, il s’exécute, s’assoit sur les toilettes, sort son membre bien tendu de son pantalon et invite Émeline à prendre place. Elle relève habilement sa jupe et offre ainsi son mont de vénus à ses yeux. Il ne peut s’empêcher d’y poser ses lèvres et de laisser sa langue se faufiler entre ses lèvres. Elle aimerait lui offrir son bijou, mais elle a tellement envie de le sentir en elle qu’elle prend sa tête entre ses mains, le regarde bien fixement, puis l’embrasse passionnément tandis qu’elle s’assoit sur lui et qu’elle sent son membre bien dur s’insérer petit à petit dans son vagin.
Il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’Émeline ressent. Elle a failli jouir dès l’instant où elle a senti le gland sur ses petites lèvres avant de s’empaler sur son sexe.
Face à lui, elle va-et-vient sur son membre, il ferme les yeux alors qu’il prend ses seins à pleines mains et qu’il les malaxe généreusement.
Ainsi dépoitraillée, elle offre un spectacle des plus excitants, ses seins se balancent au rythme qu’elle marque pendant qu’elle va-et-vient sur son partenaire. Ayant ensuite posé ses mains à sa taille, il la guide petit à petit. Émeline caresse ses seins, si tendus, si fermes, si beaux.
Leur étreinte ne dure pas bien longtemps tant leur envie et leur désir étaient forts. Leur jouissance n’en est que meilleure. Presqu’au même instant, ils laissent échapper un cri de plaisir et de ravissement que ni l’un ni l’autre n’avaient jamais connus.
Leurs visages montrent à quel point ce fut bon, doux et tendre malgré la rapidité des ébats.
Chacun rejoint alors tranquillement sa place, en faisant mine de ne pas se connaître. Chacun reprend son siège et aucun d’eux ne dira quoi que ce soit jusqu’à l’arrivée du train en gare de Marseille.
À ce moment, il lui dira uniquement :
Et elle lui répondra :
Il quittera le train sans se retourner et laissera Émeline complètement déboussolée par cette expérience mais totalement heureuse de l’avoir vécue.