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Temps de lecture estimé : 17 mn
20/09/10
Résumé:  De l'au-delà, les fantasmes d'Ombeline réussiront-ils à devenir réalité ?
Critères:  fh ff fhh fépilée douche voir lingerie fmast hmast cunnilingu pénétratio conte -fantastiq
Auteur : Jade.E            Envoi mini-message
De l'au-delà...



Encore une visite ! Que se passe-t-il depuis quelques jours, l’agent immobilier aurait-il fait le pari de rayer de sa vitrine cette vieille bicoque ? Depuis dix ans, je suis seule dans cette maison abandonnée et j’avoue y être bien. Ces trop nombreuses visites ne présagent rien de bon pour ma tranquillité.


Je me présente, Ombeline. Je suis née dans cette maison, il y a de ça quelques siècles. En plus d’y avoir vu le jour, j’y ai passé toute mon existence de vivante.

Aujourd’hui, je suis comme prisonnière de ces lieux, j’aime être là et observer tous ceux qui, depuis ma mort, y sont passés. Ceux que je déteste, je les hante. Ils sont nombreux à avoir quitté les lieux.


Les derniers propriétaires sont partis il y a dix ans et depuis personne n’a osé revenir dans ma maison. Mais il se pourrait bien que dans peu de temps, je doive cohabiter.


Quel idiot, ce commercial !


La maison date du début XVIIIe et non de la fin ! Le futur acquéreur lui a fait part de son doute sur la date. Un connaisseur, un amoureux d’histoire. Je suis rassurée, celui-ci n’essaiera pas de transformer ma maison, il devrait laisser son âme à ma demeure.


L’homme est intéressé, il demande à revisiter avec sa femme, le lendemain.


Le couple est dans ma chambre, en pleine discussion. Ils sont beaux tous les deux et surtout, ils sont sous le charme. Ils rejoignent l’agent immobilier et annoncent leur décision d’acheter. Vu la tête du négociateur, il n’en revient pas. Il essaie de vendre ma maison depuis si longtemps.



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Deux mois se sont écoulés depuis que je sais que ma solitude va être mise à rude épreuve.


C’est le grand jour, le couple emménage. Ils ont l’air heureux et amoureux. Je les regarde s’agiter, ranger, trouver la bonne place aux meubles.


J’aime regarder les autres surtout qu’ils ne me voient pas. Qui n’a jamais rêvé d’être une petite souris et de jouer les voyeurs ?


Depuis des siècles, j’assiste à toutes sortes de situations avec une préférence pour les scènes intimes.


Ah oui ! Je ne vous ai pas dit, lorsque j’étais encore de ce monde, j’avais la réputation d’être une femme de petite vertu. Mais attention, aucune mère maquerelle n’a jamais eu mainmise sur moi. J’offrais simplement mes charmes à qui voulait sans rien en échange.


Si mon physique était peu avantageux, mon corps lui par contre attirait le regard et les mains des hommes. La chair est faible et la mienne l’était. Je ne savais pas dire non lorsqu’un gueux ou un seigneur s’emparait de ma poitrine ou de mon fessier. J’aimais ce contact.



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Tout a commencé avec la visite du médecin.


Le vieux monsieur, appelé par ma mère suite à de vilaines quintes de toux qui me gênaient depuis plusieurs jours, vient donc m’ausculter. Le docteur m’examine d’abord sous l’œil attentif de ma mère.


Appelée par notre maître, celle-ci doit s’absenter. Ce vieux vicieux s’enhardit, une fois que nous nous retrouvons seuls. Il me fait ôter ma chemise et délace mon corset pour écouter, me dit-il, mon cœur battre. Mes seins retenus s’échappent, heureux d’être libérés de ce carcan. Le docteur colle son oreille sur ma poitrine, le souffle de sa bouche m’électrise. Il soupèse ensuite mes deux mamelles, et murmure :



Il se met à les caresser et je sens un bien-être m’envahir.


Il glisse sa main sous mes jupons. Il faut dire qu’à mon époque, sous les jupons point de culottes, ses doigts entrent en contact direct avec mon sexe. Il joue ainsi avec ma chatte et ma poitrine, jusqu’à ce que ma respiration devienne très bruyante et que mon corps soit secoué de spasmes.


Je me sens si bien. Le moment est court mais intense. Je viens juste de me rhabiller lorsque ma mère entre. Ce cher bon vieux docteur rassure ma parente et s’en va, me laissant songeuse et heureuse de cette découverte.



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Mais revenons à mes nouveaux locataires. Où sont-ils ?


Hum, monsieur est sous la douche. Quel corps ! Ça fait si longtemps que je n’en ai pas vu que je suis comblée. Je suis face à lui. Je ne peux m’empêcher de poser ma main sur son sexe. À mon contact, il ressent une chaleur. Je m’amuse un peu et joue avec cette tige qui se tend. Sa main se pose sur la mienne mais il ne la sent pas, il doit se demander pourquoi il bande sous sa douche.


Toujours est-il qu’il m’honore d’une belle masturbation. Parfois j’aimerais être de ce monde et jouir de nouveau de tous ces bonheurs qu’offre la vie.


Sa femme arrive à son tour dans la salle de bains. Elle se déshabille sous le regard de son homme. Sa poitrine est plus menue que la mienne. Cette petite coquine est entièrement épilée. À mon époque, les hommes ne connaissaient pas les sexes féminins dénudés de tout poil.


Elle se lave avec énergie. Je l’admire.


Son mari a quitté la pièce. Je suis seule avec elle. Je me glisse à mon tour sous la douche. Une envie de lui caresser les seins me prend. Je pose une main sur ses globes. Elle a la peau douce. Ses tétons se dressent. J’approche ma bouche et en tète un.


L’eau coule sur son corps, elle touche sa poitrine, elle doit se demander d’où lui vient cette envie subite. Je ne lâche pas son mamelon, au contraire, je le mordille. J’aimerais qu’elle me fasse la même chose mais ça, c’est impossible. Je la sens perturbée. Je ne veux pas l’effrayer, je la laisse donc finir sa toilette en me contentant de la regarder.



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Elle rejoint son mari dans la cuisine. Celui-ci lui demande si rien de particulier ne lui est arrivé sous la douche. Elle lui raconte cette sensation étrange ressentie.



Ils concluent tous les deux qu’ils étaient certainement fatigués par le déménagement. Ils vaquent à leurs occupations et se couchent un peu trop sagement à mon goût.



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Les jours passent, ce sont des colocataires discrets et un peu ennuyeux. Depuis quinze jours qu’ils sont avec moi, ils n’ont fait l’amour qu’une fois, frustrant mon côté voyeur.


Je décide donc de mettre un peu d’action dans cette maison.


Nous sommes dimanche, ils s’occupent chacun de leur côté. Madame cuisine et monsieur bricole. Je m’attaque d’abord à Pierre. Je suis d’humeur taquine et surtout, je pars du principe que si ces gens squattent chez moi, ils se doivent de contenter mes moindres envies.


Je m’approche de Pierre, me colle à lui.


Je sais qu’il ressent une douce chaleur. Pour ma part, mes sens s’éveillent. Je me glisse entre ses jambes, pose ma main sur son short, il se détend. Ma main va-et-vient. Je le vois gonfler. Je veux simplement lui donner envie de s’occuper de sa femme. Je l’abandonne donc, queue dressée.


Je file rejoindre madame.


J’agis de la même façon. Je me colle derrière elle, mes mains s’accaparent ses seins. Je les caresse. Elle gémit. Cynthia est très réactive. Elle est debout face à l’évier. Mes mains la travaillent bien, elle se contorsionne. Je décide d’aller plus loin. Je m’accroupis face à sa chatte lisse. Je pose d’abord ma main, la réaction ne se fait pas attendre, elle s’humidifie. Je pousse plus loin, je me régale de son intimité. Ma bouche avait tant envie de la déguster. J’ai du mal à m’arrêter mais je dois juste lui procurer l’envie.


Je m’éloigne, l’observe. Elle n’ose se toucher, je le ressens. Pierre arrive. À son regard, je sais que j’ai réussi mon coup.


Il s’approche d’elle, la prend dans ses bras, l’embrasse. Elle s’abandonne. Les trouvant un peu coincés tous les deux, je décide de les aider un peu. Je prends la main de Pierre et la dirige vers l’entrejambe de sa femme. Elle s’entrouvre comme par magie. Il la fouille. Elle geint.


Il l’entraîne sur le canapé, la déshabille. Il la caresse, l’embrasse.


Elle essaie de lui ôter son short. Il l’aide. Ils sont nus tous les deux. Il lui dévore le minou. Sa bouche est pleine de sa liqueur intime. Je décide de me joindre à eux. Je viens caresser la poitrine gonflée d’envie de Cynthia. Elle se déchaîne. Elle se relève et change de place. Elle gobe l’objet qui va lui faire tant de bien.


Alors qu’elle est tout affairée à s’occuper de son mari, je m’occupe de la faire mouiller davantage. Quel plaisir de lécher cette jolie minette toute lisse ! Pierre lui demande d’arrêter et de venir sur lui. Elle s’empale, va-et-vient pendant qu’il lui masse sa jolie poitrine. Je suis spectatrice.


Ma main entre dans mon intimité et je suis leur rythme. J’aimerais être à la place de Cynthia. Sentir la force de son homme dans ma chair. Je dois me contenter de les regarder.


Je m’approche. Tout en continuant de m’occuper de moi, je m’invite dans leur plaisir. Ma main se place sur le sexe de madame et de ce fait, caresse au passage celui de monsieur. Ma chaleur les entraîne dans un bel orgasme. Ils ne peuvent entendre le bonheur qu’ils viennent de me donner, mais qu’importe, il y a si longtemps que je n’ai vécu un tel plaisir.


Alors qu’ils s’embrassent, je pose ma bouche sur la chatte de Cynthia. Elle est grande ouverte. Ma langue s’engouffre à l’intérieur. Je joue avec elle un petit moment.


Elle dit à son mari :



J’entre en scène et aide monsieur à vite récupérer. Je le prends en bouche, tout en continuant à fouiller de mes doigts sa compagne. Elle, lui caresse les bourses, tout en l’embrassant. Ils reprennent vite le dessus. Il la positionne en levrette et la fourre. Petite vicieuse que je suis, je m’occupe de la raie de madame. Je la caresse d’abord avec un seul doigt. L’ondulation de son postérieur me pousse à aller plus loin. Je joue désormais avec son petit orifice.


Alors que mon doigt la pénètre, je pose mon autre main sur la queue de son homme. L’effet est quasi immédiat, il accélère la cadence. Je sais qu’elle ne perçoit que ma chaleur dans sa grotte secrète, je veux qu’elle connaisse plus. Je dirige donc la main de Pierre vers cette autre entrée. Tout en continuant à la pilonner, il joue avec sa petite rondelle. Elle lui demande d’y mettre un doigt. Un peu surpris par la demande, il est d’abord hésitant.


Elle insiste, il ose. Je me faufile sous elle et partage leur moment, tout en m’occupant de ses mamelons qui s’agitent sous la force de Pierre. Elle hurle son plaisir avec une telle force que Pierre craque et lui arrose l’intérieur. Ils sont sous le choc de cette bestialité qui vient de les habiter.


Ils se redécouvrent.



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Ils s’endorment enlacés et nus sur le canapé. Je les regarde. Je me souviens de ma première fois, mes pensées vagabondent. Je revois la scène comme si les siècles n’avaient pas eu d’emprise sur mon dépucelage.


Alors que je m’affaire dans la cuisine, à quatre pattes à nettoyer le sol, l’entrée du palefrenier va changer ma vision de la vie. Il me trouve ainsi, livrée à une tâche domestique, dans une position qui le pousse à faire de moi une femme. Il s’amuse à soulever ma jupe et mon jupon. Un cri d’étonnement s’échappe de ma bouche, vite tu par l’autorité de mon chahuteur, m’ordonnant la discrétion.


L’homme me relève, ôte ma chemise, découvre mon corset. Il en retire mes mamelles lourdes et je le laisse faire. J’ai déjà vu ce malotru s’affairer sur la cuisinière et je ne rêvais que d’une chose, qu’il s’intéresse à moi, du moins à ce que mon corps pouvait lui offrir.


Après s’être régalé de ma poitrine tendue par ses baisers et caresses, il me met face à la table et s’occupe de se soulager sans se préoccuper le moins du monde de ce que je peux ressentir. La douleur engendrée par sa hargne se fait vite oublier par le plaisir que je connais alors. Il fait sa petite affaire et m’abandonne fessier en arrière.


Je mets un certain temps à retrouver mes esprits. Une fois ceux-ci retrouvés, je lui en veux d’être parti si vite. Je me rhabille avant que quiconque me trouve ainsi. La légère douleur ressentie entre mes jambes me rappelle constamment le passage du palefrenier. Lorsque je retrouve ma couche ce soir-là, je masse mes petites lèvres tout en songeant à cet épisode que j’ai aimé.


Ainsi, les hommes pouvaient se fiche de mon apparence physique si je leur donnais autre chose. Et cette autre chose, je sentais qu’elle allait faire partie désormais de ma vie.



Ah ! mon coquin de couple se réveille !



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S’ils savaient, ces deux-là, que je m’amuse avec eux ! Et ce n’est que le début.


Mes envies sexuelles doivent être comblées et je ne vais pas me gêner pour qu’ils soient tous les deux les réalisateurs de mes fantasmes les plus fous. Je suis non seulement portée sur le sexe mais également perverse et vicieuse.


Le reste de la journée est calme.


Mes deux compagnons s’endorment sans rien faire. Décidément, il faut que je m’occupe d’eux sérieusement.


De mon temps, j’étais plus active que ça. Dans une même journée, il m’arrivait d’avoir plusieurs parties de plaisir. Je ne provoquais jamais les hommes. Ils se servaient à leur gré de mon corps et avec mon accord.


Quel ennui ! Il faut que je m’occupe.


Je me glisse entre eux sous la couette. Je dois leur donner envie pendant leur sommeil. J’entre dans le cerveau de Pierre et lui fais vivre en rêve une scène très érotique. J’agis de la même façon avec Cynthia. Je laisse le temps faire son œuvre.


Endormis, ils se collent l’un à l’autre. Ils sont tous les deux en plein rêve. Ils sont agités, l’effet du songe apparaît. Ils sont à moitié endormis mais cela ne les empêche pas de se caresser. Ils vivent ce que je leur ai insufflé.


Ils se donnent l’un à l’autre avec sensualité. Je prends mon pied à les regarder. Ils se rendorment l’un dans l’autre, sourire aux lèvres.



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Les jours passent, je partage les moments les plus intimes de mes colocataires. Madame est plus sur la réserve que monsieur. Je connais les envies de Pierre, celles qu’il cache au plus profond de lui. C’est un sacré coquin.


Cynthia est moins portée sur le sexe. Elle se refuse souvent à son mari. Lui est beaucoup plus gourmand et j’avoue y être pour beaucoup. J’aime m’occuper de lui. Il réveille mon appétit. Donc oui, j’abuse de lui lorsqu’il est sous la douche ou lorsqu’il dort. Il m’offre alors la puissance de son envie en pleine face. Nous aurions été très heureux ensemble lui et moi.


Plusieurs fois, je l’ai senti frustré après que sa belle ne lui eut pas offert ses faveurs.


Je décide donc de le remercier de ces moments que je lui vole à son insu en lui donnant la chance de vivre son fantasme.



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Le couple reçoit peu mais régulièrement ils invitent un ami à dîner. L’homme est célibataire et d’après ce que j’ai entendu, il n’a pas eu de relations depuis plusieurs mois.


Ce soir-là, il est attendu chez moi, enfin chez Cynthia et Pierre. Mon esprit coquin décide donc d’entrer en action.


La maison est vide, ses occupants travaillent. Je décide de mettre mon plan en œuvre. Me voilà donc fouillant dans le tiroir de sous-vêtements de Cynthia. Je mets en premier plan ses tenues les plus coquines.


À son retour, elle va prendre sa douche. Voulant la mettre en condition pour la soirée, je me joins à elle. Avec volupté, je caresse son corps sans oublier la moindre partie. Je la sens réceptive et surtout, je perçois l’envie qui parcourt son être. Elle sort de la douche et ouvre son placard. Étonnée de voir le ménage fait dans son tiroir, elle pense que son mari l’invite à porter une tenue sexy.


Elle choisit une guêpière redresse-seins, un string transparent et habille ses jambes de bas. Je m’approche d’elle, positionne cette poitrine, une véritable invitation à être dévorée. Ses seins se gonflent, ses pointes se dressent, je la trouve magnifique vêtue ainsi.


Elle couvre son corps d’une robe et se jette sur son mari qui arrive. Surpris par l’accueil de sa femme, Pierre lui demande ce qui lui vaut cet élan. Elle minaude que sous sa robe, elle lui réserve une surprise. Curieux, Pierre ouvre un bouton, puis deux et, à la vue des miches de sa bien-aimée, il lui retire tous ses boutons. La féminité de sa femme lui fait prendre quelques centimètres. Il se penche et grignote ses tétons.


Il est en pleine dégustation lorsque le carillon se fait entendre. Leur invité arrive. Il s’arrête, suggère à sa femme de se rhabiller en lui promettant de continuer plus tard ce qu’il vient de commencer.


Mon plan se déroule pour le moment comme je l’ai prévu.


Bien que Cynthia ne soit pas folle de jeux coquins, lorsqu’elle est chauffée ainsi, elle n’a envie que d’une chose, que le jeu reprenne. Elle se rhabille pour accueillir leur invité. Elle ne s’aperçoit pas que les deux premiers boutons qu’elle a pourtant bien soigneusement fermés se sont ouverts et offrent une jolie vue sur sa poitrine si elle bouge trop. Bertrand, l’invité, l’a constaté, son regard s’attarde un peu trop sur ce décolleté.


Cynthia va en cuisine chercher ce qu’il faut pour l’apéritif. Son mari la rejoint, se frotte à elle et la taquine sur son laisser-aller :



Hum, Pierre se laisse aller. Je sais qu’au fond de lui, il rêve d’offrir aux caresses d’un autre sa femme.



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La soirée se déroule tranquillement. Bertrand a plus souvent les yeux sur la poitrine de son hôtesse qu’ailleurs et celle-ci semble apprécier.


Je décide d’accélérer un peu les choses. Je me mets derrière Cynthia, glisse mes mains sous sa robe et titille ses tétons. Elle se dandine sur sa chaise. Sans qu’elle s’en rende compte, j’ouvre le troisième bouton. Le décolleté ne se contente plus de laisser entrevoir sa poitrine, maintenant il ne laisse plus aucun doute sur la nudité de celle-ci.


L’invité a d’ailleurs failli s’étouffer à cette vue pleine d’insolence. Il boit un verre et se tait sur l’impudeur de Cynthia. Ma perversité me fait aller voir dans quel état se trouve l’hôte. Je ne suis pas déçue, il va exploser dans son pantalon.


Ne voulant pas prendre de risque, je décide d’aller m’occuper de Pierre. Ma main trouve son engin qui n’a pas la forme de son compère mais cela ne devrait tarder. Il était temps que j’agisse, Cynthia vient de se tourner vers Pierre. Il découvre, en même temps que la chaleur envoyée par mes mains magiques sur ses attributs, la poitrine arrogante de sa femme que plus rien ne cache.


Il regarde son ami qui lui jette un regard interrogateur. Cynthia ne se rend compte de rien et agit avec un naturel déconcertant pour les deux hommes.


Le jeu peut enfin commencer. Je lâche les bijoux de Pierre qui ont une taille qui ne laisse aucun doute sur ses envies. Je le lève et l’amène derrière sa douce. En même temps, il lui susurre :



Il s’agrippe aux objets de la tentation. La presque prude Cynthia risque de se rebeller, j’anticipe en allant caresser ses douces petites lèvres. Elle laisse son mari lui retirer sa robe. Il l’offre avec son accord à la vue de leur invité. Ma bouche a remplacé mes mains.


La jeune femme n’a plus qu’une envie, être à la merci de ces deux hommes.


Elle embrasse son mari en regardant Bertrand droit dans les yeux. Celui-ci y voit une invitation, se lève et rejoint le couple. Elle lui offre sa bouche sous le regard de son mari. Elle les embrasse ainsi chacun leur tour. La scène est belle, tout autant que mes regrets de ne pouvoir sentir, moi aussi, la langue de Cynthia s’emmêlant avec la mienne.


Chacun des hommes a une main posée sur un de ses globes. Elle leur demande de s’en occuper.


Peu à son aise, le trio décide d’aller sur le lit. La belle s’allonge et, telle une offrande, demande à ce qu’on s’occupe d’elle. Les hommes quittent leurs vêtements. Elle découvre alors les deux sexes qui s’empareront d’elle le moment venu.


Bertrand découvre, à travers le fin tissu transparent, la friandise de Cynthia. Il déguste, savoure, se régale du plaisir humide qu’on lui permet de goûter. La belle, elle, se délecte de la tige de son homme. Je m’occupe, quant à moi, de ses mamelles. Bertrand finit par ôter cette infime barrière qui le sépare de son dessert liquéfié par l’envie.


Cynthia ronronne de plaisir. Les hommes changent de place, mais avant, Pierre réalise une part de son fantasme. Il demande à sa femme de prendre ces deux morceaux de chair en bouche. Je me mêle à eux et ma bouche savoure les couilles des deux hommes alors qu’ils se font avaler. Le plaisir est si grand qu’ils sont sur le point d’exploser. Ils se retirent de cette bouche magique et se contentent de caresser Cynthia, le temps qu’ils retrouvent un peu de paix.


Le premier à passer à l’acte suivant est Pierre.


Il enfourne sa femme alors qu’elle mordille les testicules de son ami. Celui-ci veut regarder les ébats du couple, il s’allonge près de Cynthia et lui tire les tétons. Elle ne résiste pas longtemps à l’assaut de son compagnon. Elle hurle sa jouissance. Bertrand étouffe ses cris dans un baiser profond.


Je suis là, à les regarder, la jalousie m’envahit, j’aimerais tant sentir, ressentir ce que cette petite cochonne ressent. Je m’allonge sur elle, mon corps se fond au sien. J’entre en possession de son corps. Je désire tant connaître les affres de l’amour physique que l’impossible arrive. Je suis Cynthia ou elle est moi, je ne sais plus !


C’est la première fois que j’arrive à prendre possession d’un être vivant. J’en deviens diabolique. Je transgresse les règles. Je découvre des siècles plus tard la sensation d’un homme en moi. Pierre se retire et laisse la place à son ami.


Cynthia n’est plus maîtresse d’elle-même, j’ai sournoisement pris possession de son âme. Lorsque la bouche de Bertrand se pose sur mon ou son, je dirais notre intimité, mon bonheur est immense, je hurle. Pierre ne reconnaît pas sa femme – et pour cause. Je suis déchaînée. Je prends la tête de l’invité et le supplie de me dévorer.


Pierre est abasourdi mais je ne lui laisse aucune chance de dire quoi que ce soit. Je prends en bouche sa tige et m’occupe d’elle. Quel bonheur de ressentir comme si j’étais vivante les joies du sexe !


Les deux hommes se laissent porter par ma folie furieuse. Ils réalisent toutes mes envies. Je demande à Bertrand de me prendre sauvagement. Il s’exécute sans rechigner. Pierre regarde, découvrant le côté nymphomane de sa femme. Mes cris de plaisir envahissent le calme de la chambre. Je ne veux pas que ça s’arrête, je veux enchaîner, rattraper le temps perdu et surtout profiter de cette magnifique opportunité.


Une fois Bertrand soulagé, je demande à Pierre de venir prendre sa place. La hargne que j’ai en moi est contagieuse. Les deux hommes profitent chacun à leur tour de mes envies. Pendant plus de deux heures, je leur donne mon corps.


Repus, ils me supplient de leur laisser un peu de repos. Contrariée, je dois me rendre à l’évidence qu’ils ne sont plus bons à rien.


Nous retournons au salon. Impudique, j’y vais nue alors que mes compères se sont couverts, de peur certainement que je ne me contrôle pas et que je les accapare. Nous reprenons le dîner où il s’est arrêté.


Je n’ai aucune envie de m’échapper du corps de Cynthia. Je suis dans la cuisine lorsque Pierre arrive.



Pierre me prend la bouche avec passion. Je lui transmets toute mon envie et il reprend forme, comme par enchantement.



Son sexe dressé sort de son caleçon, je me tourne et il enchante mes entrailles. Mes halètements font venir Bertrand dans la cuisine. Il arrive au moment où nos corps explosent.



La soirée et une bonne partie de la nuit, mes deux hommes réveillèrent tous mes sens, me donnant plus que ce que j’avais reçu lors de mon existence.


Au petit matin, Bertrand nous quitta. Nous avons pris une douche Pierre et moi. Je sentais l’eau couler sur mon corps, j’aimais ce contact, oublié depuis si longtemps.



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Nous nous sommes couchés.


Au réveil, je hante toujours le corps de Cynthia. Je refuse d’en sortir. L’idée d’y rester à jamais est dans mon esprit. Je ne sais pas si cela m’est possible.


Quelque part, je vole la personnalité d’une autre mais je ne supporte plus d’être spectatrice de la vie intime des autres. Je veux être actrice, me sentir vivante, vibrer sous les assauts masculins, donner vie aux fantasmes de Pierre.


Une petite voix intérieure me rappelle à l’ordre. Je fais la sourde oreille.


Je suis désormais Cynthia, Ombeline n’est plus qu’un souvenir. Ou peut-être est-ce l’inverse. Peu importe, je vis. Je rends Pierre heureux.