Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14100Fiche technique33920 caractères33920
Temps de lecture estimé : 20 mn
17/10/10
Résumé:  Elle voulait juste lui venir en aide mais le destin en a décidé autrement.
Critères:  fh alliance amour cérébral fmast hmast cunnilingu pénétratio -contes
Auteur : Xéna 75015  (Je reviens à mes premiers écrits , vous plairont-ils ?)      

Collection : Petits contes érotiques pour rêver
S.D.F. malgré lui

Comme chaque vendredi soir depuis la mort de son époux, il y a deux ans de cela, Marie va rejoindre sa mère à la Bastille, pour dîner avec elle dans un petit restaurant chinois au pied de son domicile. Elles peuvent ainsi bavarder de choses et d’autres et parler de leurs semaines respectives.


Vers 21 h 30, Marie repart vers son appartement situé dans le 15ème, préférant le bus au métro à cette heure avancée. Elle s’installe au fond pour ne pas être dérangée, sort de sa mallette un livre et se plonge dedans sans faire vraiment attention aux personnes qui montent et qui descendent au fur et à mesure des arrêts.


Le livre est captivant, Marie est plongée dans l’histoire de son héroïne avec une telle intensité que, parfois elle sourit ou sent les larmes lui monter aux yeux tant la situation la bouleverse. Chemin faisant, de temps à autre, Marie lève la tête pour regarder où elle en est de son trajet, avant de replonger dans son livre, pour dévorer la suite du drame que vit son héroïne.


Soudain, son regard est attiré par une forme humaine plus ou moins recroquevillée. C’est un homme au visage creusé par la faim. Une barbe lui mange les joues, le menton et les lèvres et ses longs cheveux poivre et sel sont retenus par un élastique en guise de catogan. Marie observe ses mains sales mais longues et fines et ses vêtements usés pas le temps, mais bien coupés.


Un instant, songeuse, elle imagine que cet homme d’une soixantaine d’années environ, devait être très beau au temps de sa gloire et un pincement au cœur la saisit. Un frison la parcourt, ce qui fait durcir la pointe de ses seins, au moment où elle croise son regard fiévreux mais encore vif.


Elle ne peut détacher ses yeux des siens, comme si une force magnétique lui interdisait de replonger dans son livre. Ce visage lui est familier, pourtant elle ne connaît pas cet homme. Serait-ce son imagination débordante qui lui joue des tours, car elle a l’impression de voir le sosie son défunt mari à travers de cet homme, ce qui la pousse à agir.


Elle se doit de faire quelque chose, mais quoi ? Comment aborder cet homme sans le mettre mal à l’aise ? Ne sachant que répondre, elle replonge quelques instants dans son livre d’autant que le passage qu’elle lit est passionnant : son héroïne vient d’être arrêtée par la Gestapo.


Tout en lisant ce passage poignant, Marie réfléchit : comment peut-elle aborder ce S. D. F. sans être désobligeante à son égard ou le blesser dans son orgueil ?


Marie pense avoir trouvé le moyen de lui venir en aide. Tout en continuant à lire, elle plonge sa main dans l’ouverture de son sac, puis celle de son porte-monnaie, attrape un billet sans en connaître la valeur. Elle le plie laborieusement avec deux doigts et le garde en main. Prétextant un petit éternuement, elle plonge sa main dans la poche de sa veste, y dépose le billet et prend un mouchoir en papier à la place.


Se remettant à sa lecture, Marie a beaucoup de mal à se concentrer sur la scène que vit son héroïne et préfère fermer son livre. Presque arrivée à destination, Marie range le livre dans sa mallette et referme son sac pour ne rien perdre à sa descente du bus.


Elle prend une profonde inspiration et se lève pour descendre à son arrêt. Elle feint une perte d’équilibre pour s’approcher de l’homme qui semble sommeiller. Marie cherche une de ses mains pour lui donner le billet. Elle regarde à droite puis à gauche si personne ne l’épie et trouve le courage de poser sa main dans la sienne pour y introduire le billet qui, à présent, lui brûle les doigts.


Soudain, elle sent une pression qui lui enserre la main et qui la retient prisonnière. Elle émet un petit « non ! », à peine audible que lui seul entend. Elle réitère ce mot en espérant qu’il la lâche, mais rien n’y fait. Marie sent qu’elle va louper son arrêt et elle fulmine intérieurement. Lui ne relâche pas d’un pouce sa prise de main et, un petit sourire aux lèvres, attend la suite des événements. Marie peste intérieurement car le bus est reparti. Puis elle se détend car, en fait, elle l’a un peu cherché et sourit à son tour de cette situation inattendue.


Arrivés au terminus, Porte de Vanves, tous les voyageurs restants descendent. Marie voudrait bien qu’il la lâche mais rien n’y fait. Il maintient sa pression qui devient douloureuse pour Marie car son sang ne circule plus au niveau de ses doigts. Soudain il se lève, emmenant Marie dans son élan et descend du bus. Une fois sur le trottoir, Marie tente de libérer sa main mais en vain. Elle l’apostrophe :



Surprise et un peu interloquée par l’aplomb de cet homme, Marie ne sait que répondre, puis se jette à l’eau :



Un peu honteuse de sa réponse sèche et peu aimable, Marie lui répond sur un ton plus amical :



Toujours attirée par cet homme dont les yeux lui rappellent quelque chose enfoui loin en elle…, Marie soutient son regard et perçoit toute sa détresse :



Marie est troublée par tant de chaleur dans sa voix mais ne laisse rien paraître, elle lui dit simplement :



Il lui lâche enfin la main ; Marie penche la tête en guise de salut et repart vers son domicile à pied, car elle n’a plus de bus à cette heure avancée de la nuit. Lui, de son côté, regagne sa petite cabane d’un pas nonchalant. Il allume une lampe à pétrole posée sur un cageot à même la terre battue. Avant de retirer son manteau de laine. Il plonge la main dans sa poche, retire le billet et le déplie – c’est un billet de 50 euros – et pense dans son for intérieur que cette jeune femme est généreuse, sans se douter que Marie ne connaît pas non plus la valeur du billet pris à la hâte dans son porte-monnaie.


Une fois rentrée chez elle, Marie dépose ses effets et enfile ses mules. Elle se dirige vers le salon et s’assoit dans son fauteuil voltaire. Elle allonge ses longues jambes pour se détendre et réfléchir à la situation de cet homme. En revoyant son visage puis son regard profond, ainsi que sa silhouette svelte, Marie sent une chaleur monter dans son ventre. Machinalement, elle passe sa main sur l’une de ses cuisses, puis remonte vers son pubis enserré dans son jean moulant. Elle touche d’un doigt la fente de son sexe par dessus le tissu qui dessine ses lèvres car elle ne porte rien dessous.


Elle continue à se caresser, sentant en elle le désir d’être possédée. Elle dégrafe son jean, qu’elle fait glisser, puis écarte un peu plus les jambes et reprend sa masturbation solitaire. Elle s’imagine cet homme la fouillant de sa langue et pousse un gémissement de plaisir.


Continuant à caresser son clito déjà bien gonflé par l’excitation, elle sent sa cyprine chaude couler dans son vagin, et un spasme secoue son corps. Elle jouit dans un râle de délivrance tant son désir est palpable. Elle garde quelques instants les yeux fermés, le temps que son cœur reprenne son rythme normal, et voit virtuellement cet homme sourire devant tant de réjouissance.


C’est d’un pas las que Marie se dirige vers la salle de bains. Elle ôte ses vêtements et monte dans la baignoire pour prendre une douche bien chaude avant de se coucher et récupérer de cette dure journée de travail et des plaisirs annexes. L’eau coule sur son corps et une sensation de bien-être l’envahit.


Elle ose la pomme de douche sur son sexe mais son clito, encore gonflé par son orgasme récent, est trop sensible pour accepter ce jet puissant. Elle se résigne et n’insiste pas : elle ne veut pas non plus s’habituer à ce genre d’acte sexuel car elle a peur de ne plus apprécier une pénétration réelle même si, pour le moment, cela lui procure des sensations fortes et jouissives.


Après sa douche, Marie passe un peignoir en éponge moelleuse, enfile ses mules et se dirige dans le salon pour fumer une cigarette avant d’aller se coucher. Elle repasse en vue cette soirée et la rencontre imprévue avec cet homme. Brusquement, elle trouve comment l’aider. Son appartement comporte trois pièces, il est donc suffisamment grand pour accueillir une tierce personne sans être gêné, elle pourrait le recevoir sans problème


Le lendemain, Marie entreprend de réaménager son bureau en chambre d’amis pour recevoir son hôte dans de bonnes conditions. Elle vérifie qu’il ne manque rien dans la salle de bains attenante à la chambre et regagne sa propre chambre. Elle reprend une douche dans sa salle de bains, enfile un jean, passe un polo et des baskets puis quitte son appartement.


Elle décide d’aller à pied par ce samedi matin ensoleillé. Arrivée au terminus de la Porte de Vanves, elle suit le chemin que l’homme a pris la veille. Marie se retourne de temps en temps pour voir si, malgré tout, elle n’est pas suivie car l’endroit est sinistre et elle n’est pas très rassurée. Soudain elle aperçoit la petite cabane sous la voûte du métro. Marie marque un temps d’arrêt avant de frapper à la porte de cette masure.


La porte s’ouvre énergiquement raclant la terre battue et elle voit l’homme qui, la veille, lui demandait son aide.



Fixant Marie dans les yeux, il répond de sa voix suave :



Ravie que son offre soit acceptée par cet homme sans nom, ce S. D. F., Marie jubile intérieurement car elle sait qu’il ne repartira jamais dans cette cabane. Ramassant ses effets personnels, il suit Marie après avoir calé la porte de la masure avec une grosse pierre.


Par rapport à hier soir, l’homme paraît plus jeune : la cinquantaine, pas plus, mais il est clair qu’il aurait besoin d’un bon bain et d’autres vêtements pour le rendre plus séduisant. Choses que Marie compte faire le plus vite possible. Pour l’instant, ils marchent côte à côte sans paraître se connaître, puis Marie lui indique son immeuble.



Arrivée au pied de son immeuble, Marie franchit le seuil et attend que son invité soit dans le hall avant de refermer derrière lui.



Marie gravit les marches avec aisance car elle est souple et mince malgré ses 58 ans. Elle n’est pas du tout essoufflée lorsqu’elle arrive à son palier. Il la suit aussi sans peiner, ce qui surprend Marie mais elle n’en fait pas état


En ouvrant la porte de son appartement, une odeur de parfum ambré les accueille. Marie adore le magnolia et son appartement est imprégné de ce parfum capiteux et sensuel.


En sentant ce parfum, son invité ne peut retenir un :



Son invité baisse les yeux, et dodeline de la tête en signe de détresse et répond d’une voix mélancolique :



Amusée Marie le taquine et lui répond :



Pendant que Marie s’affaire dans la cuisine lui préparant une collation, il passe en revue la chambre d’amis et, pour la première fois depuis bien longtemps, il sent une sorte de bien-être l’envahir. Il ouvre l’armoire où sont suspendus différents costumes dans les tons de gris, marine, et chamois. À côté, suspendues également, les chemises, les cravates et les chaussures assorties


Dans la salle de bains attenante, il trouve un nécessaire de toilette neuf, un grand drap de bain puis ses yeux se posent sur une bouteille d’eau de toilette. Il dévisse le bouchon et sent le contenu. Il lit le nom Les Lavandes de Caron. Cela lui rappelle vaguement quelque chose, mais quoi ?


Se débarrassant de ses vêtements qu’il entasse dans un coin, il entre dans la douche et fait couler l’eau sur son visage puis sur son torse velu et musclé. Il prend du gel douche qu’il verse en quantité suffisante pour laver ses cheveux.


Cette eau chaude lui procure un tel bien-être qu’une érection vient agacer son membre. Il lave son corps, puis ses parties intimes qui sont en train de renaître sous l’effet de l’eau chaude et il ne peut résister. Il caresse sa verge, tant la sensation est troublante. Son cœur s’accélère sous l’effet du plaisir qui monte et sa masturbation devient plus rapide et plus forte. Il caresse ses bourses en même temps et dans un orgasme puissant, il jouit dans un râle de plaisir


Reprenant rapidement ses esprits, il finit ses ablutions, arrête l’eau et sort éponger son corps ainsi que sa verge encore sensible mais qui le ravit intérieurement d’avoir libéré cette pulsion sexuelle par une jouissance divine


Il décide de se raser la barbe puis de coiffer ses cheveux en queue de cheval, un catogan noir est posé à cet effet à côté de la trousse de toilette. Il pense que le mari de Marie devait aussi avoir les cheveux longs et un goût certain pour sa garde-robe. Ses vêtements lui vont comme un gant. Même taille de pantalon, même carrure, même pointure de chaussures à un demi-centimètre près. Il regarde sa silhouette dans la glace et une satisfaction de plaisir monte en lui. Il pense : enfin, je ressemble à quelque chose et je me sens bien !


Il quitte la chambre avec son paquetage qu’il laisse à l’entrée et se dirige vers la cuisine où Marie prépare un petit déjeuner copieux, avec œufs à la coque, des mouillettes, du jus d’orange et thé.


De sa voix douce, il dit :



Marie sursaute en entendant sa voix car elle ne l’a pas entendu arriver, trop occupée à peaufiner sa collation. Elle lui répond :



Satisfaite de son plateau, elle se retourne. Soudain, son sang ne fait qu’un tour, son cœur fait un bond dans sa poitrine ; elle voudrait pousser un cri, mais aucun son ne sort et elle reste bouche bée en fixant 4325 comme si elle venait de voir un fantôme. Et elle tombe en syncope. Lui, de son côté, a juste le temps de la retenir avant que sa tête ne percute la table bistrot en marbre.


Pris de panique, il ne sait que faire. Il transporte Marie dans sa chambre, fonce dans la salle de bains, prend un essuie-mains, le mouille et repart dans la chambre d’un pas décidé. Marie est toujours inconsciente, il lui tapote les joues, l’appelle mais en vain, Marie ne réagit pas. Il observe le corps inerte et regarde ses hanches étroites, ses jambes fuselées, ses seins lourds, une bouche bien dessinée, des mains fines et soignées. Il aime ce genre de femme, mais le moment serait bien mal choisi pour envisager une exploration avec les mains.


Dans son subconscient, Marie émet une phrase suppliante :



4325, reste coi en entendant ce prénom qui lui rappelle un homme qu’il a connu, mais qui ? Il plonge son visage entre ses mains essayant de mettre un visage sur ce prénom, mais en vain.


Marie toujours inconsciente continue son délire :



4325, marque un temps d’arrêt avant d’embrasser Marie car il ne sait pas comment elle va réagir au contact de ses lèvres, mais son désir est plus fort que sa réserve quand il regarde ce corps somptueux, il est déjà en érection et ne résiste pas. Ses lèvres viennent se coller sur les lèvres de Marie qui, au contact, ouvre la bouche pour un baiser langoureux. Son érection est palpable, il a envie de cette femme remplie de désirs. Marie gémit, et lui demande de la prendre, là, maintenant, tout de suite.


Aussi excité qu’elle, il lui dégrafe son jean, le fait descendre en douceur le long de ses jambes et le balance sur une chaise ainsi que son shorty. Il se déshabille également et se met à genoux en face de Marie. De sa bouche, il explore son corps avec minutie en commençant pas le cou, puis ses épaules, avant de descendre sur sa poitrine généreuse. Il passe une main sur son sexe épilé avec soin, cherchant son clito pour le caresser avant de la fouiller de sa langue et de la boire.


Marie bouge son bassin et soupire de désir. Il ne peut retenir un gémissement tant il la sent prête à recevoir sa semence. Il quitte la chambre un instant pour se diriger dans la salle de bains prendre un préservatif car il ne sait pas si Marie est encore féconde. Il écarte délicatement les cuisses de Marie et s’introduit en elle. Son excitation est à son apogée, il ne tiendra pas longtemps. Marie, de son côté, bouge de plus en plus car le va-et-vient du membre de 4325 dans son vagin lui procure des sensations divines.


D’une voix étouffée, il dit à Marie :



Toujours dans son délire, Marie lui répond sur le même ton :



Ils partent en même temps dans un cri de jouissance tant leur désir était grand. Après un moment de répit, il se dégage de Marie qui n’a toujours pas repris connaissance mais qui semble sereine. Il réajuste la couette sur son corps, prend ses affaires, quitte la chambre et ferme la porte derrière lui laissant Marie se reposer.


Une fois remis de ce délicieux moment et être passé par la salle de bains, il se rhabille et se dirige dans le salon. Une question le taraude : pourquoi Marie est-t-elle tombée en syncope lorsque je suis rentré dans la cuisine ? Il a beau chercher, il ne comprend pas et en plus, Mickaël, ce prénom lui rappelle quelqu’un, mais qui ? Il décide d’aller dans la chambre de Marie voir si elle a un ordinateur allumé et connecté sur internet.


Il recherche sur Google le nom d’épouse de Marie Liszt et attend le résultat. La seule réponse qu’il obtient est Franz Liszt compositeur et pianiste hongrois. Il referme l’ordi et fouille dans le secrétaire de Marie pour trouver une piste sur ses antécédents ou un lien s’y rapportant. Soudain il aperçoit un album-photo assez volumineux dans le tiroir, il le prend et retourne dans le salon. Il s’assoit dans le fauteuil voltaire, et commence à le feuilleter. Marie a écrit certains commentaires en bas de quelques photos comme pour se souvenir de ces moments magiques en l’occurrence celui de son mariage avec Mickaël.


4325 scrute un visage qui ne le laisse pas indifférent. Bel homme, grand, cheveux poivre-et-sel avec une queue de cheval retenue pas un catogan, un sourire ravageur. Pris de panique, il se lève et se dirige devant la glace du salon au-dessus de la cheminée et là, stupeur, il dit tout haut :



Il reprend place dans le fauteuil encore interloqué par ce qu’il vient de voir et continue à regarder l’album cherchant encore des renseignements susceptibles de le mettre sur la voie. Soudain il découvre une photo de lui, petit, avec un autre garçon qui lui ressemble trait pour trait. Il lit le commentaire de Marie : Mickaël et Nicolas à l’âge de 15 ans en Hongrie, les jumeaux en compagnie d’Anouchka, ma belle-mère.


4325 est pris d’un malaise, il a du mal à respirer car il commence à retrouver la mémoire en voyant cette photo. Soudain il tombe sur un article de journal qui relate l’accident d’avion survenu deux ans plus tôt où Mickaël et trois cents autres passagers ont trouvés la mort en Forêt-Noire. Cet avion avait pour destination Moscou au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle.


Il se lève chancelant, se regarde dans la glace et crie tout haut :



Et il tombe à genoux, en larmes, sur le tapis du salon.


Reprenant peu à peu conscience et encore vaseuse, Marie quitte son lit chancelante, passe un peignoir et se dirige vers le salon. Quand elle voit Nicolas en larmes, agenouillé par terre, l’album photo et la coupure du journal à côté de lui, elle comprend tout et s’agenouille en face de lui.


Nicolas se redresse et vient s’épancher sur la poitrine de Marie, en lui disant :



Toujours en larmes, Nicolas lui répond entre deux sanglots :



Dans un élan de tendresse, Nicolas enlace Marie et l’embrasse sur les lèvres. Marie, toujours aussi troublée, ne résiste pas et accepte ce baiser sensuel. Il repense à ce matin, à ce corps somptueux et une nouvelle érection vient agacer son membre. Envahie du même désir, Marie s’allonge sur le tapis et laisse son corps à la merci des mains de Nicolas.


Nicolas ouvre le peignoir et découvre la merveilleuse poitrine de Marie. Il suce délicatement les bouts de seins déjà en érection tout en parcourant son corps d’une main. Marie enserre ses côtes de ses longues jambes et ondule légèrement le bassin. N’y tenant plus, Nicolas lui demande s’il peut la prendre avec fougue, sans protection. Elle acquiesce car son désir est immense et elle sent déjà sa cyprine couler dans son vagin.


Nicolas est comme un fou devant ce corps somptueux. Il se rend compte maintenant qu’il a toujours désiré trouver une femme aussi sensuelle et avide de plaisirs, mais son travail lui prenait trop de temps pour chercher une telle femme. Il est donc resté célibataire, tout en ayant des aventures de temps en temps.


Il retient son envie, et explore de ses mains chaque partie du corps de Marie offerte au plaisir, en caressant de ses mains, ses seins, ses hanches, ses fesses. Il plonge sa bouche dans son sexe pour la fouiller de sa langue avec avidité. Marie caresse les cheveux de Nicolas, puis elle lui demande de s’allonger à son tour. Elle l’embrasse langoureusement, descend le long de son corps musclé. Arrivé à sa verge, elle le prend en bouche. Elle suce son gland, puis son frein. Continuant avec douceur Marie, descend le long de sa verge, pour atteindre ses bourses déjà pleines tant le désir de Nicolas est à son apogée.


Nicolas a encore envie de caresser le corps de Marie. Il la prend par les aisselles et fait remonter son corps sur son torse velu. Prenant ses fesses à pleines mains, il caresse sa peau douce et soyeuse. Puis, remontant vers sa colonne vertébrale et ses épaules, il ne peut résister longtemps. Il retourne Marie et décide de la prendre en levrette tel un hussard tant son membre est tendu. Il pénètre en elle avec frénésie en lui tenant le bassin pour l’entraîner dans son rythme infernal. Soudain, il pousse un cri et il jouit de tout son soûl tant la sensation de cette pose est divine. Marie jouit aussi et son corps tremble de plaisir. Ils s’affaissent ensemble sur le tapis et Nicolas murmure une phrase à l’oreille de Marie en la tutoyant pour la première fois :



Troublée et amoureuse depuis qu’elle a vu cet homme, ce S. D. F., sans savoir que c’était le frère jumeau de son défunt mari Marie lui répond en douceur :



Ils passèrent ainsi le week-end à se remémorer leurs vies passées et à faire des projets pour l’avenir qui s’annonçait sous de beaux auspices et à faire l’amour tant leur désir était grand. Le lundi, Marie appela sa belle-mère ainsi que son fils et leur annonça que Nicolas était de retour et que, par un heureux hasard, il était chez elle.


Une année plus tard, tout était rentré dans l’ordre. Les affaires de son défunt mari étaient maintenant entre les mains son fils Stanislas et de Nicolas. Marie, soulagée de ce poids put reprendre son activité de comptable chez ses clients, mais aussi l’écriture de son roman laissé en suspend par manque de temps.


Au bout de trois années de vie commune, Marie et Nicolas décidèrent de se marier pour officialiser leur union qui, à ce jour, est toujours aussi forte et harmonieuse.



Xéna