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n° 14130Fiche technique20032 caractères20032
Temps de lecture estimé : 13 mn
03/11/10
Résumé:  Un presque trentenaire, une toute jeune femme, l'amour qui s'invite, imprévu, impossible.
Critères:  fh hplusag profélève amour -amourcach
Auteur : Toubab_7  (Coquin, câlin, malin)
19 mois, 13 jours et quelques heures

19 mois, 13 jours et quelques heures. Voilà ce que nous aurons eu à attendre pour faire l’amour à nouveau.


Ce soir, c’est la traditionnelle remise des diplômes et, en te voyant arriver, j’ai su que nous irions au bout de notre serment. Tu es si belle dans cette longue robe de soirée à bustier. Une vraie princesse aux yeux clairs et aux formes délicates. En te voyant arriver, j’ai revu ce matin d’octobre où tu fumais une cigarette dans ma cuisine seulement vêtue d’une petite culotte de coton multicolore.


La cérémonie est interminable. Le discours du président de l’Université est soporifique, tout comme celui du directeur de l’Institut. Ensuite, la quarantaine d’étudiants vient, tour à tour, chercher son diplôme sous les flashes émus des parents et des amis. Ton nom est enfin prononcé : Julie S. Tu remontes l’allée centrale et reçois les félicitations d’usage, ainsi que le précieux parchemin. C’est officiel tu n’es plus mon étudiante. Tu peux redevenir ma maîtresse. Ton regard croise le mien et cela suffit à se mettre d’accord. Nous ne ferons pas de vieux os au dîner qui va suivre.



19 mois, 13 jours et quelques heures. Voilà ce qui me sépare de ma plus grande erreur professionnelle – qui est aussi la plus délicieuse.


C’est le début d’année universitaire. Comme tous les ans, la première semaine est dédiée à l’intégration des nouveaux. Une semaine de soirées et d’activités destinée à accueillir au mieux les étudiants de première année. Une semaine ponctuée, le vendredi soir, par la fête donnée par les enseignants de l’Institut. Avec les collègues, nous nous sommes répartis les tâches et, comme depuis deux ans que je suis là, j’ai été désigné pour assurer le rangement de la salle et faire la fermeture. Célibataire sans enfants, ça ne me dérange aucunement de rester tard. Et puis, ça devrait aller vite puisque je peux compter sur l’aide d’une dizaine d’étudiants volontaires dont tu fais partie.


Deux heures du matin. Tout le monde a vidé les lieux. Tout est rangé, nettoyé. Je n’ai plus qu’à fermer les portes et à rentrer me coucher.

C’est là que tu apparais, complètement paniquée, à la recherche de tes clés. On cherche partout, rien. Tu essaies d’appeler des copines qui pourraient t’héberger, personne. Plus ça va et plus tu sembles dépassée. Je ne peux pas te laisser comme ça et je te propose ma chambre d’ami. Au moment où je le fais, je sais que je ne devrais pas mais je ne peux pas ne rien faire. D’ailleurs, quand je te dis que cela devra rester strictement entre nous, tu fais plus qu’acquiescer. Et puis, je pense que nous sommes aussi gênés l’un que l’autre. Cela fait un an que je te connais et je t’ai mis dans la catégorie des gentilles petites ménagères, celle des étudiantes studieuses et un peu réservées qui rêvent d’un bon boulot, d’un beau julot et d’une ribambelle de marmots.


À notre arrivée, je fais tout pour être un hôte courtois mais sans plus. Peut-être parce que je me méfie un peu de moi. Cela fait bien six mois que je n’ai pas eu de femme dans ma vie et voilà qu’une étudiante plutôt mignonne va passer la nuit à la maison. Je n’imagine pas du tout de passage à l’acte. C’est inconcevable. Je ne suis pas d’un naturel très entreprenant et ne vois rien qui pourrait jeter une jeune femme d’à peine vingt ans dans les bras d’un presque trentenaire. Mais ça n’empêche pas de fantasmer et, buvant un cognac en attendant que tu libères la salle-de-bain, je sais déjà que je vais m’offrir un petit plaisir solitaire juste après la douche, juste avant le dodo.


À quoi est-ce que j’ai pensé quand tu m’as rejoint nue sous la douche ? A tout. À rien.



Là, tu poses tes lèvres sur les miennes et colle ton corps au mien. Je reste interdit, sans réaction. Enfin presque. Je n’ai vu ton corps que quelques secondes mais ça a suffit à me faire bander. Et la façon dont mon sexe est coincé entre nous ne fait rien pour l’aider à se détendre. Tu embrasses très bien. Tu m’embrases trop bien. Je sais que si je ne fais rien maintenant…

Alors, dans un ultime sursaut, je m’arrache à tes baisers.



Et, pour éviter toute réponse de ma part, tu me redonnes un baiser long et intense tout en prenant mon sexe en main. Et moi, je laisse tomber toute déontologie, toute éthique, tout morale. « Une nuit… personne n’en saura rien ». Voilà ce qui passe en boucle dans ma tête. « Ni vu ni connu. Tu serais trop con de ne pas en profiter… »


Alors, puisque le mal est fait, j’en profite. J’enserre ta taille et découvre ton corps fin avec les caresses de mes mains et de mes yeux. Ta peau douce et blanche, tes petits seins en poire galbés et fermes, ton ventre plat, le triangle blond de ta toison délicate, et tes fesses… entre la cambrure des reins, la fente qui remonte haut et le rebondi de tes petites pommes, on touche à la perfection. L’un des plus beaux petits culs qu’il m’ait été donné de voir.


Pour l’instant, je vois surtout ton petit minois glisser le long de mon torse et de mon ventre pour venir se frotter à mon membre. Tu me prends en bouche et là… Là, je me dis que je dois rêver. C’est délicieux, merveilleux. Une de mes étudiantes est agenouillée dans ma douche en train de me sucer. Rien que ça suffirait à faire de cet instant quelque chose d’unique. Mais, en plus, tu le fais avec application et gourmandise. C’est trop bon. Ma résistance fléchit rapidement. Ça va partir. Je vais jouir. Je te préviens. Tu me dis oui du regard. Je me laisse aller et éjacule dans ta bouche, mêlant mon grognement à tes soupirs.


Échanger des baisers. Sortir de la douche. S’essuyer l’un l’autre. Échanger de rares paroles. Rejoindre ma chambre. Contempler ton adorable derrière. Glisser sur le lit en s’embrassant. Glisser le long de ton corps. Embrasser ton sexe. Lécher ton sexe. Humer ton sexe. Sentir ton corps se tortiller. T’entendre gémir. Te donner du plaisir. Revêtir un préservatif. Te prendre. Te prendre encore et encore. Te prendre moi sur toi. Te prendre toi sur moi. Te prendre moi derrière toi. Te prendre et te prendre pour exploser tout deux dans une jouissance violente et sonore.

S’écrouler. S’endormir.


Le réveil. Je flotte encore à moitié dans les brumes du sommeil. Les yeux fermés, je revois des images de la nuit. Des bruits me parviennent de l’appartement. Je n’ai donc pas rêvé l’amour avec Julie. Je prends plaisir à repenser à ton corps, au plaisir que nous avons eu. Tu es vraiment jolie, très jolie. Peut-être même trop jolie pour moi. Qu’est-ce que tu me trouves ? Tu n’as rien de la collectionneuse de mecs et j’ai du mal à t’imaginer amoureuse. À moins que tu ne sois amoureuse du prof plutôt que de ma personne, comme cela peut arriver ? De question en question, d’hypothèse en hypothèse, la douce excitation que je ressens se transforme en sourde inquiétude. Je commence à t’imaginer intrigante et manipulatrice. Et si tu cherchais à me nuire ? Et si tu allais dire que je t’ai forcée à avoir des relations sexuelles ?


Je viens de t’apercevoir dans la cuisine. Ta beauté et ta délicatesse désarment mes craintes autant qu’elles les nourrissent. Je reviens dans la chambre sans t’avoir signalé ma présence. Et j’attends. J’attends ton retour pour que tu m’expliques. Je ne suis d’ailleurs pas seul à attendre. Posée sur mon bureau, une camera numérique attend elle aussi.


La nuit vient de s’installer et tu viens de partir. Nous nous sommes quittés sans savoir si nous pourrions ne pas nous revoir.

Ce n’est que le lendemain que j’importe le film sur mon ordinateur et que je le visionne. Plus de six heures d’enregistrement. Six heures passées dans la chambre. À faire l’amour, à discuter, à manger un peu et, pour finir, à faire encore l’amour avant de se dire au revoir.

Tu apparais sur l’écran. Démarche gracieuse et féline qui t’amène jusqu’à moi, jusqu’au lit. Le plus naturellement du monde, tu viens poser un baiser sur ma bouche en me disant bonjour. Je voudrais te garder à distance pour que l’explication soit plus franche. Mais je n’y arrive pas. Tu viens de te blottir contre moi, ta tête contre mon torse. Au bout de longues minutes, j’ose enfin rompre le silence :



Tu m’as dit tout ça sans me regarder. Et maintenant, tu embrasses mon torse, puis mon ventre, comme prise d’une envie subite. Et tu repousses la couette pour accéder librement à mon membre. Je te retiens, te dis que tu n’es pas obligée. Tu le sais, tu en as envie. Ainsi débutent d’interminables préliminaires passés à se goûter l’un l’autre, à se caresser, à se regarder…

Et puis l’amour. Celui qu’on fait.

Et puis l’amour. Celui que tu as pour moi. Ce coup de foudre quand tu m’as vu.

Et puis l’amour, la pire des explications. Celle qui me désarme complètement. Si tu avais été une petite garce, une manipulatrice, j’aurais su quoi faire. Mais là…



19 mois, 13 jours et quelques heures. Et enfin…


On a quitté la soirée à quelques minutes d’intervalle en se donnant rendez-vous au coin de la rue. On n’a plus besoin de se cacher mais pas encore envie de se montrer. Un long baiser passionné prélude à une courte course éperdue jusque chez moi. Les escaliers sont montés quatre à quatre. La porte d’entrée se referme sur notre nid. Et nous restons l’un face à l’autre, flottant, indécis. Comment mettre fin au mieux à cette attente ?


Entre deux baisers à pleine bouche, tu me dis ton impérieux désir de me sentir en toi. Alors, sans m’éloigner de tes lèvres, je glisse une main sous ta robe, remonte le long de la cuisse, apprécie la lisière d’un bas et ce qui me semble être l’attache d’un porte-jarretelles. Je me dirige ensuite vers ta culotte et ne trouve que ton mont de Vénus et ta toison soyeuse. Je t’interroge du regard et, rougissante de ton audace, tu me dis l’avoir enlevée juste avant de partir. Bon dieu ! Et en plus, tu es trempée. Alors, d’une pression sur les épaules, je te fais te retourner et te pencher en avant jusqu’à ce que ta poitrine s’écrase sur le meuble bas de l’entrée. Ta jupe est relevée, mes pantalon et caleçon descendus, et je m’introduis en toi d’une lente et longue poussée que tu accompagnes d’une plainte qui en dit beaucoup sur ton plaisir.


À partir de là, notre union n’est qu’un furieux crescendo vers la jouissance. Jouir pour marquer la fin de l’attente. Jouir pour évacuer la frustration de ces mois passés. Jouir pour assouvir le désir de jouir.

Et ça finit par venir. Mon corps repose complètement sur le tien. Ma joue est collée à la tienne. J’ai l’impression que nous ne faisons plus qu’un, des pieds à la tête, de ma queue à ton vagin. À force de petits coups de reins secs et nerveux, je sens ma résistance faillir. Je te préviens et, toi, suppliante, tu me dis :



En voyant tes yeux pleins de larmes, je m’inquiète. T’ai-je fait mal ? Ai-je été brutal ? Rassure-moi, ça va ?

C’est la première fois de ma vie qu’une fille pleure de bonheur dans mes bras.



19 mois, 13 jours et quelques heures. Qu’avons nous fait de tout ce temps ?


Les premières semaines qui suivent notre coup de folie, il ne se passe rien. On se croise à l’Institut et, mis à part un sourire un peu plus appuyé que de coutume, rien ne trahit ce qui s’est passé entre nous. Et ça me rassure de penser que cela restera un simple souvenir. Un souvenir gravé dans ma mémoire et sur mon disque dur. À plusieurs reprises, je regarde le film pris à ton insu. Une main sur la souris de l’ordinateur et une main sur ma queue bandée, je me passe et repasse les scènes de sexe. Je ne me lasse pas de regarder ton corps vivre et bouger tout contre le mien. Je doute de plus en plus de cet amour fou que tu aurais pour moi. À ce moment, pour moi, tu es une petite étudiante qui cache bien son jeu, qui aime la baise et qui a juste voulu se taper son prof.


Et puis, juste avant les vacances de Noël, je reçois ce colis. En ouvrant, je trouve une anthologie de poèmes d’amour et une lettre. Sa lecture me fait un choc, mélange de peur, de tristesse et de plein d’autres sentiments que je ne saurais déterminer. Il faut dire que, sur plusieurs pages, tu parles d’excuses, de regrets, de remerciements, de promesses… Tu es désolée de m’avoir menti et, en quelque sorte manipulé. En aucun cas tu ne voulais faire quoi que ce soit qui m’attire des ennuis et je peux être sûr que jamais personne ne sera au courant de tout cela. D’ailleurs, tu veux que je sache que ce n’est pas dans tes habitudes de t’offrir ainsi au premier venu. Au contraire. Avant moi, tu n’avais eu qu’un amant, un garçon que tu aimais follement et à qui tu t’es toute donnée. Avec moi, tu dis avoir découvert un plaisir fort, inconnu jusqu’ici. Vraiment, tu veux que je sache que tu as fais ça par amour, que je suis et resterai dans ton cœur, mais que tu ne me demandes rien de plus.


Cette lettre m’accompagne pendant toutes mes vacances. Elle me touche sans savoir pourquoi. J’ai l’impression de t’avoir fait du mal, d’avoir joué avec toi et je n’aime pas ça. Pourtant, d’habitude, je n’ai pas ces scrupules avec mes maîtresses. C’est plutôt quelque chose que je réserve à celles qui comptent. Mais là, c’est forcément différent. Pour tomber amoureux, j’ai besoin de bien connaître la personne. Un joli corps et une bonne baise créent du désir, pas de l’amour. Et puis je n’ai jamais été attiré sentimentalement par une étudiante. Pas assez mature, pas assez assumée, pas assez assurée. Je ne dis pas qu’il ne me soit pas arrivé de fantasmer sur l’une ou l’autre tout en me masturbant. Mais c’est une attirance purement physique, l’excitation provoquée par une jolie silhouette, un décolleté profond, un cul délicieusement moulé par un pantalon fin…


Avec courage, je n’ai pas répondu à ta lettre. Deux mois se sont passés et te voilà devant ma porte. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Il y a un peu de surprise, un peu de peur mais, surtout, beaucoup de plaisir de me retrouver avec toi. Si je m’écoutais, je te prendrais dans mes bras, t’enlacerais, t’embrasserais, te conduirais à ma chambre pour te faire longuement l’amour. Au lieu de quoi je te fais entrer pour boire un thé. Et nous discutons longuement. Ai-je lu la lettre ? Qu’en ai-je pensé ? C’est presque malgré moi que je t’avoue avoir beaucoup pensé à toi ces derniers temps, que tu n’es pas un coup d’un soir, qu’il y a quelque chose de plus… Mais aucune relation n’est possible. C’est trop dangereux pour moi comme pour toi. Tu le sais aussi et te dis prête à attendre ton diplôme… Bon dieu, ça fait plus d’un an et nul ne doit s’imposer des choses pareilles. En tout cas, moi, c’est le genre de promesse que je ne ferais jamais. Cela t’est égal. Tu veux juste que nous restions amis et que nous en rediscutions à ce moment là… C’est une folie. Une folie que j’accepte.


On a bien essayé de jouer la comédie de l’amitié. Par mail ou par messagerie instantanée. Un contact par semaine au début, puis tous les trois ou quatre jours, puis chaque soir… On se raconte, on se confie en toute sincérité. Il n’y a que ces trois derniers mois que nos échanges ont pris une tournure des plus érotiques. Quand il est devenu évident que nous redeviendrions amants. Quand, surtout, tu m’as dit être heureuse d’avoir attendu. Je me suis inquiété de savoir si le plaisir physique ne te manquait pas et toi, tout naturellement, tu m’as expliqué comment, par tes propres moyens, tu t’adonnais au plaisir solitaire. Tu m’as parlé du bain ou du lit, du manche de ta brosse fétiche et, plus surprenant, d’un certain fruit jaune et oblong. Plus tard, tu m’as parlé du sex-toy que je t’ai fait livrer. Et moi ? J’ai aussi évoqué mes masturbations, mais avec certaines omissions.


J’ai omis ce film de nous qui, de plus en plus souvent, passait sur mon ordi pendant que je me caressais.

J’ai aussi omis de parler de ces deux maîtresses. Marianne, une quinqua célibataire rencontrée pendant les vacances. Petite brune pétillante aux rondeurs affirmées et au caractère bien trempé. Et bien cochonne au lit, sans tabous ni chichis et très ouverte à la sodomie. Elle savait vraiment y faire, était volontaire mais je n’ai jamais approché avec elle un plaisir aussi fort qu’avec toi. Pas plus que je ne l’ai retrouvé entre les cuisses de Sophie, une amie d’amis qui, sous des airs de jeune femme libérée, est vraiment coincée. Un corps superbe mais dont on ne peut pas pleinement profiter. Une seconde expérience qui m’a confirmé que c’est bien toi que je voulais.



19 mois, 13 jours et quelques heures. C’était hier.


J’ai l’impression de revivre cette matinée d’octobre. Même sensation de plénitude. Même sensation d’irréalité. Sauf que, là, tu es encore à côté de moi. Je bascule sur le côté pour venir t’enlacer. J’aime sentir ton corps, sa douceur, sa chaleur, son odeur. À demi assoupi, je me laisse envahir par les images de la veille. Si je me souviens clairement de notre arrivée, le reste est plus flou. La chambre. Nos corps nus sous la couette. Douceur et sensualité. Le flux et le reflux de mon corps sur le tien. Une union charnelle en toute simplicité. Nos bouches soudées. Nos sexes enchâssés. De folles déclarations d’amour murmurées. La jouissance qui nous terrasse.


L’ondulation de tes reins contre mon bassin me ramène au présent. J’ai faim. Faim de toi mais encore plus au niveau de mon estomac. Et comme tu dors, je me décide à sortir acheter des croissants. Dehors il fait gris, froid mais, ce matin, la vie me paraît bien belle. Et elle l’est encore plus à mon retour quand je te vois fumant une cigarette dans ma cuisine seulement vêtue d’une petite culotte de coton multicolore. C’est la même qu’il y a presque vingt mois. Je sens revenir ma faim de toi. Tu te jettes dans mes bras. Et nous faisons l’amour là, sans attendre… ne plus attendre… plus jamais.