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n° 14136Fiche technique69101 caractères69101
Temps de lecture estimé : 39 mn
11/11/10
Résumé:  Se garer devant ma voiture, laisser échapper son neveu, ma voisine abuse vraiment...
Critères:  fh fellation 69 pénétratio fsodo -amourdura
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Une voisine sans gêne

Bien que l’on soit fin juin, le jour n’est pas encore levé. Il est vrai qu’il n’est que cinq heures et demie. Heureusement, Guy connaît parfaitement le parking de l’immeuble. Devant son emplacement, une voiture stationne, l’empêchant de sortir son véhicule. Quel est le con qui est venu se planter là ? Chaque résident a sa place réservée et il n’y a jamais de problème. Mais comment vais-je faire pour être au boulot à six heures ?


Une seule solution, partir à pied, mais même en me dépêchant, je serai en retard. Plus de cinq kilomètres, il me faut une demi-heure au moins en courant. Pourtant je ne peux pas réveiller tout l’immeuble pour connaître le gougnafier qui s’est foutu là !

Prenant une feuille de son agenda, il met sous l’essuie glace un mot bien senti :



Prière de vous mettre à votre place, sinon la prochaine fois je fais enlever votre voiture.

Je travaille à six heures et j’ai besoin de la mienne.



Et il relève l’immatriculation du véhicule.


Quand il rentre dans le vestiaire à six heures juste, après une marche forcée, tout le monde est déjà au boulot. Il se dépêche d’enfiler sa tenue d’infirmier et court jusqu’à son service. Marie, la vieille infirmière de nuit est encore là qui l’attend.



La matinée a été assez calme, pas d’accident grave, pas d’urgences médicales extraordinaires. À quatorze heures, sa copine Julie l’a raccompagné.


Il se rend de suite à sa voiture. Elle est dégagée, il s’attendait à un mot d’excuse sous son balai d’essuie-glace. Mais rien ! Ce n’est pas un résident, ils sont trop polis pour faire un tel coup, ou bien ils m’auraient mis un mot. À moins que le logement vide sur le même palier n’ait été loué et que la personne ne connaisse pas son lieu de parking. Le propriétaire a pourtant dû indiquer au nouveau locataire son emplacement.


En maugréant il est monté.


Vers six heures, le soir, après une bonne sieste, il se détend en regardant le ciel magnifique. La barrière s’ouvre et une voiture entre sur le parking. Ah, constate-t-il, c’est celle qui m’a bloqué ce matin, je vais savoir quel est le malappris qui m’a fait ça.

C’est une femme, probablement la nouvelle voisine. Je vais lui dire deux mots.

Un claquement de talon, la voilà qui débouche de l’escalier. Elle s’avance sans un mot, sans même le regarder.



Pas un mot de plus, pas d’excuse.



Et il rentre chez lui en claquant sa porte. Il regrette un peu d’avoir été aussi brutal, ce n’est pas son habitude. Et de plus elle est jeune, jolie, il aurait pu tenter sa chance. Mais maintenant, c’est terminé.



Ces trois étages à monter quand on rentre à quatorze heurs après le boulot, c’est pénible. D’ordinaire il avale les marches deux par deux, mais après la matinée de galère qu’il a passé, il en a plein les jambes. Et il s’aide de la rampe.

Un petit pas, puis un cri, Guy n’a que le temps de rattraper au vol un gamin qui vient de louper la marche et tombe. Il s’est un peu cogné, mais rien de grave. Il pleure. Guy tente de le consoler du mieux qu’il peut, l’embrasse. Enfin quand il est calmé, il tente de se renseigner.



Pas de réponse. On va essayer d’une autre manière.



Guy est dépassé. La réponse est logique pour un enfant d’à peu près trois ans. Ce n’est pas un gosse de l’immeuble, il les connaît tous. Probablement quelqu’un en visite, mais chez qui, et à quel étage ? Il a soudain une idée. Il monte chez lui, prend quelques feuilles de papier et marque :



Le petit Martin est chez Guy Brès, au troisième étage.



Puis, accompagné de l’enfant, il va en afficher à chaque palier. Quand les parents s’apercevront de l’absence de leur enfant, ils s’adresseront à lui.


Ils sont remontés et Guy s’est demandé comment occuper un gosse. Il lui a proposé des biscuits. Martin en a pris quelques uns. Mais pas de jouets, comment l’amuser ? Il tente avec du papier et un crayon ? Non, pas de succès. Je vais lui montrer quelque chose à l’ordinateur.


Après quelques recherches, il trouve des jeux pour les jeunes enfants. Les cris de joie du bambin lui indiquent qu’il a touché juste. Il lui montre comment jouer, et bientôt il doit lui laisser la souris.

Tous deux s’amusent comme des fous, mais Guy s’inquiète, personne ne vient chercher le gosse. Dans un quart d’heure, j’appelle la police, se dit-il.


À peine a-t-il décidé cela que l’on frappe à sa porte. Enfin les parents !

Il ouvre. Un homme d’une cinquantaine d’année, l’air assez froid. Bizarre pour un père qui a perdu son gamin.



Son interlocuteur sourit :



Puis se tournant il dit :



Et Guy voit arriver sa voisine, les yeux rouges. Martin se précipite vers elle et saute dans ses bras.



Elle est repartie vers son appartement.



Le flic est reparti en souriant. Une affaire qui ne lui aura pas trop donné de mal. Mais cela ne va pas arranger mes relations avec ma voisine pense Guy.

En effet, pas de signe de vie de cette fille. Mais comment son neveu a-t-il pu échapper à sa surveillance ? Et pourquoi n’est-elle pas venue me voir pour se renseigner ? Elle est un peu bizarre, mais tant pis. Ce soir je vais pouvoir aller sur Internet, demain repos.


Le lendemain après-midi, alors qu’il est à l’ordinateur, on frappe à la porte. Qui peut bien venir de cette heure-ci ?

À peine le battant entrouvert, le petit Martin se précipite dans ses bras. Derrière lui, une femme jeune.



Et elle part en claquant la porte. Et merde, je n’ai que des embêtements avec cette famille ! Ou sa sœur ne lui a rien dit, ou bien elle ne l’a pas crue. Après tout je m’en fous, qu’elles aillent se faire voir ailleurs.

Et il retourne sur internet.


Pris par la vision d’un film sur DVD, il entend sonner à la porte. Qui vient encore m’emmerder !

Devant lui, la même bonne femme, la mère de Martin.



Pendant ce temps le petit s’est glissé entre eux, est entré dans l’appartement.



Elle entre, récupère son gamin et revient.



Et elle part. Bon, se dit-il, voila au moins les choses mises au point. La pimbêche de voisine s’est bien garder de raconter sa connerie à sa sœur. Ma foi qu’elles se démerdent. La maman de Martin est sympathique, physiquement pas mal, et elle est de mon âge, mais après ce qui s’est passé, je ne suis pas près de la revoir. D’ailleurs, elle est déjà en main.



Cet année, il n’a ses congés qu’en septembre, chacun son tour d’avoir les mois d’été.

Dans le service, il y a affluence : les causes habituelles auxquelles s’ajoutent les accidents de la route, plus nombreux, les estivants qui ne savent à qui s’adresser. Il faut trier, Guy du premier coup d’œil juge de la gravité du mal, de l’urgence de l’intervention.


Il est dix huit heures et les patients sont nombreux à attendre. Tout à coup, une dame relativement âgée pousse la porte, soutenant un homme paraissant souffrir, presque inconscient. Saisissant un brancard à roulette, Guy se précipite et installe le malade. Puis fonce vers la salle d’examen.

La dame essoufflée, épuisée, s’est écroulée sur une chaise.


L’interne voyant débouler le chariot comprend qu’il s’agit probablement d’un cas grave, son infirmier n’est pas du genre à s’affoler d’ordinaire. Il abandonne un instant le pansement qu’il était en train de faire, laissant l’infirmière le terminer.


Guy est reparti, s’inquiétant pour l’accompagnatrice qui, elle aussi, ne semblait pas en bonne forme. En haletant, elle s’inquiète pour l’état de son mari.



Le chariot ressort de la salle d’examen, l’interne dit à Guy :



Quelques minutes après, il revient, plus calmement et va vers la salle de réception.



Guy lui explique gentiment, puis voyant passer une collègue de ce service, lui demande si elle ne peut pas la guider.


Il a repris son travail. Vu l’état du malade, il se demande si celui-ci n’est pas arrivé trop tard à l’hôpital.

Avant de partir à la fin de son service, il décide de demander des nouvelles. Au bout du fil, on le rassure, il est sorti d’affaire. Son épouse voudrait connaître la personne qui s’est occupée de lui.



Et il est rentré tranquillement chez lui.

Aujourd’hui repos. Après avoir mangé, pour avoir un peu de fraîcheur, Guy fait sa sieste sur le balcon. Il a laissé sa porte d’entrée entrouverte.

Quelqu’un secoue son bras pour le réveiller.



Il émerge un peu perdu, c’est Martin qui est là. Voyant la porte ouverte, il est entré.



Ennuyé, Guy ne sait comment faire : allez réveiller la grand-mère, mais il n’ose pas entrer chez sa voisine. Il prend une feuille, indique que l’enfant est chez lui et pose son papier dans l’entrée de l’appartement voisin dont la porte est ouverte. Il retourne s’occuper du gosse pour l’amuser.

Ils ont joué plus d’une heure, la grand-mère paraît bien se reposer. Puis enfin, on frappe et il voit arriver une dame, le visage encore endormi :



Ils ont discuté ainsi un moment, la grand-mère lui a proposé de venir boire quelque chose chez sa fille, mais Martin a refusé de quitter l’ordinateur. Alors c’est Guy qui a fourni la boisson.



Les congés sont finis, la vie a repris son cours normal. Chloé, sa voisine – il a appris son nom en regardant sa boîte aux lettres – lui adresse rarement la parole. Quand il la croise, il lui dit bonjour, elle répond simplement d’un signe de tête. Par contre Martin, chaque fois qu’il vient chez sa tata, frappe à la porte. Quand Guy est là, il lui ouvre, vite rappelé à l’ordre par sa maman.


Ce dimanche, Guy est de repos. Il en a profité pour faire la grasse matinée. Il est rentré de boîte bredouille au petit matin. Il va casser la croûte chez lui.


Brouhaha dans le couloir. On frappe à la porte, inutile de demander qui est là… Guy ouvre et Martin se précipite dans ses bras. Sa maman vient le reprendre. Par la porte entrouverte, il voit la mamie et un homme, probablement son mari. Le couple s’arrête et vient vers lui.



Si je ne suis pas bien avec la fille, par contre le reste de la famille m’a à la bonne, pense-t-il.


Le frigo lui a fourni suffisamment pour son repas. Et, ayant du sommeil en retard, il va faire la sieste.

Un coup de sonnette le tire de son sommeil. Immédiatement une galopade et Martin déboule. Il se redresse et l’embrasse.



Martin et sa maman sont repartis. Guy s’est changé, est allé frapper à la porte voisine. C’est Martin qui est venu lui ouvrir.



Guy se sent gêné devant un tel accueil, il ne sait quelle attitude prendre. Il est le seul étranger au milieu de toute la famille réunie.



Le ton est donné, la soirée s’annonce très amicale. Enfin, arrive le gâteau d’anniversaire, pour les vingt-deux ans de Chloé. Guy lui souhaite bien du bonheur. En remerciement, elle l’embrasse sur les joues. Bon, ça va se dit-il, je pourrai peut-être maintenant tenter ma chance.



Il est adopté par la famille, la conversation devient beaucoup plus détendue.

Vers la fin de l’après-midi, les parents se retirent : la santé du grand père interdit toute fatigue, puis il y a les médicaments à prendre. Vanessa s’éclipse aussi avec eux, malgré les protestations de Martin.

Guy est un peu désorienté, il se trouve en tête à tête avec Chloé, alors que jusqu’à présent ils ont eu des rapports plutôt difficiles. Toutefois le tutoiement simplifie les choses.



Guy est enchanté. Jusqu’à ce jour ils vivaient presque en conflit, et maintenant, d’un coup, elle l’invite à manger ! Je pourrais peut-être tenter quelque chose, je le lui ai presque suggéré.

Pendant le repas, Chloé prend confiance. Elle dévoile son travail en fac, ses petites manies, ses habitudes. Guy aussi se raconte.

Après le café, il se prépare à rentrer chez lui, lorsqu’elle lui demande :



Ils se sont assis côte à côte dans le canapé. Après un long silence, elle s’est confiée au sujet des hommes.



« À ce moment là, j’ai pris la décision de mener une vie normale, d’avoir des relations normales avec les hommes. J’ai lié connaissance avec plusieurs étudiants. Je restais assez timide, mais tout de même, l’un de mes nouveaux amis s’est intéressé à moi. Pendant quelques temps, nous avons seulement parlé. Puis un jour, J’ai accepté d’aller bûcher chez lui. Il a été très correct, au début. Puis nous avons flirté, comme des gamins. Jusqu’au jour où il en a voulu un peu plus. Bien que j’aie une peur terrible de la chose, j’ai décidé d’accepter.


« Un après-midi, j’ai donc cédé. Les préliminaires ont été corrects, comme les autres fois, en un peu accélérés. Et au moment crucial, précipitation, manque d’habitude de sa part ou crispation de mon côté, je ne sais pas, mais il m’a massacrée. J’ai ressenti une douleur atroce. Je l’ai rejeté. Il m’a dit qu’il m’aimait, m’a supplié de lui laisser une seconde chance. J’avais raté mon dépucelage. Quelques jours plus tard, nous avons à nouveau tenté. Mais, le même scénario s’est répété. Je suis partie, totalement écœurée.

Peut-être, me suis-je dit, suis-je tombé sur un égoïste, un maladroit ou un puceau.


« En fin de première année, un bal est organisé par les étudiants. J’y suis allé, bien décidée à tenter une nouvelle chance et peut-être trouver un gars plus habile. J’ai bu afin de me donner du courage. Un homme, ce n’était plus un étudiant compte tenu de son âge, m’a baratiné. Peut-être le fait que je sois saoule, qu’il parle bien, je ne sais pas, mais je l’ai suivi. Nous nous sommes retrouvés chez lui, au lit. Il a vite compris mon inexpérience, ma naïveté. Il a été très doux et quand est arrivé le moment du sacrifice, j’étais dans un état second. Je n’ai pas souffert, non, je n’ai rien ressenti, seulement un peu de gêne. Mais pour moi, c’était déjà un progrès immense.


« Le matin au réveil, nous avons fait à nouveau l’amour. Supportable, mais toujours aucun plaisir. Toute la journée il a été gentil, me suggérant de passer quelques jours ensemble, qu’il ferait de moi une femme sensuelle. Qu’il m’apprendrait d’autres manières de s’aimer.


« Le soir, nouvelle union, toujours pareil. Puis il m’a proposé des pratiques dont j’avais entendu parler, mais qui sont anormales. Il voulait même me sodomiser. Tu peux te douter de ma réaction. J’ai refusé, j’ai crié même. Il m’a jeté dehors en pleine nuit.


« Voilà les deux seules expériences que j’ai des hommes. Depuis j’ai une peur, une aversion pour eux, ce qui explique mon attitude à ton égard. Pourtant, depuis que nous sommes voisins, je me suis aperçu que tu étais différent de ceux que j’avais connus. Ton attitude envers moi d’abord, mais aussi envers Martin, et surtout lors du malaise de mon père. Aussi, lorsque mon neveu cet après-midi a demandé que tu viennes, j’ai accepté.


Elle s’est tue, Guy est restée silencieux. Après quelques minutes, Chloé s’est demandé s’il ne s’était pas endormi. Tournant la tête, elle a vu qu’il la regardait avec attention.



Guy ne répond rien, ébahi, se demandant si elle plaisantait, ou si elle le voulait vraiment. Tournée vers lui, les yeux brillants, attendant une réponse, elle ne sait que penser. Tant pis, se dit-elle, j’y vais.

Elle se jette sur lui, lui prend la tête et l’embrasse. Son baiser a un goût salé, les larmes inondent ses joues. Guy répond à son baiser, la serre longuement dans ses bras. Ils basculent, elle se couche sur lui. Un moment, ils restent enlacés.


Maladroitement, Guy essaie de libérer la poitrine de Chloé. Voyant qu’il n’y parvient pas, elle se redresse et se dépouille elle-même. Il en profite pour faire de même. Ils éparpillent leurs vêtements sur le sol.

La prenant dans ses bras, Guy l’allonge sur la couche. Délicatement, il lui baise la bouche. Elle se désaltère à cette fontaine, mais il la quitte pour aller à son tour s’abreuver aux seins fièrement dressés. Il aspire, suce, mordille sans arriver à en tirer la moindre goutte de lait.


Alors, il descend chercher un autre point pour boire. Dans la mousse déjà humide et tiède, il trouve une faille d’où pourrait jaillir une source pour étancher sa soif. De la langue il cherche le bouton. Un gémissement continu sort des lèvres de Chloé, elle guide la tête masculine vers ses points sensibles. Guy s’acharne afin d’obtenir une victoire totale.

Un cri, une crispation de tout le corps, et de la faille, une fuite. Guy cesse son effort, revient faire goûter le parfum recueilli, sur les lèvres de sa compagne.


Ils restent un long moment immobiles. Puis, la prenant dans ses bras, il la relève afin de se glisser à côté d’elle. Elle retombe de dos contre lui, il l’enserre.

Malgré l’envie qui le taraude, Guy ne bouge pas. Chloé, satisfaite et heureuse ne songe pas à ce désir. Elle savoure le moment qu’elle vient de vivre.

Se tournant vers lui pour le remercier, elle voit son sourire, mais aussi son air un peu crispé. Déplaçant sa main elle rencontre le sexe dressé de son ami.



Sans un mot, il guide la main, lui fait enserrer l’objet et, simplement se fait masturber. Surprise tout d’abord, elle continue observant ce qu’elle fait. Tout à coup, un geyser jaillit et le liquide retombe sur eux.



Il sort nu. Quelques secondes plus tard, il revient, une boîte en carton à la main.



Elle est restée sans voix en entendant ces remarques. Jamais elle ne pourra le faire, c’est sale, répugnant. Et pourtant, songe-t-elle, il a bien fait un geste de ce genre quand il m’a léchée. Mais je ne peux pas lui rendre la pareille, enfin, ce serait difficile.


Guy étendu sur le canapé l’observe sans un mot. Il comprend son écœurement, son refus, surtout avec l’éducation qu’elle a dû recevoir. Mais il est bien décidé à lui laisser le choix.

Le silence s’est prolongé longtemps, Guy récupère et sent lentement revenir ses forces. Mais pour elle, c’est un dilemme : attendre qu’il soit en forme, mais cela va demander combien de temps, et il risque de partir. Ou alors se décider pour l’une de ces pratiques.

Elle remonte s’allonger contre lui.



Guy est heureux. Voilà le premier pas de franchi. Il se lève et se place tête-bêche avec Chloé. Et il reprend l’attaque du triangle qui a donné tant de plaisir tout à l’heure à sa compagne.

Elle voit apparaître devant elle cet engin qu’elle redoute tant. Il n’est encore pas très ferme. Mais elle s’est promis d’essayer. Du bout des lèvres, elle dépose une caresse, puis comme pour un baiser normal, puis sort la langue, le lèche. Elle sent vibrer l’organe, le saisit à pleine main et glisse la boule chaude dans sa bouche. Petit à petit elle l’enfonce, il glisse sur sa langue et touche le fond de son palais. Après tout, ce n’est pas si terrible, il suffit de le vouloir.


D’autant qu’elle ressent en bas le même plaisir que tout à l’heure. Sa main cramponne, secoue inconsciemment la queue comme elle l’a fait quand elle l’a branlé.

Brusquement on lui retire sa sucette, son minou est abandonné, pourtant elle était si bien. Guy se redresse, enfile rapidement sa protection. Puis il vient auprès d’elle.



Il se place au-dessus d’elle, entre ses jambes écartées, appuie le gland contre la fente humide. Doucement il se laisse descendre sans qu’il y ait protestation. Bientôt, ils sont pubis contre pubis.



Il se met lentement en train, se sent coulisser de plus en plus facilement. Chloé halète doucement, puis gémit, mais ce n’est pas de douleur. Alors, il accélère la cadence, frappant bientôt à grands coups contre le pubis.

Soudain, elle se raidit, rabat ses jambes contre les cuisses de Guy, pousse un grand cri. Puis ses muscles se relâchent.



Ils se sont endormis dans les bras l’un de l’autre. Guy se réveille le matin et regagne son domicile. Vers sept heures, sa porte s’ouvre, Chloé, nue, se précipite vers lui, feignant une grande colère.



Il lui obéit.


Puis, elle rentre chez elle. Plus tard, elle part toute rayonnante vers la fac.


S’il écoutait Chloé, Guy serait tous les soirs chez elle, sauf les jours interdits. Mais il invoque les turpitudes de son roulement de travail pour se soustraire, un peu, à sa maîtresse. Il ne veut surtout pas qu’elle s’attache, il l’aime bien, mais ce n’est pas de l’amour. Ils sont d’accord, pour garder leur relation secrète.


Vanessa, un après-midi où elle était venue voir Chloé pendant que Martin était avec Guy, a suggéré à sa sœur de séduire son voisin. Avec une belle hypocrisie, Chloé a poussé de hauts cris, pas question.

Maintenant, c’est une véritable maîtresse que Guy retrouve. Il lui a enseigné beaucoup de pratiques qu’autrefois elle refusait avec de grands cris. Leurs rapports se sont un peu espacés, Guy, au fond de lui, en est heureux.


Un jour, descendant pour faire des courses, il a croisé Chloé accompagné d’un jeune de son âge. Ils se sont salués, ont parlé quelques instants. Quand il est revenu, il s’est mis à l’ordinateur. Un coup discret à la porte, la tête de sa voisine est apparu.



Guy a éclaté de rire, lui a tendu une boîte complète de préservatifs.



Elle est sortie soulagée de voir qu’il prenait son aventure si gentiment, se jurant de le dédommager rapidement. Le même soir, elle s’est invitée chez lui. Elle venait lui rapporter le reste de la boîte. Mais aussi le remercier de lui avoir enseigné toute la technique sexuelle, cela lui avait bien servi cet après-midi, son copain était un peu naïf encore. Et elle a prouvé à Guy qu’elle avait retenu ses leçons.


Maintenant, ils vivent en voisins. Plusieurs copains sont déjà venus « bûcher » chez Chloé. Mais elle a tout le matériel nécessaire.


Vanessa a croisé incidemment un garçon qui sortait de chez sa sœur. Elle a vite compris de quelle nature étaient leurs rapports. Cela l’a un peu surprise, mais rassurée, Chloé est maintenant une vraie femme.

Souvent, quand elle trouve la porte de sa sœur fermée, de peur que cette dernière soit en relation intime avec un copain, elle frappe à la porte de Guy afin de se renseigner. Et cela est rapidement devenu une habitude. Si sa sœur n’est pas libre, elle attend chez Guy. Ils boivent un café, discutent et si Martin est avec elle, il profite de l’ordinateur.


Un jour, au cours de ces discussions, Vanessa a dit combien elle était heureuse de voir Chloé enfin décoincée.



Il a bondi hors du lit, s’est mis dans une colère terrible. Tu es une salope, tu m’as piégé, tu m’as fait un enfant dans le dos. Il s’est rhabillé, est sorti.

« Le lendemain matin, lorsque je me suis réveillée après une nuit affreuse, il était dans la cuisine en train de boire son café. Il ne m’a pas dit un mot. J’ai pensé qu’il était en colère, qu’il allait me faire la tête pendant quelques jours, mais qu’il avait accepté la nouvelle. Enfin, c’était fait, il était au courant. Et je suis partie au travail.

« En rentrant le soir, j’ai trouvé la maison bouleversée. Il avait pris toutes ses affaires, tout ce qu’il avait acheté, le collier qu’il m’avait offert et même mon ordinateur. Pas un mot d’excuse ou même d’adieu.

Mes parents m’ont recueillie, j’ai accouché, et depuis, ce sont eux qui gardent Martin quand je travaille. Quelquefois c’est Chloé. Mais depuis, je me suis juré de ne plus vivre avec un homme. Et je m’y tiendrai, crois-moi. D’ailleurs, depuis je n’ai plus baisé, je ne prends plus la pilule, je ne vis que pour mon fils.



Guy est resté silencieux, stupéfait par ces révélations mais surtout par la violence du discours de Vanessa. Et surtout par sa résolution inébranlable.

Elle s’est excusée, est repartie sans attendre la sortie de l’ami de Chloé.

Quand le compagnon de cette dernière est parti, elle l’a accompagné puis est entrée chez Guy, voir si sa sœur était là. Il lui a raconté la scène qui venait de se passer.



Depuis quelques temps, tous deux ont espacé leurs relations intimes. Maintenant Chloé reçoit souvent un garçon de son âge.

Un après-midi, on a frappé à sa porte, il l’a entendu claquer le battant, pas de doute, c’est Martin.



Guy a d’abord embrassé la mère, puis a amené l’enfant dans sa chambre devant l’écran et lui a lancé le jeu.

Quand il est revenu, Vanessa était assise, pensive dans un fauteuil. Elle n’était pas venue depuis quelques temps. Guy craignait qu’elle regrette peut être de s’être confiée l’autre jour.



Il a fallu la promesse d’aller voir le dessin animé pour que Martin se décide à quitter l’ordinateur. Guy les a vus partir avec regret.

Un brouhaha sur le palier, Guy entend le petit et les deux sœurs dévaler l’escalier. Tant pis, Vanessa préfère aller se promener. Il va en profiter pour défragmenter son ordinateur.

Un bref coup de sonnette le tire de devant son écran. Vanessa est là, à la porte, un peu gênée.



Elle n’a pu ajouter un mot, il l’a enlacée et l’embrasse d’une manière plus qu’amicale. Et après un instant d’hésitation, elle participe de grand cœur. Et elle n’a pas besoin de leçon, elle connaît le sujet.

Quand leurs bouches se séparent, ils se regardent, se comprennent.


Il l’emmène dans la chambre. Délicatement, il commence à la déshabiller. Elle s’y prête, tournant pour lui faciliter la tâche, se dégageant de ses sous-vêtements. Puis c’est elle qui le dépouille.

Allongés côte à côte sur le lit, ils reprennent le baiser. Empoignant les fesses, il les presse contre lui, afin de lui faire sentir son désir. Elle a glissé sa main entre eux deux, voulant connaître celui qui allait réveiller ses sens.


En amoureux expérimentés, ils se sont séparés et chacun caresse les parties érotiques de l’autre. Naturellement ils se retrouvent face à face, inversés, chacun ayant devant son visage le sexe de l’autre. Bien qu’elle n’ait pas pratiqué depuis longtemps, les réflexes jouent et Guy se sent cajolé, léché, aspiré. La fente, le bouton pourtant restés longtemps inutilisés, réagissent à la première sollicitation.


Ils se dégagent, se retrouvent face à face, reprenant un baiser passionné pendant qu’elle guide en elle le sexe qu’elle désire tant. Et il pénètre dans un conduit humide. En gourmets, ils mènent la danse, à des rythmes variés, jusqu’à ce qu’elle gémisse, presse sur les fesses masculines afin de l’immobiliser.


Ils ont connu un plaisir formidable, Guy dans ce corps épanoui et pourtant depuis longtemps inutilisé ; elle, sentant au plus profond d’elle même cette présence qui, elle s’en rend compte, lui manquait tant.

Ils sont allés se doucher. Puis, se sont allongés, se sont racontés le plaisir qu’ils ont éprouvé et ont jugé indispensable de se retrouver.


Pourtant, il a fallu se lever, Martin et Chloé risquant de rentrer bientôt. D’un commun accord, ils ont décidé de garder secrète leur liaison.

Quand Martin est entré en trombe sans frapper, il a trouvé sa maman qui discutait avec Guy. Chloé les a invités à prendre le café.


Allongé dans le noir, Guy a de la peine à réaliser ce qu’il vient de vivre cet après midi. Il a baisé Vanessa ! Certes, il la désirait depuis longtemps, mais pour lui ce n’était qu’un fantasme. Et brusquement, son rêve se réalise. Il se rend compte qu’il baise les deux sœurs, et qu’elles l’ignorent, heureusement !


Avec Vanessa, ils n’ont pas eu l’occasion de se fixer un nouveau rendez-vous, cela va être compliqué pour elle, avec son travail, son fils. Mais il lui fait confiance. Elle a été surprise par son attaque, mais a eu l’air d’apprécier particulièrement ce moment. Elle parviendra sûrement à se libérer pour le retrouver.

Le lendemain soir, le téléphone a sonné.



Quand elle a dit « je t’aime », il s’est interrogé. Mais la fin de sa phrase l’a fixé. Elle aime ce que je lui fais.



Le vendredi soir, la sonnerie a retenti, la porte s’est ouverte et refermée, elle est là. Pas besoin de paroles, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et c’est un baiser passionné. Il a préparé à manger, mais elle ne peut attendre.


C’est une union rapide, intense, mais qui leur apporte pourtant un plaisir immense. Étendus côte à côte ils parlent. Elle lui dit le choc qu’a représenté son attaque l’autre jour. Depuis, elle plane, est inattentive au travail, moins attentionnée envers Martin, à un tel point que lorsqu’elle a invoqué des malaises, ses parents n’ont pas été surpris. Ils lui ont recommandé de bien se reposer, de se détendre, sans se douter des occupations particulières qu’elle aurait.


Tous deux se sont levés, ont mangé et sont repartis aussitôt au lit.


Un rayon de soleil les a trouvés nus, enlacés sous la couverture. Guy en se dégageant a réveillé sa compagne. Un peu surprise par ce décor inhabituel, elle a vite repris ses esprits et a tout fait auprès de son compagnon pour obtenir un nouveau moment de bonheur.


Ils sont restés tout le week-end sans sortir, tout nus, ne songeant qu’à se donner du plaisir. Ils se sont unis dans toutes les positions, même celle contre nature. Elle lui a simplement demandé d’aller doucement car il y avait très longtemps qu’elle n’avait pas pratiqué. Il a longuement caressé les fesses, dégagé l’orifice, l’a longuement léché. Elle lui a demandé de venir. À genoux, avec ses mains elle a écarté au maximum ses fesses, le sexe s’est présenté, enfoncé doucement en entier. Il a glissé sa main sous le ventre et a agi sur le clitoris. Elle a ressenti un plaisir insidieux sur le devant, s’est agitée, augmentant le plaisir de son amant. Et, après un long moment, elle lui a dit « Maintenant ». Alors en quelques mouvements rapides il s’est vidé en elle.


Le dimanche soir, très tard elle l’a quitté afin de rentrer chez elle. Elle a promis de lui téléphoner dans la semaine.


Il a attendu tous les jours le coup de fil. Peut-être ne voudrait-elle plus le revoir, suivant la tactique qu’elle avait décidée. Son corps lui manquait, mais il était convenu que lui, ne l’appellerait pas.

Enfin, la sonnerie a retenti tard dans la nuit.



Et elle a raccroché. Cette manière sèche et rapide de lui fixer un rendez-vous l’a surpris et même un peu choqué. Pourtant c’est bien dans la manière d’opérer qu’elle a décidé : choisir les hommes qu’elle désirait, ne pas s’y attacher.


Elle est là le jour prévu. Immédiatement elle veut connaître le plaisir. Guy l’attendait avec impatience et ne l’a pas déçue.

Et puis elle est partie lui promettant de le rappeler.


Et ainsi, plusieurs fois, elle s’est invitée à des intervalles irréguliers. Quand cela lui convenait, et exclusivement pour faire l’amour. Guy acceptait ces exigences, il avait beaucoup de plaisir, mais comprenait qu’elle ne tenait pas particulièrement à lui, elle aimait simplement baiser. Par contre lui aimerait bien qu’elle reste un peu plus longtemps, elle lui manque.


Depuis plusieurs semaines, elle ne s’était pas manifestée. Noël approche et il aimerait, si c’était possible, passer quelques jours avec elle. Enfin, un soir le téléphone a sonné :



Il n’a pas eu le temps de placer une parole, elle avait raccroché.

Elle a du trouver un nouveau partenaire qui lui convient mieux que moi. Je ne la reverrai plus, mais je ne l’oublierai pas se dit-il. Il a tout de même un petit pincement au cœur, il ressentait un très grand attachement comme il n’en avait jamais connu, était prêt à lui proposer de s’installer avec lui. C’était peut-être de l’amour. Mais elle avait bien précisé, dès le départ, qu’elle voulait rester libre.


Un jour, Chloé est venue le voir. Elle lui a annoncé qu’elle déménageait chez son copain. Elle voulait le remercier de sa gentillesse, elle ne l’oublierait jamais.



Dans le couloir en orthopédie, à l’hôpital, deux femmes sont immobiles au milieu du couloir, gênant le personnel soignant. Un employé poussant un chariot les évite de justesse.



Il les conduit devant un bureau dans lequel un homme travaille sur ordinateur.



L’homme s’est arrêté de parler, le regard interrogatif.



Il est à la fois surpris et enchanté. Cela fait vingt ans qu’ils ne se sont pas revus, mais elle est toujours aussi belle. Ils échangent quelques paroles. Guy leur explique qu’il est très occupé, qu’il n’a pas beaucoup de temps. Mais il aimerait bien pouvoir la retrouver dans un endroit et à un moment plus tranquilles.



Les deux femmes sont parties voir leur collègue.

Cette visite l’a surpris. Il n’avait plus eu l’occasion de la revoir et s’aperçoit qu’il la désire toujours, qu’il regrette qu’elle soit partie. Il regrette depuis de ne pas lui avoir proposé de vivre ensemble.

Le samedi elle est venue l’attendre dans le service.



Elle était debout près de la portière. Dès qu’elle l’a vu, elle a aussitôt démarré. Ils sont sortis de la ville, se sont arrêtés dans un village voisin devant une villa récente.



En marchant derrière elle, il l’examine. Elle est toujours aussi belle que la dernière fois qu’il l’a vue. Avec l’âge, elle a juste pris un peu de rondeurs, mais ce serait un régal de pouvoir profiter de ce corps voluptueux. Il n’a pas eu le temps de lui adresser un mot. Elle ouvre la porte donnant sur un couloir, pose son sac, poursuit jusqu’à une porte s’ouvrant sur une terrasse ombragée. La grand-mère est là ainsi qu’un jeune couple qui se lève à leur arrivée. Guy est un peu surpris.



Ils échangent quelques mots.



Il ne sait que faire devant ces jeunes gens qui sourient.



Immédiatement, il comprend qu’il s’agit de Martin. Mais à présent il mesure une mètre quatre-vingt-cinq.



Ils se sont embrassés ont échangé quelques mots. Mais il restait la jeune fille.



Guy est surpris, stupéfait même. Elle a eu une fille, et pas de mari ou compagnon à l’horizon. À cet instant une brève sonnerie, une cavalcade dans le couloir.



Une jeune fille d’une quinzaine d’année, vient de débouler, embrasse tout le monde, s’arrête devant Guy, et l’embrasse à son tour. Derrière elle un jeune homme d’une vingtaine d’années, puis un homme, le père probablement, et enfin Chloé.



Embrassades, poignées de main, le contact est chaleureux.

Les boissons sont rapidement sorties. Estelle qui n’a pas sa langue dans sa poche, s’approche de Guy et lui demande :



Guy rit sous cape pensant que ça aurait pu être le cas.



La discussion est devenue générale. Le mari de Chloé s’est rapproché de Guy.



Et tous deux éclatent de rire.

Guy réalise que c’est un repas qui est prévu. Il se retrouve placé entre Vanessa et sa fille Nadine. La présence de cette dernière le gêne un peu, il aurait aimé parler discrètement avec la mère, essayer de savoir qui était le père de son enfant. Mais il ne peut pas négliger la jeune fille.



Guy s’est figé. Juillet ! La conception remonte à octobre 89, la période où avec Vanessa ils étaient en pleine lune de miel. Donc, c’est lui le père. Il se tourne vers Vanessa afin de l’interroger. Cette dernière le regarde avec un sourire ironique.



Guy est sonné. Il se prend la tête à deux mains pour ne pas hurler, se lève, quitte la table, cherche un coin pour s’isoler. Vingt ans de perdus ! Une fille qu’il n’a pas connue.


Il s’est écroulé dans un fauteuil dans ce qui doit être la salle de séjour. Vanessa lui a gâché sa vie. Non c’est plutôt lui qui se l’a gâchée. Il ne lui a pas déclaré son amour. Il se rend compte à présent que ce besoin qu’il avait d’elle, de son corps, il ne lui avait jamais dit. Et de toute sa vie il n’a plus jamais ressenti un sentiment pareil avec une autre femme.


La tête dans les mains, les coudes sur les genoux, il rumine en silence.

Une main sur son épaule, Nadine est là. Elle se baisse pour être à son niveau.



Il s’est levé, a embrassé sa fille, essuyé ses yeux, regagné la terrasse. Les conversations se sont interrompues à son arrivée. Il s’est dirigé vers mamie.



Tout le monde applaudit, vient embrasser les deux amoureux. Toute la famille savait qu’il était le père de Nadine. Lui seul, le principal intéressé, ignorait qu’il avait fait une fille. Le repas s’est terminé rapidement et tout le monde s’est éclipsé. Ils sont montés dans la chambre de Vanessa.


La prenant brusquement dans ses bras, il l’embrasse d’une façon torride. Elle reçoit ce baiser d’abord réticente, inerte, puis docile, enfin passionnée. Il la prend dans ses bras, la porte sur le lit.

Allongés côte à côte, ils prolongent ce baiser comme de jeunes amoureux. Il se décide à glisser la main sous le polo, sous le soutien-gorge, retrouve ces seins qu’il aimait tant.



Alors, comme la première fois, il la déshabille. Et, à nouveau, il admire ce corps qui lui convient si bien. Elle s’allonge, l’attendant pendant qu’il se met nu.

Ils se sont reconnus, retrouvant leurs rituels. Caresses sur tout le corps, butinage sur le sexe de l’autre, et union. Mais maintenant, ils ne sont plus autant pressés. Ils savent où en est le désir de l’autre, retrouvent leurs habitudes. Balancement calme, temps d’arrêt pendant que leur bouche goûte le visage de l’être aimé. Et finalement, ils ont compris que le moment était venu, ils ont accéléré et ont connu ensemble un grand plaisir.


Ils se sont regardés en souriant, tellement heureux.


Il a passé le week-end chez Vanessa et elle, entend bien cette fois-ci le garder longtemps, jusqu’à la fin de leurs jours, du moins, elle l’espère.