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n° 14167Fiche technique16054 caractères16054
Temps de lecture estimé : 10 mn
02/12/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Que faire, le soir, quand Nelly n'est pas encore rentrée du travail ? Autant aller prendre l'air et boire un coup.
Critères:  fh fplusag inconnu boitenuit pénétratio fsodo -occasion
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Un drôle d'anniversaire

« Après une semaine de travail, quel plaisir de rouler tranquille, sans but. En ce mois de juin, la soirée est calme, douce, l’été vient de débuter, et il est bien là. Je suis totalement détendu.

Au loin une grande lueur. C’est le Balajo. Ils ont sorti les tables sur la terrasse. Elles sont presque toutes occupées. Pourquoi ne pas y faire un tour, boire un coup à l’intérieur, peut-être draguer une fille, mais sans vraiment intention de conclure, Nelly me suffit à la maison. À moins… que ce soit moi qui me fasse draguer. »


Cédric est un jeune garçon de vingt trois ans, bien de sa personne. Rien d’extraordinaire dans son physique : grand, assez musclé de par son métier de mécanicien d’engins de travaux publics qui l’amène à soulever souvent de grosses charges. Et pour la tenue, classique, jean, tennis et polo. Il est calme, assez ouvert mais pourtant, ces temps-ci, il paraît contrarié.


La douceur de la soirée a incité les gens à sortir. Le Balajo, comme son nom le laisse pressentir, est une boîte calme, fréquentée par des gens tranquilles, dans la trentaine ou plus, souvent en couple. Et la musique est assez classique, des tangos, slows, quelques danses modernes mais sans excès. La salle éclairée avec discrétion, permet aux amoureux, la plupart des clients, d’avoir une certaine intimité. Une table est libre au bord de la piste.


Cédric ne boit pas d’alcool, non pas pour se maintenir en bonne santé – il pourrait sûrement sans inconvénient supporter une cuite – c’est plutôt suite à des incidents qu’ont eu certains de ses copains. De fait, tout le monde le considère comme un peu farfelu, il s’en fout.


Devant son Perrier citron, il examine la salle, dévisageant la gent féminine. Mais elles sont toutes accompagnées, et deux jeunes garçons solitaires cherchent vainement une proie. Ah, si, en face, une femme seule, jolie, sans être vraiment belle. Mais trente-cinq à quarante balais, elle n’intéresse pas ces gamins. Cette silhouette lui rappelle quelqu’un. Les deux jeunes, écœurés du manque de gibier ressortent, leur verre à la main. L’orchestre attaque un tango, pourquoi ne pas aller inviter la solitaire, malgré son âge. Très homme du monde, il s’avance.



Elle l’a vu se lever. Quand il s’est approché de sa table, elle a été surprise. L’invitation est vraiment inattendue.



Cédric l’enlace et attaque. Sans être un grand danseur, il est à l’aise sur une piste. Mais sa partenaire également. Il tente un mouvement particulier. Elle suit admirablement. Alors tous deux jouent, admirés par le public. La fin du morceau les ramène à la réalité. Il l’a raccompagne jusqu’à sa table.



Il est allé chercher son verre et a pris place auprès d’elle. Ils ont échangé quelques mots sur des sujets sans importance. Puis a débuté un slow.



Il l’a prise contre lui, serrée de près. Loin d’être offusquée, elle s’est collée contre lui. Ce corps contre le sien, lui provoque une érection terrible. Il voudrait s’éloigner, mais il est tellement bien. Gêné, il n’ose la regarder. À l’oreille elle lui murmure :



Elle a souri doucement, heureuse de se voir désirée. La danse s’est terminée. Une java a suivi immédiatement, ils se sont souri et ont pratiqué une démonstration à la limite de la décence. Le paso-doble suivant les a ramené à leur place, ce n’est pas leur genre. Ils sont restés silencieux. Elle a posé la main sur celle de son compagnon. Il a souri. Pas besoin de paroles, ils se sont compris.



Elle se dirige vers le parking, lui derrière.



Ils sont partis le long de la route et quelques centaines de mètres plus loin, elle lui a demandé d’emprunter un chemin à droite. Un bref parcours, elle l’a fait stopper.



À peine dehors, elle se colle à lui et lui dit :



Il lui obéit, heureux de cet ordre. Mais pourquoi l’appelle-t-elle Martial ? Enfin, profitons de l’instant présent.



Surprise ! Pas de soutien-gorge pour tenir une poitrine pas très importante, ce qui lui interdit de tomber. Obéissant, il saisit doucement les mamelons.



Les mains de Cédric les malaxent violemment.



Biens que extrêmement étonné, il obéit, sans toutefois serrer trop les dents.



Totalement surpris, il suit les ordres. Brusquement elle le repousse, se met à genoux, ouvre sa braguette et sort un sexe au maximum de sa forme. Elle prend les mains de Cédric, les pose de chaque côté de sa tête et agite cette dernière. Pas besoin de paroles pour préciser ce qu’elle désire. Il s’en sert pour baiser cette bouche accueillante. Tout à coup, elle se dégage, se met à plat ventre sur le capot, soulève sa robe, descend sa culotte.



Comprenant son désir, Cédric se plante dans un con juteux.



Difficile d’accéder à son désir car il est dans un véritable marécage. Tout à coup elle fait sortir le sexe, le place un peu plus haut.



Jouant le jeu, il se présente entre les fesses, appuie fort. Les sphincters cèdent et il pénètre en trombe, ses cuisses frappant contre les fesses féminines. Mais tous ces préparatifs l’ont amené au point de rupture et rapidement il se vide dans le ventre de sa compagne.

Comprenant qu’il a pris son plaisir, elle le repousse doucement, prend sa culotte, s’essuie. Elle rabaisse sa robe et entre dans la voiture.



« C’est toute une histoire. Ce soir-là, nous fêtions notre succès au bac dans cette boîte. Martial, était un copain très beau, comme vous. Je l’aimais et me laissais tripoter dans les couloirs du lycée. Mais je n’étais pas la seule à le désirer. Une collègue de classe, fille de notaire, le draguait. Elle n’avait aucune chance : je connaissais Martial depuis longtemps, nous habitions dans le même quartier et nos pères étaient tous deux facteurs. Issus du même milieu, elle n’avait aucune chance. Et le soir de la fête, quand il m’a proposé d’aller faire un tour, j’ai compris ce qui allait se passer, mais j’étais prête à accepter. Après la séance que je viens de vous faire revivre, il m’a ramené à la boîte. À ce moment-là, il est allé vers la copine et est parti avec elle. »


« Quelques temps après, ils se sont mariés. Lui travaillait de temps en temps, et les parents subvenaient à leurs besoins. Imaginez ma colère après le sort qu’il m’avait fait subir. Je l’ai pisté et me suis aperçu qu’il trompait sa femme. J’ai chargé un détective de monter un dossier, et j’ai envoyé le tout à son épouse. Elle l’a mis dehors, a divorcé et maintenant il est à la rue. »


« Ce soir j’étais venu dans ce dancing afin de me remémorer ces faits. Vous êtes arrivé, m’avez invitée à danser. J’ai senti votre désir. Alors j’ai voulu revivre ce que j’avais souffert. Mais honnêtement, au lieu de la douleur, vous m’avez fait connaître un plaisir merveilleux. Par contre, pour vous, coucher avec une vieille… »



« Mon père m’a prodigué tout son amour. Pourtant, travaillant, il lui était difficile le soir d’être là lorsque je sortais de l’école. Dans le même immeuble vivait une famille avec quatre enfants. L’aînée Estelle, qui avait vingt ans, était en fac, mais la famille se privait de tout afin de lui permettre de poursuivre ses études. Mon père a demandé aux voisins de m’accueillir le soir en attendant qu’il rentre. Ils l’ont fait volontiers. Mon père les a rétribués malgré leur refus. »


« Mais un cinquième enfant dans l’appartement, pour travailler le soir, ce n’était pas possible. Le mieux était qu’Estelle vienne me surveiller à la maison. Elle en a profité pour faire un peu de ménage, mon père la rétribuait aussi pour ça. Et deux ans plus tard, un soir, mon père m’a demandé si j’étais d’accord pour qu’il se remarie. Je me suis violemment élevé contre cette idée jusqu’au moment où j’ai su que ma belle–mère ce serait Estelle. Alors j’ai accepté car nous étions devenus intimes, presque frère et sœur. »


« Maintenant elle serait en permanence avec nous. Et quelques temps plus tard, elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. Avoir une petite sœur, même si elle avait douze ans de moins que moi, c’était merveilleux. Tous trois nous étions fous de joie. Quand son ventre a grossi, elle me l’a fait toucher afin de sentir bouger ma petite sœur. Mais le fait de passer la main sur ce ventre de femme a déclenché mon premier trouble. »


« À l’école nous parlions de femmes, mais personne n’en avait jamais touché une. À partir de ce jour, je cherchais des prétextes pour mettre ma main sur son ventre. Leslie est née. Estelle l’a allaitée. Elle le faisait devant moi, sans se douter du désir qu’elle m’inspirait. Un jour, en riant, elle m’a dit : tu veux voir comment sort le lait. Elle a pris ma main et m’a fait serrer son sein. J’étais au paradis. Mais soudain, elle s’est aperçue que je n’étais pas tellement innocent que ça. Elle a désormais donné le sein à Leslie en évitant que je la voie. Mais cela me tracassait tellement que je ne faisais plus rien à l’école. »


« J’ai dit à mon père que je ne voulais pas aller au lycée, mais plutôt travailler. Il a essayé vainement de me convaincre de poursuivre mes études. Alors, m’a-t-il dit, si tu veux apprendre un métier, tu vas aller chez les compagnons. Et ainsi, je suis parti à quatre cents kilomètres de chez moi. Je revenais une fois par mois. Un petit frère était né. Et ainsi, en quatre ans, j’ai passé un brevet professionnel puis un bac. J’avais goûté à l’indépendance, j’ai trouvé une place à cinquante kilomètres de la maison. Je revenais chaque semaine voir ma famille. Pour mes vingt ans, nous avons décidé de fêter ça entre nous. »


« Je suis arrivé le samedi après-midi, Estelle avait tout préparé et papa avait même acheté du champagne. Le téléphone a sonné : ma grand-mère venait de se faire renverser en traversant la rue. Elle habite à cinq cents kilomètres. Mon père est parti immédiatement nous disant de fêter ça entre nous. C’est ce que nous avons fait après avoir couché les petits. Nous avons bu le champagne, nous qui étions habitués à l’eau. À la fin du repas nous étions ivres. Je ne me souviens pas exactement ce qui s’est passé. Estelle m’a demandé si j’aimais toujours ses seins, je lui ai dit qu’il me faudrait les voir. Elle a ouvert sa robe, je l’ai tétée. Elle appréciait beaucoup et la robe est tombée. Elle ne tenait plus debout, je l’ai portée dans le lit. Et là, je l’ai caressée, me suis déshabillé et nous avons fait l’amour. C’était tellement bon que nous avons remis ça avant de nous écrouler. »


« La sonnerie du téléphone a retenti. C’était le matin, cela m’a tiré de mon sommeil. J’étais dans le lit de mon père, ma belle-mère nue à côté de moi. Estelle s’est réveillée aussi. J’ai répondu après quelques instants. Mon père me disait que sa mère allait mieux, qu’il rentrerait le soir. Je lui ai dit que je serai parti, étant fatigué par la fête que nous avions faite. Estelle écoutait. Quand j’ai raccroché, elle m’a regardé. Nous avons réalisé soudain la gravité de nos actes. Nous nous sommes jurés de ne jamais en parler à personne et je suis parti. Or ce soir, quand je vous ai vu, vous aviez la même silhouette que ma belle-mère. Cela m’a donné envie, de vous faire danser, de vous parler. Et quand vous m’avez proposé de sortir, j’ai cru rêver. Et j’ai pris le même plaisir qu’avec elle. Et c’est pour cela que je vous ai appelé Estelle. »



Cédric a reconduit sa compagne jusqu’à sa voiture. Ce soir, il va retrouver Nelly, sa compagne qui termine son service tard. Il lui fera l’amour, et demain ils iront chez ses parents afin de la leur présenter officiellement.