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n° 14183Fiche technique40077 caractères40077
Temps de lecture estimé : 24 mn
14/12/10
Résumé:  Un mateur invétéré va être servi bien au-delà de ses espérances.
Critères:  fh inconnu nympho fépilée train fdomine contrainte voir hmast cunnilingu -voyeuract
Auteur : David Blonfali            Envoi mini-message
Excédée, elle me saute dessus et s'empale

Tougoudoum, tougoudoum, tougoudoum.


Faut pas croire que je dors ! Assis sur mon strapontin, secoué par la cavalcade, j’observe. Je guette.


Tchiii. Arrêt.


Les portes s’ouvrent. Ah ! La petite brune s’en va. Dommage, j’aimais son doux regard un peu étonné… Alors ? De quoi va être constitué le nouvel arrivage de voyageurs ce coup-ci ? Un gros mec moche ; une maman grise flanquée de deux grands mômes ternes ; trois gaillards un peu racailles.


Tuuut.


Allez, allez, il y a encore une chance !


Vlan ! Les portes sont fermées.


On repart. Vuuuiii !


Mouais on peut pas gagner à tous les coups. On verra la prochaine.


Tchiiiii. Stop.


Nous y voilà. Personne descend ? Par contre regarde-moi que ça rentre et que ça rentre encore ! Que de barbus, que de nuques épaisses ! Ah une jolie fille ! Grande, un peu voûtée, honteuse d’être trop haute sans doute. Visage émacié, intelligent. Mais avec tout ce monde je peux même pas y voir les cuisses. Les grandes, il faut y regarder les cuisses. Qu’est-ce que c’est beau des cuisses de grande !


Recroquevillé sur mon strapontin, jambes croisées, crois pas que je participe pas au cérémonial collectif, l’air de rien. Ben oui, quand une nana rentre dans le wagon, elle est tout de suite examinée, décortiquée, perforée par mille regards à la sauce testostérone.

Tous les gars s’y mettent, on est comme qui dirait obligés quoi. Aussitôt qu’un genou pointe son nez, va que ça mitraille pire qu’une plage de Caen en 44.

En tendant l’oreille, les filles, vous devriez entendre des dizaines de paires de couilles saluer votre arrivée.


Moi, j’appelle ça l’étal : une fois que les filles sont rentrées dans le wagon, c’est parti pour la découpe de bidoche. En suivant le protocole ! Toujours le protocole !

Le cul, le cul d’abord : gros ? large ? rebondi ? plat ? étroit comme une tête ?

Puis tout de suite les seins : gros ? y a du volume là-dessous ? dressés ? tordus ?

Puis les cuisses : pleines ? grasses ? ou maigres qu’on les trouve pas ?

Ouf ! l’essentiel est fait.

Après ça, on peut respirer, on peut affiner, peaufiner. Étudier un pli de ventre, le tressautement d’un mamelon, percer l’érection d’un téton, imaginer le renflement d’un pubis… Bref, la routine quoi.


J’étais donc là, baignant sagement dans l’accoutumance de mes modestes griseries de mateur, bite au repos façon chewing-gum, bien loin de penser que j’allais bientôt voir le jésus de la bimbo s’inviter dans mon petit monde. Comment cette somme de regards fatigués et de fessiers fuyants aurait pu prédire que la Mecque de la gonzesse allait débouler devant mon strapontin ?


Tchiii. Ouverture des portes.


Pour le moment, la livraison de la nouvelle station m’envoie une jolie fille claire.

Deux lèvres pulpeuses, perchées sur un sweat rose tendu par des gros seins, se rapprochent de moi, propulsées par la foule. Feignant l’hébétement – bien malin que je suis – j’ignore la bienséance qui m’intime de me lever.

Comment ça malpoli ? Hé, ho, dis voir ! Tu voudrais pas me voir voler sous les yeux ce panorama de première classe hein ? Pour un peu mon nez s’enfoncerait entre ces collines palpitantes !

Je me vois Pinocchio, plongeant le blair dans ce saint vallon. Je me perds en projections libidineuses : ces seins sont tour à tour portés à pleine masse par mes mains en coupe puis ballottés par mes coups de hanches féroces. Les deux lèvres pulpeuses épousent mon vit gonflé ou happent avec peine l’air lorsque j’entraîne la fille au tréfonds d’une jouissance à l’intensité inconnue.


Tougoudoum…


Tchiii.


Le wagon se vide tandis que je me casse le cou à suivre comme un affamé mes nichons roses qui s’en vont derrière les vitres. Pourquoi que je m’accroche à ces fractions de seconde, comme à ma peau ? Pourquoi que je me cramponne à ces courts instants, juste avant que les attributs féminins ne disparaissent tout à fait ? Hypnotisé et hagard, je gorge mes yeux de cette délicieuse frustration.

Va comprendre en quoi une silhouette mourante est mon sommet de l’érotisme, en quoi un roploplo écrasé sous mes yeux ne concurrence pas l’ombre fugace d’une hanche. Et ce, à chaque fois, et pour toutes mes femmes du métro.


Tuuut.


Allez mon gars, on se remet au boulot. L’étal a été renouvelé, t’as de la barbaque à dépecer. D’autant que ça s’est gentiment vidé, ça t’offre de la perspective.


Vue saisissante : empoignant la même barre phallique, deux femmes se tiennent face à la porte. Elles me font dos, c’est-à-dire qu’elles offrent à mon jugement deux beaux rumstecks et leurs ronds de gîte. Elles ont sensiblement la même taille et portent toutes deux le jean bleu, élément de choix pour l’exaltation ordinaire.

L’une est noire, l’autre blanche. Un cul étroit et bombé pour l’une, agressif et sexuel. Pour l’autre ce fameux cul en barre de T. Les jambes font la barre verticale, et le pli du jean forme une barre horizontale franche et large. Cul noble et émouvant de blanche.

J’en salive au point que ma posture amorphe peine à se contenir.


Pour l’heure que je cause, je suis encore comme chez moi : à me branler la rétine sur mes petites porteuses de vagin, plus imparfaites et mal montées les unes que les autres… des boutons au menton, du bide, des seins qui se font la gueule ou du maquillage abêtissant. Bref tous ces pieds-bots qui font qu’on y croit aux gonzesses, qu’on en bande.

Ça sera maintenant dans deux stations que les choses vont se gâter. Que la fille de platine va débouler sans crier gare.


Mais on n’y est pas encore et moi, je continue de glisser les yeux sur la barre de T. Elle écarte un peu les jambes ! C’est bien plus qu’il m’en faut. Mes pensées plongent dans l’entrejambe, j’imagine les lèvres en ombre chinoise.


Tchiii.


Mon T se barre. Y a pour ainsi dire rien pour remplacer : qu’une mamie ! Non une mémé. Une vieille mémé. Tu sais que j’ai rien contre me pourlécher d’une jupe écossaise, même poussiéreuse. Le grand âge n’est pas pour m’écœurer pour peu que l’œil pétille et qu’on distingue encore les hanches. Mais là, pas possible ! J’ai la paupière qui débande.


Vuuuiii !


Mon métro filoche droit devant, fiérot qu’il est de sa cécité. Tout à ses motrices, il fonce sans calculer qu’il court à la rencontre du troisième type, que la cinquième dimension de l’érotisme faite femme va y grimper dedans. Et moi j’ai pas bien le flair plus affûté va. Je sens rien venir.


Tchiii.


On y est mon p’tit père ! D’abord deux malabars qui grimpent. Des gros mais alors du costaud. Tellement gonflés qu’on croirait qu’ils sont deux par costard. Autant de force qui débarque d’un coup, ça t’impressionne ! Je me rabougris sur mon siège.


Et juste après, la voilà : Elle. Je vois pas bien d’abord, cachée qu’elle est par les tontons Macoute. Mais tout de suite tu sens qu’y a un truc qu’est pas dans les normes de ta misère quotidienne ; un silence qui se fait dans le train… une trouée dans le brouhaha… La lumière elle-même se fait moins électrique, plus chatte.

Et pis je te la vois pour de bon, tout d’un coup : Wouf ! … Une beauté, mes drôles ! Éclatante, élégante ! Charnelle ! Inouïe ! Que t’entends les anges chanter. Tu clignes des yeux, ébloui. Ton souffle se carapate, la gorge te remonte dans le nez, l’estomac mime tes gastro chéries, les jambes te dégoulinent.


Ziiip ! Zouing !


Les fusils aiguisent furieusement les couteaux : pauvre blanquette qui arrive au beau milieu d’un congrès de bouchers ! Une fois la surprise digérée, l’armée de tabliers blancs, encore rougis de la dernière biquette, se met en branle. Énormes, immobiles, assis sur leurs derrières, ils sont là regardant ce morceau de femme et la dégustent par avance, passant leur grosse langue rouge sur les babines. Et ziiing et zouiii font les lames.


Un bestiau du calibre de madame, on va pas le gâcher d’une seule bouchée : armé du hachoir, je m’apprête à l’éplucher feuille par feuille. Je vais t’envoyer un descriptif par le menu détail, version intégrale.

Assieds-toi, ami lecteur, le charcutier va t’en allonger des pages sur sa peau à la marquise ! Le Balzac du cuissot te met à table ! Et n’aie crainte, on va pas Flaubertiser sur les pâquerettes, on va pas sombrer sentimental ! Y aura du tendron, y aura du sang !



Je la reluque sans vergogne, à ce point convaincu que n’étant pas du même monde, y a pas une chance que son regard céleste puisse me voir. Mais alors que j’attaquais gentiment par le plat de joue, la voilà qui m’envoie ses yeux.

On jurerait qu’elle me regarde ! Elle sourit. Du coup je me tétanise, terrifié. Les cloches de pâques m’assourdissent tandis qu’elle s’approche de moi. Trop de magnificence faut que ça reste à distance, c’est un coup à se cramer la caboche.


Je pense qu’elle m’a demandé si elle pouvait s’asseoir… Toujours est-il que sa main nacrée saisit le merdeux strapontin d’à-côté. Elle s’assied. Dieu qu’elle est belle ! Dieu qu’elle est belle ! Ça y est, je débloque. Je sais rien me dire sinon qu’elle est belle.


Elle a toujours le visage vers moi, souriante. T’imagines la scène ? Je me doute que je vais m’en prendre une à force de déranger, d’exister si peu loin d’elle, alors je serre encore un peu plus les fesses. Elle parle. Oui ! Elle cause je te dis !



Mais qu’est-ce qu’elle veut bordel ? Je la regarde avec des gros œils tout ronds, cherchant à qui elle s’adresse. Elle a un regard amusé :



Mes mâchoires crispées remuent doucement de bas en haut.



Ravie qu’elle est, du coup elle croise ses jambes interminables. Mais… mais, c’est qu’elle s’installe ! Elle va rester là, tu crois ? Faut qu’elle parte, et vite. C’est pas possible, là. À une cocotte, tu peux enlever la soupape, mais ma maman m’a pas fait l’option : je vais exploser.


J’entends à peine le tougoudoum, abasourdi. Je sais plus où mettre les yeux. Comment éviter l’indécence de ses cuisses ? Tu sais qu’une demi-cuisse à elle alimenterait les branlettes de l’humanité jusqu’à la nuit des temps…



Ouhlala ! Ben tu sais quoi ? Je suis pas tiré d’affaire, moi. C’est qu’elle me foutra plus la paix maintenant ! En tous cas sur ce coup, je la ferai pas mentir.


Tchiii. Les portes s’ouvrent sur une affiche pour un concert pop.



Elle veut que j’y cause. Elle lâchera pas ! J’essaie de répondre mais je suis nul, j’y comprends rien. Elle me cite des musiciens, j’en connais pas un. Elle me parle littérature, puis peinture, politique. Tout y passe. Y a rien à faire, je sais rien, j’ai jamais rien fait de ma vie, jamais rien vu, rien pigé.

Elle par contre, elle a déjà dû en vivre quelques dizaines de vies pour connaître autant de pays, d’artistes, de trucs. Elle m’étourdit. Ça tourbillonne.


Tchiii.


Et puis d’un coup les cuisses se décroisent. Le temps que je comprenne, elle est sortie. Pfiut ! Finito ! Je me décoince le cul et ferme les yeux. Ouf ! J’expire un grand coup… sur le quai !


Hein ? Quoi ? Où suis-je ? Un des deux King-Kong en costard tient encore mon col dans son poing. Mais il m’a sorti manu militari du wagon, ce malade ? Ça s’est fait si souplement et si vite, je n’ai pas réagi. Il me laisse pas réaliser et m’invite à avancer. Un encouragement sans appel.


Ça va vite, trop vite. On est déjà hors du métro que je peine à reprendre mes esprits. Devant nous à cinquante mètres trotte ma divine. Encore ses cuisses… ses cheveux rayonnants sont secoués par son allure un peu vive… une courte veste masque ses fesses. Sans m’en rendre compte j’ai pressé le pas, aimanté.


Mais où qu’on va ? T’as une idée ? Tu me lâches pas maintenant hein ? Avec ses grandes pattes, faut voir ce qu’elle bouffe comme bitume, la diablesse. Je cours presque ! Suivi de près par mon double quintal de mafiosi. Même leur ombre me semble lourde lorsqu’elle me noircit une jambe. Hébété, je me rebelle pas, je me questionne pas. Je trottine juste.


Soudain une porte. On rentre. Un couloir, un patio, une porte encore. Je m’arrête. Que c’est grand, que c’est beau ! C’est au moins une maison de ministre. Des vases, des tapis, des tableaux. Et puis un espace, un volume ! …


Tiens ! Les orangs-outans ne sont plus collés à moi. L’un des deux a collé une main contre le bas de son dos, et de l’autre m’indique un couloir. Le corps légèrement cassé en deux, il m’affiche un sourire trouble qui me fait frissonner. Le second gorille se tient en arrière, devant la porte d’entrée. M’est avis qu’il faudrait qu’on discute tous les deux avant que je puisse sortir par là.


J’ai encore pas eu le temps d’avoir peur avec tout ça. Entre cette femme, splendide de trop, et à présent cette maison luxuriante à l’excès, je cogite à l’envers. Je demeure là, indécis.


Le sourire du majordome se crispe, il se force un peu et une canine apparaît.

Mêêê ! C’est qu’il me boufferait ? Je m’empresse de prendre le corridor indiqué. J’avance. Large couloir, sombre, moquette épaisse. Au fond, une porte à double battant, richement décorée, entrouverte.



Je pousse la porte. Tu me croiras pas de ce que je vois là. Une chambre, aussi somptueuse qu’on peut s’imaginer. Au centre, un lit. Gigantesque. Et dessus, l’infinie faite femme, nue. Totalement nue ! Elle me tombe dans l’œil d’un coup, sans prévenir.


Elle n’est pas passée par un lent et savant déballage. Non elle m’envoie tout d’un coup : sa peau incroyablement lisse, ses cuisses déliées, ses seins royaux et lourds et, trônant au-dessus, son visage si doux et envoûtant. J’estomaque et me recule, défensif. Je me cogne contre Golgoth, occupé derrière moi à fermer la porte.


Je me retrouve donc enfermé. Seul avec elle. Terrorisé comme il se doit. Qu’il est loin mon petit métro !



Elle ne parle plus tout à fait comme tout à l’heure. Elle souffle ses mots, sa voix tremble un peu.



Elle m’intime. Ça ne la fait plus du tout sourire ma paralysie. Hé ! Je fais ce que je peux ! C’est-à-dire rien.


D’un coup elle saute à bas du lit, elle marche vers moi. Quelle vision, non mais quelle vision !


Elle est debout à moins d’un mètre devant moi. Je me sens petit garçon, je veux rentrer chez moi ! Elle réfléchit pas bien longtemps, elle a vite jugé mes piètres capacités d’initiative. Alors elle me déshabille. Un rien agressive, je la vois me démunir de mes remparts.


Nu à mon tour, je me sens tout petit, tout sale. Dans cette grande chambre et face à cette femme pleine de superbe, je me vois en creux, mon petit torse, mes petits poils, ma petite…


Ah tiens, parlons-en ! T’aurais bien cru que dans pareille scène, j’aurais dû me tendre à en avoir mal ? Que j’aurais dû l’avoir grosse et gonflée comme jamais de ma vie ? Couilles rabattues, roulis de bassin à l’appui pour animer ma perche, hop par ici la bonne soupe ? J’aimerais t’y voir…


Aphrodite regarde le désastre sans émotion. Elle me chope vivement l’escargot et l’agite avec dédain. J’implore ma biologie de ne pas prolonger l’humiliation. Enfin un peu de sang afflue, je commence à y remplir la main. Je ne regarde que ses yeux de biche, je fixe ce puits de douceur et d’intelligence. Je vois pas que son autre main pénètre son intimité.


Ça y est, je bande. Je déborde franchement de sa main. Y aura pas de rab de branlade, aussitôt elle m’amène au lit. Elle s’allonge. Son dos glisse sur des draps de satin, parfumés. Elle tend les bras vers moi. Presque attendri, j’approche mon visage.

Ses doigts se referment sur mes cheveux, elle me tire durement à elle. Je suis maintenant à quatre pattes au-dessus d’elle, de son ventre, de ses cuisses écartées. Je me contorsionne pour éviter tout contact, toujours convaincu qu’il n’y a qu’un affreux malentendu et que si par malheur j’y frôlais un genou, je prendrais une gifle.


Ses doigts ne me relâchent pas et avec violence, elle plaque ma tête contre son sexe. Elle a en même temps projeté le bassin à ma rencontre.

Comme de bien entendu, je découvre un terrain totalement imberbé. Une vraie patinoire, pas un branchage à se raccrocher dans les virages. Sa crème de peau vient jusqu’à inonder son intime animalité.



Le contact est fait, alors ma langue pointe avec retenue son très saint nid. Je lichotte son clitoris comme une glace très froide. Toujours fuyant, j’ai posé mes mains sur le matelas, au-dessus de chacune de ses cuisses, les coudes très hauts dans une digne imitation du crapaud. Elle saisit mes mains pour les poser chacune sur un de ses incroyables seins. Je perçois ces rondeurs soyeuses qui débordent.


Je poursuis mon micro clapotis sur le haut de sa fente. Je picore léger. Aquarelliste, je retouche un imaginaire et aérien paysage.



Et de m’écraser encore avec force le visage contre son pubis. Je m’applique, je gouache à pleine langue, à pleine gueule. Elle écarte grand, grand les cuisses. Ses mains empoignent mes cheveux au-dessus du front, elle me pousse plus bas. Sous ma bouche, je sens sa fente se creuser, se complexifier. Je découvre la naissance des lèvres, l’entrée du vagin. Je la goûte. Je lape son nectar un peu âpre, délicieux.


Ça dure : elle, elle souffle et moi je lape.



J’osais pas sans invitation. Ma langue se ressaisit. Elle se fait vicieuse. Elle se ramasse, gagne en épaisseur et en vigueur. Elle était grosse langue plate et bête, elle devient tête chercheuse. Je repousse une grosse lèvre, roule sur l’autre. Je caresse les petites, les force, m’engouffre.



Ses ongles me font mal alors qu’elle me presse encore. Elle ouvre tout grand les cuisses et moi les mâchoires, jusqu’à m’en faire mal. Je sors aussi loin que je peux ma langue. Le goût se fait plus prononcé, là-bas.

Tout à coup un silence, elle ne respire plus. Subitement elle s’arc-boute, ses cuisses m’enserrent. Elle émet un râle haut perché, chantant. Puis elle retombe, ses mains libèrent mon cuir chevelu.


Je relève le nez et reste ainsi immobile comme un idiot, la bave jutée au menton. Je vois mes moches bras partir le long de la noble souplesse du ventre, mes mains ne couvrant pas tout à fait sa poitrine. Je vois enfin sa gorge palpitante, le V de son menton. J’ose pas bouger alors je me mets à réfléchir, un peu. Je bande. Ah tiens, je continue de bander sec. Et si je m’en allais maintenant ?



Ah non, je m’en vais pas. Elle me jette son regard, première fois qu’elle m’échange un regard depuis le métro.



Ah oui, la prendre. Bien sûr, fastoche. Je remonte doucement un genou, range un pied. Bref, prends mille précautions d’emprunté. Aïe, ses mains dans mes cheveux encore. Elle tire sec !


Bon ok ! J’accélère. Je suis tout à fait sur elle maintenant. Je n’ai encore jamais eu son visage si près du mien. Je vois son grain de peau, le grain de lèvre, les cils. Dieu qu’elle est belle. Dieu qu’elle est belle. Dieu qu’elle est b… Aïe, pas les cheveux !


Je me place, m’introduis. Je sens rien, dis donc. Saisi d’un priapisme sévère, j’ai les reins froids. Je suis dur de la queue mais trop angoissé pour ressentir quoi que ce soit. Je bouge un peu, histoire de…



J’exécute. Le lapin Duracell branché en 6000 Volts, c’est moi. Je marteau-pique. La faute à mon bassin qui veut rien comprendre. Toujours pas de chaude envie pour m’envahir les reins. Résultat je ne baise pas, je tremblote.



Elle me pousse. Je roule à côté. Elle me saute dessus, s’empale et entame du bassin une danse du diable. Tout à ma froideur, je reluque la reine de sabbat louvoyer. Ses seins impériaux qui jaillissent au-dessus de moi. Ses fines épaules, ses longs bras musclés et ronds. Ses joues rosies, ses cuisses repliées. Où que je regarde, on croirait des photos d’art.


Elle pose les mains à plat sur mon torse et me chevauche sans ménagement. Port de tête altier et regard au loin, elle savoure. Ça y est, elle me considère plus du tout, dis donc. Tandis qu’elle fait coulisser sa sacro chatte le long de mon nœud, je me dis que l’ordre des choses se reprend. Je disparais enfin de son univers.


C’est long, elle se fait reluire avec l’énergie du désespoir. Moi j’y reste tout raide dedans elle, bien emmerdé. Je te vois te marrer en coin. Pauvre andouille infoutue de profiter d’un bout de paradis qui lui tombe dessus, c’est bien ça ? Comment t’expliquer.

Je me sens pas à ma place, dans un costume trop grand pour moi. Affublé d’un porte-jarretelles, on me parachute sur la scène de l’Opéra. Mon destin c’est le dernier rang, ou les coulisses à la rigueur.

Pas tous ces yeux et ces décors immenses autour de moi. Alors je le trimballe ce porte-jarretelles puisqu’il faut bien, mais je goûte à rien du splendide spectacle qui se déroule tout autour de moi.


Elle galope, ses cuisses me frottent douloureusement les flancs. Ses paumes m’écrasent. Elle hurle. Oui un hurlement de bête, très aigu. Elle s’effondre en avant, entourant ma tête de ses bras, elle repose sur moi.

Je louche en silence sur ses seins écrasés contre mes joues. Combien de temps restons-nous comme ça ? Elle reprend sa respiration longtemps, mais moi je me lasse pas du paysage. Je grave, j’incruste les vagues de son buste dans mon cerveau.


Enfin elle se relève, tout debout. Contre-plongée pharaonique. Elle se retourne. Ses fesses ! Avec tout ce déballage de merveilles, je les avais pas encore vues. J’aimerais te raconter ça, mais je trouve pas les mots. Un concert d’absolus, un océan de rondeurs, riche, poupard, fervent, rebondi !

Un ballon fendu, qui n’aspire qu’à l’être davantage. Elle s’accroupit sans cérémonie, saisit de sa main droite ma tige de béton, se fignole l’embouchure avec le gland. Puis tout doucement, je vois ma bite disparaître entre ses fesses.

Les sphères sucrées s’écartent pour caresser les flancs de mon sexe. Elle se redresse, et remue lentement faisant jouer toute la cambrure de son dos.


Elle entreprend un long et lent pistonnage. Elle remet ça, dis donc ! Quelle santé !


Alors que j’hypnotise sur le tassement régulier de son derrière, elle fatigue.

Prétentieuse ! La cavalcade molle vire à la fin de marathon. Son anus a beau me faire des clins d’œil, je vois bien qu’elle en peut plus.


Alors elle change de position. D’assise elle passe accroupie, les genoux hauts, enfournée bien à fond. Elle ne bouge plus ? Ah si, ce faisant elle a ouvert un large accès à son sexe pour une masturbation à deux mains. Je sens des doigts fins et frais glisser contre mon barreau, venus récupérer l’huileuse mouille.


Je vois ses bras s’agiter en silence. J’entends parfois des petits flocs. Elle expire, elle respire fort. Enfin, un souffle plus fort et plus long. Il n’est pas fini qu’elle roule et tombe à plat ventre sur le matelas.


Je ne la regarde pas s’assoupir. La porte s’est ouverte et je bondis. Je récupère mes habits et les enfile en quatrième vitesse. Je choisis ce moment pour paniquer. Je m’affole, je me trompe de sens pour le pantalon, de trou pour le bras. J’oublie mon caleçon, une chaussette.

Je cours dans le couloir en enfouissant mon tee-shirt dans mon pantalon qui baille. J’ouvre une porte et me retrouve à l’extérieur, dans le patio.


J’inspire une grande goulée d’air frais. Mon cœur bat fort. Je suis débraillé, toujours bandant comme un âne, me demandant ce qui m’est arrivé.



Je sursaute. Je n’avais pas vu un des deux caïds, assis sur un banc en pierre. Il me tend une cigarette allumée. Je l’observe, il a l’air nettement moins menaçant que tout à l’heure. Et puis j’ai bien besoin d’une taffe ou deux. Je prends la clope et m’assieds à côté de lui.



Je me remets pas tout à fait. J’arrive pas à poser une question, je sais pas par quel bout commencer. Quant à lui, il a pas l’air bien surpris. Il s’est sorti une autre cigarette et la fume en regardant un point sur le sol à quelques mètres devant lui.

Et puis, il se met à causer. Il répond aux questions que je pose pas. Comme il ne tourne pas la tête, je n’arrive pas à savoir s’il blablate tout seul ou s’il me fait des confidences.


Il me raconte en substance que la madame Rignotti est une sacrée chaude. Qu’elle a des besoins de l’ordre sexuel qui dépassent la raison. Que quand il faut y calmer le cul, y a pas à discuter, que lui et Simoni, ils la suivent sans mégotter. Elle fonce dehors et ramène un type.



À ce qu’il raconte ensuite, c’est même comme qui dirait une technique qu’elle a, la madame. Elle viserait souvent des nazes dans mon genre. Elle tombe dessus un mecton de mon espèce et l’emporte dans son repaire fissa. Sidéré qu’il est, une fois érectionné, ça bouge plus.

On se trimbale le bâton de bois, inflexible. Y a pas le danger d’éjaculation intempestive, ça laisse tout loisir à la dame de se limer l’entrecuisse jusqu’à plus soif. À tous les coups ça marche, qu’il paraît.

En disant ça, il se tourne pour me regarder, comme s’il attendait une confirmation. J’ose pas renier pour défendre ma virilité. De toute façon la chose semble entendue.



Il appuie le propos par de graves hochements de tête. Puis il ajoute :



Il m’agace à me dire toujours la même chose. Je traîne pas, je finis ma clope.



Il se tourne un peu et plissant les yeux, il me scrute un moment.



J’apprends que s’il y a une madame Rignotti, il y a aussi un monsieur Rignotti. C’est pas bien clair, mais il doit être trafiquant de quelque chose de pas tout à fait déclaré au registre du commerce. Et il aurait plutôt le sang chaud. Il aurait tout simplement refroidi au moins deux amants – présumés – de sa jeune épouse.


Le « faut pas traîner » prend une toute autre perspective. Je saute sur mes pieds et sprinte jusqu’à la porte. La rue ! Je prends à droite et cours comme un dératé. À gauche. À droite. Je regarde partout, à tout moment je m’attends à voir surgir Al Capone avec une sulfateuse pointée sur moi.


Bientôt hors de souffle, je m’arrête. Je suis noyé parmi les passants. Je réfléchis qu’ils n’ont de toute façon pas mon nom, mon adresse, rien. Il n’a aucun moyen de me retrouver ! Je me calme un tantinet.




Rentrer-maison. Machinalement j’attrape la rampe d’un escalier qui s’enfonce vers le métro. Je descends une marche, m’arrête, immobilisé par un spectre. Et si je la recroisais dans le métro ? Aucune chance… Malgré tout, j’irai à pied chez moi, c’est un peu loin mais c’est beaucoup plus sûr. Et puis une longue promenade ne sera pas de trop pour me faire digérer tous ces événements.


Quand même… T’y crois, toi, à l’explication du garde du corps ? Non mais, une fille comme ça, un gars comme moi… Je retourne l’histoire dans tous les sens, j’ai un peu l’impression qu’il s’est bien foutu de moi.

Enfin je sais pas, mais si elle a des envies, elle doit avoir d’autres moyens. Et puis on fait du bel outillage maintenant pour femmes seules ! Vu l’usage restreint qu’elle a eu de son nullos de service, c’aurait pas fait une grosse différence… Ouais, il s’est peut-être foutu de moi mais en même temps, je trouve aucune autre explication à cette histoire de fou.


Et… j’ai risqué ma vie pour de vrai dans cette histoire tu crois ? Et s’il était débarqué le monsieur Rignotti en plein polissage de sa douce ? Tu crois qu’il m’aurait classé parmi les amants présumés ?


… Tout ça me paraît tellement surréaliste à présent… Finalement, est-ce que c’est bien arrivé ? L’absence de slip et une trique entêtée m’assurent que oui.


Je marche toujours. Mon pas se fait moins noué, moins empesé. Au rythme des carrefours que j’efface et des boulevards que je traverse, mes idées s’organisent. Je me débarrasse petit à petit de ma peur panique, du mari jaloux d’abord, puis de cette nana hors classe.


Je respire bien à fond. Quel bonheur de sentir cette pile de briques s’envoler de son ventre !

À chaque trottoir que je quitte, je dépose un bout d’angoisse. À chaque bouche d’égout que j’enjambe, je détortille mes tripes d’avantage. Je redresse les épaules, mon regard, qui jusqu’alors sirupait maladivement le long du caniveau, se relève. Il porte haut. Des pigeons qui volent dans le ciel clair, un cycliste bien urbain qui filoche clope au bec, une jolie femme qui passe…


Une femme… Des femmes… il y en a partout des femmes à y bien regarder ! Sortant de mon songe, j’y bien regarde. Avec curiosité, je parcours le chamarré qui m’environne. Ce défilé multicolore et multisexe me réveille tout à fait.


Et c’est alors … ! C’est alors que sans crier gare, tandis que je remarque un délicat coup de pied émergeant d’un chaste mocassin, je me fais déferler dessus une puissante vague d’érotisme. Attention ma Gaillarde ! Pas la vaguelette qui t’éclabousse ! Que c’en est fini avant même que t’aies compris ! Ouhla non ! L’eau que j’te dis, ça se revendique du tsunami. Un raz-de-marée version apocalypse !


Tu peux bien imaginer aussi que ma bite a fini par en avoir marre de se voir imposer le salut Hitlérien pour l’éternité. C’est qu’elle a des valeurs ma bite. Tu peux y faire faire de la saloperie, ça oui ! elle plonge où tu lui dis qu’elle plonge, mais rappelle-toi que je les porte à gauche mes parties. Lasse du garde-à-vous militaire, marre de la posture fascisante, ma culotte fait son Mai 68.


Je comprends que les parpaings, déposés ça et là sur le bitume, ne faisaient pas que me coincer le ventre. En s’envolant, ils ont aussi rompu la digue derrière laquelle bouillonnait ma concupiscence.


Bref, que je te raconte comment ça se passe : avec civilité d’abord, le déferlement s’annonce. Ça commence par un vrombissement du diable, intérieur, mais à rien comprendre d’où il sort. D’ailleurs je décrypte pas, au début. Je sens juste que ça monte, que ça vient. Ça me chatouille quelque part le bas-ventre.


Et puis alors que je commence à piger, WHOUF ! Trop tard ! Je suis submergé ! Les images fantastiques, imprimées pendant ma sauterie de tout à l’heure, surgissent de partout. Les flashes de seins, de cuisses, de fesses s’enchaînent à toute vitesse. L’incroyable créature ruisselante de stupre jaillit avec précision dedans mes yeux.

L’ourlet de la lèvre, les yeux de chatte, le palpitant nombril, tout me revient avec une force terrible. Un flot de désirs salaces, trop longtemps prisonniers, ravage tout, emportant avec lui ma raison, ma timidité, mes complexes.


Je mouille du gland illico. Mon étendard bandant bat la chamade. Ça tambourine, c’est la fanfare du bénard ! Me voilà mâle. Un ramassis d’hormone puante et sauvage.

Je marche bien droit, me cambre même, gaule en avant. J’arrose de regards arrogants la gent féminine qui passe à ma portée. Sûr de mon fait et de mon vit, je promets tout à toutes.


Quoi ! J’ai vaincu la très grande pécheresse ! Je l’ai eue sur moi, l’ai possédée cette damnée ! J’ai foulé le vagin des vagins !

Je fais plus du tout le compte que j’ai même pas eu un baiser, que j’ai été saisi du bout des doigts puis kleenexé malproprement.

Je calcule plus que j’ai été infoutu de donner ne serait-ce qu’un coup de reins efficace.

Mon ego me déborde l’entendement.


Allons ! Que puis-je craindre maintenant ? Je leur montrerai, à celles qui voudront !


Faisant exagérément de la place à mes attributs virils que je juge gigantesques, je marche à la Chaplin. Genoux écartés, cul bien devant, je dandine, fier de ma proue. J’exhibe ma bandaison.


L’orgueil n’est pas tout. J’ai surtout très, très chaud de la verge. Vite, vite, rentrer-maison, je prends feu ! Mon déhanchement s’accélère.


Je vais pas tenir.


J’avise une rue plus petite, je vire, m’y engouffre. Ah ! Deux camions garés l’un derrière l’autre. Parfait, quel luxe ! Je m’insère entre eux. Leurs pare-chocs se touchent presque alors je pose un pied sur l’un d’eux. Fébrile, je ratatine mon pantalon jusqu’à mes chevilles.

Ahaa ! Tu l’as bien en visuel ma bite ? Très chère ! Pauvrette ! Qui réclame depuis des heures un peu de considération. Je me la regarde, gonflée, agitée, luisante.


Enfiévré, je me rejoue le film de tantôt. Je veux me remémorer que ma divine beauté, en me déshabillant, m’a découvert dans toute cette gloire rigide. Qu’elle en a été baba et rouge d’excitation.



Que je me murmure, sans trop savoir si j’insulte ma bimbo ou si je flatte ma verge.


Je m’empoigne à une main, je glisse l’autre à plat contre mon ventre. Je me cambre à nouveau dans l’attitude de l’autophile exhibitionniste. Le concept d’attentat à la pudeur n’évoque pas grand-chose pour moi à ce moment. Ma main entre en branle.


Je poursuis mon remake, mais le cunnilingus, bien trop subtil et évanescent est coupé au montage. L’empathie a fait son temps : place à l’école de Sade ! En lieu et place du gamahuchage, je la prends avec sauvagerie. Elle jouit immédiatement.


Je me secoue, me frotte. Un genou prend appui sur la carrosserie sale du camion. Ça me cale, je me galvanise et repars de plus belle.


Ma bombe sexuelle me chevauche à présent, me faisant face. J’irai jusqu’au bout. J’ai raté la première prise mais je ne manquerai pas la seconde. Je ne précocerai pas l’éjaculation !


Alors qu’elle jouit une seconde fois, je lève les yeux pour chercher son regard imaginé. Je suis saisi de stupeur !

Ses yeux somptueux me regardent tout grands. Face à moi, un peu en hauteur, je vois un encart de publicité. Un visage de femme en très gros plan. Un regard magique.

Les paupières ne sont pas tout à fait relevées, elles caressent deux disques d’or. Ses yeux d’un vert très clair sont cerclés d’une toute fine corolle grise. L’iris s’éclaircit ensuite en une mer d’émeraude, tachetée d’une multitude d’atolls.

Vers le centre enfin, la mer s’enfonce, devient bleu profond avant de s’effacer devant l’abîme circulaire, noir, absolu.

Je navigue, perdu entre ciel et terre, entre les îlots espiègles, reflets d’une âme câline et taquine.


Je m’égare presque à imaginer une tendresse platonique face à ce charme attentiste, mais bien vite je suis rattrapé par une lubricité impatiente.


Ma tigresse, toujours montée sur moi, me présente ses fesses. Je les défonce avec rage. Ma main s’aligne en cadence sur l’assaut forcené que j’imagine.


La libération finale approche à présent, j’éructe et grogne des bruits de moins en moins introvertis. À ce moment précis je vois apparaître sur le trottoir une femme, avec une courte jupe. Mes bruits l’ont intriguée et elle hoquette en me découvrant. Un éclair, je me crispe et je crache blanc. Je tire, pointant ces cuisses trop curieuses. En fin de salve, je lâche mon spirituel :



Je me parle à moi, mais suffisamment fort pour qu’elle le prenne pour elle. Ça la tire de son hébétement, elle s’en va.


Je souffle lourdement.


La redescente sur terre est cruelle. Mon genou a frotté sur quelque rivet rouillé et saigne. Je réalise enfin que je viens d’outrager la voie publique.


Peur à nouveau, de la maréchaussée ce coup-ci, à deux mains j’attrape mon futal, me le remonte par-dessus cul et m’en vais comme un voleur.