n° 14201 | Fiche technique | 17078 caractères | 17078Temps de lecture estimé : 11 mn | 01/01/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Comment pimenter sa vie de couple... | ||||
Critères: fh couple hotel fellation fsodo confession -amourdura | ||||
Auteur : Annalisa Envoi mini-message |
Mon tendre mari
Ce récit, dont je suis l’héroïne, raconte un plan que j’ai savamment élaboré afin de pimenter ma vie de couple. Cette histoire a sa part de vérité, mais je n’ai pas encore mis en pratique ce plan, car j’ai peur des conséquences.
***
C’est vendredi soir et, après une semaine de travail pénible et ennuyeux, mes amies me proposent d’aller boire un verre afin de se détendre un peu, j’accepte bien évidemment. Comme à leur habitude tout se décide à la dernière minute, je déteste ça en principe car je suis assez carrée dans ma vie. Je suis une mère au foyer où l’imprévu n’est pas toléré.
Je décide donc, pour un soir, d’oublier mon quotidien, de laisser mon mari, mes enfants à la maison et de me divertir un peu.
Bien sûr, avant de partir, j’ai préparé le repas, donné le bain, raconté une histoire et déposé les baisers. Je me suis ensuite habillée, maquillée, parfumée. Quel plaisir de se sentir femme, belle et sexy. J’ai souhaité une bonne soirée à mon chéri, j’ai pris mes clefs de voiture et je suis partie.
Sur la route qui me mène chez mon amie Adèle, je repense aux changements qui se sont produits en moi depuis quelques temps ; je sors, je m’habille avec recherche, mais pourquoi maintenant ? Tout ceci était impensable avant. Est-ce que j’arrive à un tournant de ma vie ? À 28 ans déjà ? Mon dieu, que sera la crise de la quarantaine, et pire, de la cinquantaine ?
Il est vrai que je n’aime plus vraiment mon travail, je m’y ennuie. C’est vraiment dommage étant donné que ça fait à peine deux ans que j’y suis. Vais-je devoir encore changer ? Je ressens le besoin d’évoluer, de me sentir utile et qu’on apprécie mes compétences. Je stagne et je ne me sens plus à ma place.
Mon couple aussi est dans une période creuse ; après onze ans de vie commune, j’ai encore le besoin de nouveauté, mais est-ce encore possible ? (gros soupir). Heureusement, ce soir je vais pouvoir papoter avec mes copines. Même mieux, on va cancaner comme seules les filles savent le faire. Aucun tabou, tout sera dit.
Je prends mon portable et fais sonner Adèle pour qu’elle descende. C’est pénible d’être une des seules à avoir le permis, je ne peux jamais boire plus que de raison, je ne peux oublier pour un moment mes soucis, je ne peux jamais me réveiller avec la migraine. En même temps, je n’aime pas l’alcool, mais bizarrement je m’accorde un verre ou deux ces temps-ci.
Adèle arrive et nous voilà sur la route en direction d’un bar qu’on a décidé d’inaugurer. J’aime vraiment ma région et surtout ma ville ; petite ville située au creux d’une colline et au bord de la mer. Le parfum de la garrigue et l’odeur de l’iode.
Nous sommes au début du printemps et les gens commencent à sortir de chez eux pour profiter de la timide chaleur du soir. Nous arrivons les premières et nous décidons d’attendre dehors nos deux compères en grillant une cigarette.
Adèle a été ma meilleure amie au collège, nous nous sommes perdues de vue au lycée puis retrouvées il y a deux ans, avant qu’elle ne parte en Amérique latine pour un an. Maintenant, elle vit le parfait amour avec un gentil garçon et va se marier au mois de juin. C’est ma plus fidèle confidente, elle connaît tous mes secrets et je connais tous les siens.
Enfin, voilà qu’Amanda et Émilie arrivent, on va pouvoir rentrer dans le bar. Nous passons commande au comptoir et prenons place à l’extérieur sur de confortables canapés. Nous sirotons tranquillement nos rhums arrangés pendant que nous nous racontons notre semaine. Tantôt sérieuses, tantôt rieuses nous en arrivons naturellement à parler de sexe. Je me retourne alors vers Adèle et je lui demande :
Adèle part dans une profonde réflexion et mes deux autres amies me proposent tour à tour :
Nouvelle réflexion des filles. J’ai un peu coupé l’ambiance bon enfant de la soirée avec ma question.
Adèle enchaîne,
Je ne suis vraiment pas convaincue. Nous changeons de conversation et la soirée se poursuit dans la bonne humeur. À une heure du matin, nous décidons de rentrer chez nous.
Arrivée devant ma porte, je tourne la clef sans faire de bruit afin de ne pas réveiller les petits. En silence, je me déshabille, me lave les dents et rejoins mon mari, toute nue, dans notre lit dans l’espoir de me coller à lui et de réveiller ses ardeurs… en vain ! Après une nuit sans sommeil, ma décision est prise, je vais écrire ces lettres et tout mettre en œuvre pour que mon plan soit au point.
Voici ma première lettre :
Mon tendre amour,
J’ai longtemps hésité avant de t’écrire cette lettre car j’ai peur de ta réaction.
Je me lance, la peur au ventre, en espérant que tu la liras jusqu’au bout.
Depuis que mes yeux se sont posés sur toi, tu hantes mon esprit.
Tu es celui avec qui j’ai envie de passer ma vie.
J’aimerais te serrer dans mes bras, te faire l’amour et te dire que je t’aime.
Je n’ai pas le courage de te dire qui je suis, alors je signerai :
Une âme en peine.
Bon le résultat n’est pas fameux mais, tant pis, je ne suis pas douée pour la prose. Je referme l’enveloppe et la soupèse dans mes mains, hésitante. Aurais-je le courage de l’envoyer ? J’appelle Adèle pour lui demander de réécrire la lettre afin que mon mari ne reconnaisse pas l’écriture. Nous décidons de la faire partir ce samedi de la ville d’à-côté.
Les jours passent, je ne vois aucun changement dans l’attitude de ma tendre moitié. Je lui demande tous les jours si nous avons reçu du courrier et rien ne me laisse à penser qu’il a reçu ma lettre. Je me décide à écrire la deuxième.
Deuxième lettre :
Mon inaccessible amour,
Tu es devenu mon obsession, je pense à toi tous les jours.
Je rêve de mon corps contre ton corps lors d’une nuit d’amour.
Pourrons-nous un jour goûter au fruit défendu ?
Je n’ai pas le courage de me dévoiler, je suis perdue.
Comme pour la première, je ne suis pas satisfaite du résultat, tant pis je m’en accommoderai.
Je poursuis ce petit jeu d’écriture encore cinq fois. Mes lettres deviennent de plus en plus enflammées. J’y décris notre corps à corps, la douceur de sa peau, son odeur enivrante. Je deviens pressante, voire même exigeante. Je ne remarque toujours aucun changement dans l’attitude de mon mari et j’en suis étonnée ; mon mari peut donc garder un jardin secret ? Il peut me cacher des choses ? Je me torture l’esprit. C’est bien nous, les femmes, de vouloir quelque chose et de ne pas être contente quand on l’obtient, comme on dit : éternelle insatisfaite ?
Je décide de jouer le tout pour le tout dans ma dernière lettre.
Cher Thomas,
Tu sais désormais quelle est mon envie de toi.
Alors sois à moi rien qu’une fois…
Samedi soir à 22 h, hôtel La Cigale, Chambre 20.
Je serai là et t’attendrai.
Voilà les dés sont jetés, la lettre est postée et je ne reviendrai plus en arrière. Maintenant je dois planifier et faire en sorte de ne pas oublier le moindre détail.
Je porterai une nuisette noire en dentelle transparente avec un petit string assorti. Un collier de perles noires autour du cou avec les boucles d’oreilles assorties. Juste une touche de mon parfum préféré. Mes cheveux seront libres sur mes épaules et bouclés naturellement. J’appelle l’hôtel pour réserver la chambre sous un faux nom au cas où mon mari aurait l’idée de se renseigner.
Thomas, quant à lui, commence à devenir un peu nerveux. Moi, je ris sous cape.
Le mercredi, il me demande :
Excuse pitoyable, mon amour
Je jubile intérieurement, il a mordu à l’hameçon mais je suis quand même en colère. Il m’est infidèle !
Il ne me reste qu’un détail à régler, qui va me garder les enfants ? Je sollicite ma mère qui sera également ma complice. Je pourrais arguer devoir passer la soirée avec elle.
Il est 19 h 30 ce samedi quand je sors de la maison en souhaitant une bonne soirée à mon mari.
Je me rends rapidement chez ma mère afin de lui laisser les enfants puis je repars en direction du fameux hôtel.
Il me faut absolument finir la mise en place de la chambre, champagne au frais, ampoules dévissées pour qu’il ne puisse pas allumer, un foulard pour l’attacher et un lecteur CD pour diffuser une musique d’ambiance. Voilà, tout est prêt, je peux me préparer. Je prends une douche rapide et je mets mes dessous coquins. Le contact du tissu sur ma peau me donne des frissons d’excitation.
L’image que reflète le miroir est celle d’une maîtresse attendant son amant. La nuisette qui se referme par-devant, laisse apparaître mes seins et une partie de mon ventre. Je ne suis pas vraiment satisfaite, mon corps n’est plus aussi ferme qu’avant. Mes deux grossesses m’ont laissé des marques et quelques rondeurs. Je me demande pourquoi un homme comme Thomas peut encore m’apprécier et me désirer ? C’est peut-être à cause de mon corps que nos relations se sont espacées ? Je ne lui plais plus autant qu’avant.
Je pousse un gros soupir et me décide à l’attendre sur le fauteuil.
Les minutes me semblent interminables et mon cœur bat la chamade. Est-ce que j’ai bien fait de me lancer dans cette aventure ? Ne va-t-il pas me reprocher de l’avoir trahi ? Je me torture l’esprit mais il est vraiment trop tard pour reculer, des pas se rapprochent et s’arrêtent devant la porte de la chambre.
Elle ne s’est pas ouverte de suite, légère hésitation de sa part ? Elle s’entrouvre doucement et il rentre. Je peux distinguer dans la pénombre sa main qui part à la recherche de l’interrupteur. Clic-clac en vain.
Mes doutes se sont envolés, je me sens prête à tout pour que cette soirée soit à jamais gravée dans nos mémoires. Je me lève du fauteuil pour le rejoindre. Je tends une main pour le toucher, il est tendu comme un arc.
Je ne réponds pas sachant que le son de ma voix va me trahir.
Je suis à présent derrière lui et je l’entoure de mes bras. Je le serre à l’étouffer. Je m’enivre de son odeur, je l’aime. Thomas ne se détend toujours pas. Il ne bouge pas mais ne se dérobe pas non plus. Je laisse courir mes mains sur son torse et gagne du terrain en direction de l’ouverture de son jean à la recherche des boutons. Un à un, je les fais sauter ; le pantalon gît à ses pieds. Je ne cesse de lui baiser les parties de son corps qui sont à ma portée. Je m’applique maintenant à lui ôter son pull, opération bien délicate quand on est petite et que le monsieur n’est pas coopératif.
Mais voyons mon amour, je te déshabille, tu ne t’en rends pas compte ?
Il n’a plus pour tenue que son boxer, il a vraiment un corps magnifique. Je continue mon exploration avec mes lèvres et tente une approche en direction de son entrejambe. Léger recul quand j’effleure son sexe de la paume de la main.
Un bon point pour toi mon chéri, mais pourquoi tu es là alors ?
Je laisse de côté sa rebuffade et le dirige vers le lit sur lequel est posé le foulard. Je vais devoir le contraindre en l’attachant. La partie va être difficile. J’essaie tant bien que mal de lui nouer les poignets.
Je réussis à passer une main.
Il se libère. Mon plan tombe à l’eau je ne peux pas le forcer, je suis vraiment moins forte que lui. Tant pis. Je me décide à parler.
Il se dégage brusquement.
Je sens que je vais passer un sale quart d’heure plus tard, autant profiter d’un moment de répit. Il se détend et j’en profite pour lui ôter son boxer.
Ma bouche va à la rencontre de son torse et ma langue laisse des traînées de salive sur son chemin. Je descends jusqu’à son sexe qui est maintenant plein de vigueur. Il aime que je le suce et je veux lui faire plaisir. Je m’active alors savamment sur son gland.
On se connaît, il sait ce que j’attends de lui. Alors sa langue vient à la rencontre de mon clitoris et ses doigts s’insinuent dans la chaleur de ma fente.
Comme je t’aime chéri, tu es vraiment le seul à savoir comment me faire plaisir, les autres ne m’ont jamais rien apporté ou peut-être si, mais seulement le piment qui nous fait défaut depuis des années. Ces mots je ne les lui dis pas. Les autres restent mon jardin secret, mes erreurs du passé.
Je me mets à quatre pattes sur le lit et guide sa bite à l’entrée de mon anus. Je n’aime vraiment pas cette position et surtout la douleur que m’occasionne une sodomie pratiquée par lui. Je sais seulement qu’il aime ça. Je le sens hésitant et je suis obligée de faire un mouvement de recul pour lui faire comprendre que je suis bien décidée à le faire.
La douleur est là, elle me brûle et je serre les dents. Apparemment cette position lui fait encore plus d’effet et je sens qu’il va bientôt jouir.
Il n’attend que ces mots. Son sperme tout chaud me remplit et coule le long de mes cuisses. Je suis déçue aussi car je sais que maintenant tout est fini. Il va s’endormir et moi je serai encore une fois laissée pour compte.
Pourtant ma surprise est de taille, il me rallonge sur le lit et continue son jeu de langue et de doigts.
C’est avec mon cri de jouissance que se termine mon histoire…