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n° 14203Fiche technique54030 caractères54030
Temps de lecture estimé : 31 mn
02/01/11
Résumé:  Des cours du soir de plus en plus intéressants...
Critères:  fh hh hbi hplusag fplusag frousses rousseurs couplus poilu(e)s exhib noculotte fellation anulingus pénétratio hdanus hsodo confession -couplea3
Auteur : Ducfranck            Envoi mini-message
À trois c'est mieux ?

Été 1992, j’ai vingt-trois ans et je viens de trouver mon premier travail après dix mois passés à crapahuter dans les bois en tenue camouflage. Ma copine est descendue sur Montpellier pour m’aider à emménager mon studio et puis est partie le week-end terminé. La première soirée seul est morne, je m’ennuie et regarde le film du dimanche sur le tube cathodique grésillant.


L’ambiance dans les bureaux de la société qui m’emploie est agréable, je suis pris en main par quelques collègues et tout va pour le mieux. Je vois ma tendre chérie tous les week-ends, soit elle vient chez moi, soit je squatte chez ses parents. Le train-train de la vie de travailleur qui contraste avec les virées de la période estudiantine et celles du service militaire. J’avoue que je m’ennuie le soir venu. De temps à autre, je vais me faire un cinéma mais seul c’est pesant, parfois je suis invité par mes collègues. Le souci c’est qu’ils ou elles sont tous mariés avec des enfants, pas trop les mêmes centres d’intérêts. J’ai quand même douze ans de moins que le plus jeune. Pas évident de se faire des amis, je suis bien inscrit dans un club de sport, mais à cette époque le badminton n’est pas vraiment apprécié par les jeunes. Pour ce qui est du voisinage, à part les sempiternels bonjour-bonsoir, rien de notable. En bref, ma vie sociale est proche du néant.



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Un après-midi, l’une des secrétaires me demande si je ne connaîtrais pas quelqu’un pour donner des cours à son neveu qui a de grosses difficultés à l’école. Je ne sais pas pourquoi mais je lui dis que cela ne me dérange pas de l’aider à la seule condition que cela se passe en soirée. Des cours de maths et de physique-chimie, niveau sixième, ne me font pas peur et puis cela me sortira un peu.


Le mercredi suivant, je patiente devant un portail en fer forgé après avoir sonné, une voix masculine m’invite à entrer. La gâche électrique s’ouvre et, sur le perron de la maison, m’attend un couple et le jeune adolescent. Les présentations sont faites puis nous discutons du programme et des difficultés de Thibaut. Ses parents sont à l’écoute, il règne une ambiance saine dans la maison et j’accepte deux rendez-vous par semaine en demandant quelques francs en échange. La somme que je demande est ridicule par rapport aux prix pratiqués pour ce genre de prestation mais je n’ai pas besoin de ça pour vivre. Les lundis et mercredis soirs, j’ai rendez-vous aux alentours de dix-huit heures pour une heure de révisions et d’exercices.



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Pour les premiers cours, les deux parents sont présents pour bien montrer à leur progéniture qu’ils sont très attentifs à ses progrès. Puis, au fil des semaines et des notes qui augmentent sensiblement, le père, la mère, voire les deux, sont absents lorsque j’arrive. Je suis traité comme quelqu’un de la famille, je mange chaque fois avec eux après les séances ; c’est très agréable de se sentir choyé de la sorte.


Agréable est le mot qui me vient aussi pour parler de Marlène. Je trouve que la mère de mon élève se met plus en valeur que lors de nos premières entrevues. Je ne l’ai pas remarquée tout de suite car je l’avais trouvée, ma foi, assez quelconque que ce soit par ses tenues ou sa quasi-absence de coiffure. Cela fait quelques dîners qu’elle soigne ses cheveux et ses tenues, quelques touches de maquillage viennent même rehausser ses yeux marron clair.


Une chose qui a changé, c’est qu’elle est toujours aux petits soins avec moi lorsqu’elle est présente, même durant les leçons. Marlène a toujours une attention envers moi, soit un compliment anodin, soit elle propose une collation. Je suis comme un coq en pâte, son mari Julien se moque même d’elle et ne cesse de répéter qu’elle a toujours voulu avoir un deuxième enfant et que c’est pour cela qu’elle me chouchoute de la sorte.


Au printemps, le beau temps revenant, madame ose des tenues plus féminines tout en restant dans les limites de la décence. Rien de vraiment sexy ou provoquant, ses lignes sont uniquement mises en valeur comme elles auraient toujours dû l’être. Je suis maintenant impatient de venir partager mon savoir uniquement pour savoir comment sera vêtue la maîtresse de maison.


Jamais déçu, parfois surpris comme le mercredi suivant le lundi de Pâques. J’arrive à l’heure et Madame m’ouvre la maison en tee-shirt délavé et maculé de traces de peinture ainsi que d’un vieux short dans le même état.



Rien d’affolant, bien au contraire, dans sa tenue, mais un détail me saute aux yeux. J’ai l’habitude de zieuter rapidement au niveau de sa poitrine car j’aime ces rondeurs particulièrement. Le tissu élimé fait deviner sans ambiguïté l’absence de soutien, Marlène a de beaux restes, malgré que son âge, soit à un an près, le double du mien. Mais pas le temps de s’attarder, elle retourne à son labeur et je monte voir mon élève.

L’heure passe et je retourne au rez-de-chaussée, laissant Thibaut finir ses devoirs (en fait il joue à sa game-gear).



Quand j’arrive dans la pièce, elle est en sueur et maugrée sur la hauteur du plafond. Je n’ai pas le temps de demander à quoi je puis lui être utile, qu’elle me colle dans les mains un rouleau et pointe du doigt le plafond au-dessus de la baignoire. Prenant de la hauteur sur l’escabeau, je m’étire pour finir le dernier demi-mètre carré de peinture. C’est lorsque je me retrouve de nouveau sur le sol que je m’aperçois de la transparence du tee-shirt. La transpiration aidant, la poitrine de Marlène se dévoile avec pour seules zones d’ombres, les parcelles recouvertes de peinture.


Je suis très rapidement à l’étroit dans mon jean et ai du mal à tenir le regard de la mère de mon élève. Je fais tout pour sortir de la salle de bain et ne plus être gêné par la vision enchanteresse. Je ne pourrais dire si elle a remarqué mon émoi ou un changement de comportement mais j’ai essayé de ne pas lui en laisser le temps et je me suis échappé en refusant l’invitation à dîner.



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Séance suivante, c’est Julien, le mari, qui me reçoit et sa première réflexion est de savoir pourquoi je n’ai pas voulu rester manger la semaine passée. Heureusement que j’avais échafaudé une excuse valable avant de venir, les connaissant, je savais qu’ils allaient remettre ça sur le tapis.


Un peu de mathématique pour se mettre en route et je termine par un court sujet de chimie avant de descendre dans la cuisine. À son habitude, Julien a troqué ses vêtements pour la tenue tee-shirt, bermuda, claquette et m’attend devant une bière sur une chaise du salon de jardin en teck. Je prends celle qui m’est destinée et commence à papoter de sport jusqu’à l’arrivée de Marlène.


Elle remercie son mari d’avoir fait le repas et, après nous avoir dit bonjour, elle entre dans la maison pour en ressortir quelques minutes plus tard dans une très belle robe d’été. Celle-ci n’est ni courte, ni échancrée sur sa poitrine mais Marlène resplendit, habillée de ses couleurs printanières.


Elle prend place avec nous, Julien se lève pour lui servir un jus de fruit, et nous bavassons. Enfin je dirais plutôt qu’ils discutent pendant que je reluque sans vergogne le corps de mon hôtesse, bien caché par les verres fumés de mes lunettes. J’essaie d’être le plus discret possible, je ne voudrais pas qu’ils s’aperçoivent de quelque chose. J’apprécie tous les membres de cette famille et ce serait dommage de gâcher une si forte amitié pour quelques fantasmes de pré-adulte. Me faisant cette réflexion et surtout m’étant convaincu, je prends part au bavardage en regardant tout le monde dans les yeux. Je retire même mes lunettes de Soleil pour ne pas être tenté.



Je suis tellement bien intégré qu’en aucune manière mes hôtes ne se brouillent malgré quelques piques. Je me sens vraiment bien avec eux. Aussitôt son dessert englouti, Thibaut retrouve sa chambre et sa console de jeux portable, nous laissant attablés sur la terrasse. Le mari me fait un long discours sur la probabilité qu’il construise une piscine dans son jardin. Pendant qu’il énumère les travaux à venir, je fais quelques allers et retours entre la terrasse et la cuisine pour aider Marlène à débarrasser.



Tout d’un coup des effluves remontent de son cou, mes narines sont assaillies d’effluves chauds et musqués. Mes bonnes intentions s’évanouissent en un instant, voilà que je désire à nouveau Marlène et que, d’un bref mouvement, je plonge mon regard dans l’étroite fente laissée entre sa peau et le tissu. Mes rétines arrivent à imprimer la vision de sa poitrine recouverte de lingerie blanche.


Les légères tâches de rousseur, la peau laiteuse qui ne tranche pas vraiment avec la couleur de son soutien-gorge, le regard fugace qu’elle m’a lancé lorsque j’ai redressé ma tête, toutes ces images me troublent. Dans la pénombre de la terrasse, personne n’a allumé les lumières extérieure et nous sommes éclairés par celles de la cuisine, je ne peux m’empêcher de fantasmer sur la jolie rousse qui me fait face.



Lorsque la dame revient, enfin, elle pose trois petits verres sur la table en bois et sert un breuvage fort alcoolisé, de la mirabelle si ma mémoire ne me joue pas des tours. Je trempe mes lèvres dedans, mais pas plus ; la discussion tourne à présent autour de ma relation amoureuse. Marlène prend un malin plaisir à me poser des questions, elle prend plaisir à me mettre mal à l’aise et ce n’est pas pour déplaire à mon voisin moqueur. J’ai quelques minutes de répit car elle s’est absentée, mais je sais que je n’ai pas fini d’être cuisiné. Julien dont le teint est devenu rougeaud me dit qu’elle aime torturer de la sorte ses neveux ou ses petits cousins.



Marlène lui répond dédaigneusement d’un geste de la main mais, sans se démonter, continue ses petites questions. Avant de s’asseoir, madame a éclairé quelques petites lampes attenantes au muret entourant la terrasse. Grâce à cette lumière douce, je peux admirer à nouveau les doux traits de mon interrogatrice. Son visage rieur, son sourire, ses cheveux roux, son petit nez, tout me fascine. Tomberais-je amoureux ?

Je remarque sa poitrine bouger bien plus qu’au début du repas lorsqu’elle rit ou déplace son bras pour atteindre les petits gâteaux dispersés sur le plateau. N’a-t-elle plus de soutien ?


Une petite gorgée pour me motiver, il est vraiment fort ce breuvage. C’est l’alcool ou la nouvelle question qui me fait monter le sang aux joues ? Je ne pensais pas qu’elle oserait me demander comment se passent nos retrouvailles du vendredi soir, si cela se passe chez mes parents, les siens ou à la sauvette dans la voiture.


Je reste sans voix, Julien rit grassement et Marlène me regarde droit dans les yeux en attendant la réponse.



Sa voix triste termine ces quelques mots pendant qu’elle nous quitte pour farfouiller dans la maison. Julien bougonne dans sa barbe, je ne comprends pas ce qu’il raconte et je ne cherche pas à entendre trop content de m’être sorti de cet interrogatoire.



Je me fais tout petit dans ma chaise, je fais mine de regarder ailleurs comme si cela effaçait ma présence. Je n’ose faire le moindre mouvement, je me sens mal au milieu de cette conversation. Je ne peux qu’écouter ce qu’ils se disent et ma curiosité reprend peu à peu le dessus et je jette quelques coups d’œil furtifs dans leur direction.



Je ne dis rien, juste un petit geste de la tête. Je ne peux pas m’exprimer, je ne sais quoi dire, quoi penser de ce qu’il se passe. C’est irréel, mes yeux ont du mal à se défaire des protubérances qui ondulent sous le fin tissu. Marlène houspille toujours son mari, mais de façon plus taquine, son petit coup de sang se termine en moquerie, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des paroles égrillardes. Encore un aspect de sa personnalité que j’ignorais complètement. Elle continue, mais à voix basse pour ne pas révéler le tout à son voisinage et à son fils qui est dans sa chambre au premier étage. Par contre, que je sois témoin ne la dérange pas, au contraire elle me prend à témoin, m’interroge du regard quand ce n’est pas verbalement. Situation très inconfortable mais qui se termine.



Je prends congé, ne sachant que penser de cette soirée. J’ai un sentiment partagé, entre excitation, mon slip en témoigne, et incompréhension. Ma nuit est agitée et la journée du lendemain se passe comme dans un rêve, je ne me rappelle pas vraiment ce que j’ai fait. Certains de mes collègues me demandent même si tout va bien, si je n’ai pas des problèmes, c’est dire le trouble qu’a provoqué en moi cette soirée.



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Lorsque je rejoins mon amie le vendredi soir, elle est surprise par mon enthousiasme et ma fougue lorsque je la coince sous la couette. Ses parents sont au salon en train de regarder un film et je ne retiens pas mes envies. Nous avons fait l’amour une bonne partie de la nuit, cela a continué au réveil puis sous la douche. Sa mère a même fait une réflexion au repas de midi sur le fait qu’il faisait beau et qu’il faudrait penser à prendre un peu l’air au lieu de rester enfermés.


Ma libido est exacerbée, j’ai pris ma jolie brune dans la voiture ; je me suis fait gâter au cinéma, lui ai compté fleurette pendant qu’elle était assise sur le canapé de mes parents en train de parler à sa sœur au téléphone.


Le samedi soir, nous sommes sortis en boîte avec des amis. Je lui ai même proposé de la prendre dans les toilettes, et le pire c’est qu’elle a accepté. Jamais je me serais cru capable de proposer ça à ma copine, mais j’étais complètement surexcité et ma belle s’est pliée avec joie à mes exigences. Elle croyait que c’était le fait de la distance et que l’on ne se voyait que le week-end. J’avoue que c’est assez glauque de se retrouver dans cet endroit exigu avec la musique provenant de la salle et les conversations des nanas présentes dans l’espace des toilettes. Vite fait, mais sûrement pas bien fait…


Bref un week-end bien rempli sexuellement.



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Après ces quelques jours débridés, je me rends pour donner mon cours dès le lundi soir. Les parents ne sont pas là, je suis soulagé car je ne sais pas trop comment je dois me comporter en leur présence. Durant tout le temps passé sur le cours de chimie de Thibaud, je me pose la même question.


Par chance et comme cela arrive très souvent lorsque l’on s’imagine une situation, rien ne se passe comme prévu. Je m’attendais à rencontrer l’un des deux époux en descendant après le cours, mais Marlène est montée voir comment cela se passait, entrant dans la chambre sans frapper. J’ai eu un moment de surprise lorsqu’elle a m’a fait la bise, mais tout cela s’est vite dissipé lorsque nos joues sont entrées en contact et son doux parfum est venu titiller mes narines.



Je réponds affirmativement, ne pouvant pas refuser malgré le fait que j’en avais décidé ainsi. À table, tout le monde est enjoué, parle normalement, les habitudes reprennent leurs droits. Il n’y a qu’une différence ce soir-là, Thibaud est absent car il passe la nuit chez un copain ; le lendemain, il y a une sortie de classe et c’est la mère du copain qui les accompagne.



Ça fait dix minutes que j’ai remarqué son changement de tenue, mon slip est devenu trop étroit ; mes yeux n’osent pas la regarder. Pourtant elle est belle, Marlène, ses cheveux roux défaits, un léger maquillage, de fines bretelles tenant un top qui recouvre sa belle poitrine ronde que l’on devine libre et son petit short en jean. Un habillement décontracté, de saison mais pas très raisonnable lorsque l’on a un invité.


Du coup, je me fais servir un apéritif de plus pour me donner le courage de ne pas partir ou de ne pas lui sauter dessus. C’est elle qui fait le service et elle prend son temps pour faire couler l’eau après avoir mis l’anis et les glaçons. J’ai tout le temps de voir ses mamelles parfaitement moulées par la fine étoffe. Tétons en avant, les seins lourds font leur effet.


C’est quoi le délire ? me faire manger tout cru par la dame, amener de la jeunesse dans leur couple ou, tout simplement, m’aguicher pour les exciter, à moins que ce soit encore autre chose ? Je ne comprends pas grand-chose à leur comportement. Enfin, à son comportement, car le mari, assis à côté de moi, ne montre rien, ne dit rien de déplacé, comme si cela était le plus normal du monde.


Pendant que monsieur fait griller les côtes de porc sur le barbecue situé en contrebas de la terrasse, elle me pose une question à laquelle ma seule réponse est de devenir écarlate.



C’est après le repas qu’il se passe une chose que j’étais très loin de prévoir. Marlène commence par avouer à son époux que j’apprécie sa poitrine, ce qui a le don de me mettre encore plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. Il rétorque que j’ai bon goût et que lui aussi les aime énormément, puis il rajoute tout sourire :



Eh bien, moi qui ne les voyais jamais se chamailler, je suis servi ! La situation n’est pas pour me déplaire, malgré le fait que je sois terriblement gêné. Je ne sais comment cela va se terminer. Marlène n’est pas vraiment en colère, je sens qu’elle veut faire plaisir à son mari mais que celui-ci se défile, évite le sujet, peut-être par honte ou parce qu’il n’accepte plus ses envies ? Je ne devine rien dans ses réponses évasives.

C’est Madame qui prend la situation à son compte ; sans ambiguïté aucune, elle lui demande si cela lui ferait plaisir qu’elle mange son dessert torse nu. Je suis interloqué, mes yeux balaient les deux visages qui se font face. J’ai le cœur qui cogne comme rarement il l’a fait, mon slip contient difficilement le gonflement qui m’assaille, je reste immobile à attendre la réponse.



Voilà la réponse est là : je suis pour eux le piment de leur vie intime, un jouet qu’ils ont apprivoisé et qui maintenant va devenir acteur de leurs désirs. Cela ne me déplaît pas, même si j’appréhende la situation. Comment se comporter, que dire, j’ai beau avoir eu des dizaines de fantasmes de ce type, je ne sais comment réagir. C’est facile de rêver puisque l’on contrôle tout ; dans la vie et dans mon cas, je ne suis que la victime, consentante bien entendu.


Pas de cérémonial ou de striptease bâclé, Marlène ôte son top en le tenant par le bas et en le faisant basculer par-dessus sa tête avant de le jeter négligemment sur la chaise libre. Puis elle s’assied pour couper la tarte au citron. Sa poitrine lourde et laiteuse est sublime, ses mamelons roses aux larges aréoles assorties sont beaucoup plus appétissants que la part de pâtisserie qu’elle me sert.


Je suis pivoine, elle est du même ton, il n’y a que Julien qui, content de la situation, dévore sa femme des yeux et se réjouit de mon absence de réaction.



Dans d’autres circonstances, j’aurais réagi de manière violente si une personne du même sexe que moi m’avait touché de manière aussi intime. Étonnamment, je me laisse faire tout en étant hypnotisé par le regard et le sourire doux de Marlène. Celle-ci continue de manger le dessert avec lenteur, laissant son mari tripoter ma verge. Mes mains sont à plat de chaque côté de l’assiette et je laisse celle de Julien vagabonder sur la bosse oblongue.


Comment expliquer le fait que je prends plaisir à être pris entre visions et caresses. Pourtant l’épouse modèle ne fait rien d’extraordinaire, elle mange tranquillement en m’envoûtant de son regard. Ses yeux me calment, m’envahissent et m’implorent de laisser faire les choses.


C’est sans aucune honte que je laisse la main débraguetter et extirper ma vigueur. Je commence même à manger la délicieuse tarte. La main est douce, experte, mais la position inconfortable. L’élastique du dessous et la fermeture métallique mettent à mal mes testicules. Je surprends tout le monde, moi y compris, en demandant à mon branleur de bien vouloir descendre mes vêtement. Cela est fait avec délicatesse et tout ce beau monde va se tirebouchonner autour de mes chevilles.



J’aimerais tant prendre ses mamelles entre mes doigts, entre mes lèvres, mordiller les gros tétons grumeleux et pâles. Le rosé de ses bouts est légèrement plus foncé que l’albâtre de sa peau. De fines veines parcourent sa peau, je regarde en détail lorsqu’à ma droite, un bruit de chaise me fait détourner le regard, pour voir Julien plonger son visage vers sa main et, de ce fait, vers mon gland tendu.


Il m’avale, tout cru, jusqu’à la garde, l’air chaud expiré par ses narine vient chauffer mon pubis. Par réflexe, j’ai posé ma main sur son occiput. L’espace d’un instant, j’ai failli tirer sur la tignasse pour arrêter la caresse, mais une douce voix m’a conseillé de ne rien faire.


Marlène plonge ses yeux humides dans les miens et me raconte d’un ton chaud et lent que telle était l’envie de son mari ; que depuis qu’il m’avait vu, il n’avait eu de cesse que d’assouvir ses envies les plus malsaines.



Il ne nous a pas regardés, il a parlé sincèrement et, comme pour l’approuver, j’ai pressé légèrement sa tête pour qu’il continue. Monsieur est novice mais il se débrouille bien, très bien même. Il arrive à devancer mes pulsions et s’arrête juste quand il le faut pour ne pas me faire partir ; durant ses intermèdes, il s’occupe de mes bourses ravies du traitement.



Pas le temps de tergiverser, j’inonde son palais sans me poser de question. Mon suceur se repaît et me lèche sans discontinuer jusqu’à ce que ma verge fatiguée se love, inerte, entre mes cuisses.


Il se redresse et, sans dire un mot, tend les bras pour prendre l’assiette que tend sa femme. Un flottement s’empare de l’ambiance, heureusement la belle rousse est là pour briser le silence. Madame prend la parole et s’amuse à asticoter son mari :



Un oui timide sort de la bouche si accueillante. C’est assez irréel comme situation, comme si elle se vengeait d’avoir assouvi ses envies, Marlène torture son époux pour avoir toutes les réponses à ses questions insidieuses. Le pire est d’entendre ces coquineries, ma vigoureuse jeunesse est de nouveau en état de fonctionner. Je ne dis rien à ce sujet, d’ailleurs je ne dis rien tout court.


Sa curiosité satisfaite, Marlène me demande si le repas était à mon goût, comme si elle occultait tout se que venait de se produire. Je réponds affirmativement et, sur cet état de fait, madame remet son haut et commence à débarrasser.


Julien mange, je m’arrange et prends congés de la soirée comme je le fais d’habitude avec juste un goût d’inachevé et de frustration qui ne me quittera pas jusqu’au jeudi.



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Je passe sur mes questionnements pour en arriver à mon prochain cours. Je sonne, la porte s’ouvre sur Julien qui m’empoigne la main et me souhaite la bienvenue, en m’indiquant que Thibaud m’attend. Nous nous mettons au travail rapidement car, comme il a eu de bonnes notes, ses parents l’autorisent à aller voir Batman le défi, au cinéma avec ses copains. Et, bonheur ultime, ils vont manger au McDonalds (à cette époque, il n’y en avait pas encore partout et c’était exotique de dîner au fast-food).


Encore une soirée avec le trio magique me dis-je en me demandant comment cela va se dérouler cette fois-ci. La trique me monte presqu’aussitôt en pensant à ses parents. Va-t-elle se dénuder entièrement ? Pourrais-je la toucher ? L’embrasser ? Ou plus ? Me sucera-t-il ? Ou ira-t-on plus loin ?


Réponse lorsque l’adolescent descend quatre à quatre les escaliers chercher son argent de poche et dire bonsoir à son père. Je me retrouve seul avec Julien car elle n’est pas arrivée. Il est à la cuisine et finit de préparer le repas froid. Il aime cuisiner et prépare souvent une flopée de mets que l’on picore toute la soirée. Être près de lui me fait battre le cœur, j’ai peur qu’il me touche ou essaie quelque chose mais en même temps, je ne ferais rien du tout s’il tentait quelque chose. Avant de venir, je suis passé chez moi pour me doucher et m’habiller, autant pour plaire à Marlène qu’être propre si je devais avec elle ou lui faire…


En attendant l’arrivée de la belle, qui a appelé pour dire qu’elle aurait du retard, je l’aide à ranger son garage. Activité banale mais qui dérive lorsqu’étant sur l’escabeau pour mettre un carton de livre sur l’étagère du haut, je sens deux mains empoigner ma braguette. Elle ne fait pas le poids et en moins de deux secondes, je retrouve mon sexe non bandé grossir sur sa langue. Ses mains empoignent fermement mes fesses et il me suce comme un affamé. Il me gobe entièrement, j’aime. Je m’appuie sur la planche de l’étagère pour maintenir mon équilibre et apprécier la fellation comme il se doit.


Sa gourmandise est très agréable, il a de la chance que je sois équipé comme la moyenne nationale pour pouvoir me prendre en entier dans la bouche. Et que dire, lorsque ses lèvres viennent titiller le gland, la langue agacer le méat ou le traitement de faveur qu’il réserve à mes testicules. Cette deuxième fois est, certes, acrobatique et plus inconfortable mais ses caresses sont plus assurées, plus précises. Pour ponctuer je m’épanche dans sa gorge et monsieur me nettoie à coup de langue à me faire bander à nouveau. Presque à regret il abandonne ma verge à moitié gonflée.



Ça serait presque à moi de le gratifier de mes remerciements. Je le retrouve dehors à s’occuper du jardin, sans me regarder, comme si le remord, la honte ou les deux le tenaillaient. J’entre pour me trouver une activité lorsque ma belle rousse apparaît. Elle me prend la tête pour me faire les bises de bienvenue puis me demande comment s’est passée la leçon. J’explique ce qui s’est passé et j’occulte le passage de l’escabeau lorsqu’elle me questionne sur Julien. Voyant mon embarras pour répondre – c’est un de mes problèmes lorsque j’essaie de mentir (pour quelque chose d’important), j’ai tendance à bafouiller et mes joues à rosir – elle me prend par la main et m’emmène dans sa chambre.



Encore pris au piège par les époux pervers. Comment suis-je tombé dans le panneau aussi facilement ? Crédule je dois être, à moins qu’inconsciemment je sois plus que consentant…



Je me fais un peu réprimander sur la durée de mon récit, je suis donc obligé de donner des détails suivant les indications de madame. Marlène retire ses vêtements hormis sa culotte, je ne vois pas grand-chose car elle me tourne le dos. Par-dessus, elle passe une robe blanche et vert clair puis elle me fait voir le côté face. Fine bretelle, beau décolleté. Je lui dis qu’elle est belle, simplement belle. Elle me remercie tout en quittant sa culotte et en enfilant de petites mules. Je suis surexcité, je me retiens de ne pas la basculer sur le lit et lui déchirer son vêtement. Je me retiens car ce n’est pas moi qui mène le jeu mais eux, enfin surtout elle.


Retour sur la terrasse pour un rafraîchissement, Marlène ne déroge pas et questionne son mari sur ses pulsions durant le rangement du garage. On dirait un couillon pris la main dans le sac lorsqu’il lui répond.



Marlène regarde dans le vide pendant la dernière phrase, plus aussi sûre d’elle ; son mari vient l’enlacer et lui dire des mots doux. Pour le coup, le couillon, c’est bibi… Un gros baiser ponctue leur accolade.



Tout se passe comme dans un rêve où tout est possible, rien ne surprend personne, Julien rigole et je partage avec lui un peu du fou-rire. Cela a l’avantage de faire retomber pas mal de pression et nous nous mettons à boire quelques margaritas préparée par le maître des cocktails pendant que l’on se sert dans les différentes assiettes. Alcool, chaleur, cuisine épicée, une maîtresse de maison dont les seins libres rebondissent à chaque mouvement, un mari qui parle librement des fellations et moi qui parle de sexe presque librement, comment voulez-vous que se termine la soirée ?


Eh bien comme les autres, par mon départ, laissant les hôtes débarrasser et se coucher. Frustration terrible mais diablement efficace car il ne me tarde qu’une chose, les revoir. Surtout que le week-end risque d’être long, ma copine étant avec ses parents à une obscure fête de famille, à laquelle je n’étais pas invité.



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J’ai ruminé tout le week-end, alternant sorties dans Montpellier et masturbation. Je me suis même soulagé dans une cabine d’essayage, pitoyable…


Vivement mercredi, mais comment vont-il faire pour faire sortir leur fils. Un garçon qui jusque-là n’avait pas le droit de faire grand-chose en dehors de l’école et du sport, ils ne vont tout de même pas l’abandonner pour assouvir leurs pulsions ? Bon, c’est la fin de l’année scolaire, il a bien travaillé, c’est plus facile de trouver des astuces.


Je me fais l’avocat du diable mais j’aimerais pouvoir les voir sans être entravé par Thibaut. Le pauvre n’y est pour rien d’autant plus que c’est grâce à lui que je connais la famille, mais c’est ainsi. Les deux semaines suivantes furent pauvres, mornes, tristes…


Heureusement, la première semaine de juin est beaucoup plus folichonne. Le lundi, j’arrive à la maison, le couple m’ouvre la porte et me souhaite la bienvenue. Je demande où se trouve Thibaut et ils m’avouent que celui-ci ne sera pas là de la semaine. Tout le monde s’est bien gardé de me le dire. Marlène est resplendissante, nouvelle coupe de cheveux, je lui dis que cela lui va très bien. Sa voluptueuse poitrine et ses hanches sont mises en valeur par une jolie robe. Je devine aisément qu’elle n’a pas de lingerie sur la poitrine et je sais qu’elle ne porte rien en bas. Julien est simplement en short et basket, même pas un tee-shirt.



Je n’ose pas faire un jeu de mot, mais une autre bosse tend le short de course à pied, là je devine aussi que c’est son seul rempart. Il me fait visiter l’abri en bois qu’il finit de construire, il m’explique qu’à terme cela lui servira de local piscine, sa femme acquiesce. Il fait un monologue, répète souvent ses idées, cherche ses mots, bref, il est troublé. Il n’est pas le seul, je suis en érection depuis que je suis entré dans le cabanon.



Entendre queue dans sa bouche me rend encore plus fébrile, je me déboutonne maladroitement. Julien m’aide à tout ôter, même mes chaussures me quittent. Il en profite pour se mettre nu lui aussi. Sous les yeux de sa femme, il s’applique à me donner du plaisir, assis sur une caisse ; je caresse sa tête durant l’embouchée. Je regarde ses fesses onduler pendant qu’il s’applique à jouer avec mon gland.

Marlène nous regarde quelques instants, nous félicite, nous pousse à continuer avant d’aller derrière son époux et lui masser entre les fesses. Comme par miracle, elle ramasse un tube sur le sol, l’ouvre et en déverse quelques giclées sur la raie de Julien. Puis sa main continue de fouiller pendant qu’il me suce encore plus goulûment. Je sais ce qu’il va se passer, comme pour la première fois, je me laisse guider.


Marlène prend mon sexe pour la première fois et me dirige vers le petit trou de celui qui attend à quatre pattes à même le sol. Ses fesses sont luisantes de lubrifiant, il se cambre, il est prêt à me recevoir. La belle rousse qui ne perd jamais une occasion d’expliquer en détail, me dit qu’il est totalement vierge, qu’il n’a jamais reçu quelqu’un ou quelque chose.



Pour me donner le feu vert, elle vient m’embrasser sur la bouche très sensuellement. Je remmène la peau sur mon gland jusqu’à le recouvrir et je l’appuie sur l’étoile située au milieu de la forêt de poils noirs. Julien a le souffle court, il se laisse faire et m’aide en poussant lorsque j’entre, bien aidé par le lubrifiant. La peau facilite aussi l’introduction, il est serré, bouillant, ce cratère. Avec délicatesse, je fais mes mouvements de piston, m’enfonçant millimètre par millimètre dans ses chairs. Il ne crie pas, mais des sons rauques sortent de sa bouche que je devine grande ouverte. Le problème, c’est que c’est la première sodomie pour tout le monde, j’éjacule rapidement en m’affalant sur lui. Ma jouissance est fulgurante, intense. Je me retire, regarde son petit cul reprendre sa taille et expulser ma liqueur qui se prend dans la forêt de poils drus. Image crue mais combien alléchante.


Mon premier réflexe est de vouloir lui donner du plaisir avec la bouche mais Marlène me dit d’une voix calme qu’il ne désire que recevoir de moi. Pourtant ses fesses souillées, son pénis encore au garde-à-vous m’appellent. Ils sont très doués pour me frustrer ces deux-là !


Julien reste en position, reprenant son souffle, sa femme me prend par la main et me dirige vers la maison, je suis nu et elle me fait traverser le jardin alors qu’il fait jour.



Alors là, tout me passe par la tête, je vais pourvoir enfin profiter des atouts de la belle, nous allons faire des galipettes dans toute la maison, je vais pourvoir visiter son minou que j’imagine aussi foisonnant que l’est la raie de son homme.



Elle tend son doigt vers un paquet sur la table basse. Déçu, je vais ouvrir, enfin déchirer le papier, pour découvrir au milieu d’un fatras de papier journaux en boulle un petit bristol sur lequel est écrit :



Dans ma chambre, de la langue uniquement tu te serviras.



Voilà, le moment tant attendu est proche. Deux trois respirations et je monte les escaliers, le temps d’arriver à la porte de la chambre, je suis déjà en érection ; lorsque j’ouvre, j’ai l’impression de grossir encore, est-ce possible ? Elle est étendu sur le lit, entièrement nue, tournée vers l’entrée et me sourit.


Nous sommes dans la pénombre, mais je perçois sans problème toutes les courbes harmonieuses de son corps. Comme un élève premier de la classe, j’applique à la lettre les directives, seule ma langue est en action.


Les pieds sont les premiers à subir mes assauts, suivis des jambes. Dès que mes lèvres entrent en contact avec sa peau, un petit soufflement d’agacement vient me réprimander. Compliqué et fatigant de tenir sa langue dardée autant de temps. Lorsque j’arrive devant l’affolante forêt, ma langue commence à devenir douloureuse, surtout que l’accès est rendu ardu par les jambes serrées. La coquine s’amuse à me torturer ; c’est du bout de la langue que j’arrive à effleurer ses lèvres, et au prix de grandes contorsions, pour éviter que mon nez ne touche son ventre rond. Ce nez qui me sert à humer les odeurs exquises et chaudes dont je ne peux goûter.


J’abdique et remonte le long du ventre et j’arrive sur sa douce poitrine que je lèche et pourlèche facilement. Je ressens la dureté des mamelons, les moindres aspérités des aréoles. Je prends un tel pied que je souille les draps. Les derniers coups de langues sont pour ses lèvres, celles du visage. C’est au moment où la pointe de mon muscle entre en contact avec sa chair qu’elle m’attrape pour coller ma bouche à la sienne afin de me donner un puissant baiser.


Elle me repousse aussi brutalement qu’elle m’a invité.



Je descends les marches non sans avoir jeté un dernier regard sur Marlène qui, souriante, me murmure à nouveau :



En bas de l’escalier, je trouve mes affaires pliées sur la dernière marche. Je m’habille et m’en vais une douleur persistante dans la bouche. Il me tarde déjà demain…



oooOOOooo




Journée de merde ! Les chefs sur mon dos tout le temps, pause déjeuner écourtée et pour finir, je sors une heure et demi plus tard que d’habitude. Lorsque j’arrive chez mes amants, c’est Julien qui me reçoit en me disant qu’ils croyaient que je ne voulais plus venir les voir. Petite explication sur les causes et le couple pervers reprend son rôle.


Marlène me demande de patienter dans l’entrée, ils me laissent seul cogiter de longues minutes. Lorsqu’ils sont de nouveau présents, je m’aperçois qu’ils sont habillés pour sortir. Non pas qu’ils soient sur leur trente-et-un mais ce n’est pas leur habitude à la maison et je ne parle pas des tenues lorsque nous ne sommes que tous les trois…



Elle ne dira plus rien, je ne saurai pas pourquoi elle a laissé la phrase en suspend. Pourtant je suis volubile aujourd’hui et j’essaie d’en savoir plus. Voyant que cela ne sert à rien, je me contente de la regarder en lui prodiguant de temps à autre un compliment. Elle adore et me demande de ne pas réfréner mes dires même devant son mari.


Je monte à l’arrière et après avoir bouclé ma ceinture, j’envoie un compliment osé, je commence à prendre pas mal d’assurance. Pendant que je m’extasie sur les formes avantageuses de madame, je regarde Julien dans le rétroviseur. Si celui-ci a un peu tiqué au début, il a maintenant un visage détendu et serein, il va même jusqu’à abonder dans mon sens lorsque je parle de la douceur de sa poitrine.


C’est sur le port de Sète que mes amis fripons m’invitent, nous sommes assis au bord de l’eau non loin d’une myriade de bateaux. Tout est parfait et je ne regrette qu’une chose, que la belle Marlène ait sa poitrine recouverte de lingerie. C’est avec timidité qu’elle me répond qu’elle n’assume son exhibition que dans notre cercle très fermé. Elle a accepté les vices de son mari par amour mais ne veut pas qu’ils sortent du cadre qu’elle a fixé. Julien s’en accommode parfaitement et je ne dirai rien qui puisse troubler cet équilibre. Ils me font découvrir des parties de moi que je ne soupçonnais pas et rien que pour ça je ne les remercierai jamais assez.


Retour en voiture, c’est madame qui conduit, Julien et moi restons sur la banquette arrière. Marlène autorise son mari à jouer de sa bouche. Je me débraille, Julien se ventouse sans attendre. Le trajet est bien plus court qu’à l’aller. Grâce à la domotique personne ne sort de la voiture et nous nous retrouvons tous trois dans le garage. Monsieur, satisfait d’avoir eu son dessert, descend pendant que je rajuste mes vêtements. Marlène fonce a l’intérieur pour retirer ce qu’elle trouve de trop et vient nous rejoindre sur la terrasse armée d’un plateau garni d’une bouteille de champagne et de trois flûtes. Nous restons sans voix, elle nous fait la joie d’être uniquement vêtue de ses chaussures à talon.


Pas possible de toucher mais j’avoue être hypnotisé par son corps voluptueux de femme épanouie. Son buisson épais invite à la prospection, qui n’aimerait partir à la découverte de cette épaisse jungle rousse ? Deux érections rendent hommage à tant de beauté.


Un petit toast à notre trio est déclamé par Julien qui sort de sa réserve et dit la joie qu’il a de partager avec sa femme ses envies les plus secrètes ainsi que d’avoir trouvé un partenaire aussi compréhensif.


Par un signe de la main, Marlène intime à son chéri de m’emmener dans leur chambre. Il me couche sur le lit et pose ses lèvres sur les mienne sans appuyer, comme une caresse. Je suis étendu, nu sur le lit comme la mère de mon élève la veille. L’attente est longue, insoutenable, pourtant ma verge ne mollit pas, et elle a bien raison. Elle arrive, ferme la porte et vient se mettre à califourchon sur moi. Les baisers sont torrides, nos mains pressantes, tous nos sens en éveil, uniquement guidés pour donner du plaisir à l’autre.


Le lit est un champ de bataille et je goûte enfin ses liqueurs intimes sans aucune contrainte. D’ailleurs dans le même temps, elle prend possession de ma virilité. Chacun léchouillant l’autre de manière inventive, surprenante. Il n’y a pas de limite à notre corps à corps.


Nos fouilles sont profondes, parfois cochonnes, sûrement interdite dans certains pays. Même mon corps subit des outrages qu’elle a refusés à son mari. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous comprenons les désirs de l’autre.


Elle m’avoue que cet entracte ne devait durer que quelques minutes, qu’elle ne devait que m’exciter pour que je puisse prendre son mari une nouvelle fois.


Lorsqu’elle me dit cela, il est déjà quatre heures du matin, je trouve Julien très patient. S’ensuit une discussion sur la nouvelle tournure de notre relation, mes sentiments pour Marlène sont très forts et je comprends à demi-mots qu’ils sont partagés. Fini de jouer, l’amour nous a pris.


Nous décidons de le faire venir, avec nous dans la chambre, c’est moi qui aie la lourde tâche d’aller le chercher. Je le retrouve nu en train de dormir sur le canapé. Je le réveille doucement et lui demande de me suivre, ce qu’il fait sans poser la moindre question.


Il accepte nos excuses mais c’est avec un sourire non feint qu’il vient partager nos ébats. Jusqu’au bout de la nuit, nous nous sommes mélangés et aimés. Je me suis fait sodomiser pour la première fois, plusieurs autres fois ont suivi. Nous nous sommes sentis libres durant les jours qui suivirent. Nous nous sommes roulés dans la luxure sans aucune limite, sans sortir de la maison. Toutes les pièces ont été visitées, le jardin aussi a abrité quelques séances acrobatiques. Par couple ou à trois, rien ne nous a été épargné.


Ces trois nuits et autant de jours durant lesquels nous nous sommes mélangés ne sont, dans mon souvenir, qu’une suite ininterrompue de baise entrecoupée de siestes et de casse-dalle. Personne n’est allé travailler, personne n’a téléphoné pour s’excuser de son absence, le téléphone fut décroché, la porte d’entrée verrouillée.


En y repensant la seule limite fixée par Marlène est particulièrement bizarre, je fus le seul à pouvoir honorer ses fesses et encore seulement lorsque nous étions seuls. Par contre seul avec Julien, la seule chose que nous faisions rarement est de nous embrasser, pourquoi je ne sais pas exactement.



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Malheureusement, ce fut la dernière fois que notre trio s’est retrouvé dans de telles circonstances.

Parfois je regrette cette décision que pourtant je sais être la bonne, comment aurions-nous fini si cela avait continué ? Trop compliqué, trop de sentiments mélangés, diffus. Je ne me sentais pas assez solide. Aujourd’hui, j’ai le même ressenti, même si cela fait mal parfois, d’avoir fait imploser une si fameuse équipe.


Ma compagne ne me contredit pas, en ce sens et nous vivons toujours ensemble et amoureux comme des adolescents. Il est vrai que sa tignasse rousse n’est plus aussi flamboyante qu’à l’époque mais elle est toujours aussi délurée…