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Temps de lecture estimé : 23 mn
06/01/11
Résumé:  Dénicher une belle fille, gentille et pas jalouse, acceptant la présence d'une autre femme, ce n'est pas courant.
Critères:  69 pénétratio fsodo
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Un homme heureux

Laurent rentre du boulot en sifflotant.

Je suis un homme heureux pense-t-il. Mon métier me plaît, je suis en pleine forme et libre comme l’air. Que demander de plus ? À vingt cinq ans, j’ai toutes les chances, je le reconnais.

Pas de soucis matériels, bien logé dans ce vieil appartement de mes parents que mon père, maçon, a réparé. Un petit paradis : cuisine, 2 chambres et une petite salle de bain. Pas de loyer.

Si je suis là, ce n’est pas un hasard, c’est le fruit du travail de mes parents. Quand mon frère est né, nous nous sommes trouvés à l’étroit. Dès qu’ils en ont eu les moyens, ils ont acquis une ruine dans le village d’à coté. Et papa l’a remise à neuf. J’ai passé beaucoup de week-end à l’aider, faire le manœuvre, puis le maçon.

Ce travail me plaisait. Je n’avais pas le goût pour les études. J’avais pourtant de bonnes notes mais, contre l’avis de mes professeurs, je suis parti sur un bac pro. Ensuite, je suis entré dans l’entreprise où travaillait papa. Mes parents sont allés habiter dans la nouvelle maison, et m’ont laissé l’appartement.

J’étais donc libre comme l’air. Une fille de temps en temps, mais pas de liaison durable.

J’étais, mais le week-end dernier, j’ai rencontré une fille sensationnelle, Aline.

Ce qui m’a attiré chez elle, c’est son sourire, sa gentillesse, son esprit vif. Elle a réponse à tout, mais gentiment, est spirituelle, souvent avec ironie. Mais aussi son physique. Elle est ordinaire certes, mais dans le bon sens du terme. Taille moyenne, enveloppée juste ce qu’il faut pour une belle fille, des seins pas très gros mais qui m’ont paru fermes. Cela correspondait tout à fait à moi qui, bien qu’assez balès de par mon métier, n’ai rien de remarquable non plus. Elle m’a plu. Je ne l’ai pas baratinée, nous avons simplement parlé un long moment. Elle aussi avait l’air de m’apprécier. Bref nous étions bien ensemble.

Je lui ai proposé, à tout hasard, de venir chez moi, elle a souri, elle n’attendait que ça.

Dès l’arrivée, elle a accepté immédiatement le baiser. J’ai entrepris de la déshabiller, mais comme tous les hommes j’ai eu quelques difficultés. En souriant elle m’a aidé, puis s’est attaqué à moi. Je suis intervenu, surtout pour le jean, une forte excroissance empêchait d’ouvrir l’avant. Alors que certaines filles se prennent au sérieux, elle a souri. Et ça m’a plu.

Son corps était tel que je le pressentais. Tendre et ferme à la fois, lisse avec une bonne odeur : un délice. J’ai voulu goûter à tous ces appâts. Si ses seins étaient petits, fermes, les pointes se dressaient sous mes caresses. Elle avait l’air de beaucoup apprécier ça, et au bout de quelques minutes, elle a pris ma tête à deux mains pour la guider vers un endroit plus important pour elle. J’ai pu plonger ma bouche dans un doux gazon humide. Ma langue n’a pas eu à chercher longtemps pour trouver le point névralgique. Je pouvais difficilement respirer, tant elle appuyait sur ma tête. Soudain, elle m’a dit « viens ». Je suis venu, sur elle, me suis glissé dans son étui tiède.

Longtemps nous avons tangué l’un sur l’autre, basculant le couple pour qu’elle ait le dessus, puis revenant en position première. Quand mon désir devenait trop pressant, je ralentissais. Et c’est elle qui a cédé la première, nouant ses jambes autour de mes cuisses, crispant son vagin, j’ai craqué à mon tour.

Nous sommes restés un long moment enlacés, immobiles, cote à cote. Puis, mon sexe perdant sa fermeté, nous nous sommes désunis.



Après une douche et un peu de repos, nous avons récidivé. Pour me remettre en état, elle a su, en m’absorbant jusqu’au fond du gosier, me rendre ma vigueur. Et à nouveau nous avons connu l’extase.

Nous avons passé un week-end sensationnel, alternant l’amour, la discussion, l’amour, la télévision, l’amour. Chaque interlude était là pour me permettre de reprendre des forces.

Et c’est seulement le dimanche après midi, que nous avons fait connaissance, administrativement parlant, si l’on peut dire. J’ai appris qu’elle était étudiante, qu’elle logeait chez ses parents dans un village à une quinzaine de kilomètres. Elle faisait le trajet tous les jours, en car ou en voiture. Elle était libre chez elle, certes, et dans la vie aussi.

Naturellement nous avons parlé de nous retrouver. Je lui ai proposé de venir quand elle voudrait, en me prévenant toute fois afin que je sois là.



Nous en avons ri. La situation est claire, nous restions libres.

Il ne se passe pas de semaine sans qu’elle vienne à une ou deux reprises. La première fois elle est rentrée tard chez elle, malgré mon invitation à coucher. La fois suivante, elle s’est rangée à ma proposition, est restée après l’amour. Elle vient maintenant régulièrement.

Nous sommes donc un couple puisque nous sommes deux, nous nous entendons bien, mais nous ne nous aimons pas vraiment. Rien ne nous lie, si ce n’est l’amitié et surtout le sexe. Pas de projet d’avenir, de maison, d’enfants. Et nous nous le répétons constamment : nous sommes libres.

Certains soirs de week-end, nous sortons en boite, mais pour moi, fini la chasse aux donzelles.

Ce mois de février est particulièrement glacial. Aujourd’hui Aline est restée à la maison. Il fait froid, elle a du travail en retard, veut bûcher. Et aussi, pas de temps perdu en trajet pour rentrer chez elle. Je décide d’aller faire un tour seul afin de la laisser tranquille.

J’ai l’habitude de fréquenter une boite sympa, hors de la ville. J’en aime bien l’ambiance. C’est l’occasion de retrouver des copains, garçons et filles. Ces dernières sont des amies, un peu plus parfois, mais sans engagement. On parle librement.

En, sortant de la boite à l’atmosphère surchauffée, la température extérieure assène un véritable coup de poing. Je me hâte vers ma voiture, quand j’entends un homme qui crie après une fille.



En effet, il est avec une autre fille, l’embarque, démarre et laisse cette femme sur le parking. Cette dernière pleure en reniflant. Elle se réfugie contre le mur de la boite, près d’une grille d’où sort un peu de chaleur.

Je suis écœuré de la conduite du type. Il ne s’est pas inquiété de la manière dont elle rentrerait en ville, une dizaine de kilomètres à pied par ce froid !

Alors, n’écoutant que mon bon cœur, je lui propose de la ramener.



Pour elle, dans son esprit, si je la dépanne, c’est pour baiser, c’est logique, et elle est prête à payer le prix. Le temps qu’elle embarque, je donne un coup de fil à Aline pour la prévenir que je ne suis pas seul.

Quand nous arrivons à l’appartement, elle nous ouvre la porte.

Tête des deux bonnes femmes !



Elles m’ont regardé toutes les deux et ont souri. La glace était rompue.

Nathalie, c’est son nom, nous a indiqué que son mec avait trouvé un bon coup et voulait faire ça à plusieurs. Elle a refusé, ils se sont engueulés, et il l’a plantée. Aline l’a rassurée, conduite à sa chambre. Puis, elle a exigé que je tienne mes promesses.

Tout le week-end elles sont restées. Mais la solidarité féminine jouant, j’ai eu l’impression que c’était moi qui étais de trop.

Nathalie travaille dans une banque. Aline, avant de rentrer chez ses parents, lui a prêté des vêtements appropriés, elle n’avait que ceux qu’elle portait pour aller en boite. J’ai dit à Nathalie, de revenir le soir, nous irons voir son mec ensemble.

J’avais remarqué que son type avait grande gueule, mais comme les roquets, sa virulence n’est pas en proportion de son physique. Je ne suis pas très grand, mais mon mètre quatre vingt, quelques muscles gagnés à remuer du béton, me donne une allure assez imposante.

Nous allons donc chez le mec. L’appartement est à son nom, mais il est au chômage et c’est elle qui amène le pognon.

Elle a sonné, il a ouvert l’air méchant. Toutefois, quand il m’a vu derrière, il s’est calmé.



Nous avons pris les fringues, le poste de télé et l’ordinateur.

Dans la voiture elle a éclaté de rire.



Le lendemain nous sommes revenus. Elle a frappé, rien. La porte n’était pas fermée à clé. Toutes ses affaires étaient dans l’entrée, mais pas de mec. Nous avons pris et le tout et sommes repartis.

Aline est revenue le lendemain. Une femme de temps en temps, c’est bien. Mais deux dans la maison, c’est trop. Je n’ai plus droit à la parole. Aline est rassurée, Nathalie aussi, son mec la laisse tranquille. Mais nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi. D’autant que Aline est là de plus en plus souvent. Elle a l’habitude de circuler à poil lorsqu’elle sort de la salle de bain et Nathalie fait de même. Je ne suis pas de bois. Je sens que je vais exploser !

Cinq jours sont passés. Ce soir après manger, elles sont là, toutes deux en nuisette discutent sur le canapé. Je n’ai droit qu’à une chaise en face. Ce n’est pas confortable, certes, mais j’ai une vue imprenable sur deux minous. Je me trémousse, un peu serré dans mon jean.



Et avant que j’aie eu le temps de donner mon avis, je me trouve entraîné dans la chambre, déshabillé, allongé à plat ventre, nu sur le lit. Je dois avouer que je n’ai fait aucun effort pour m’opposer à ces furies. Les deux nuisettes ont quitté leurs propriétaires.

Je sens quatre mains qui me massent. Le cou, c’est bon, les reins, c’est délassant, en temps ordinaire, les fesses, c’est plus litige.



Elles me font basculer. Je me retrouve sur le dos, le mat dressé à la verticale.



Elle se penche et m’enfourne. Nathalie ma caresse les couilles. Après quelques minutes, Aline s’exclame :



C’est différent, mais formidable quand même, je suis aux anges. Aline, sans complexe, se met à cheval sur mon visage, son cul me privant de respiration, je n’ai plus qu’une solution, le bouffer pour qu’elle se soulève un peu.

La pompe qui me donnait tant de plaisir au bas s’est arrêtée. Mais mon organe n’est pas abandonné pour autant, je sens Nathalie qui se baise. Et je les entends toutes les deux s’embrasser au-dessus de moi. Je ne peux résister longtemps, et elles non plus. La pyramide s’écroule dans un cri de jouissance unanime.



Nous avons dormi tous les trois dans le même lit. Placé entre les deux, je ne savais où donner de la tête, ni des mains.

Le lendemain soir, quand je suis entré, toutes les deux, assises sur le canapé, m’attendaient.



Elles ont éclaté de rire.



Et ce soir-là, j’ai eu encore droit au bonheur. Nathalie m’a soigné d’une manière différente, mais tout aussi bonne. Il n’y a eu que la fin qui a un peu varié. Elle a voulu que je la prenne en levrette. Puis à un moment elle s’est dégagée et mon sexe a été pris en main par Aline pour le présenter à l’entrée de service. Et pour la première fois j’ai goûté aux plaisirs interdits, mais tellement bons.

En voyant combien j’appréciais cette manière, Aline a dit :



Je me suis écroulé, j’ai dormi comme une souche. Heureusement qu’on est vendredi !

Nous voilà à nouveau tous les deux, tranquilles. Souvent un coup de fil de Nathalie. Les jours où Aline est là, c’est elle qui prend l’appareil et, heureusement qu’il fonctionne sur Internet, sinon quelle note j’aurai !

Aline m’avait promis de se laisser sodomiser. J’étais d’accord, mais je ne voulais pas la contraindre à exécuter une promesse qu’elle avait peut-être faite dans un moment d’excitation.

Pourtant, un soir, c’est elle qui m’a provoqué. Nous avons entamé une séance particulièrement chaude, sommes arrivés au point critique de la levrette. Elle m’a dit :



Je suis allé chercher un tube de crème solaire à défaut de vaseline. Patiemment j’ai déposé un baiser sur la partie promise au sacrifice. Ma langue s’est activée, un doigt s’est aventuré. Une légère contraction, puis relâchement. J’ai agité ma main, ai ajouté un deuxième doigt. Ça passait. Prenant le tube de crème, j’ai enfoncé l’embout un peu long et j’ai garni le conduit.



Elle a pris ses fesses à deux mains et les a écartées. Alors j’ai appuyé lentement mais fermement. Une légère résistance, et le gland est passé d’un coup. Aline a gémi un instant, mais n’a pas protesté. Et comme, dit le proverbe « qui ne dit mot, consent », j’ai poursuivi ma progression jusqu’à ce que je m’appuie sur ses fesses. Je suis resté quelques secondes immobile et c’est elle qui m’a dit « vas-y, mais mollo ! ».

J’ai mis la main sur le bouton, l’ai taquiné. D’abord lentement, puis j’ai accéléré la cadence. La crème avait bien préparé le terrain. Mais c’était vraiment trop bon et je n’ai pas pu tenir longtemps. J’ai explosé puis me suis retiré doucement. L’anneau s’est refermé lentement.



La vie a repris son cours normal. Les partiels approchent pour Aline. Elle a accepté mon invitation à rester chez moi jusqu’à la fin des examens. Elle bûche le soir à la bibliothèque, reprend ses bouquins dès qu’elle rentre. La plupart des étudiants travaillent à plusieurs pour traiter certains sujets. Un jour elle est rentrée tard, elle était chez un copain, Jean. Elle m’a demandé si le cas échéant, il pouvait venir travailler ici. Naturellement j’ai été d’accord.

Et maintenant, en rentrant, je les trouve quelques fois plongés dans leurs livres, en pleine discussion. Le gars est vraiment sympa et nous l’avons invité un soir à rester pour manger.

Les partiels ont été passés avec succès. Jean nous a invité chez lui à un apéro.

Durant cette période de révision, Aline n’a pas eu trop le temps de m’accorder ses faveurs. Elle est souvent stressée, accepte de faire l’amour, mais ce n’est plus l’enthousiasme des débuts. Il est vrai que nous vivons dans deux mondes différents. Nous sommes amis, bien ensemble, mais c’est tout.

Un dimanche soir, j’ai eu droit au grand cirque. Aline s’est surpassée et j’ai pu à nouveau goûter à son cul. J’étais enchanté. Après, tandis que nous nous reposions, elle m’a dit :



J’ai compris qu’elle allait me quitter, et je savais quel était l’heureux successeur.



Le lendemain, Jean est venu la chercher, un peu crispé. Mais je l’ai accueilli avec bonne humeur. Nous avons bu un coup, en partant nous nous sommes donné l’accolade. Je leur ai renouvelé mes vœux de bonheur.

Je suis seul et au fond, ce n’est pas plus mal. Mais j’avais perdu l’habitude de certaines tâches ménagères et il m’a fallu m’y remettre. Et puis, surtout, je n’ai plus de compagne pour m’écouter, et surtout pour faire l’amour. Alors, j’ai repris la drague.


Depuis près d’un an qu’elle est partie, Aline me téléphone régulièrement. Plusieurs fois j’ai été invité. Ils sont gentils, mais elle voit bien qu’elle me manque un peu ou surtout que c’est son cul qui me manque. En plaisantant, je l’ai dit, devant Jean. Il l’a pris en riant, mais au fond de lui-même, il se demandait si j’étais sérieux.

Pourtant j’ai repris la main et j’ai déniché quelques donzelles gentilles. Pour la plupart, il s’agit d’un moment agréable et dès le lendemain matin rentrent chez elles. D’autres restent le week-end, profitant de la cuisine que je commande chez le traiteur. Nous nous revoyons parfois.

Pourtant une fois, je suis tombé sur une qui m’a demandé si elle pouvait passer quelques jours. Par faiblesse, ou plutôt parce qu’elle baisait bien, je l’ai gardé une semaine. Mais il m’a fallu faire le salaud, que je mette en colère pour qu’elle parte le week-end suivant. Elle entendait régenter la maison, décider de tout, faisait même des projets d’avenir. Vivre en couple, d’accord, je le tolère, mais comme avec Aline.

Les tourtereaux se sont décidés à convoler en justes noces, comme on dit. Naturellement j’ai été invité et même choisi comme témoin d’Aline. Je les ai remerciés en participant largement à leur liste de mariage. Et ils m’ont engueulés, j’étais fou !

La veille de la noce, Aline est venu chez moi pour m’expliquer le déroulement de la cérémonie. Je devais répéter pour tenir un certain rôle. Je craignais un peu ce moment.

Quand elle est entrée, elle m’a mis au courant :



J’ai été estomaqué, elle venait s’offrir une dernière fois.



Et pendant deux heures nous avons tout répété. Toutes les phases ont été étudiées. J’ai apprécié sa gorge, elle a tout avalé. Puis son con, je m’y suis vidé. Mais quand je l’ai vu se mettre à quatre pattes, j’ai compris que nous faisions la complète. Et je l’ai enculé de bon cœur, me disant que c’était la dernière fois.



Et nous avons éclaté de rire.

Le lendemain, je suis allé chercher les mariés. Ils avaient loué une voiture de luxe et m’avaient demandé d’être leur chauffeur. Je suis arrivé en Mercedes devant chez eux.

On m’a présenté aux parents, à toute la famille. Dans mon costume sombre, je me serais cru à Buckingham. Puis est arrivé le couple, lui en smoking, elle en robe blanche, comme une pucelle.



Et j’ai vu arriver notre copine qui se marrait. J’ai bien ri avec elles.

À la mairie, à l’église, j’ai essayé de tenir le mieux possible mon rôle. Heureusement, Nathalie était le second témoin d’Aline, elle m’a conseillé, guidé. Nous avons signé toutes sortes de registres certifiant que nous étions bien d’accord.

Le repas se déroulait dans un restaurant réservé pour l’occasion. Chère excellente, vins capiteux, tout était parfait. Avec Nathalie nous étions à la table des mariés avec les parents, les autres témoins. Nous aurions préféré nous trouver avec les jeunes.

Heureusement est arrivé le moment du bal. Nous allions pouvoir nous dégourdir les jambes. Après les mariés, nous avons été les premiers à entrer en piste. Nous nous connaissions bien, et nous nous entendons aussi pour danser. De retour à la table, nous avons un peu soufflé. Mais un garçon est venu l’inviter. Elle m’a regardé, j’ai souri, elle y est allée.

Sur la piste, tous deux s’accordent à merveille, il vaut mieux que je cherche une autre partenaire. Il y a une jeune donzelle d’une vingtaine d’années à la table voisine, qui me conviendrait bien. Je m’avance vers elle, elle accepte avec un grand sourire. Bien que plus jeune que moi, c’est déjà une belle femme. Son corps ressemble un peu à celui de Nathalie, ou de Aline.

Sur la piste, ma compagne officielle se trémousse toujours dans les bras de son cavalier. L’orchestre s’arrête quelques minutes, nous en profitons pour nous retrouver. Discrètement elle me dit :



Je suis revenu auprès de ma cavalière inconnue.



Et nous restons en couple. Le champagne coule et ma compagne à l’air de bien l’aimer. Elle est heureuse, et très prolixe.



Je pars dans la direction indiquée, attendant des indications. Mais ma compagne est écroulée, contre mon épaule.



Laurent lui obéit. Arrivé devant chez lui, il est obligé de la soutenir pour monter l’escalier. Toutefois, l’air frais l’a un peu réveillée. Dès l’entrée, elle lui demande un verre d’eau. Ce corps de femme-enfant le tente, il a une envie terrible d’elle. Glissant son bras autour de sa taille, il l’amène contre lui. Elle lève la tête, les lèvres sont proches, ils s’embrassent. D’entrée, il s’aperçoit que c’est une novice qui n’a probablement jamais connu d’amoureux.

Il la guide vers sa chambre. Elle se laisse guider, mais il la sent crispée. Délicatement, il commence à la déshabiller. Pas de réaction, pour défaire la robe, ni aide, ni refus, c’est un corps maintenant bien éveillé, mais inerte. Toutefois, arrivé aux sous vêtements, une crispation, puis, d’un coup c’est l’abandon. Nue, il l’allonge, se déshabille à son tour, se couche auprès d’elle. Ce fruit vert le tente, il l’embrasse à nouveau. La bouche reste passive.

Il descend vers les seins, mignons et fermes. Les lèvres viennent les butiner. Toujours cette crispation.



Reprenant au début il revient sur la bouche. Par touches légères il l’invite à s’ouvrir. La langue vient taquiner celle de sa partenaire. Quelques tâtonnements et elle entre dans la danse.

La main de Laurent caresse doucement un sein. Du bout des doigts il fait rouler le bourgeon. La respiration s’accélère un peu, un petit gémissement sort de sa gorge.



Les lèvres remplacent la main qui descend doucement sur le ventre. Il tète la poitrine, la langue fait vibrer le bout. Une main féminine vient appuyer dessus pour qu’elle accentue la caresse. Sa main a atteint le triangle, frictionne la légère toison, prend connaissance du terrain. Les jambes se resserrent, la caresse continue. Quand l’index s’insinue dans le périnée, l’angle s’ouvre. Maintenant, le tranchant de la main glisse le long de la fente. Elle insiste sur une petite excroissance qui émerge.

Longuement il prolonge son travail d’approche. La main de sa partenaire descend et vient positionner correctement les doigts afin qu’ils grattent son bouton. Elle gémit de plus en plus.



Il attendait cette autorisation. Se plaçant au-dessus d’elle, il présente son sexe en face de la fente. Par petits mouvements alternatifs, il frictionne les lèvres, appuie régulièrement. Un peu d’humidité commence à suinter. Elle prend la queue et la met en place.



Il appuie, une petite déchirure, un sursaut, un petit cri, il est entré. Lentement, il s’enfonce dans ce tube serré. Les ventres se touchent, les poils se mêlent. Un temps de repos afin que le corps s’habitue à cette présence. Il commence le mouvement. Les chairs se détendent petit à petit. La tête féminine vient se coller dans son cou. Et bientôt dans l’oreille, Laurent entend un soupir de satisfaction.

Il essaie de tenir le plus longtemps possible. Mais l’étroitesse du vagin, l’idée qu’il vient pour la première fois de dépuceler une fille, les gloussements dans son oreille, lui imposent d’accélérer le rythme. Et bientôt il se déverse dans ce ventre neuf.

Lentement, il se retire, prend la fille dans ses bras.



Ensemble sous la douche, il l’a caressée comme le ferait une mère. Elle s’est détendue, est retournée dans le lit.



Pourtant, en attendant de retrouver des forces, il l’a caresse sur tout le corps. Sa bouche butine tous les coins possibles. Ces cajoleries l’échauffent. Au bout d’un moment, impatiente elle va reconnaître de la main dans quel état est son partenaire. Une tige bien rigide lui indique qu’ils peuvent reprendre leurs activités amoureuses.



Allongé sur le dos, il l’a laissé l’enjamber et mettre elle-même le sexe en place. Elle est descendue lentement, puis elle s’est mise en train, sa main grattant son clitoris. Il lui a fallu du temps pour arriver à avoir du plaisir. Heureusement Laurent avait déjà donné et pouvait donc patienter. Elle pousse un petit cri, reste immobile quelques secondes puis s’écroule sur l’épaule de son amant.



Blottis l’un contre l’autre, ils se sont endormis.

Le matin, Laurent s’est levé le premier, a préparé le café. Un peu de bruit dans la chambre, elle se réveille.



La douche le délasse agréablement. L’eau tiède coule sur son corps fatigué par la journée et surtout la nuit.



Le temps qu’il se sèche, enfile un peignoir, elle est déjà en bas de l’escalier. Il bondit vers la fenêtre. Devant la porte une voiture stationne. La portière claque, le véhicule démarre.

Oh, merde, je ne sais ni son nom, ni son adresse, comment la retrouver ? Je demanderai ses coordonnées à Alice. Mais je suis content d’avoir réussi son dépucelage, elle en gardera un bon souvenir.

Il n’a pu contacter Alice qu’après son retour de voyage de noces, quinze jours plus tard. Ne voulant pas lui révéler ce qui s’était passé, il lui demande qui était cette jeune fille.



C’est foutu, je ne la retrouverai pas. Par contre, elle connaît mon adresse. Si elle ne me contacte pas, c’est qu’elle ne me veut plus. Autant faire son deuil.

Laurent a reçu un coup de fil de Jean. Depuis plusieurs mois, en allant leur rendre visite, il s’est aperçu qu’Aline prenait de l’embonpoint. Il les a gentiment taquiné.

Et ce soir



Il prend les coordonnées de la clinique.

C’est avec un merveilleux bouquet et une boite de chocolat qu’il se présente à la maternité. À l’accueil on le renseigne.

Dès qu’il a frappé à la porte, elle s’est ouverte. Dans le lit, la maman allaite le bébé. Il s’avance pour les embrasser, félicite son amie. Il se redresse et se retourne pour savoir qui lui a ouvert. Une femme, bébé, le regarde en souriant.



Toutes deux éclatent de rire.



Et Alice éclate de rire. Dans son coin Annie a un sourire ironique.



Tous trois ont discuté un moment. Puis Aline a demandé à Laurent.



Je rêve, se dit-il, c’est trop beau.



Ils sont descendus tous les deux. Quand il lui a demandé où habitaient ses parents, elle lui a répondu :



Il a éclaté de rire, heureux de pouvoir retrouver celle qui serait pour lui toujours, bébé.



Orthographe de l’auteur