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Temps de lecture estimé : 17 mn
13/01/11
Résumé:  Une petite surprise pour le retour de ma chérie.
Critères:  fh ffh frousses couple couplus douche amour fellation cunnilingu pénétratio -couple+f
Auteur : Monsieur Tagada      
Une douche en amoureux

Je suis un homme incroyablement amoureux. Ça paraît idiot de le dire comme ça, mais il se trouve que c’est ce qui est, et que ça fait des fois du bien de le dire. Mon amour se nomme Aurélie, et ça va faire bientôt sept ans que nous filons sur notre petit nuage éthéré en compagnie l’un de l’autre. Ma petite merveille est rousse, pas bien grande et possède de beaux yeux marrons qui savent m’apprivoiser. D’aucuns la qualifieraient d’un peu ronde. Moi je la trouve sublime, son décolleté me fait pâlir de passion, et ses fesses rebondies, juste au-dessous de ses hanches fines, me font mourir d’excitation lorsqu’elles ondulent contre moi.


D’ailleurs « moi », je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Théo, j’ai vingt-quatre ans, soit un de moins qu’Aurélie, je suis châtain-brun, les cheveux un peu courts mais pas trop, histoire de les laisser faire n’importe quoi au gré du vent et je dois faire dans les 1m75. De nature flemmard, je ne me rase pas très régulièrement et une barbe de trois, sinon quatre jours m’affuble souvent le visage. En parlant de visage, je ne suis pas très doué pour les décrire alors je vais laisser votre imagination faire le reste. Je ne suis pas un athlète mais je me conserve à peu près en forme. En recoupant mes sources, il paraît même que je suis « charmant ».


L’histoire que je veux vous raconter date d’il y a quelques mois. Elle prend racine dans un jour sans Aurélie. Elle était chez ses parents pour deux, trois jours afin de fêter son vingt-cinquième anniversaire en avance avec eux, et rentrer chez nous pour faire une méga fête avec tous les potes. Je m’étais choppé une saleté de microbe entre temps et je passais mon temps sous la couette, à me cailler les miches et à attendre le retour de ma bouillotte préférée. À force de crever de froid, puis de chaud, puis de froid, puis de… etc., je m’étais retrouvé suant, fiévreux, avec une seule idée en tête. Il me fallait absolument une bonne douche brûlante. Sauf qu’en entrant dans la salle de bain et en allumant la lumière froide et violemment blanche, je me suis rendu compte qu’en plus de ça, j’avais aussi un mal de crâne épouvantable. J’éteignis aussitôt la lumière et allumai deux trois bougies qui traînaient à côté de la douche, reliquats d’une soirée épicée, en amoureux.


Je passai une heure sous l’eau, à la lueur des bougies vacillantes. Dieu que ça faisait du bien ! Et à mesure que j’allais mieux, les bougies m’hypnotisaient peu à peu et ramenaient au-devant de ma mémoire les souvenirs de la soirée où elles avaient servi pour la dernière fois. Je revoyais Aurélie me pousser au fond de la douche, sous l’eau bien chaude, alors que je la voyais se déshabiller langoureusement, enlever ses sous-vêtements sans dévêtir les couches supérieures, puis venir me rejoindre, en jupe et débardeur. Elle passa d’abord la tête sous l’eau, pour mouiller ses cheveux. Sa chevelure de feu s’assombrissait toujours un peu lorsqu’elle était mouillée. Alors qu’elle se redressait et levait les yeux vers moi, l’eau dans ses cheveux commença à dégouliner sur son débardeur. Je fis mine de l’attirer vers moi, plus en avant sous le jet de la douche, mais elle m’intima l’ordre de ne pas bouger, et me plaqua contre le mur : je n’étais pour l’instant qu’un spectateur. Son débardeur, blanc, s’imbibait de plus en plus et elle amorça une petite danse sensuelle à mesure que je devinais de mieux en mieux ses beaux seins sous le tissu humide.


Il faut bien s’imaginer que notre cabine de douche n’est pas immense, et qu’en dansant, Aurélie ne manquait pas de se frotter contre moi de temps en temps. J’imagine après coup qu’elle le faisait sans doute exprès, mais sur le moment, ces petits contacts « innocents » me rendaient dingues. Sa jupe était à présent complètement trempée également, mais bien moins transparente, et je n’avais d’yeux que pour ses seins. Aurélie me connaît bien, et elle sait que j’en raffole. Aussi profitait-elle de l’effet qu’elle avait sur moi, se massant doucement la poitrine au travers du tissu et me regardant d’un air de dire « pas touche » alors que j’en mourrais d’envie. Tout en continuant sa petite danse, elle s’était retournée et, me faisant dos, entreprit des petits mouvements ondulatoires du bassin comme elle sait si bien les faire, me faisant oublier son débardeur pour un instant. Elle tendit les bras en avant et les appuya sur la porte en plexi de la cabine de douche, alors qu’elle cambrait ses fesses vers l’arrière, vers moi, vers mon érection lancinante. Délicieusement plaqué ainsi contre le mur, et sachant imperceptiblement que j’en avais désormais le droit, j’avais autorisé mes mains à se balader sous ses vêtements.


J’en étais là dans ce doux rêve quand la dernière bougie encore en vie vacilla et s’éteignit. Cette remémoration avait plus ou moins fini de me rétablir – du moins pour le moment – et commençait à me donner des idées sur l’accueil que j’allais réserver à ma chérie lorsqu’elle rentrerait. J’échafaudai même un plan. Je l’appelai une heure plus tard pour lui donner mes instructions. Rien de bien précis, il fallait juste qu’elle soit sûre de rentrer seule. Pas de copine-qui-vient-prendre-le-thé ou de pote-qui-sait-pas-où-dormir ni même de machin-qui-passe-chercher-son-sac-oublié. Finalement ça arrivait relativement souvent, et je ne voulais pas avoir à remballer ma petite mise en scène à la hâte en entendant deux voix dans l’escalier. Et il fallait qu’elle me prévienne dix minutes avant d’arriver. Sa voix avait une sonorité mi-intriguée mi-amusée, je savais bien qu’elle se doutait à peu près de quoi il retournait mais elle feignit de ne rien remarquer.


Le jour de son retour, j’avais tout préparé à l’avance. J’étais dans les temps et il ne me restait plus que les détails de dernière minute, que je mettrais en œuvre lorsqu’Aurélie me préviendrait de son arrivée imminente. Ce qu’elle fit, comme convenu. Je m’affairai rapidement et apportai la touche finale lorsque j’entendis les premiers pas en bas de l’escalier, un post-it sur la porte écrit de ma main : Frappe et ferme les yeux, ne les rouvre que 30 secondes après m’avoir entendu ouvrir. Il fallait qu’elle joue le jeu, mais je lui faisais confiance.


J’entendis le toc-toc. J’entrebâillai la porte et vérifiai qu’Aurélie avait bien les yeux fermés. J’ouvris alors complètement et l’admirai. Elle avait une belle robe rouge qui la moulait agréablement pour l’œil. Je peinais à me détacher de cette vision lorsqu’elle me chuchota avec malice :



Je m’extirpai de ma torpeur et partis me réfugier dans la chambre, la laissant découvrir ce que je lui avais préparé. La chambre n’étant pas trop mal insonorisée, je n’entendais pas tout distinctement, mais je l’entendis étouffer un petit rire. Elle venait sans doute d’ouvrir les yeux. Une série de bruits indistincts me fit penser qu’elle passait la porte. Un fracas sourd : elle avait posé son sac de voyage. Je l’imaginais évoluer dans le salon, suivant le parcours de bougies au sol, découvrant les quelques post-it disséminés ça et là : Coucou, j’espère que tu as fait bon voyage… C’est bon de te revoir… Ta robe rouge est magnifique. (celui-là je l’avais griffonné à la va-vite après l’avoir vue). Puis, à mesure que le chemin de bougies se rapprochait de la salle de bain : J’ai très envie de toi… Enlève tous tes vêtements. et deux trois autres que j’ai oubliés depuis.


Je l’ai alors entendue ouvrir la porte de la salle de bain après quelques froufroutages qui m’indiquèrent qu’elle s’était bien déshabillée. J’entendais un peu le bruit de l’eau qui coulait dans la douche, l’ayant réglée juste avant qu’Aurélie ne rentre. Elle devait être arrivée au dernier post-it : Rentre là-dedans et détends-toi, j’arrive dans deux minutes. Je patientai donc le temps indiqué, puis sortis de la chambre à pas de loup, uniquement vêtu du boxer qu’elle préférait. Alors que je rentrais dans la salle de bain, je fus surpris de trouver la douche vide. J’eus à peine le temps de réagir que je sentis qu’on se glissait derrière moi et qu’on me nouait un truc sur les yeux. J’entendis la voix rassurante et chaude d’Aurélie me glisser dans l’oreille :



Je la sentis repasser devant moi et se pendre à mon coup pour m’octroyer un baiser langoureux en se plaquant contre moi. Elle n’avait pas suivi toutes mes instructions, mais je la savais imprévisible et la tournure que prenaient les choses ne me déplaisait absolument pas. Elle avait en revanche bien respecté le post-it qui lui intimait de se dévêtir, et le contact de sa peau nue contre la mienne m’électrisait. Ses seins que je devinais pressés contre mon torse me faisaient déjà remplir mon boxer à l’indécence. Elle dut avoir un de ces flashes télépathiques que tous les amoureux ont de temps en temps car elle cessa de m’embrasser pour m’attraper la tête et la plonger dans sa poitrine. J’étais fou. Je léchai, pressai, titillai, massai, et plus je l’entendais gémir ou frissonner à mes attentions, plus ma frénésie redoublait. Je m’agenouillai dos au mur et, lâchant ses seins pour ses fesses, j’attirai ma belle Aurélie vers moi, son sexe déjà un peu humide vers ma langue amoureuse. Tandis que je lapais avec passion, ses gémissements redoublèrent d’intensité. Toujours aveugle, je ne pouvais qu’imaginer ses traits déformés par le plaisir.


Après toutes ces années de luxure conjugale, chacun avait appris à connaître par cœur le corps de l’autre, et je savais que je lui faisais du bien. Mieux, j’adorais ça. Alors que je la sentais glisser doucement vers un point de non-retour, elle s’écarta de mon emprise et vint s’agenouiller en face de moi, me redonnant un de ses baisers magiques, puis m’annonça que c’était à mon tour de rester debout, fainéant que j’étais, et que c’était elle qui allait se reposer à genoux. Sa remarque me fit sourire et je m’exécutai. Je sentis ses mains caresser mes mollets et remonter lentement le long de mes cuisses. Ses doigts délicats agrippèrent le rebord de mon boxer et le firent glisser sur le sol, libérant ainsi mon sexe au garde-à-vous. Un souffle d’air chaud annonciateur se fit ressentir au bout de mon gland, et alors que j’attendais le coup de grâce par une sensation de douce chaleur humide tout autour de moi, Aurélie se releva, en prenant bien soin de faire passer ma queue entre ses deux seins, ce qui m’arracha un gémissement de plaisir, mêlé de frustration. Elle me fit un bisou espiègle sur le nez et me tira par la main en disant:



Elle me dirigea en étant derrière moi, alors que je tâtonnais pour rentrer dans la douche. J’entendis un gloussement sur ma droite, étouffé par le bandeau qui me couvrait aussi les oreilles. J’imaginais Aurélie derrière moi, penchée en avant sur ma droite, m’observant à poil avec un bandeau et en train de me casser la gueule. L’image était certes amusante, mais je lui signifiai quand même que bon, si c’était pour se foutre de moi, j’allais enlever ce fichu bandeau et elle allait voir ce qu’elle allait voir. Elle me répondit que non surtout pas, ça allait être rigolo comme ça, mille excuses et tout et tout. Je l’entendis tout de même rigoler, et j’esquissai un sourire en coin. Je me calai au fond de la cabine de douche et attendis qu’elle me rejoigne. Je l’entendis refermer la porte derrière elle. Je demandai d’un air faussement innocent :



Je sentis son doigt se plaquer sur ma bouche comme pour me dire : chut ! puis elle attrapa mes poignets, me les mit au-dessus de la tête et fit mine de me les attacher. Ok, message enregistré, je n’ai pas le droit de toucher. À ce moment-là, j’étais tout de même salement émoustillé, autant vous le dire. Et avant même que je comprenne tout à fait ce qui se passait, je sentis mon sexe happé par la bouche de mon Aurélie. Mmmmmmmh, c’était tellement délicieux que je m’en mordis les lèvres.


Je sais toujours à quel point une fellation est un moment divin, mais seulement trois jours d’absence de ma chérie et c’était comme si je le redécouvrais pour la première fois. Elle entama un lent mouvement de va-et-vient, les mains plaquées contre le mur, de part et d’autre de mon corps à sa merci. Son nez venait se perdre dans mon pubis. Sa langue râpait langoureusement le dessous de ma verge et allait parfois jusqu’à ma caresser les couilles de sa pointe. Ces quelques jours d’abstinence, combinés à tous les films que je m’étais fait sur son retour, et surtout la dextérité prodigieuse de mon amoureuse, faisaient que je grimpai très vite vers le bonheur absolu. Après quelques minutes de ce merveilleux traitement, Aurélie me sortit de sa bouche afin de pouvoir lécher langoureusement mes boules, tout en me branlant la queue de ses deux mains.


J’ai parfois l’impression d’être un peu cru quand j’essaye de poser tout ça par écrit, mais finalement, pendant un acte de tant de passion, de corps déchaînés, d’amour pur, c’est peut-être ça qui retranscrit le mieux l’animalité primaire dans laquelle on se trouve à ce moment-là. Faire l’amour, ce n’est pas qu’un truc plan-plan où on se caresse gentiment dans de la soie rose avec un fond de Barry White. C’est aussi des fois la tête qui cogne contre le mur pendant une levrette. Et ça n’en est pas moins de l’amour. Bref, reprenons.


Je marmonnai entre deux soupirs à mon Aurélie qu’il fallait qu’elle se calme un peu, sous peine de me faire jouir très vite. Elle ne dit rien mais cessa d’agiter sa main. Elle marqua un temps d’arrêt avant me reprendre goulûment dans sa bouche et de reprendre un rythme effréné. Je réitérai mollement mes protestations. Elle avait très certainement entendu et si elle voulait continuer, je n’étais plus en état de l’en empêcher. Qu’elle me fasse jouir comme ça alors que je ne l’avais vue que dix secondes en trois jours avait quelque chose de dérangeant, avec un petit fond d’excitation j’imagine, sans quoi, permission ou pas, j’aurais enlevé le bandeau depuis bien longtemps. Alors que je me sentais presque au bord du gouffre, haletant, ondulant le bassin de façon incontrôlée, je parvins à gémir que ça y était, que j’allais jouir, afin qu’elle enlève sa bouche et termine avec ses mains, ses seins ou que sais-je encore.


Elle avait voulu avaler mon sperme une fois, pour voir, et ça lui avait passablement déplu. Je savais donc que lorsqu’elle voulait me faire jouir de cette façon, ça n’était pas avec la bouche. Mais lorsque je lui annonçai ma venue imminente, et que je fis mine de reculer, elle planta ses ongles dans mes fesses et m’attira vers elle, plus profondément encore dans sa gorge, tout en continuant à me masser avec sa langue. Elle me fit aller et venir encore une ou deux fois de cette façon, à l’aide de ses mains derrière moi. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle faisait ça, vu qu’elle n’aimait pas trop, mais je dois dire que cette pensée n’est pas restée très longtemps à la surface de ma conscience, et que je ne pensais à ce moment-là plus qu’à moi, à comment tout ça m’excitait et était incroyablement bon. Un dernier coup de sa langue me fit exploser. Il paraît que j’ai hurlé à en réveiller les morts, mais je ne m’en souviens plus. J’étais trop focalisé sur ma jouissance, sur les millions de nerfs en transe que je ne soupçonnais même pas exister, sur les longs jets chauds que je sentais partir dans la gorge de mon Aurélie, alors qu’elle continuait délicatement d’aller et venir avec sa bouche et sa langue.


C’est alors que je l’entendis gémir de contentement. Pas grand-chose, un petit « Mmmmh » étouffé par son bâillon de circonstance. Je me raidis. Pas littéralement, j’aurais eu du mal à me raidir plus que je ne l’étais déjà. Mais mon esprit s’était tendu. Je ne reconnaissais pas le son de cette voix, même s’il est vrai qu’elle n’avait prononcé aucun mot. Je retirai à la hâte mon bandeau. Si jamais je me faisais des idées, elle comprendrait que je veuille l’enlever maintenant. Je baissai les yeux ; et là où auraient dû se trouver une chevelure de feu, bouclée et tout, je vis des cheveux noirs, lisses et coupés au carré. Je m’extirpai par réflexe de la bouche de cette inconnue. Cela la surprit et elle leva la tête vers moi, les yeux affolés. Bon sang, ça n’était pas une inconnue, c’était Magali, une pote de fac d’Aurélie, que j’avais vue pas mal de fois et que j’aimais bien certes, mais tout de même, qu’est-ce que…


Alors que j’en étais toujours à essayer d’avoir un raisonnement – même pas cohérent, juste un raisonnement m’aurait suffit – elle se tourna vers la porte de la douche qui était en train de s’ouvrir. De l’autre côté se trouvait mon Aurélie, un sourire charmeur en coin. Elle me regarda droit dans les yeux pendant que Magali se relevait. La surprise passée, celle-ci n’avait plus l’air affolée du tout.


Aurélie me susurra un « Ça t’a plu ? », avant de rentrer dans la douche avec nous – ça commençait à être exigu – et de se tourner vers Magali pour l’embrasser langoureusement. À peine à quelques centimètres de mon visage encore essoufflé et probablement empreint d’incrédulité. Voir mon amoureuse embrasser ainsi une fille, je ne pensais pas que ça me ferait autant d’effet. Ça m’arrivait d’y penser, et je m’imaginais tantôt jaloux, tantôt émoustillé, mais je n’imaginais pas que les deux sensations se mélangeraient subtilement et que je me retrouverais à avoir une érection de tout les diables, comme si les dernières minutes n’avaient pas existé. La vision que j’avais sous le nez était de l’excitation à l’état pur, mais voir ma chérie embrasser quelqu’un d’autre me faisait bouillir. Je ne voulais surtout pas qu’elle s’arrête cependant, et tout ce que je pouvais faire c’était rester sans bouger à les regarder.


Lorsque leurs bouches se quittèrent enfin, Aurélie se tourna vers moi et raconta plus ou moins ceci :



Elle ajouta cette dernière phrase en se tournant vers Magali et elle lui fit un petit bisou fripon sur la bouche. J’ai dû balbutier un truc, je ne sais plus mais je sais qu’Aurélie m’a souri, qu’elle m’a embrassé, que Magali m’a embrassé, qu’elles se sont toutes les deux embrassées et qu’elles ont ensuite plongé vers mon sexe et joué avec à l’aide de leurs langues, tout en continuant plus ou moins de s’embrasser. Leurs mains s’aventuraient sur le corps l’une de l’autre. Magali semblait aussi émerveillée que moi par les seins de mon amour et s’en donnait à cœur joie. Elle laissait parfois Aurélie s’occuper toute seule de moi tandis qu’elle léchait abondamment cette poitrine offerte. Maintenant que j’avais à peu près repris mes esprits et que je recommençais à apprécier pleinement tout ce qui se passait, j’en profitais pour détailler le corps de Magali. Elle était belle. Je pense que je préfère celui d’Aurélie mais il faut bien avouer qu’elle était magnifique. Brune donc, un peu plus grande que moi, assez athlétique, le visage fin, un sourire ravageur et envoûtant. Mais tout ça je l’avais déjà vu avant. Je m’intéressais au reste. Ses seins étaient moins gros que ceux d’Aurélie, du 85c peut-être, mais avaient une très jolie forme et étaient parfaitement adaptés à sa silhouette. Et ses fesses… Grrrr, je me suis surpris à vouloir mordre dedans. Elles étaient toutes rondes, toutes galbées, toutes cambrées…


Je voulus m’occuper d’elles aussi, et leur fis savoir. Aurélie proposa de sortir de la douche et tout le monde accepta. On s’est pris par la main tous les trois, comme un couple, et on s’est tiré les uns les autres vers la chambre. Aurélie, décidément très directive, demanda à Magali de s’allonger sur le lit, jambes écartées. Puis elle s’approcha de son entrejambe, telle un félin en avançant à quatre pattes sur le lit, me montrant ostensiblement ses fesses. Je savais ce qu’elle attendait de moi. Je décidai de la faire patienter un peu. Alors qu’elle commençait timidement à léchouiller Magali sans vraiment trop savoir ce qu’elle faisait, je m’installai derrière elle, allongé sur le dos. Elle ne comprit pas tout de suite ce que je faisais mais, très vite, elle écarta les jambes pour me permettre de glisser la tête en dessous d’elle. Je tendis les bras pour caresser doucement la pointe de ses seins et dans le même temps, je tendis ma langue vers son clitoris qui était trempé de son excitation. Elle eut un double frisson. Et à en croire le gémissement soudain de Magali, je sus que mes caresses étaient également profitables à la dextérité linguistique de mon aimée. Un peu comme si je lui montrais comment faire. On continua pendant un petit moment ce manège d’apprentissage que je trouvais assez amusant, quand Aurélie cria dans ma direction :



Un tel cri du cœur ! Qui étais-je pour m’interposer à ses désirs ? La laissant dans la position dans laquelle elle était, je me dégageai la tête et me redressai. Je vis Magali se tordre de plaisir sous les assauts de mon Aurélie. Elle ne tenait pas en place. Ses jambes évoquaient un ballet désordonné de danse moderne, elle se mordait la lèvre inférieure si fort que j’ai eu peur qu’elle en saigne, et ses mains agrippaient les draps, si bien que ses bras ne bougeaient pas tellement. On pouvait dire qu’Aurélie apprenait vite. Je fis ce qu’elle voulait et la pénétrai en levrette, une de nos positions favorites, pendant qu’elle continuait son œuvre. Magali ouvrit les yeux et les plongea dans les miens. Elle sembla alors reprendre un peu le contrôle d’elle-même et, sans me quitter des yeux, se caressa les seins en se passant la langue sur les lèvres, avec un joli petit regard lubrique.


Il y avait seulement quelques heures, Magali était pour moi une amie cool, que j’aurais aimé connaître un peu plus, et voilà que maintenant elle était dans mon lit à se donner en spectacle juste pour moi, alors que ma copine était en train de la faire gémir de plaisir. Si je m’étais arrêté une seule seconde au cours de cette nuit pour prendre du recul, j’aurais peut-être eu le souffle coupé. Mais tout ce que je voulais à ce moment-là, c’était que mon amoureuse prenne son pied comme jamais, que Magali prenne son pied et que moi aussi pourquoi pas, je prenne mon pied, mais ça je n’avais pas trop peur de me louper. Rien d’autre ne m’intéressait que ce mélange de corps, sensuels, beaux. Oui, je nous ai trouvés beaux cette nuit-là. Je n’ai pas tenu compte de qui a joui, quand, comment, combien de fois…


Toujours est-il que cette dynamique à trois amants était épuisante. Quand l’un des protagonistes était fatigué, les deux autres s’amusaient ensemble, puis s’ennuyant du troisième, allaient le revigorer à grand renforts de langues et autres artifices. On a probablement dormi pendant un milliard d’années après ça, tous les trois collés les uns contre les autres, enlacés comme trois amoureux. Oui, il s’était passé quelque chose cette nuit-là. Je ne sais pas si on peut tomber amoureux juste au lit, mais en tout cas, on s’en était dangereusement rapprochés. Tout le monde voulait faire du bien à tout le monde, il n’y avait aucun complexe et tout se passait naturellement.


Magali n’a pas quitté notre appartement pendant plusieurs jours, et quand elle l’a quitté, c’était pour aller chercher du linge propre chez elle et revenir. On a appris à se connaître mieux au fil du temps – aussi en dehors du lit – et à s’aimer davantage chaque jour, tous les trois. On a même fini par emménager ensemble. Enfin disons que Magali a arrêté de payer un loyer inutile dans son ancien appartement pour partager le nôtre. On va au restau, au ciné, au musée… Et on se presse de rentrer pour se retrouver dans la chaleur réconfortante de notre lit. Tout comme un vrai couple – mais à trois ! Tu parles d’un cadeau d’anniversaire… Sans s’en rendre compte Aurélie s’est offert un supplément d’amour ! Personne ne peut rivaliser et lui en faire un mieux que ça.


Pour terminer ce récit, je dois bien avouer que je ne sais pas bien où tout ça va nous mener; si on va réussir à gérer ça sur le long terme, les tensions, les jalousies… Mais pour l’instant, tout se passe à merveille et il n’y a aucune ombre à notre bonheur à tous les trois. Ah, et puis aussi, puisque ça fait des fois du bien de le dire : je suis un homme incroyablement amoureux.