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Temps de lecture estimé : 9 mn
17/01/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Une femme dialogue avec un inconnu sur Internet pour des échanges troublants.
Critères:  f inconnu fsoumise cérébral revede lingerie nopéné -internet
Auteur : June Summer  (Une tentation par Internet très séduisante...)      Envoi mini-message

Série : Fantasmes de soumises

Chapitre 04 / 04
Séduction sur Internet

Elle était accro à ses mails. Tous les jours elle recevait un mail envoûtant, séduisant, et plein d’humour… Elle l’avait rencontré sur Internet, il avait mis une annonce très attirante pour elle, plein de points d’interrogations :


« Fantasme à réaliser. As-tu du cran ? »


C’était tout, elle avait été scotchée. Avait répondu simplement :


« Oui. »


« Oserais-tu ? Sans savoir quoi, où, et comment ? »


« Oui. »


Puis ils avaient parlé, chaque jour un peu plus, il la questionnait, s’intéressait à sa vie, sa personne, ses peurs, ses fantasmes :


« Aimerais-tu un homme avec toi sans le voir, sans savoir s’ils sont deux… ou trois… ni qui ? »


« Oui… »


Par jeu, elle répondait chaque fois oui. Sans savoir si elle en était sûre, sans savoir pourquoi, elle lui répondait ainsi, sans se rebeller, sans sourire, elle était attirée, aimantée. Ils continuèrent pendant plusieurs jours, puis plusieurs semaines ; les questions étaient toujours plus précises, les mails plus nombreux. Elle adorait ouvrir sa messagerie et voir la petite fenêtre remplies de chiffres de réponses. Il avait de l’humour, beaucoup de finesse, la complimentait d’une façon très spéciale, comme si elle-même était spéciale.


Un jour, il lui demanda une photo, puis une autre. Elle les envoya, il la complimenta : elle était divine sensuelle, admirable. Elle adorait cela ; cela la sortait de son univers morne et grisâtre. Il lui confia qu’il vivait dans un monde libertin, et lui raconta ses sorties, les scènes qu’il voyait, auxquelles il participait. Un monde étrange et fascinant se dévoilait devant ses yeux ébahis. Elle était excitée, cela lui donnait des envies.


Elle se caressait en le lisant, arrivant à des orgasmes explosifs. Comme il écrivait bien ! Quelle séduction… de l’humour, de la sensibilité, de l’érotisme… Tout était si fort dans ses mails. Elle était captive de ses mots. Elle allumait sa messagerie, il y avait toujours un message, toujours ! Même deux ou trois.


Avec de grands titres dans la fenêtre d’accueil.


« TU ES MERVEILLEUSE ! TU ES SI BELLE ! »


Il écrivait :


« Alors, si j’ai bien compris… Tu aimerais vivre une telle expérience sans savoir si tu vas aimer ou non… Si je te demandais de venir dans un endroit convenu entre toi et moi, serais-tu capable de vivre cette expérience en ayant les yeux bandés durant toute la rencontre ?

Je sais que ce n’est pas facile à faire, mais ta réponse m’intéresse beaucoup… »


Elle répondit…


« Oui mais j’ai peur… »


« Une douce rencontre spéciale, uniquement avec les sens de l’ouïe, de l’odorat et du toucher, pleine de caresses, afin de voir comment tu réagis dans une telle situation. »


« Ollaaalaaa… »


Elle frémissait en lisant ces mots si doux comme des caresses sur sa peau…


« J’en rêve… »


« Avoir les yeux bandés, pour une femme, apporte une énorme tension et toutes les sensations ressenties sont multipliées… Les caresses, baisers, jeux de mains et de langues, tout n’est que sensations multipliées… »


Elle frissonnait en se caressant, ces paroles lui faisaient un effet érotisant absolu, comme si elle sentait ses mains courir sur son corps.


« Tu me fais rêver… » répondait-elle.


Mais en fait, elle était trempée dans son string et se caressait comme une petite folle.


« Je sais que tu serais vraiment tendue, de te retrouver privée de la vue avec un parfait inconnu, mais je sais aussi qu’au bout de cinq minutes, tu n’aurais plus de crainte du tout. »


Tant d’attention et d’égards la faisaient trembler, elle gémissait, et se trouvait au bord de l’orgasme… Elle répondit d’une main, son doigt tremblant sur les touches :


« Oui je le ferai avec toi. »


Là, son message suivant avait pour titre :


« TU AS DU CRAN ! »


Le conte de fée sensuel se poursuivait au fil des jours. Elle dormait en pensant à lui, elle se réveillait pour se jeter sur son mail, et quel bonheur ! Chaque jour lui apportait le petit message envoûtant qui la faisait frémir d’excitation, et de désirs :


« Si tu décidais de tenter cette rencontre avec moi, voilà ce que je te demanderais d’essayer… Je ne sais pas si tu as de la lingerie féminine mais, si oui, je te demanderais de mettre une certaine tenue… »


Elle frissonnait en lisant ces lignes, elle se voyait dans les derniers sous-vêtements sexy qu’elle s’était achetés et jamais encore mis… ces bas noirs à mi-cuisses, ce corset serré à dentelles noires et blanches, elle imaginait ce bandeau sur ces yeux, et elle-même, nue, offerte à cet inconnu aux mots si caressants.


« Ensuite, je te donnerais rendez-vous dans un endroit très discret et très sympa qui serait loué car je pense quand même que tu serais un peu plus rassurée… Tu arriverais dans cet endroit, te mettrais à l’aise, te banderais les yeux… Et m’attendrais… Je sais que ce n’est pas une chose facile mais c’est justement ce qui est terriblement bon et excitant ! »


Elle s’agitait sur sa chaise en lisant ces mots si forts, elle se caressait, les doigts dans sa chatte, son clitoris dressé et dur…


« Es-tu d’accord de réaliser tout cela ? »


Elle ne réfléchissait plus, son doigt sur la touche écrivit :


« Oui. Je le ferai. Je ne l’ai jamais fait. Je te fais confiance et j’ai un peu peur. Je te rajoute une photo. »


Elle prit une photo de son sein dressé et excité et l’envoya en fichier joint.


« TU ES MAGNIFIQUE » apparut dans la fenêtre d’accueil…


Elle frémit de joie. Il ajouta :


« Je te quitte pour le moment… Je vais encore aller regarder ta superbe photo… »


Le ton devenait intime, personnel, comme s’ils se connaissaient bien. Il essayait de l’apprivoiser, sentant sa peur sous-jacente, il était si attentionné et ses mots, comme des caresses brûlantes, lui donnaient des fourmillements dans son sexe, elle avait toujours envie de se caresser en le lisant, le relisant, et gémissant à voix haute, sa main dans sa fente ruisselante, jusqu’à l’orgasme…


Elle lui parla de ses craintes :


« Comment assurer ma sécurité ? Je préfère dans un hôtel… »


« Hello Toi ! Oui, c’est vrai… Et si j’étais un cinglé ? Un vilain pervers ? Rire… Nous nous rencontrons toi et moi, il faut que tu sois un peu tendue et crispée car ça apporte aussi plein de nouvelles sensations mais faut quand même pas que tu sois terrorisée ! Rire… Alors je vais essayer de te rassurer de mon mieux !

Je ne sais encore pas ce que tu aimes ou ce qui pourrait te faire grimper aux rideaux mais je peux te dire certaines choses que j’adore… J’adore énormément les longs préliminaires… Caresser longuement un corps de femme, jouer avec beaucoup de choses. J’espère que tu es une femme qui apprécie le cuni car c’est une pratique que j’adore et j’aurais énormément de peine à m’en passer. »


Elle ondulait et vibrait en lisant ces mots si doux, si tentateurs. Elle pensait à lui, il devenait son amant, son ami, il allait lui montrer de nouvelles choses, de nouvelles pratiques, l’amener dans de nouveaux domaines. Son imagination courait toute seule, elle se voyait femme fatale, femme d’orgasmes, femme préférée, femme adulée. Elle rêvait de lui chaque nuit.


Un jour, elle l’interrogea avec coquetterie:


« Qu’aimes-tu comme tenue ? J’ai toutes sortes de vêtements sexy ? Que préfères-tu ? »


« Hello princesse… Pour la tenue… Pas facile ! J’aime tellement de choses et tellement de styles que pour l’instant, je ne sais pas trop. Mais je vais y réfléchir très vite et je te le dirai. Il y a quelques tenues qui me rendent cinglé et très excité… Rire… »


Ce mot « rire » la rendait toute chose. Elle entendait dans son oreille une voix d’homme bien virile et chaude, pleine de notes chaleureuses et amoureuses, elle fondait en lisant ce mot. Elle s’imaginait dans ses bras, elle avait tellement envie qu’elle ne savait pas si elle pourrait tenir sans crier jusqu’à la date fixée.


Lui devait aussi devenir très échauffé, car son mail suivant avait pour titre:


« HUMMMMMMMMMM… JE SUIS TRÈS IMPATIENT… »


Il poursuivait sur ce ton complice et charmeur dont elle raffolait qui la faisait sourire et vibrer. Elle se réjouissait depuis la veille de le lire et passait des nuits très agitées. Elle avait déjà en tête cette tenue affriolante et l’avait réessayée, en se pavanant devant son miroir, elle s’était trouvée belle.


Il poursuivait:


« Salut Beauté ! Quelques exemples de ce que j’adore et on verra suivant la lingerie que tu as… J’aime les femmes en tailleur avec jupe assez courte qui dévoile juste ce qu’il faut en croisant et décroisant de belles jambes habillées de bas couleur chair… J’adore, lorsque ma bouche remonte le long de ces belles jambes et arrive à la douce croisée, voir un petit string qui en cache le minimum ou alors fendu au milieu…

Les soutiens-gorge qui soutiennent juste le dessous de la poitrine en laissant visible les tétons me plaisent beaucoup également…

C’est une tenue stricte dessus et très sexy dessous…

Mais j’aime aussi les tenues beaucoup plus légères dessus et rien dessous… Les porte-jarretelles aussi…

Tu sais un peu ce que j’aime et pour te dire la vérité, je crois que je vais te laisser le choix final car je trouve beaucoup plus excitant de te découvrir comme tu auras décidé de te montrer à moi… Voir ce que tu as choisi de m’offrir, la manière dont tu te montreras et dévoileras à moi…

Je te servirai un verre et nous parlerons toi et moi… Tu seras certainement nerveuse mais tu aimeras cette sensation… Je ne te toucherai pas directement… Juste un frôlement de mes mains sur ton visage, sur ta nuque… Un baiser sur ta joue… Une caresse sur ton cou… Juste de doux frôlements et de très légères caresses innocentes…

Tu pourras partir si tu le veux ou alors tu me le diras…

Je ne te toucherais pas avant que tu ne me dises… « Touche-moi ! »… Et là, seulement…

Je te toucherai vraiment… »


Elle le lisait presque pâmée, elle s’y voyait, odalisque parfumée, offerte à d’aussi magnifiques attentions, à ce sultan inconnu. Le fantasme de toute femme qui a lu certains livres sur les harems ou autres romans de gare à couverture rose…


Il reprenait, elle le lisait suspendue à ses mots, son sexe en ébullition, prête à jouir :


« Maintenant, je vais te poser trois questions que je trouve importantes pour moi :


– Peux-tu me dire une chose que tu adores et qui t’excite beaucoup ?

– As-tu des tabous et pratiques que tu n’aimes pas ?

– Dis-moi la couleur de tes yeux ?

Eh bien, ce soir ce sera… un baiser très chaud ! »


Elle finit de se caresser en un orgasme libérateur qui la laissa pantelante et désireuse d’être un jour à sa merci. Nue et aveugle, offerte et sexy, sensuelle et désirée.


Elle attendait la fameuse rencontre en y pensant chaque soir quand elle reçut le message suivant :


« Salut ma beauté… Que dirais-tu si je te proposais une rencontre dans un très bel endroit où je te demanderais de m’attendre avec les yeux bandés ? Une rencontre faite seulement de douceur et de plaisir ? Que dirais-tu si je te proposais une soirée à six mains et trois bouches… La tienne, celle d’un autre homme ou d’une autre femme et la mienne ? De complètement t’abandonner entre deux hommes ou entre une femme et moi ? Sentir quatre mains et deux bouches parcourir ton doux corps tout en douceur ?

Ne rien voir mais tout sentir, tout imaginer… Et la lucarne affichait en gros titre :


« AIMERAIS-TU VIVRE UNE TELLE CHOSE ? »


Baisers torrides… »


Elle fut choquée et écrivit…


« Non, espèce de pervers… ! »


Puis elle réfléchit… il se fâcherait et ne lui répondrait plus… Elle devenait dépendante, elle le savait bien au fond d’elle-même, de ses mails si doux si attirants. Sa vie perdrait toute saveur… Elle effaça ces mots et répondit:


« Oui je le pense… j’aimerais… jamais fait… assez la trouille… Il faut dire que je ne te connais pas du tout ! Donc, pourquoi pas d’abord une fois avec toi, que je te connaisse un peu, et la fois suivante, si je sais que je peux te faire confiance… »


Elle avait l’impression qu’une bombe allait exploser dans sa vie quand elle appuya sur Enter mais le fit tout de même. Elle passa la soirée à imaginer des étreintes chaudes et passionnées avec des inconnus dans un endroit caché, à gémir et se caresser folle d’envies.


Parfois elle avait un peu peur mais plus elle avançait dans cette histoire plus elle voulait en connaître le dénouement. Elle ne vivait plus, suspendue à ces échanges délicieusement troublants.


Un jour, elle demanda enfin un rendez-vous :


« Je suis prête. Je viens où tu veux, quand tu veux… »


Elle ne reçut aucune réponse. Jamais. Elle ne sut pas pourquoi. Jamais.


Était-ce un pervers qui ne pouvait que jouer avec les émois féminins ? Ou était-il mort ce jour-là d’un infarctus ou d’une attaque cérébrale ? Aucun moyen de le savoir.


Le fantasme resta donc entier, vivant. Elle y penserait toujours, avec des questions sans réponses, des regrets lancinants. Elle rêverait longtemps de cet inconnu, en se caressant seule le soir dans son lit, en se demandant ce que la suite de cette histoire aurait pu lui réserver…