Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 14253Fiche technique22712 caractères22712
Temps de lecture estimé : 13 mn
27/01/11
Résumé:  Arnaud et Jérôme viennent d'avoir leur bac. Hétérosexuels convaincus, ils vont cependant vivre ensemble leur première expérience homosexuelle.
Critères:  hh jeunes copains poilu(e)s odeurs hmast fellation préservati hdanus coprolalie hsodo -inithh
Auteur : Philémon Sept Clones      
Jérôme m'invite chez lui



Je m’apprête à sodomiser Jérôme pour la première fois. Il est étendu sur le ventre, sur son lit de jeune homme, et écarte complaisamment ses grosses fesses de façon à me montrer son anus faiblement velu, petit trou sombre et palpitant dans lequel il enfonce un index humecté de salive en poussant de petits soupirs de plaisir. Je m’approche de lui. Il a gardé ses Burlington jaunes. Je les lui ôte, me penche vers son pied droit et en suce lentement chacun des orteils. Je l’entends gémir :



Je bande à tout rompre et dois me retenir pour ne pas me faire jouir là, tout de suite, je suis dans un tel état que quelques rapides mouvement du poignet y suffiraient.


Je repense furtivement à ce qui m’a amené ici, en ce mois de septembre 1988, à quelques centimètres de ce cul luisant de sueur qui s’agite doucement devant moi et que je m’apprête à posséder…


___________________




Le téléphone a sonné tôt ce matin-là. C’était Jérôme, un copain rencontré au collège et qui, progressivement, était devenu l’un de mes meilleurs amis. À présent, le bac en poche, nous voici sur le point de vivre notre première rentrée universitaire. C’est la fin de l’été. Il règne une chaleur accablante sur la petite ville de l’Essonne où j’habite avec mes parents. Jérôme me propose de passer chez lui, comme nous en avions parlé quelques jours auparavant, pour regarder un ou deux films, discuter un peu, ce genre de trucs. Nous partageons plusieurs passions, entre autres la cinéphilie. Et aussi une certaine forme d’humour distancié, qui a contribué à nous rapprocher.


Je prends une douche, me rase soigneusement, m’habille légèrement, vu le temps qu’il fait, et sors de chez moi. Il y a environ deux kilomètres de marche pour atteindre la gare et, quand j’atteins celle-ci, je suis déjà en nage sous mon polo Lacoste noir.


Il n’y a que cinq ou six stations de RER à franchir pour me rendre chez Jérôme. Moins de vingt minutes plus tard, je sonne à sa porte. Il s’agit d’un petit pavillon beige, situé dans une rue calme, à l’écart du centre de la ville où ses parents se sont installés depuis une dizaine d’années. Je vois la silhouette de Jérôme se dessiner derrière le verre dépoli de la porte, juste avant qu’il la déverrouille. C’est un garçon robuste, rond, un peu plus petit que moi, très brun, trapu, avec de grands yeux marron et un visage sérieux, aux traits bien dessinés, qu’éclaire fréquemment un large sourire. Il porte un short bleu foncé et un tee-shirt blanc.



Ce n’est pas de refus. Jérôme nous sert deux grands verres de Coca avec de la glace et nous nous installons sur les canapés du salon. Il est seul. Ses parents ont déjà repris le travail, sa sœur est en séjour linguistique en Irlande. La maison est relativement fraîche car bien isolée et Jérôme n’a fait qu’entrouvrir les volets, ce qui a limité la hausse de température.


Après avoir discuté quelques minutes, il me propose de revoir « Terminator ». C’est un film que nous aimons beaucoup tous les deux. Nous l’avons déjà vu au moins dix fois, mais nous sommes toujours partants pour le visionner de nouveau. Jérôme insère la VHS dans le magnétoscope, et le film commence. Cependant, je constate assez vite que Jérôme ne porte qu’une attention limitée à l’intrigue. Du coin de l’œil, je vois qu’il ne regarde que peu l’écran ; en fait, il me jette des regards furtifs, presque gênés, comme s’il voulait me dire quelque chose mais n’osait pas le faire. Je finis par le regarder lui aussi et par lui demander ce qui se passe :



Avant de me répondre, il coupe la télévision :



Il a violemment rougi en prononçant cette dernière phrase et je commence à être très intrigué. Ce comportement ne lui ressemble pas du tout, lui qui est plutôt direct. Je l’encourage à poursuivre.



Nous entrons dans sa chambre, au premier étage du pavillon. C’est une pièce plutôt petite, mais confortable, avec un grand lit à deux places qui occupe l’essentiel de l’espace. Faute de mieux, c’est donc sur le lit que nous nous asseyons côte à côte.


Bon, ce n’est pas facile, commence Jérôme, mais il faut que je te le demande… et je ne peux en parler qu’avec toi.



Mais il reste silencieux. Il ne me regarde pas, fixe la moquette bouclée et rêche qui recouvre le sol.



Il lève les yeux, me regarde sans sourire. Il se passe la langue sur les lèvres et finit par me dire :



Un long silence s’ensuit. C’est peu dire que je suis surpris. Jérôme, si résolument hétérosexuel, me décrivant à longueur de temps les filles sur lesquelles il fantasmait au lycée… Jérôme, qui a eu plusieurs histoires plus ou moins sérieuses avec des filles plutôt jolies, dont la dernière en date, Diane, une grande brune filiforme, l’avait quitté au mois de juillet précédent.

Et à présent, cette question, si inattendue de sa part, choquante même, qui rend brusquement l’atmosphère de la chambre lourde, brûlante même, qui exacerbe tout ce que la pièce peut contenir de sensuel : la moiteur générale, plus sensible qu’au rez-de-chaussée de la maison, les taches de sueur sur nos vêtements respectifs, les odeurs corporelles qui émanent des draps. Et le regard de Jérôme, insistant, pesant même, qui à présent ne me quitte plus…


Non, je ne me suis jamais posé cette question, même si je n’ai jamais éprouvé d’hostilité envers les homosexuels, n’appréciant pas les plaisanteries, encore très courantes à l’époque, qui visaient ceux que l’on supposait « en être ». Mais à présent, cette question, posée par un garçon que j’aimais beaucoup, dans le silence épais de sa chambre, sur ce lit défait, me troublait plus, beaucoup plus, que je ne l’aurais cru.


Je finis par répondre à Jérôme que non, je n’y ai jamais pensé. Et lui ? Oui, bien sûr qu’il y a pensé, sinon il ne m’aurait pas posé cette question. Il prend une grande aspiration, puis il ajoute :



Je le regarde dans les yeux et il soutient ce regard. Il semble tendu comme un arc, scrute mon visage avec intensité. Je ne dis rien, trop occupé à assimiler l’information : mon ami, mon copain, mon camarade, avec qui il n’y avait jamais rien eu d’ambigu, me propose de coucher avec lui. La surprise est totale.


Je remarque alors que son short est légèrement déformé par une bosse révélatrice. Je n’en suis pas étrangement pas gêné et commence à ressentir quelques fourmillements dans le bas-ventre… Jérôme a suivi mon regard et se met à rougir encore plus.



Les fourmillements cessent, remplacés par une authentique et puissante érection. À mon tour, je bande pour lui. Je bande pour un mec. Cela fait beaucoup d’inédits à la fois. Tout comme la main de Jérôme qui s’avance vers ma cuisse gauche et se pose sur elle.



Je regarde son beau visage inquiet, sa bouche entrouverte, dont je n’avais pas, jusqu’alors, remarqué l’extrême sensualité. Nos visages se rapprochent et je n’entends en moi aucune voix réprobatrice tenter d’empêcher ce qui est devenu inévitable. Je me laisse porter par le désir qui s’empare lentement de nous, dans cette chambre où nous avons si souvent parlé, ri, chahuté en toute innocence.


Quand ses lèvres se posent sur les miennes, nos langues se mêlent naturellement, sans hésitation, comme si elles l’avaient déjà fait des milliers de fois auparavant. Nous nous embrassons longuement, suçant mutuellement nos langues avec avidité et douceur, prenant notre temps. Sa fougue augmente encore mon excitation. Je sens la main de Jérôme me caresser les cheveux. Je sens aussi ses doigts passer sous mon polo, agacer mes tétons qui durcissent et me font gémir.

Jérôme abandonne ma bouche quelques secondes, je l’entends murmurer qu’il attendait ça depuis longtemps, qu’il s’est souvent branlé en pensant à ce moment. Je n’y tiens plus et descends ma main vers sa braguette, que je parviens à ouvrir sans difficulté. Jérôme se met à haleter tandis que je commence à caresser son sexe à travers son slip.



Il soulève mon polo et j’interromps mes caresses le temps de l’enlever, pendant qu’il dégrafe mon jean. Il fait émerger ma bite de mon caleçon, me repousse légèrement sur le lit. Je ne résiste pas et me couche en travers du lit, m’abandonne aux caresses et aux lapements de Jérôme, qui m’embrasse encore, me mordille les seins, flaire mes aisselles inondées, les lèche, se repaît de ma sueur. Puis il descend vers mon ventre offert, écarte délicatement mon sexe de mon caleçon, qu’il fait disparaître. Je suis nu sur le lit, à la merci de mon amant qui continue à me dire des cochonneries :



L’insulte, si inattendue de sa part, me fait tressaillir de plaisir. Il me branle doucement de sa main droite, tandis que la gauche vient flatter mes couilles.



Il crache sur mon gland, puis mêle sa salive à mes propres sécrétions pour me caresser le haut du sexe, me faisant crier pour la première fois. Je n’ai jamais été aussi excité. Mon bassin se met à onduler.



Il a immobilisé sa main et, sans lâcher mon sexe, vient se pencher sur mon visage.



Personne ne m’a jamais traité ainsi, ces mots cent fois entendus dans les films pornos que nous avons parfois regardés ensemble me mettent en transe, je me sens devenir sa chose, il pourrait m’ordonner n’importe quoi. Je sors docilement ma langue et il vient la sucer, il me fait goûter à ma propre transpiration, il me masse les couilles puis me fait lécher ses doigts, je m’entends gémir de nouveau, lui dire à mon tour des trucs sales.



Il fait semblant de ne pas avoir entendu, continue de me pincer les seins. Il me fait vraiment mal à présent, me tord les bouts. Je me mets à trembler. Je sens ma bite qui frotte contre les poils du ventre de Jérôme, mon gland chauffé à blanc est devenu hypersensible et ce seul contact suffit à me faire crier de nouveau. Jérôme à présent fourrage sous mes couilles, il me force à relever les jambes, son index se fraie un chemin entre mes fesses. Je me raidis, craignant la douleur.



Son doigt ne va pas très loin, juste à l’entrée de mon anus, puis, comme je l’espérais, il me le fait sucer.



Je suce consciencieusement le doigt qu’il me tend.



Il tire presque méchamment sur les poils de mes couilles.



Je le regarde dans les yeux et lui dis :



Il me sourit vicieusement, d’un sourire que je ne lui ai jamais connu, et sa tête redescend lentement le long de mon torse. Sa langue pénètre mon nombril. Ma bite, toujours aussi gonflée de désir, repose entre ses seins.



Enfin, Jérôme s’empare de mon sexe et commence, tout doucement, à me lécher le gland. Il tourne autour, puis descend le long de ma bite, jusqu’à mes couilles qu’il gobe voracement. Je sens son excitation, sa tête tremble légèrement sous ma main, je lui caresse les cheveux tandis qu’il me prend dans sa bouche. Mon sexe est plutôt épais, il doit ouvrir grand la bouche pour l’avaler. Il grogne et gémit de plaisir en me suçant. Je me mets à geindre de plus en plus fort. De temps à autre, il relève la tête pour me dire :



Je sens le plaisir venir et me mets à crier tandis que Jérôme me suce tout en me branlant. Impossible de résister davantage et je me répands à longs jets dans sa bouche en hurlant de plaisir, mes fesses ont quitté le lit, je projette mes reins vers le visage de Jérôme qui me caresse violemment les couilles de la main gauche.


Après un long moment, je retombe, inerte, sur le lit. Jérôme abandonne mon sexe et vient s’allonger tout contre moi. Il me force à ouvrir la bouche et m’embrasse fougueusement. Je sens mon propre sperme me couler dans la gorge. Nous restons longtemps ainsi, nos bouches soudées l’une à l’autre, pendant qu’il me caresse doucement les seins.

Le frottement de la bite de Jérôme contre ma jambe ne tarde cependant pas à réveiller mon excitation. À son tour d’être dominé ! À mon tour de jouer. Je le repousse sur le dos, lui enlève complètement son short et son slip. J’observe son sexe de près pour la première fois. Il est un peu moins long que le mien, mais tout aussi large. De petites gouttes perlent au bout de son gland. De lui-même, il relève les jambes, me laissant découvrir toute son intimité. Ses couilles sont d’une taille impressionnante, encore plus poilues que les miennes. C’est par elles que je commence. Je les caresse doucement, faisant palpiter sa verge. Au début, je reste silencieux mais Jérôme ne tarde pas à se manifester.



Je m’enhardis et m’empare de sa bite pour la première fois. Elle est très chaude, presque brûlante. Je commence à la branler, lentement, en l’insultant comme il l’a fait pour moi.



J’accompagne ces mots d’une légère claque sur sa fesse droite. Jérôme sursaute.



Je n’y tiens plus et prends directement sa bite dans ma bouche. J’aime tout de suite son goût, âcre, puissant, une vraie odeur de mec. Contrairement à moi, Jérôme n’est pas circoncis et je constate très vite que son gland est encore plus sensible que le mien. C’est donc là que je concentre mes coups de langue. Jérôme se met aussitôt à crier.



Pour toute réponse, je lui claque de nouveau les fesses, à toute volée cette fois. Il se met à remuer si violemment que son sexe s’échappe de ma bouche. Il me regarde, haletant, les yeux fous.



Je reste silencieux quelques secondes. Je ne m’attendais pas à aller aussi loin pour une première fois. Mais à vrai dire, je ne m’attendais à rien de ce qui vient de se passer entre nous… Jérôme ouvre le tiroir de sa table de chevet et en sort un préservatif. Je le déballe fiévreusement. Brutalement, j’ai très envie de son cul. Il me regarde tandis que j’enfile la capote.



Il obtempère. Je contemple ses fesses couvertes de poils noirs. Je bande de nouveau très fort. Si on m’avait dit qu’un jour le cul d’un mec me ferait cet effet-là…



Je suis de plus en plus excité. Il a placé un oreiller sous son ventre pour bien surélever ses fesses. Je m’approche de lui. Il retient son souffle quand il sent mon doigt s’aventurer entre ses fesses, qu’il maintient largement ouvertes. Je le pénètre doucement, et il se remet à gémir. J’entame un va-et-vient rapide et Jérôme se remet à onduler. Il aime ça. À présent, les choses sérieuses. J’ôte mon doigt et appuie mon gland contre son petit trou. Il va falloir forcer, ce qui n’est pas pour me déplaire.



Le visage enfoui dans les draps, il répond quelque chose que je ne comprends pas. Je l’attrape par les reins et m’enfonce en lui, lentement mais sans m’arrêter. Il relève brusquement la tête et se met à crier :



Ma main droite lâche sa hanche et se referme sur sa bouche. Il continue d’essayer de crier mais je continue de m’enfoncer dans son cul, jusqu’à ce que j’en aie atteint le fond.

Je commence à aller et venir dans le cul de Jérôme, qui, très vite, ne proteste plus. Il se met à sucer frénétiquement l’un de mes doigts.



Sa main droite passe sous son ventre et il se met à se masturber avec violence, pendant que je pilonne de plus en plus fort. Je quitte sa bouche pour bien le tenir aux hanches.



Je regarde ma bite entrer et sortir de Jérôme, qui crie à présent sans retenue.



Je sens son anus se contracter autour de ma bite et me mets moi aussi à jouir en criant. Je rejoins sa main qui s’agite sur son sexe et sens son sperme qui jaillit et macule les draps.

Nous retombons l’un sur l’autre, épuisés, luisants de sueur. Une puissante odeur de foutre, de transpiration et de cul règne dans la pièce. Je viens de baiser avec un garçon pour la première fois. Je viens de jouir par deux fois, dans sa bouche puis dans son cul et je ne me sens coupable de rien.

Comme si je n’avais trompé personne.


Au bout de quelques minutes, Jérôme propose que nous prenions une douche. Nous en avons bien besoin. Nous nous regardons mutuellement nous laver à tour de rôle, sexuellement calmés, de nouveau bons copains. Il aère la chambre et change les draps, qu’il enfouit le plus profondément possible dans la corbeille à linge.

Et nous revoici dans le salon, en fin d’après-midi. La chaleur est un peu moins pesante et la conversation est redevenue anodine. Les parents de Jérôme ne vont pas tarder à rentrer et je serai certainement invité à dîner avec eux. Nous voici redevenus, comme si rien ne s’était passé, les deux lycéens unis par une solide et saine amitié. Cependant, au détour d’une phrase, Jérôme ne peut s’empêcher de me lancer :



Mélanie, c’est ma petite amie du moment. Celle qui hésite encore à accepter de coucher avec moi, mais plus pour longtemps. Je souris à cette idée, imaginant la tête de Mélanie, avec son petit carré juste sous l’oreille, ses kilts de chez Cyrillus et ses serre-tête en velours noir, si elle était entrée dans la chambre de Jérôme une petite heure auparavant.



Je marque un silence, puis j’ajoute :