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n° 14260Fiche technique16523 caractères16523
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Temps de lecture estimé : 12 mn
02/02/11
Résumé:  Après plusieurs années de retenue et d'une vie sexuelle plutôt tiède, je me lance enfin à la découverte du plaisir.
Critères:  #initiation fh ff ffh 2couples couple couplus inconnu sauna voir exhib fellation cunnilingu anulingus 69 préservati pénétratio fdanus fsodo
Auteur : Elie Milk            Envoi mini-message
Ma première fois en club libertin

Cela faisait quatre semaines qu’on en parlait sérieusement. J’y avais déjà pensé avant, avais fréquemment fantasmé même, mais avais peur d’en parler ouvertement à mon mari, et de passer à l’acte. Une telle expérience aurait brisé à jamais mon image de petite fille sage et prude. Il a suffi d’une grande période de remise en questions, de mon couple, de ma famille, de mon travail, de ma sexualité, de ma vie en fait – la « crise de la trentaine », appelez ça comme vous voulez – pour nous décider à faire autre chose, à découvrir de nouveaux horizons. N’ayant pas connu d’autres hommes que mon mari, ça me travaillait beaucoup : je voulais aller à la rencontre de nouvelles sensations fortes.


À Noël, j’avais prétexté aller voir une amie sur Paris. En réalité, j’étais partie chez un vieil ami d’enfance, un vieux fantasme terni, que je n’avais pas vu depuis dix ans, avec l’espoir et le projet fou qu’il me fasse l’amour de manière inconditionnelle. Une fois chez lui, la culpabilité, mon inexpérience et mes complexes d’adolescente ayant refait surface, nous n’avons fait que nous câliner gentiment sous la couverture.


Frustrée, j’y suis retournée une semaine plus tard, plus hardie cette fois, je suis allée jusqu’à me mettre nue sur lui mais ma petite chatte restant sèche comme le désert de Gobi, mes lèvres s’étaient transformées en un obstacle infranchissable. Il faut dire aussi que j’avais repoussé ses préliminaires. Lorsqu’il s’était allongé entre mes jambes, j’étais tellement honteuse qu’il découvre ainsi mon intimité, que j’ai à peine laissé le temps à ses doigts d’effleurer mon clitoris avant de l’arrêter et de le ramener vers moi. Pour qu’il ne reste pas complètement sur le carreau, j’ai entamé une fellation maladroite, lui mordant la queue plus qu’autre chose, et vexée de m’y prendre si mal, j’ai englouti une demi-bouteille de vodka avant de m’effondrer sur son lit. Dix heures plus tard, je me réveillais, la tête dans mon vomi.


Cette tentative ratée d’adultère a mis mon couple en péril. Mais elle a permis aussi cette grande remise en question, et m’a donné la motivation et le courage nécessaires pour partir à la découverte du plaisir. Mais cette fois-ci, sans pour autant tromper mon mari, et en ne lui cachant plus aucun de mes actes.


Après avoir lu les avis sur les différents forums, il s’est avéré que le club libertin « Les Bains de Saint-Aubin » à Toulouse était une bonne adresse pour faire ses premiers pas. Profitant que notre petit bambin de neuf mois était chez la nounou, nous nous y sommes rendus un jeudi midi. De 12 h 15 à 15 h 00, c’est réservé aux couples et aux femmes seules. Parmi nos peurs associées au milieu échangiste, il y avait effectivement la crainte que des hommes seuls viennent satisfaire leur besoins primaires en « profitant » de moi, ce que nous ne souhaitions pas.


J’avais également très peur de ne pas avoir le physique requis de mannequin ou de porno star, mais une fois dans le club, j’ai vite compris que l’allure physique n’était pas discriminante. Par ailleurs, il s’est trouvé que j’étais l’une des plus jolies : 1,60 m, brune aux cheveux indécemment longs, les yeux couleur noisette, en amandes, hérités de ma grand-mère vietnamienne, deux petits seins pommelés rentrant dans un 90A, les hanches larges et généreuses, les fesses plantureuses. Non, je ne suis pas de ces filles filiformes qui font du 34 et 1,80 m, je ne suis pas très épaisse non plus. Entre les deux.


Mon mari redoutait quant à lui, les assauts d’hommes plus vieux que lui. Bien qu’il y eût effectivement une forte population d’hommes de 45-50 ans, ils se sont contentés de regarder sans être pour autant entreprenants. Nous savions en outre, qu’en milieu libertin, un « non » est un « non » et que, de toute façon, rien n’est fait qui ne soit consenti. Nous nous sommes rendus compte par ailleurs, que les couples présents n’étaient pas plus intrusifs dans les ébats que nous, les petits nouveaux. Il y avait plus du voyeurisme et de l’exhibitionnisme que du mélangisme ou de l’échangisme.


L’entrée du club ne paye pas de mine, une petite porte discrète en tôle vert pâle dans un grand portail de la même matière, et se trouvant dans une impasse, là où on ne l’attend vraiment pas, surtout pas devant une école privée catholique ! C’est tout timides que nous sommes entrés et que nous avons été accueillis par une (jolie) réceptionniste. On paye 25 euros en chèque (ils ne prennent pas la carte bleue !) et on récupère les clés de casiers puis nous nous rendons au sous-sol pour nous déshabiller dans le vestiaire « des couples ». Dans chaque casier : un peignoir sorti du pressing, une serviette, et dans mon casier, un préservatif (à ce propos, nous n’en avons pas vu beaucoup dans les différentes salles du club, peut-être fallait-il les réclamer à l’accueil ?). Nous nous déshabillons, moi très gênée et n’osant pas regarder les autres personnes présentes, et mon mari déçu par la clientèle d’une autre classe d’âge que la nôtre.


En route pour le rez-de-chaussée (Je m’apercevrai plus tard que nous avons manqué le coin câlins « spécial couple » et la « chambre noire », une pièce totalement obscure où l’on ignore qui s’acoquine avec qui, qui étaient également au sous-sol). Nous avons fait un rapide tour des lieux et nous nous sommes retrouvés dans le jacuzzi dont profitaient déjà quatre ou cinq couples. La faible démographie nous a permis de rester seuls et de nous caresser mutuellement sous l’eau (d’ailleurs, Mesdames, profitez des bulles, elles sont idéalement situées !), tout en jetant des coups d’œil pour voir où en étaient les autres et comment ils se comportaient. Rien à dire de particulier. Tout le monde était très sage à ce moment-là.


Des femmes à califourchon sur leur maris (?) les embrassaient tendrement. Nous essayions de trouver un couple à notre goût, mais pas de « coup de foudre ». En revanche, nous devions plaire à bon nombre de personnes, qui avaient visiblement l’âge de nos parents. Amusée par mon potentiel succès, et souhaitant découvrir les autres salles, je suis sortie très lentement du jacuzzi, une jambe après l’autre, puis j’ai marqué un temps face au bassin, puis de profil, avant de tourner le dos aux gens et d’aller remettre mon peignoir, un peu déçue quand même par la tiédeur des ébats. Or deux heures après, ce n’était plus le même tableau : quand nous sommes repassés devant, le bassin était bondé et une brochette d’hommes assis sur le rebord se faisait faire une fellation par une brochette de femmes à moitié dans l’eau, placées devant eux. Nous sommes vite passés devant l’embrasure, sans en voir plus de ce spectacle pourtant prometteur. Troublés, nous en avons même oublié de visiter le sauna mitoyen !


Encore excités par les caresses aquatiques, nous sommes allés voir les autres pièces du club. Nous voici entrés dans le hammam, un lieu exigu où la vapeur masque assez bien les corps et créée une pseudo-intimité. Nous étions seuls : j’en profite pour attaquer les choses sérieuses et fais une fellation à mon mari, qui se demandait si l’intrusion d’autres personnes ne risquait pas de le « bloquer ». Justement, assez rapidement, un couple entre. Madame se met également à faire une fellation à Monsieur. Je me couche sur le rebord, une jambe relevée vers le mur d’en face et l’autre bien écartée, pour inviter mon mari à me faire un cunnilingus. J’avoue avoir été très excitée de me donner ainsi en spectacle (mais ce n’était rien encore !) et de voir cet autre couple qui, après un cunnilingus aussi (copieurs !), s’est mis à faire l’amour juste à deux mètres de nous. À entendre Madame chuchoter très rapidement « Je vais jouir », je sentais que j’aurais pu en faire autant avec les doigts de mon mari qui s’activaient joyeusement, alors je l’ai interrompu pour trouver un endroit plus spacieux et plus confortable. Le carrelage, c’est vraiment pas terrible, mais bon, dans un hammam, on ne peut résolument pas mettre de la moquette !


Après être passés devant la pièce où un film porno était projeté, pièce que nous avons vue déserte à chaque fois, mais pas étonnant puisque le spectacle se tenait ailleurs, et en vraie 3D, nous sommes allés dans le « salon », vers 13 h 30, où un buffet froid et gratuit nous attendait, un frigo rempli de boissons fraîches, et une machine à café, le tout en libre-service. Deux autres couples se restauraient. Des coups d’œil discrets. Pas d’attirance particulière pour ces personnes, mon mari commençait à désespérer de trouver des gens à son goût. Nous sommes partis dans la salle des voilages.


Dans cette salle, un très long lit en forme de U, ou bien une très large banquette, bordée d’un côté par un mur, de l’autre par des voiles. Nous étions presque les premiers. Nous nous installons près de l’entrée. Pendant qu’un couple, en face, et dissimulé par l’obscurité, prend du plaisir en gémissant, je m’allonge à demi et écarte les cuisses, présentant ma chatte complètement épilée à mon mari qui recommence un cunnilingus. Des gens vont et viennent, entrant dans la pièce et écartant les voilages pour mieux nous voir, mais sans donner l’impression de vouloir participer ni de s’imposer. J’entends une femme dire à son mari : « Tu vois sa petite chatte bien écartée ? ». Cela me fait ouvrir les yeux et réaliser où je suis et ce que j’y fais. Un sentiment de honte mêlée à de la franche excitation me submerge.


Un peu confuse tout de même, j’explore des yeux la pénombre alentour. À l’autre extrémité de la banquette, un jeune couple, la trentaine, comme nous, s’adonne à la fellation. L’homme avait l’air excité de me regarder les cuisses écartées, la tête de mon mari entre mes jambes. Sa compagne agenouillée devant lui le suce sans conviction. Cela m’inspire néanmoins et je fais de même avec mon mari, avec un peu plus de motivation quand même. L’homme continue de me regarder, je sens qu’il en faudrait peu pour les inviter à nous rejoindre, mais je n’ose pas. Mon mari me le reprochera juste après. Ma fellation est efficace, mon mari a envie de moi, il me fait l’amour, me prenant la chatte puis le cul, devant cet autre couple, et devant les gens qui passent fortuitement par là et qui écartent les voilages pour nous observer. Mais bientôt, le jeune couple s’en va et est remplacé par un autre qui me met mal à l’aise : le regard de l’homme ne me plait pas. Nous quittons les lieux avant d’avoir joui.



Nous repassons dans le hammam. Nous sommes seuls. Mon mari me fait un cunnilingus (oui, je sais, je suis une petite chanceuse, il adore ça !). Un autre couple entre, ils font quasiment l’amour debout ! Un troisième couple entre et s’assoit près de nous. L’espace est exigu. Je ne me sens pas à l’aise dans cette promiscuité-là, avec ces gens-là. Je demande à mon mari de sortir.


Nous allons visiter la salle donjon SM, désertée, puis la salle avec table de massage qui ferme à clé de l’intérieur, mais nous nous installons finalement dans une salle plus vaste, qui ferme à clé également de l’intérieur, mais qui est munie de trous permettant l’observation depuis l’extérieur (ou le passage de queues ou de mains partant aveuglément à la découverte de sensations). Celle-ci doit être située juste à côté de la salle des voiles, d’où s’échappent les cris de jouissance d’une femme. Mon mari poursuit la caresse qu’il avait entreprise au hammam, puis je me mets à quatre pattes, les fesses bien en arrière vers les éventuels observateurs, mettant ma chatte et mon petit trou du cul à disposition des regards curieux (il y en a eu quelques uns), et je lui fais une fellation. Mais mon mari, décidemment perturbé par les changements de rythme et de salles que je lui impose, n’arrive pas à se « concentrer ».


Nous retournons au salon prendre un café. Nous sommes quasiment seuls, il est 14 h 30.


Un peu frustrés – rien d’extatique malgré beaucoup de plaisir – nous retournons une dernière fois dans la salle aux voilages. Mon mari me fait encore l’honneur et le bonheur d’un cunnilingus. Des gens passent, écartant les voiles pour mieux voir. Un couple nous regarde, puis s’installe juste à côté de nous. Je m’éloigne pour leur donner de la place, mais ils se rapprochent de nous aussitôt. Pendant que Madame s’agenouille par terre devant la banquette et suce Monsieur, ce dernier me caresse tout doucement la main. Je frissonne. Il est dans mon dos, je ne sais rien de lui, ni son âge, ni son visage, ni son physique. Cela m’interroge et m’excite en même temps. Sa main est très douce, elle caresse ensuite mon bras, puis mon épaule. Je jette des coups d’œil à mon mari pour recevoir son approbation. Il continue à me lécher la chatte et à me caresser l’entrejambe de ses doigts. L’homme derrière mon dos, tout doucement, avec beaucoup de délicatesse, me caresse un sein. Sa femme commence dès lors à me caresser la main. Ces sensations sont grandioses, pour moi qui n’ai connu que mon mari. Je soupire de bonheur pour les encourager dans leur entreprise.


Puis, malgré mon inexpérience, je joue le tout pour le tout et approche de la femme. Elle a un corps magnifique, généreux, avec des courbes moelleuses, une peau douce, des seins plus gros que les miens, pommelés, avec des petits tétons fragiles. Je l’embrasse. Ma première expérience avec une femme. C’est magique. Elle a les lèvres d’une douceur incomparable, sa langue est à la fois timide et curieuse. C’est planant ! Jamais je n’aurais cru prendre autant de plaisir à embrasser une femme ! Enhardie par mon audace, je lui caresse un sein, et l’embrasse dans le cou, sur l’oreille, dans la gorge, sur le sein, titillant son téton de ma langue, sur le ventre, dans l’aine, puis j’arrive à son intimité, que j’explore doucement de ma langue. Elle a des lèvres magnifiques, à l’instant où je la regarde je me dis qu’il n’existe rien de plus beau. Je lèche sa petite chatte timide avec délicatesse. C’est tellement doux que j’ai l’impression d’être sur un nuage. Je suis à cheval sur elle en 69, ce qui lui permet de me lécher l’entrejambe à son tour. Pendant ce temps, mon mari me caresse l’anus de sa langue et de ses doigts. J’adore cette caresse intime et osée. Elle me procure de plus en plus de plaisir au fur et à mesure que j’arrive à me détacher du sentiment de honte. L’homme regarde le spectacle et caresse tour à tour sa femme (ou sa maîtresse, finalement, on ne le saura pas : beaucoup de couples illégitimes fréquentent les clubs échangistes pour ne pas avoir à payer une chambre d’hôtel !), puis moi. Ses mains sont douces : elles s’égarent sur mes seins, mon dos, mes fesses. Je suis dans un tout autre monde.


Beaucoup de gens entrouvrent les rideaux de voiles pour profiter du tableau. Ils m’indiffèrent totalement. La terre aurait pu s’écrouler à cet instant précis.


Nous changeons de position, l’homme introduit deux doigts dans mon entrejambe et me caresse frénétiquement. Le rythme est trop rapide pour moi, mais cela n’est pas désagréable. Je crois que pendant ce temps-là, sa femme était à califourchon sur lui et le faisait jouir. Mon mari nous regardait apaisé, en me caressant amoureusement une jambe. Sentant mon orgasme approcher, je le prie de compléter la caresse en jouant avec mon clitoris. Ce que l’homme entend, et entreprend de faire. Mais mon orgasme n’était finalement pas pour tout de suite. Soudain, le portable de la femme sonne, alors que l’homme, un deuxième préservatif sur le sexe, s’apprêtait à un deuxième coït. J’avoue avoir un peu perdu pied et je ne me rappelle plus vraiment quand il a joui la première fois. Je me rappelle l’avoir vu retirer un premier préservatif plein, et à sa demande, avoir ensuite caressé de la paume de ma main son gland érigé. La femme sort pour répondre, mon mari me fait remarquer qu’il n’est pas loin de 15 h 30 : il nous faut partir pour aller chercher notre fils chez la nounou. Nous remercions ce couple qui nous a initiés si délicieusement au mélangisme, et qui a donné à notre première expérience libertine une touche finale vraiment très agréable.


Nous regagnons les vestiaires déserts, nous nous rhabillons, et quittons le quartier de Saint-Aubin. J’avais l’impression d’avoir halluciné trois heures durant ! Je ne croyais pas du tout à ce que je venais de vivre !


Arrivés à la maison, comme beaucoup le disent aussi après leur première expérience en club libertin, mon mari et moi avons une folle envie l’un de l’autre, et nous faisons l’amour longuement, à deux reprises, en jouissant à l’unisson et sans retenue à chaque fois, dans la chaleur douillette de notre foyer, et en se remémorant de si charmants moments passés aux Bains de Saint-Aubin.