n° 14274 | Fiche technique | 18970 caractères | 18970Temps de lecture estimé : 11 mn | 11/02/11 |
Résumé: Une jeune patiente voit son fantasme de transfert sexuel sur sa psychiatre se réaliser. | ||||
Critères: ffh fplusag hplusag médical fsoumise fgode fdanus confession | ||||
Auteur : Linda Envoi mini-message |
Jusqu’à aujourd’hui, j’avais beaucoup de peine à raconter ma vie, mes véritables préoccupations et mon intimité. L’expérience dont je relate ici les prémices est à la source d’un bouleversement dans ma conception de la sexualité et sans cela, je n’aurais sans doute jamais pu m’épanouir vraiment…
J’ai fini mes études de Sciences Po il y a quelques années, mais cela ne m’a ouvert aucun débouché alors depuis, j’ai accumulé les petits boulots mal payés. J’aime porter des robes ou des petits hauts aux designs originaux et colorés. Je suis une jeune femme dynamique et j’ai une vie sociale bien remplie, pourtant certains blocages, au niveau sexuel notamment, m’empêchaient d’être totalement heureuse en ménage.
Il y a quelques mois, j’ai donc entamé une psychothérapie et, de fil en aiguille, alors que je ne m’y attendais absolument pas, je me suis laissé emporter par un transfert. Ce sentiment que j’éprouvais pour ma psychiatre, d’abord étrange, m’était devenu insupportable et j’ai commencé à douter de l’intérêt de poursuivre mon traitement. En plus, mon compagnon me reprochait souvent mes rêveries.
Et je devais inventer un souvenir avec lui pour ne pas le blesser.
J’avais investi ma psy au point de penser à elle chaque jour, de m’adresser à elle dans mes pensées de façon exclusive. J’attendais dans la plus grande impatience chaque séance, je l’imaginais souvent apparaître au coin d’une rue, je soignais ma féminité les jours de rendez-vous et en même temps, j’avais beaucoup plus le désir et le courage de me dévoiler… moins d’angoisses aussi. En revanche c’était envahissant, mes journées étaient ponctuées de manques et d’absences parfois difficiles à accepter. L’attirance que je ressentais pour elle était d’autant plus troublante qu’elle est beaucoup plus âgée que moi (elle doit avoir la cinquantaine). Cependant et par-delà l’écart de fonction médecin et patient, ce qu’elle dégageait d’authentique et de rassurant avait quelque chose d’envoûtant sur moi. Ses cheveux châtains tressés et son maquillage discret ne faisaient que souligner son attitude épurée et subtile.
Ce jour-là, j’avais rendez-vous à 19 h après une longue journée de travail. En entrant dans l’ascenseur, je me suis regardée furtivement dans le miroir, j’ai réajusté mes cheveux épars et me suis repoudré le nez. J’étais convaincue qu’il fallait que je parle à ma psy de ce qui me troublait. Au moment où j’écris ces lignes, je repense à mon inquiétude dans la salle d’attente. Comment allait-elle réagir ?
Elle a tapé deux coups à la porte pour prévenir de son entrée.
J’ai répondu à son sourire en ramassant mes affaires déposées sur le canapé et l’ai rejointe dans une autre pièce. Nous nous sommes assises face à face, séparées par une table basse en bois et une distance d’un peu plus d’un mètre. Je tremblais à l’idée de ce que j’allais lui dire. Un silence pesant s’est installé et elle a commencé par la formule de routine.
J’ai levé les yeux, elle me dévisageait avec un regard bienveillant comme elle avait l’habitude de le faire.
J’essayais tant bien que mal d’expliciter mon problème.
Ma voix était devenue toute fluette comme celle d’une petite fille et elle a essayé de me rassurer.
J’avais très chaud et je me sentais rougir.
Elle m’a regardée, mais n’a rien dit. J’ai poursuivi tant bien que mal ma confession.
En même temps qu’elle prononçait ces paroles, elle s’est levée et s’est dirigée vers un placard, dans un autre coin de la pièce. Elle a rempli un verre d’eau minérale puis est revenue à ma hauteur en me tendant le verre ainsi qu’un comprimé.
Je n’ai pas osé demander ce que c’était. Depuis le temps que je la rencontrais en thérapie, elle devait me connaître suffisamment pour savoir ce qui était bon pour moi. J’ai baissé mes armes de défense et ai accepté de lui faire confiance. J’ai avalé le comprimé d’un coup. Mon cœur battait la chamade ; la docteure continuait de me parler d’une voix très douce. Elle m’a expliqué que j’allais bientôt ressentir un léger engourdissement, mais que je serais toujours consciente. Le comprimé permettrait de désinhiber mon surmoi et de me libérer de la honte et de la culpabilité. Puis, elle a pris son téléphone et a appelé son secrétaire.
J’ai commencé à ressentir les premiers effets du médicament. J’avais les mains moites et avais l’impression de flotter. Ma vision était perturbée comme après avoir bu un peu trop. Pourtant, et même si je ressentais des choses étranges à l’intérieur de moi, j’avais encore totalement conscience de ce qui était en train de se produire. Une espèce d’appréhension grouillait dans mon ventre et en même temps, j’étais très curieuse de connaître la suite.
Deux coups ont retenti. Le secrétaire a entrouvert la porte. Il m’a regardée en hochant la tête en signe de salut et s’est dirigé vers la psy.
Elle s’est approchée de moi et calmement, m’a rassurée.
Elle m’a aidée à me relever et m’a guidée au fond du couloir. Elle a poussé une porte et m’a fait entrer dans une chambre étrange dont les murs étaient de couleur bleutée. Au milieu, il y avait une chaise de gynécologue, à droite une longue armoire vitrée remplie de flacons et d’objets de toute sorte et à gauche de la porte, un petit lavabo. La vision de cette pièce singulière additionnée aux effets du comprimé m’a fait défaillir. La psychiatre m’a retenue.
Deux coups à la porte, c’était encore le secrétaire.
Elle s’est retournée vers moi.
Je me suis retrouvée toute seule dans l’insolite pièce bleue. Il n’y avait ni cadres au mur, ni fenêtre. Juste cette grande armoire, la chaise, le lavabo et dans un coin un petit tabouret où était déposée la chemise. J’étais encore sous l’effet du comprimé. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Je voyais tout tourner et je ressentais une immense excitation en moi. Je me suis déshabillée et j’ai enfilé la chemise. Elle était relativement courte et se fermait par-devant avec de petites pressions. Comme la psy ne revenait pas, je me suis assise sur la chaise d’auscultation. J’essayais de respirer lentement et de penser à autre chose.
Deux coups ont résonné, j’ai sursauté et me suis levée d’un coup. Le secrétaire s’est glissé dans la chambre.
L’homme, d’une cinquantaine d’années lui aussi, s’est approché du lavabo, il a enfilé des gants en latex et saisi un tube de vaseline, puis il m’a fait signe de m’approcher.
L’effet du comprimé était radical, même si je ressentais une énorme gêne, j’étais sous l’emprise de mes pulsions et j’étais incapable d’émettre la moindre objection. J’ai posé mes mains sur le lavabo, il a appuyé fermement sur mes épaules pour que je me baisse davantage. Ma position était très humiliante. J’avais les fesses relevées. Il a soulevé ma chemise et a glissé suavement sa main dans ma fente.
Il a enduit ma rosette de lubrifiant et m’a enfoncé le suppositoire profondément en laissant son doigt dans mon intimité.
Deux coups à la porte.
Elle ne s’est absolument pas étonnée de la position cocasse dans laquelle je me trouvais.
Le secrétaire a retiré son index de mon anus, il a serré mes fesses entre elles et m’a donné une petite tape comme pour s’assurer que le suppositoire ne s’évaderait pas. Il m’a souri puis est allé préparer des ustensiles. La psychiatre s’est approchée de moi, elle m’a pris par la main pour me guider vers la chaise d’auscultation.
Elle a saisi délicatement mes jambes l’une après l’autre pour les glisser dans les appuis.
Elle a caressé mon entrejambe et a ajusté mes cuisses.
Je me sentais décomposée et dans une position très dégradante, la docteure semblait lire dans mes pensées.
En même temps qu’elle me parlait, elle enfilait des gants en latex et observait mon intimité.
Le secrétaire s’est approché pour contempler son œuvre. Il a acquiescé d’un air satisfait.
Soudain, j’ai senti quelque chose de froid sur mon vagin. J’ai sursauté.
Elle m’a masturbé, pétrifié le clitoris et enfoncé suavement les doigts dans le vagin. Chaque caresse était choisie et déterminée. Elle était experte en la matière. Le secrétaire est venu s’appuyer contre mon flanc. Il a ouvert ma blouse et a saisi mes seins pour les malaxer fermement. Mes tétons pointaient, timides, vers le plafond de la pièce. Je me sentais dans un état second. Avoir deux personnes en train de me toucher ainsi, de toute part et sans que cela ne leur provoque la moindre excitation me déconcertait et, paradoxalement, m’excitait. La psychiatre s’en est rendu compte.
J’ai vu le secrétaire tendre un ustensile en métal brillant à la doctoresse. Je n’ai pas eu le temps d’en mesurer la largeur et la longueur mais je l’ai senti s’enfoncer lentement mais fermement dans mon sexe. Je sentais mon vagin s’étirer de manière inhabituelle, mais je n’ai pas osé protester. J’étais subjuguée par ce qui m’arrivait et je me sentais en confiance.
À vrai dire, je n’avais besoin d’imaginer personne d’autre qu’elle. La situation était très excitante en soi. Toute personne ayant déjà suivi une thérapie aura sans doute connu le fameux transfert et ce que je vivais là en était le fantasme matérialisé. Je suis une belle femme et je me suis retrouvée plusieurs fois en présence de partenaires sexuels très excités, trop à vrai dire, et cela coupait ma libido. C’est sans doute ce qui se produit actuellement avec mon compagnon. Si l’on se jette sur vous goulument, sans vous laisser suffisamment de place pour désirer et séduire, votre éros s’endort…
Malgré tout, la réalité de la thérapie était là, j’avais mes blocages, mes angoisses. Les effets du comprimé et du suppositoire s’atténuaient sérieusement et je sentais que j’étais en train de me crisper à nouveau. La psychiatre s’en est aperçue.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Pendant que le secrétaire maintenait le gode en place, la docteure m’a massé la rosette avec du lubrifiant en opérant une pression croissante. J’ai senti un doigt s’enfoncer en moi, elle a fait quelques allées et venues, puis en a introduit un deuxième et encore un troisième. Elle a effectué une petite tension, comme pour m’étirer l’orifice et a retiré sa main. Le secrétaire lui a tendu une poche d’eau. Un petit tuyau transparent est venu se glisser entre mes seins. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Dans la position où j’étais, il m’était difficile de voir ce qui se passait autour de moi.
Soudain, alors que je ne m’y attendais absolument pas, un objet dur et froid est venu se placer entre mes fesses. Je me suis contractée. La psychiatre a remarqué mon inquiétude. Elle m’a fait un clin d’œil.
J’ai respiré profondément et me suis efforcée de me détendre. Bientôt un liquide froid s’est déversé dans mon antre. Je me suis débattue. Le secrétaire a appuyé fermement sur mes épaules pour me maintenir en place.
À mesure qu’elle m’administrait son fluide décontractant, j’avais l’impression que tout mon corps devenait ouverture et désir de pénétration. Avec sa main libre, elle me caressait les reins et les cuisses et me massait tendrement le ventre. Son regard était dirigé vers mon sexe.
Et effectivement, j’avais beau me sentir honteuse, je ressentais une boule de bien-être se développer dans mon bas-ventre. Égarée dans mon inconscient, la voix de la psychiatre résonnait.
Et c’est bel et bien ce qui s’est produit, je me suis sentie chamboulée de l’intérieur et presque tomber de la chaise. Mon corps a convulsé et dans un cri, j’ai joui, soumise devant ma psychiatre… qui tout en retirant la canule, me portait un regard neutre et bienveillant. Elle a enlevé ses gants et m’a félicitée.
J’étais stupéfaite et ne savais pas vraiment quoi répondre à ça. Par réflexe, j’ai retiré mes pieds des appuis et me suis relevée. La docteure m’a serré la main et a clos la séance de manière très formelle.