n° 14284 | Fiche technique | 23611 caractères | 23611Temps de lecture estimé : 15 mn | 17/02/11 |
Résumé: Histoire invraisemblable d'une vengeance. | ||||
Critères: fh collègues complexe vengeance pénétratio -amourcach | ||||
Auteur : Petit Bouquet Envoi mini-message |
Je m’appelle Jean Lemineur, j’ai quarante-trois ans, et je suis un lâche.
Cela fait maintenant seize ans que je travaille dans cette société cotée en Bourse. Cela fait maintenant seize ans que je suis brimé par tous ces salopards du premier étage. Et ce ne sont pas les hommes qui sont les moins sympas. Les femmes qui travaillent là sont de vraies salopes ! Non, non, je ne suis pas parano. Ce ne sont que des sales pppuppp… putes.
Alors je me venge, en silence… Cela m’arrive de plus en plus souvent.
Je quitte tous les jours mon bureau à dix-sept heures. Dans le parking souterrain, vide à cette heure-là, je me masturbe énergiquement, et je récolte mon sperme dans un petit gobelet que je cache derrière des tuyaux. Lorsque le gobelet est plein, je barbouille la voiture d’une de ces sales vicieuses. Mais, mais, mais, non, non, non ! Rien de visible. Moi aussi je peux être vicieux. J’étale ma semence sur les roues. Je gagne ensuite ma voiture, l’air de rien, et j’attends à l’extérieur que la gonzesse quitte le bureau.
Ça, c’est mon petit plaisir personnel de fin de semaine.
Et je ris intérieurement. C’est un peu comme si je lui chiais dans la gueule !
Et ça me fait un bien fou.
— o0°0o—
Ce vendredi, c’est au tour de Catherine Lenoir. Ça fait longtemps que j’ai envie de la punir à ma manière. Cette salope se fait appeler « Madame Lenoir ». Elle fait partie du service Financier de l’entreprise et occupe une bonne place, alors qu’elle a tout juste trente ans. Madame Lenoir ne travaille que les après-midi depuis un peu plus d’un an.
C’est une brune d’à peu près un mètre soixante-dix qui dégage une froideur sans nom. J’ai essayé, à plusieurs reprises, de lui dire bonjour en souriant légèrement, mais elle m’a toujours ignoré. Constamment habillée d’un tailleur strict – gris foncé, noir ou bleu nuit – avec une jupe longue, elle porte souvent des chaussures à talons. Ses cheveux, très lisses, sont en permanence attachés très haut en queue de cheval. Lorsqu’elle circule dans les bureaux, elle regarde droit devant, donnant l’impression d’ignorer tout ce qui se passe autour d’elle. Elle n’est pas franchement belle, non, mais il se dégage d’elle un petit je-ne-sais-quoi de mignon. Elle n’est ni maigre ni grosse. Et ses yeux ! Ses yeux sont magnifiques, bleu-vert, très clairs. Tellement beaux qu’on a juste envie de plonger dedans. Si ce n’est qu’il est impossible de croiser son regard. On ne peut dès lors que fantasmer sur cette chienne.
La voiture de Madame Lenoir est une Mini cabriolet vert bouteille – très british – dont je viens de barbouiller les roues arrière. Je l’attends à quelques kilomètres du bureau, dans une avenue assez fréquentée. Je sais où elle habite et qu’elle passera forcément par ici. Je patiente donc, pendant quasi deux heures.
La voilà.
Merde, elle roule vite cette grognasse, et elle se faufile facilement entre les autres bagnoles. Je la perds de vue plusieurs fois sur le trajet. J’ai bien fait de me renseigner sur elle pour connaître son adresse. Bon, ce n’était pas vraiment difficile non plus, puisque je fais partie des Ressources humaines… Et que ce genre d’information apparaît forcément dans la fiche de chaque employé.
Merde ! Maintenant, je l’ai vraiment perdue, elle m’a filé entre les doigts.
J’arrête ma voiture devant chez elle juste au moment où elle sort de sa Mini. Lorsqu’elle me voit, elle a un moment d’hésitation. Je panique un peu… Elle se dirige droit sur moi. Que dois-je faire ? Merde, merde, merde… Trouver quelque chose, vite. Je suis tétanisé, impossible de bouger. Arrivée à ma portière, elle se penche, me regarde droit dans les yeux et me susurre :
Elle se retourne, assez lentement, et marche en direction de son immeuble, avec une démarche chaloupée. J’ai les mains moites. Un peu plus loin, je vois une place dans une espèce de parking. J’éprouve beaucoup de difficultés à me contrôler. Lorsque je redémarre, je cale. Quel con ! Mais quel con ! J’arrive tant bien que mal à stationner ma Clio, à couper le contact et à ouvrir la porte. Lorsque, enfin, je sors de ma voiture, je vois Madame Lenoir qui m’attend. Je titube presque pour arriver jusqu’à elle. Que me veut-elle ? En plus, elle m’a tutoyé. Je n’ai pas trop le temps de me poser plus de questions, car je suis déjà à sa hauteur.
Elle me regarde et… me sourit. Je n’en crois pas mes yeux. D’un léger mouvement de tête, elle me fait signe de la suivre. Je ne sais quoi dire en lui emboîtant le pas.
Arrivée dans l’ascenseur, elle enfonce une clé sur le panneau de commande au niveau du troisième étage et la tourne. Les portes se referment sans un bruit. Ou plutôt, je n’entends pas les portes se fermer, car mon cœur cogne fort dans ma poitrine. J’ai un peu la tête lourde, les oreilles qui sifflent. Je ne comprends pas ce qui m’arrive… Cette charogne assoiffée de sang, cette bête immonde qui n’a jamais prêté attention à ma petite personne, cette ignoble gonzesse… m’invite chez elle !
Et je reste là, comme un crétin, à ruminer.
Lorsque nous atteignons le deuxième niveau, je me rends compte qu’elle a défait ses cheveux et ouvert les boutons de son tailleur qui découvre une chemise blanche et… presque transparente… Elle ne porte pas de soutien.
Au troisième, les portes s’ouvrent et là… je reste bouche bée. L’ascenseur donne directement dans l’appartement (d’où la clé, sans doute). C’est un magnifique duplex, avec de grandes fenêtres donnant sur le parc d’en face. Malgré cela, elle a su créer une atmosphère très agréable, difficile à décrire. Ici, on se sent chez soi. Ce n’est pas un appartement froid, vide, dépouillé comme on en trouve partout maintenant. Des murs aux couleurs chaudes sans être sombres, des fauteuils rustiques – un peu patinés par le temps – des toiles contemporaines sont accrochées de-ci de-là. Le tout forme un ensemble incroyablement apaisant. Voilà, c’est ça. C’est un endroit paisible, un havre de sérénité. Les différentes pièces ne sont pas très grandes, mais toutes sont cosy.
Madame Lenoir m’observe, un peu amusée. Je bredouille quelques mots, inintelligibles. Elle met son doigt devant sa bouche m’intimant l’ordre de me taire et me dit, d’une voix terriblement suave :
J’en suis tout retourné. Ma hargne envers cette femme a pratiquement disparu. Ce n’est plus la vulgaire salope que je voulais punir qui se tient devant moi.
Elle envoie valser ses chaussures, et me précède dans les escaliers. À l’étage, elle m’emmène dans un grand bureau dans lequel règne une odeur de travail. Dans un coin, il y a un écran relié à un drôle d’ordinateur. L’écran est divisé en quatre parties. C’est une espèce de vidéo de contrôle. Dans chaque partie, je vois une pièce mal éclairée.
Madame Lenoir s’approche de l’ordinateur et tape quelques commandes au clavier. Ensuite, elle se recule nettement pour me laisser voir l’écran. Les images commencent à s’animer. C’est un peu comme si elle avait rembobiné une cassette VHS. Et là, tilt ! Je comprends. C’est mon bureau qui est filmé de quatre endroits différents ! Je vois, en marche arrière, le déroulement de ma journée. Monsieur Graindor qui est passé à 16 h 02 me donner le contrat d’un nouvel employé ; madame Arthur, à 15 h 47, pour me dire que Christophe Desmets a été augmenté et que je dois revoir sa fiche de paie. Toute ma journée défile de cette manière.
Je perçois un mouvement derrière moi. Avec une douceur incroyable, elle me dit :
Je suis complètement abasourdi par ce que j’entends. Et en même temps, captivé par les images. Quel triste personnage je fais !
Je me retourne vers elle pour la regarder droit dans les yeux. Je me liquéfie. Je suis dans le même état qu’un petit garçon pris en faute. Madame Lenoir fait un pas dans ma direction, et continue :
Je digère un peu difficilement cette information. Quoi ? Cela fait plusieurs semaines qu’elle m’observe ? Mais pourquoi moi ? Quelle drôle d’idée !
Elle fait encore un pas dans ma direction. Elle n’est plus qu’à quelques centimètres de moi. Je ne quitte pas ses yeux des yeux, je pense même n’avoir pas cligné une seule fois. Sans ses chaussures, elle est un peu plus petite que moi. Je sens son souffle sur mon menton. Il y a une tension énorme dans cette pièce. Je referme ma bouche qui est bêtement restée entrouverte tout au long de ces découvertes.
Elle m’attire à elle, m’attrapant par le col de ma chemise. Elle m’embrasse par petites touches. De petits bisous chastes, en quelque sorte. Je suis tout émotionné. Depuis combien de temps avais-je embrassé une femme ? Pffffff. Quelques années. J’oublie tout cela et me concentre sur Catherine. Je fais descendre ma main vers sa hanche. À vrai dire, je ne réfléchis pas trop à ce que je fais. Je me laisse guider par mon envie de caresser cette femme, et mes gestes se font quasi sans que j’y pense réellement. Je l’embrasse encore, mais à pleine bouche maintenant. Ma langue s’insinue entre ses lèvres. Je sens que la sienne ne reste pas inactive. Un vrai baiser.
Ça n’a l’air de rien, n’est-ce pas ? Eh bien moi j’en suis tout « chose ». J’ai chaud. Je me sens bien. Surtout, surtout ! ne pas trop gamberger ! Laisser mes sens « physiques » prendre le dessus sur tous mes questionnements métaphysiques. À ce propos, j’ai une réaction très physique dans mon pantalon. Ce n’est pas une érection grandiose, non, mais ça ne peut être que de bon augure pour la suite.
Maintenant, c’est Catherine qui m’embrasse, c’est-à-dire que c’est elle qui prend l’initiative. Elle me lèche presque. Mais tout ceci reste dans le domaine de la retenue. Elle se recule, se détache, enlève ma main qui était restée sur sa hanche et me mène dans une chambre. Elle m’oblige à me coucher sur le lit. Elle se dirige vers les fenêtres et tire les rideaux. La chambre est plongée dans une douce pénombre… Elle lève ensuite la couette et se couche, tout contre moi. Je ne la vois plus. Je ne peux que deviner ses formes sous les draps. Curieuse sensation que d’avoir un édredon entre nous. Je me retourne face à… la forme.
Je dispose les oreillers sous ma tête de manière à être le plus confortable possible. Je remonte les bras et attrape la tête de lit. Je sens la forme qui remue à côté de moi. Elle bouge tel un félin, sort de sous les draps, et vient se placer tout contre moi, posant la tête sur mon torse. Elle ne bouge plus pendant quelques secondes. Puis je sens sa main sur mon torse. Elle l’a posée à plat. Plus de mouvement. Elle « avance » pas à pas, très lentement. Et je n’ai pas envie de trop la bousculer. Sa main me caresse à présent le torse. C’est escargotique, on n’y arrivera jamais comme ça ! Et puis, sans trop de précipitation mais avec une certaine détermination, elle déboutonne ma chemise, tire sur les pans pour la faire sortir de mon pantalon. Ses caresses reprennent. Toujours avec le plat de la main. Je ne suis pas bâti comme un gladiateur… mais bon, je fais tout de même un peu de jogging de temps en temps. Je suis plutôt flatté qu’elle me touche de cette manière.
Un nouvel arrêt. Et celui-ci est long. Trop long…
Sa tête étant restée à la même place, je me contente de simplement poser une main délicate dessus. J’agite les doigts négligemment. Je m’approche de son oreille, pars sur la mâchoire, je passe par la joue, sur le nez et descends sur les lèvres. C’est à ce moment qu’elle attrape ma main et m’embrasse le creux de la paume. C’est un signe d’affection que je n’ai pas l’habitude d’avoir. Il y a quelqu’un qui fait attention à moi. MOI. C’est doux, c’est chaud. J’ai dans les bras une femme qui me porte de l’intérêt. Je crois bien que cela ne m’est jamais arrivé ! Elle libère ma main qui en profite pour tomber négligemment sur son épaule. Le contact avec la soie me grise quelque peu. Je remonte légèrement vers le cou pour trouver une ouverture dans la chemise. Pfffffffffff. Que de patientes acrobaties ! Sous la chemise, je cherche l’épaule. Je ne voudrais pas passer pour un goujat et m’attaquer tout de suite à des parties plus intimes de son anatomie.
Nouvelle surprise.
Elle agrippe ma main et la pose, la presse plutôt, sur son sein. Sa chemise est largement ouverte. Elle l’a déboutonnée sans que je m’en rende compte. Je cajole donc son sein. Il n’est ni gros, ni petit, mais ferme et diablement doux. À mes yeux, c’est parfait. J’essaie de lui faire comprendre, par mes gestes, que j’aimerais me dégager. Visiblement, elle ne veut pas, puisque je ressens une pression un peu plus importante sur ma main, comme si elle ne voulait pas que cela s’arrête. De mon autre main, je me lance. J’effleure à nouveau son visage, je me rapproche de la nuque et la caresse. Elle se laisse faire et sa respiration se fait un peu plus profonde. Ses attouchements continuent. Autant, tout à l’heure, elle se contentait de me frôler, autant maintenant elle va nettement plus loin. Et je suis étonné par sa fougue. Elle défait ma ceinture. Déjà ? Merde, ça va nettement plus vite maintenant. Mon pantalon s’ouvre sous ses doigts. Je n’en peux plus de rester statique. J’aimerais prendre le dessus. D’un léger mouvement de hanche, je la pousse un peu sur le côté, et j’essaie de faire passer une jambe par-dessus, mais elle bloque mon mouvement. Elle m’attrape les poignets et me replace les bras vers le haut. C’est elle qui se place sur moi, à califourchon, ses fesses juste au-dessus de mon bassin. Ses cheveux pendent, comme un rideau… et me chatouillent un peu le visage. Et j’ai une vue imprenable sur sa poitrine. L’étonnement passé, je redresse un peu la tête et embrasse un sein. Quel délice !
Catherine ne bouge pratiquement plus… Elle profite de ma bouche. Je me plais à embrasser une grande partie de cette rondeur. J’ai même l’audace de la léchouiller. Je m’approche de l’aréole, je tète le mamelon. Un grand soupir au-dessus de moi m’incite à continuer dans cette voie. Le téton se durcit sous mes légers coups de langue. Elle est parcourue par une chair de poule. Je vois de petits grains apparaître sur sa peau. Son corps ondule curieusement, de bas en haut. Je gobe le mamelon au complet et aspire goulûment, ma langue passe et repasse sur le bouton érigé. J’abandonne ce dôme pour m’approcher de l’autre, en laissant ma langue traîner sur le trajet. Ma position devient difficilement tenable. Je laisse tomber ma tête sur les oreillers. Elle est toujours au-dessus de moi et laisse descendre son sein dans ma bouche. Je lèche, je pourlèche… quelle délectation ! Pour elle comme pour moi. Je crois que mon sexe n’a jamais été aussi dur. Elle me fait passer un sein après l’autre dans la bouche. J’aspire, j’absorbe, j’avale ces deux globes offerts. Je découvre alors que son souffle est plus… haché, désordonné. Et puis, plus rien. Pendant quelques instants plus aucun mouvement, respiration coupée. Je réalise qu’elle est en train de jouir lorsque je l’entends expirer d’un coup puis… des petits cris, presque des chuchotements. Elle se tend, se détend, ses fesses viennent cogner contre mon pubis à plusieurs reprises. Et puis elle s’affale à côté de moi, me libérant par la même occasion. Elle se blottit tout contre moi, mais de dos, parcourue par des spasmes. Je l’entoure de mes bras, comme pour la protéger. Elle s’y agrippe. Protection rapprochée.
Nous passons un certain temps comme cela, lovés l’un contre l’autre. Imperceptiblement, je caresse son dos, son épaule. Je laisse ma main errer, divaguer, puis je passe sous la chemise, parcours son ventre. Remonte sur un sein, le dorlote. Avec beaucoup d’audace, je caresse ses fesses. Et elle ne fait rien pour m’arrêter. Intrépide, je pousse un peu mon bas-ventre vers son cul, mon érection entre ses fesses. D’abord, je ne bronche pas. Puis, par petits mouvements, je comprime un peu plus ma verge, mon sexe tendu. Elle l’attrape au travers de mon boxer. Je profite de la pression de sa main pour me masturber. D’un coup elle se retourne, me fait face. Elle m’embrasse à pleine bouche tandis qu’elle continue de me branler. Ses baisers deviennent ardents, bouillants, bouillonnants. Ses mains abaissent mon pantalon en même temps que mon boxer et s’emparent de mon pieu avec un peu trop d’énergie à mon goût. Je ne veux pas jouir maintenant.
Comme l’aurait fait un dresseur devant son animal devenu trop énervé. Elle s’arrête quasi immédiatement. Bon sang ! Moins une… j’étais à deux doigts d’exploser. À trois secondes de l’orgasme. J’essaie de reprendre mes esprits. Je me suis mis sur le dos, les mains sur la poitrine. Catherine a bien compris qu’il fallait me laisser tranquille. Une fois calmé, je me retourne vers elle et je note, amusé, que je n’ai jamais eu autant de contacts physiques avec qui que ce soit.
Après avoir repris mes esprits, je me défais de mon pantalon et du reste qui étaient bêtement restés au niveau des cuisses. J’enlève également ma chemise et, dans le mouvement, je me tourne vers elle. J’entreprends de la déshabiller, avec une certaine lenteur. Une fois nue, elle attrape elle-même la tête de lit. Je lui caresse les bras, les aisselles. Je m’occupe ensuite de ses seins, dont les pointes durcissent. Elle se tortille…
Bon ! Ben… puisque je n’ai pas d’autre choix… Je me place au-dessus d’elle, lui attrape les jambes, les remonte pour me faciliter l’accès. Je dirige, avec la main, mon membre vers son antre. Le bout gonflé, dur, touche à peine ses grandes lèvres que Catherine a un léger sursaut. Elle me sourit, m’attrape la nuque et me susurre :
Je ne l’écoute pas. Je ne peux pas m’empêcher de parcourir sa fente trempée avec mon gland. Plusieurs fois, je fais le trajet entre le clitoris et le périnée. Cela nous fait du bien à tous les deux puisque je l’entends soupirer d’aise. Et moi, ça m’excite terriblement. Ensuite, avec délicatesse, je la pénètre. Volupté. Et je guette sa réaction. Elle ferme les yeux, comme si elle voulait se concentrer sur les sensations. Ma verge glisse littéralement jusqu’à la garde. Je ne remue plus un cil. Elle tire la tête en arrière, et, n’en ayant pas assez sans doute, commence à bouger le bassin. Posément, je fais sortir mon sexe du sien, et je me délecte de cette sensation. J’y retourne avec la même paresse. Je m’enfonce le plus profondément possible, jusqu’à ce que nos pubis soient en contact. Mes allées et venues sont lentes, lascives. Et je garde les yeux sur ce sexe qui entre et qui sort avec lenteur. Sensualité sexuelle orgasmique. Jusqu’à ce que ses mains se plaquent sur mes fesses, jusqu’à ce qu’elle me fasse comprendre qu’il est temps d’accélérer le mouvement. Je m’active lentement, les coups de boutoir sont un peu plus rapides. Je me hâte doucement, mon excitation grandit. Mais ses mains sur mon cul me poussent à être plus audacieux, plus vif dans mes mouvements, jusqu’à… ce que… j’explose… Un orgasme très long et très intense me traverse tout le corps. Bonté divine. Je prends mon pied. Un plaisir sans nom.
— o0°0o—
Je me réveille. La chambre est dans la pénombre complète. Je ne me souvenais pas qu’il fît si sombre. J’essaie de remuer mais…. Que ? J’ai les bras et les jambes entravés ! Impossible de bouger. J’ai beau me démener, rien à faire. Une espèce de bruit d’eau qui coule me parvient, ainsi que des chants d’oiseaux. J’essaie d’appeler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Elle est trop sèche. Je ne comprends rien. Que se passe-t-il ? Une porte s’ouvre et la lumière entre dans la pièce. Je ne suis pas chez Catherine. Mes poignets et mes chevilles sont attachés avec des sangles de contention. Je vois un homme, vachement balèze, qui s’approche et me dit :
Merde ! Je viens de m’apercevoir que j’ai éjaculé dans mon froc.