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n° 14358Fiche technique16498 caractères16498
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Temps de lecture estimé : 12 mn
03/04/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Pour manifester leur opposition à la suppression prochaine d'une classe de l'école maternelle de la rue Victor Hugo, des parents d'élèves l'occupent en y passant la nuit. Pendant ce temps, leurs conjoints...
Critères:  #épistolaire fh extracon gymnastiqu école jalousie exhib noculotte pied pénétratio échange
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
Deux bonnes copines

Je suis excitée comme une puce et je n’ai pas du tout sommeil bien qu’il soit largement plus de deux heures du matin ! Il faut que tu trouves ceci dans ton casier quand tu arriveras au boulot, ma belle Anaïs. Je l’aurai déposé à 8 heures puisque je commence avant toi demain - enfin, je devrais plutôt dire aujourd’hui ! Tu auras vu brièvement ton cher et tendre, il ne t’aura rien dit de sa soirée ni de sa nuit, évidemment, mais il aura sûrement été très gentil avec toi, ayant énormément à se faire pardonner (mais oui, ma belle, déjà !) et s’inquiétant aussi, parce que j’ai su être persuasive, de ce que toi tu aurais bien pu faire avec mon Sébastien - bien que pour toi, j’en suis parfaitement consciente, ce devait être beaucoup plus difficile. Excuse cette phrase mal foutue, je n’ai pas le temps de faire de la littérature car il faut bien que je dorme un peu, quand même. Mais voici les faits. Tu as eu vraiment une excellente idée, tout a marché comme sur des roulettes !


J’ai donc appelé chez toi vers 21 H 30. Je t’ai demandée. Alors Thomas, très étonné :



Et voilà le travail ! On ne fait pas appel en vain aux bons sentiments de ton petit mari. Et ton idée de le faire venir ici plutôt que moi aller chez vous était frappée au coin du bon sens. Il lui fallut un petit quart d’heure pour faire le trajet, le temps pour moi de prendre une douche et de me mettre effectivement en nuisette. Transparente juste ce qu’il faut, ras du cul, blanc cassé avec un peu de dentelle du Puy autour du décolleté, mignonne comme tout. Je l’avais achetée en rentrant du lycée, il faudra que je te la montre. Et pas de petite culotte, bien sûr ! Quand il a sonné, j’ai quand même enfilé une robe de chambre dont j’ai négligé d’attacher la ceinture mais que je tenais fermée de la main gauche et qui s’est naturellement ouverte quand nous nous sommes gratifiés des quatre bises rituelles. Alors, mine de rien, son premier regard vers mes seins sous la dentelle…


Il avait un jogging noir et des tennis que je ne lui connaissais pas, des Nike, ma chère ! Moi, j’étais pieds nus, bien sûr, j’avais suivi ton conseil. Je lui ai dit de se poser sur le canapé et je lui ai demandé ce qu’il voulait boire, en pensant que sous peu ce serait à ma source blonde si je savais m’y prendre. Nous avons bu un gin tonic. Je lui tournais le dos en faisant le mélange, because ma robe de chambre entrouverte. Et elle l’est restée tout naturellement quand je lui ai tendu son verre, qu’il a failli laisser choir sur la moquette. Les bulles nous ont chatouillé les narines quand nous avons dit tchin tchin. Mais il ne ferma pas les yeux, tu peux me croire.


J’ai pudiquement noué ma ceinture, il en avait vu assez et il fallait le laisser mariner un peu. Nous avons parlé de ce printemps somptueux, prélude à un été qui, n’en doutons pas, sera grandiose. (Tu te rappelles nos cours d’allemand, bien sûr !). J’étais assise en face de lui, dans le fauteuil. Il regardait mes pieds, quelquefois mes yeux, il est timide et je sais qu’il adore "tes pauvres petits pieds". Alors pourquoi pas les miens, qui les valent bien, comme dit la pub de la mémée Bettencourt ? Il a parlé des chères petites têtes blondes et de cette bonne madame Martin si triste qu’on lui supprime bientôt une classe de maternelle. Puis, me voyant soucieuse et comme je lui avais demandé ce que tu lui avais dit exactement avant de partir, il s’est enfin interrogé sur ce que vous pouviez bien faire tous les deux. Je n’attendais que cela. J’avais réussi à l’inquiéter, c’était un bon début. Il suffisait que je réponde. Une fois encore, tes conseils ont été fort utiles.



Anaïs, je voudrais être une larme pour naître dans tes yeux, vivre sur ta joue et mourir sur tes lèvres.



Bien calée contre le dossier du fauteuil, j’ai ramené mes pieds contre mes cuisses et je les ai pris entre mes mains, les caressant des orteils aux chevilles, sans avoir l’air de me rendre compte, bien sûr, que s’ouvrait ma robe de chambre. Le visage de ton Thomas est devenu rouge mais il a détourné son regard pour ne voir que mes grands yeux innocents. Nous avons alors encore parlé de toi. Le garçon qui avait gravé cette phrase, là, cette phrase sur les larmes, comment était-il ? Et est-ce qu’avec toi… enfin… jusqu’où était-il allé, l’aimais-tu, toi ? Je suis restée évasive. Face à la jalousie, même stupidement rétroactive, les hommes sont partagés entre le dépit et une certaine excitation. Cela nous arrive aussi. Mais voilà que je fais ma cuistre, pardonne-moi. À 22 H 45 environ, Thomas, visiblement tracassé cette fois et ne faisant guère attention à moi, je dois en convenir, m’a demandé si je pensais que vous étiez encore dans la salle de gym.



Je me suis dressée, la robe de chambre ouverte, les bras levés, Sainte-Sébastienne en l’attente des flèches. Mes seins fermes sous la dentelle du Puy quasiment transparente et ma nuisette relevée, exposant ainsi mon blond minou qui n’attendait que les lèvres et la langue de ton Thomas pour s’ouvrir comme une rose…


Cela n’a pas suffit ! Il était décidément vertueux, étonnamment fidèle ! J’ai donc baissé les bras et murmuré qu’il y avait un tapis de judo dans cette salle de gym et que j’étais certaine, absolument certaine, que vous y étiez couchés, l’un dans les bras de l’autre, à vous embrasser, à vous peloter, enchantés d’explorer vos corps en feu… Puis je vous ai montrés tête-bêche, les lèvres et la langue de Sébastien léchant tes lèvres intimes, cherchant et trouvant le petit bouton d’amour, et sa grosse bite emplissant ta bouche pulpeuse. Il s’est alors mis à bander, ton homme, c’était visible sous son pantalon si léger. Mais c’était toi qui le faisais bander, pas moi.


J’ai un peu pleuré. De rage, d’impatience. Tu sais que j’ai toujours pleuré très facilement. Il a cru que c’était par jalousie, il a dit que je me racontais des histoires, que vous étiez sages, que tu l’aimais et que Sébastien m’aimait. Amicalement, il a ouvert ses bras pour que je sanglote sur son épaule. Oui, il bandait ferme mais ça commençait à être enfin pour moi qui étais tout contre lui, ventre contre ventre. Il a bu mes quelques larmes en suivant l’itinéraire décrit sur la table de vieux bois de la salle d’allemand. Mes lèvres se sont entrouvertes. Notre premier baiser ! Fort agréable, ma foi. Un peu salé de larmes mais fort agréable, oui. Ses mains sous ma robe de chambre ont caressé mon dos et palpé mes fesses sur puis sous la nuisette. Sous la nuisette aussi elles se sont ensuite emparées de mes seins, ses mains fébriles. Et sa bouche les a vite remplacées pendant qu’elles descendaient sur ma touffe blonde. J’ai glissé ma dextre dans son pantalon de jogging. J’y ai trouvé un très solide bâton et une paire de couilles douces, douces et bien pleines.


Comme tu le sais, c’était la première fois que je palpais le sexe d’un autre homme depuis que je suis avec Sébastien. Que de temps perdu, et comme j’ai été bête ! Que ce soit celui de ton mari me ravissait. Pas pour te le voler, puisque tu étais d’accord et que tout cela tu l’avais provoqué pour, comme tu me l’as fort bien expliqué, briser la monotonie, voir ailleurs sans risque et les rendre, nos hommes, plus gentils avec nous car ils auraient quelque chose à se reprocher. Et peut-être, sans en être tout à fait certains, à nous reprocher, ce qui ne devrait pas manquer de nous rendre plus précieuses à leurs yeux. Tu vois que j’ai bien compris tes arguments.


Je vais être tout à fait franche : j’avais quand même l’impression de te le piquer un peu, ton homme, et cela m’amusait. Et le fait que tu devais tenter sans doute au même moment de baiser avec le mien, cela m’excitait aussi. Ah, j’ai hâte de savoir ce qui s’est passé là-bas !


Bises, ma chérie.


Tiens, j’oubliais : Ce fut super ! Certes, il a négligé les bagatelles de la porte la première fois mais il m’a fait l’amour avec un enthousiasme de fort bon aloi. J’avoue que j’avais un peu perdu l’habitude de ce genre de frénésie avec Sébastien. Seras-tu jalouse si je te dis qu’il a prétendu que jamais auparavant, ni avec aucune autre femme, il n’avait eu autant de plaisir ? Mais les hommes disent tous cela, peut-être, dans de telles circonstances. On a remis ça peu après. Il a pris son temps, cette fois, et a tout exploré, tout envahi. Il a eu la gentillesse de tout trouver "adorable", mon minou de vraie blonde, mes fesses bien fermes et le petit trou dont elles sont l’écrin. Ah, la langue de ton Thomas, autour et un peu dedans ! Tu rechignes à cela, paraît-il. Tu vois que j’en sais, des choses ! Tu ne sais pas ce que tu perds.


Bon, je te fais un peu marcher, quand même, en te disant que pour moi ce fut absolument fantastique. Ce fut… normal, voilà tout. Mieux qu’avec Sébastien, quand même. L’attrait de la nouveauté, sans doute. La petite secousse des romans du XIXème, une petite mort passagère qui vous laisse moulue mais à peu près rassasiée. À tel point que je regrette de devoir te le rendre, ton mari. Enfin, de temps en temps, tu me le prêteras bien, n’est-ce pas ?



oooOOOooo



Ouf ! Je ne te le prête pas, Delphine, je te le donne ! Sache que je couche avec ton mari depuis six mois. Il est l’homme de ma vie et c’est réciproque. Tu comprendras un jour, peut-être, que faire l’amour quand on est vraiment amoureuse, ça change tout. Nous avons donc décidé de vivre ensemble, lui et moi, mais nous avons voulu régler la question proprement, en vous permettant à tous deux de vous recycler ensemble pour des raisons pratiques, garde alternée des enfants, qui seront ravis, et pas de déménagement onéreux : nous, les femmes, nous restons où nous sommes mais les mecs changent de domicile, tout simplement.


Bises, ma chérie. Pas de raisons qu’on ne reste pas copines, n’est-ce pas ?