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Temps de lecture estimé : 27 mn
06/04/11
Résumé:  Un homme et une femme divorcent. Lisez la suite...
Critères:  #vengeance #confession #adultère fh collection facial fellation pénétratio fsodo
Auteur : Gérald Billet            Envoi mini-message
Tromperies sur internet

CHAPITRE 1


Présentation de Léa



Mon prénom est Gérard, j’ai 48 ans et je suis avocat. Je vais vous raconter l’histoire vraie de mon couple. C’est une histoire de souffrance et de vengeance. Je dois avouer que la vengeance peut être un sentiment jubilatoire, même si je ne suis pas particulièrement fier de l’avoir utilisée.


Il y a avait six mois que nous étions séparés, Léa et moi. Notre vie commune a duré presque quinze ans. Quand je l’ai connue, elle avait 26 ans et moi 33. C’était une jeune femme très séduisante, blonde méchée, les cheveux sur les épaules, yeux bleus profonds, un regard de chatte. De taille moyenne elle était mince, une jolie poitrine ferme, une très belle croupe, ses fesses bien rebondies attiraient le regard des hommes.


Aujourd’hui, elle a 41 ans. C’est toujours une belle femme. Bien sûr, inéluctablement les années passent et laissent des traces. Sans être ronde, elle a prit des formes. Avantage des inconvénients, elle a pris de la poitrine, passant du bonnet C au bonnet D. Ses seins n’ont plus la fermeté de ses 26 ans mais restent très attirants, je dirais plus, bandants. Légèrement tombants, ce ne sont plus deux belles pommes mais deux grosses poires écartées, aux aréoles larges et brunes, les tétons pointant légèrement vers l’extérieur. Quand je la prenais en levrette, sa poitrine se balançait au rythme de mes pénétrations. Sa taille est restée relativement mince et elle n’a pas de ventre. Elle s’entretient. Une séance de salle par semaine et un régime approprié l’ont préservée des sévices du temps. Ses fesses forment deux larges globes harmonieux mis en valeur par les strings qu’elle porte toujours. Son sexe est entièrement rasé. Elle dégage le charme animal d’une femme mûre. Elle est attirante et elle le sait. Une femme reste une femme, une séductrice sera toujours une séductrice.


Quant à moi, je ne suis ni moche ni beau, grand et bien bâti, j’essaie d’être élégant, je ne supporte pas le laisser-aller. C’est d’ailleurs mon trait de caractère le plus marqué, je suis ordonné voire pointilleux. Il faut dire que ma profession me pousse à l’être.


Léa, c’est le contraire, elle est bordélique, du style qui égare toujours ses clés ou ses lunettes. Nous sommes fondamentalement différents pour ne pas dire opposés. Au début, je ne voyais pas ça comme un inconvénient mais plutôt comme un avantage. Nous apportons, me disais-je, à chacun ce qui manque à l’autre. La sécurité pour elle, la fantaisie pour moi. Bien que j’aie essayé de me le cacher à moi-même, car je l’aimais, nous n’étions pas faits pour être ensemble, nos motivations étaient différentes. J’étais tombé amoureux de son corps et de sa liberté, elle était tombée amoureuse de ma situation, je lui ai simplement permis d’accéder à un niveau social qui n’était pas le sien. Pour appeler un chat un chat, elle m’a épousé pour mon fric ! Elle est devenue bourgeoise grâce à moi mais a toujours gardé sa mentalité d’aventurière.


Nous nous sommes rencontrés chez une amie commune, Nicole. Sachant que nous étions célibataires tous les deux, elle nous avait invités ainsi que d’autres amis chez elle à une soirée fondue. Elle avait joué les entremetteuses. La soirée s’était bien déroulée. J’étais toutefois un peu déçu car je n’avais pas spécialement attiré son attention. Nous avions bien sûr un peu discutés amicalement mais sans plus. Dommage, car je la trouvais charmante mais, que voulez-vous, on ne peut pas plaire à tout le monde… Je décidai tout de même de relancer l’invitation la semaine suivante, je ne voulais pas jeter l’éponge car Nicole m’avait fait des confidences sur elle, me disant que c’était une fille qui avait vécu en Afrique et en Guyane, qu’elle était drôle et peu farouche, qu’elle n’avait pas la mentalité coincée que l’on retrouve trop souvent dans nos régions. Autrement dit, c’était une fille facile…


Elle dégageait le charme d’une jeune femme hors du commun, libérée et extravertie. J’espérais toujours la séduire. Donc, le samedi suivant, je recevais Nicole, Léa, ainsi que d’autres amis. Nous étions dans le salon pour prendre l’apéritif et, à ma grande surprise, elle s’installa à côté de moi sur le canapé. J’en fus étonné et heureux. Je me demandai à quoi était dû ce retournement de situation, quoique je m’en sois un peu douté. Il faut dire que j’ai un argument de choc, j’habite une très belle demeure, héritée de mes parents. C’est un manoir de douze pièces, de style bourgeois. Situé à la sortie de Maubeuge en direction de Valenciennes, je bénéficie d’un grand parc boisé, fendu d’un chemin de terre menant du portail en fer forgé au perron. C’est une demeure impressionnante qui impose le respect et classe un individu. Nous passâmes la soirée à discuter plaisamment. Je sentis monter en moi le désir pour cette jeune femme hors du commun. Elle était là, à ma portée, et j’éprouvais l’attirance et la tension d’un chasseur qui guette sa proie. Avant de nous quitter je lui proposai d’échanger nos numéros, ce qu’elle accepta.


Le lendemain soir, je l’appelai et après une petite conversation de circonstance, je lui proposai un restaurant si elle était libre. Elle l’était… Nous fixâmes ce rendez-vous pour le samedi suivant. La semaine fut longue, je pensais à elle tous les jours, en fait tous les soirs en me couchant, et je dois avouer que je me caressais en fantasmant sur son corps.


Cette fameuse soirée arriva, elle fut agréable, nous nous racontâmes nos existences et nos expériences, elle souriait ou riait de toutes mes plaisanteries, même de celles qui étaient médiocres. Je découvris une jeune femme libre dans sa tête, qui se dévoilait facilement. Tout excité, je lui proposai après le repas d’aller prendre un verre chez moi. Elle accepta sans hésiter. À peine arrivés, je servis deux whiskies-coca et m’installai près d’elle. En discutant, je lui pris la main. La lumière était tamisée, la soirée chaude, je m’approchai d’elle plus encore, la regardai au plus profond de ses yeux et sans plus attendre, l’embrassai.


Je dégrafai directement son soutien-gorge et palpai sa jolie poitrine ferme. Je défis mon pantalon, pris sa main et la posa sur mon sexe, elle le malaxa sans se faire prier. Je l’embrassai goulûment, la palpant partout. La voyant sans réticence, je pris sa tête, la fis descendre pour qu’elle m’embrasse le torse, puis la guidant doucement vers le bas, je lui présentai mon sexe au niveau de ses lèvres. Sans se faire prier, elle ouvrit la bouche et l’enfourna au plus profond de sa gorge. Elle entama un va-et-vient lent et régulier. J’étais aux anges, ma seule pensée était de me dire qu’une fille comme ça, il n’y en avait qu’une au monde et qu’il fallait absolument que je la garde.


Ensuite je la déshabillai complètement, la fis s’allonger sur le canapé, me mis sur elle et la pénétrai. Ça ne dura pas très longtemps, j’étais trop excité pour me retenir, à ma petite honte tout de même, car je ne l’avais pas fait jouir. Je restai longtemps en elle après mon éjaculation lui caressant les cheveux tendrement. Ce soir-là, elle ne dormi pas chez moi car elle travaillait le lendemain et je passai le reste de la nuit dans le salon, fumant cigarette sur cigarette pensant à elle.




CHAPITRE 2


Mariage



À partir de ce jour nous ne nous quittâmes quasiment plus et six mois plus tard nous étions mariés. Ces six mois furent angéliques. Une femme qui sait y faire manipule le plus équilibré des hommes à sa guise. Elle n’avait jamais assez de sexe et j’avais de la peine à être à la hauteur de ses attentes. Je vivais un rêve. Je me rends compte avec le recul que j’ai déjà eu beaucoup de chance d’avoir vécu un amour aussi intense, Il faut savoir canaliser le fond des choses et retirer le bienfait de chaque situation. Bien sûr mes amis, je n’étais pas tout à fait dupe des causes de mon charme mais j’avais choisi d’occulter ces pensées pour ne jouir que des joies du moment, et puis me disais-je… après tout, que vaut-il mieux ? Avoir une gentille bobonne à la maison ou un petit canon tonitruant dans son lit ? Car je m’étais rendu compte bien vite que Léa était pourvue d’un caractère « caractériel » si j’ose dire, vindicative à ses heures. Mais cela était peu au regard des plaisirs qu’elle me procurait. Et puis et pour finir, j’avais le sentiment de vivre une vie d’aventure, ce qui pour le petit bourgeois que j’étais représentait le summum de l’épanouissement.


Je n’avais tout de même pas perdu le sens des réalités et j’avais pris soin de faire établir un contrat de mariage en bonne et due forme. Pour ne pas la vexer, j’avais prétexté qu’il s’agissait simplement d’une sécurité pour nous, qu’au cas où mes affaires ne marcheraient plus je mettrais quelques biens à son nom pour les préserver. Cette tarte marcha à fond et l’affaire fut ainsi réglée.




CHAPITRE 3


Divorce



Petit à petit la situation chavira. Une fois mariés, Léa adopta une attitude souvent agressive. Reproches, remontrances, critiques, tout était sujet à attaques et disputes. Je découvrais sa vraie nature.


Intérieurement je l’appelais « miss reproches ». Toujours obnubilé par son corps, je ne voulais pas me rendre compte que, déjà, elle regrettait notre union. J’étais bizarrement toujours très amoureux d’elle et notre union dura tout de même près de quinze ans. Je ne veux pas non plus la diaboliser, on a toujours les qualités de ses défauts, et Léa qui était pourvue d’une nature directe et franche savait être rigolote ; avec elle on ne s’ennuyait jamais, pas de train-train, la vie était toujours une aventure. Nous avons fait beaucoup de choses ensemble, elle adorait voyager et ma situation me permettait de lui offrir à peu près tout ce qu’elle désirait.


Mais, ce qui a fait que j’ai toujours supporté son manque de respect, c’est le sexe. Dès que nous étions au lit, je bandais systématiquement. Je dois dire que, de ce point de vue, elle n’était pas farouche. Même après une soirée pénible, elle ne se refusait pas. Au pire, elle ne participait pas mais se laissait tout de même baiser. Bien que j’apprécie l’amour tactile et sensuel, j’y prenais, même quand elle restait passive, beaucoup de plaisir. Pendant que je la prenais, je me disais intérieurement : Tiens, prends ça, salope ! J’avais le sentiment de me venger de ses attitudes insolentes. Je profitais au maximum de sa disponibilité sexuelle et je m’amusais de certaines choses.


Il m’arrivait souvent de me réveiller en pleine nuit, les contrariétés de ma vie, professionnelles m’empêchant d’avoir un sommeil réparateur. Alors parfois, lorsqu’elle dormait, en douceur, je me positionnais de manière à ce que mon sexe se présente au niveau de sa bouche. Léa, elle par contre, avait un sommeil profond. Je lui pinçais le nez de manière à ce qu’elle ouvre la bouche, puis j’introduisais mon sexe à l’intérieur et faisais des va-et-vient lents. Au début ses dents me faisaient un peu mal, puis très vite elle se réveillait, me regardant avec des yeux ronds. Elle ne reculait pas et, au contraire, arrondissait sa bouche, puis je lui tenais la nuque pour imposer mon rythme. Une fois que celui-ci était saccadé selon mon désir, je me positionnais sur le dos et elle continuait à me pomper gentiment. Au fur et à mesure de mon excitation, je lui demandais d’accélérer le mouvement et lorsque je sentais la jouissance venir j’enfonçais mon sexe encore plus dans sa gorge et j’éjaculais dans un long gémissement. Je ne retirais pas ma bite de suite, j’attendais qu’elle avale le jus puis qu’elle nettoie le tour du sexe à petites lapées puis, sans mot dire, je me tournais sur le côté et me rendormais. En général au réveil, elle me disait quelque chose du style :



Je souriais et allait lui préparer un café.


Bien que les revenus de mon travail suffisent largement à subvenir aux besoins du foyer, d’un commun accord nous avions décidé qu’elle continuerait à travailler somme secrétaire. D’une part, parce qu’elle ne voulait pas rester inactive, ce que je comprenais parfaitement, et puis ça la valorisait de gagner sa vie. De sorte qu’assumant moi-même toutes les dépenses de la maison, son salaire lui servait seulement d’argent de poche. Bon, ce n’était que le minimum syndical, mais tout de même…


Elle ne me rendait aucun compte de son emploi du temps, de ses activités professionnelles ou extra-professionnelles. Mon travail exige une grosse implication, beaucoup de dossiers à traiter, les audiences, je ne peux pas me permettre de négliger une affaire, il en va non seulement du bon aboutissement de celles-ci mais aussi de ma réputation. Il y a beaucoup de temps à passer dans la recherche de jurisprudences et il ne m’était pas possible de trouver la sérénité nécessaire à la maison, à cause de l’ambiance détestable qui s’y était installée. Je restais donc fréquemment à l’étude jusqu’à 22 ou 23 heures. Quand je rentrais je ne trouvais rien de préparé pour le repas, elle avait dîné avant moi. Combien de fois me suis-je contenté d’une boîte de sardines avec du pain. Elle était couchée devant la télé de la chambre et ne m’adressait même pas un bonsoir.

Je prenais tout ça sur moi et n’osais même pas lui faire de remontrances sous peine de recevoir une flambée de reproches ou de cris qui me détruisaient progressivement.


Un soir, après une dispute virulente toujours pour un sujet sans intérêt, elle se rhabilla, se maquilla et me dit qu’elle allait faire un tour pour se calmer. Je lui demandai où elle allait, elle ne me répondit pas. Devant mon insistance, elle finit par me dire qu’elle allait chez une de ses copines, Nathalie. J’attendis son retour, anxieux. Lorsqu’elle revint, il était 2 h 30, elle se déshabilla et se coucha. Je vis de suite que son maquillage avait disparu. Je lui demandai des explications, elle me répondit qu’elle n’avait pas à se justifier et qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Je me rapprochai d’elle, j’étais fou de colère et, les yeux dans les yeux, j’exigeai une dernière fois de savoir d’où elle venait. Elle sourit et me regardant fixement, elle me dit d’aller me faire foutre. Je lui intimai l’ordre de m’avouer si elle avait passé la soirée avec un homme. Alors, elle me répondit qu’elle n’avait aucune autorisation à me demander et que si elle avait envie de baiser, elle baiserait.


C’en était trop. Je ne suis pas un homme violent, loin de là mes amis, mais ce soir-là je craquai et lui donnai une grosse gifle. S’ensuit une bagarre où, dans la colère, je faillis l’étrangler. Puis me calmant d’un coup, je m’assis sur le bord du lit pâle, figé comme une statue. J’avais honte de moi, j’avais fait ce que j’ai toujours détesté, ce que j’ai toujours reproché à d’autres, je l’avais battue. Je ne lui avais pas bien fait mal et j’avais moi aussi reçu des coups. Mais j’avais le sentiment de m’être rabaissé et d’avoir franchi la ligne jaune du début de la déchéance.


Elle se rhabilla et partit sans dire un mot. Je compris ce soir-là que tout était terminé entre nous. Où était-elle ? Je ne le savais pas, chez sa mère sans doute. Le lendemain, elle porta plainte pour coups et blessures et, bien que l’affaire fût classée, je fus convoqué à la gendarmerie pour fournir des explications. Tout se sait, à Maubeuge, et ma réputation en prit un coup, moi qui étais considéré comme un homme calme et posé… Les semaines passèrent sans que je sache vraiment ce qu’elle faisait. J’avais entamé une procédure de divorce et seul chez moi durant de longues soirées, je ressassais en boucle tous ces événements dans une profonde tristesse.




CHAPITRE 4


Rencontres sur internet



Puis, petit à petit, je repris des forces et décidai de tourner la page. Après tout, la vie continuait et il y avait d’autres femmes. Je m’en voulais juste de ce gâchis et de tout ce temps perdu.


Il me fallait une femme, mais où la trouver ? J’avais vite fais le tour de mes connaissances, mes amies étaient toutes mariées ou en couple. Sortir, draguer en boîte ? Pas mon style. Bien sûr, il m’arrivait de traiter des affaires de divorce et d’être donc en rapport avec des femmes seules, mais c’était dans le contexte professionnel et je ne voulais pas mélanger les genres. Alors, je décidai de me brancher sur internet sur un site de rencontres. Je remplis une fiche où je pris le soin, par discrétion, de modifier certains éléments de mon identité. Je dis que j’étais de Valenciennes, je me rajeunis de cinq ans et ne mis pas de photos. Pour le reste, je préférai la vérité. Je trouve en effet stupide le fait de créer un personnage fictif idyllique, souvent correspondant à celui que l’on aurait voulu être. Ça ne mène qu’à la déception lors d’une rencontre et une rencontre qui débute par une déception ce n’est pas du meilleur augure pour la suite des événements. Je passais beaucoup de temps là-dessus, épluchant les fiches, envoyant des messages, le plus souvent sans réponses. Il m’arriva à quelques reprises d’obtenir des rendez-vous mais ce fut à chaque fois sans suite.


Entre-temps, je m’étais fais une bande d’amis sur internet avec lesquels je dialoguais de façon régulière. Il y avait des hommes avec lesquels nous échangions des informations et des commentaires sur nos conquêtes. Parmi eux, Serge. Je ne l’avais jamais rencontré mais nous étions devenus intimes car nous nous racontions absolument tout de nos conquêtes respectives. Il y avait une réelle complicité entre nous. Plusieurs fois, nous nous étions filés des infos sur des femmes que nous avions connues et avec lesquelles ça n’avait pas ou plus marché, pour nous les refiler et je dois dire qu’à plusieurs reprises, ça avait fonctionné. J’étais tellement branché là-dessus que j’en négligeais même mon travail. C’était devenu une addiction.




CHAPITRE 5


Rencontre avec Léa sur internet



Un soir, alors que j’étais là, devant mon écran à passer et repasser des fiches, il était tard et je faisais ça presque machinalement, je fis un bon sur mon fauteuil. Elle était là !


C’était bien elle, souriante et détendue sur cette photo. J’éteignis de suite mon ordinateur de peur qu’elle m’identifie. Puis au bout d’un moment, je réalisai qu’elle ne le pouvait pas, il n’y avait pas de photos de moi et j’avais suffisamment noyé le poisson pour qu’elle ne puisse deviner que c’était moi qui me cachais derrière cette fiche. Alors je me reconnectai et lu attentivement sa description. Maintenant elle se prénommait Lila, avait trois ans de moins, (décidément), et vivait à Lille. Pour le reste, comme moi, elle n’avait pas modifié grand-chose. Alors je décidai de lui envoyer un message, sans trop savoir pourquoi mais surtout par curiosité.



J’avais choisi Julien comme prénom d’emprunt. J’attendais avec impatience une réponse. Le lendemain soir, fébrile, j’ouvris mon ordinateur et allai dans la boîte aux lettres. Rien ! Alors, j’écrivis un nouveau courrier. J’avais un avantage majeur sur elle, c’est qu’elle ignorait qui j’étais, alors que moi je savais absolument tout d’elle.


Bonjour Lila, j’espère que tu es toujours libre car ta description, ton physique, ta personnalité me plaisent énormément, je suis sur Valenciennes depuis peu, j’étais en Guyane pour mon travail et je ne connais personne ici, j’ai envie d’une rencontre sérieuse, copine ou plus…


Avec ça, je savais que j’allais faire mouche. Je savais que le fait de lui parler de la Guyane susciterait sa curiosité.




CHAPITRE 6


Confidences



Je ne me trompais pas. Le lendemain je reçu ce message.


Bonjour Julien, tu as vécu en Guyane ? Où ? Moi aussi, j’y suis resté deux ans.


Je me branchai sur Wikipedia et, en évitant Kourou d’où elle venait, car je risquais de me faire piéger, je lui parlais de Cayenne. J’étais soi-disant inspecteur de police et en poste là-bas, j’y étais resté un an. Je lui donnai des précisions sur ma vie, mélangeant les données récoltées sur internet et celles issues de mon imagination.


Nous commençâmes alors une longue période d’échanges de courriers. À plusieurs reprises, elle me demanda de lui envoyer des photos mais à chaque fois je contournais cette difficulté prétextant que j’étais connu dans la région et que je voulais qu’avant de nous découvrir, nous nous connaissions parfaitement. Je disais que c’était plus facile de se faire des confidences par le biais de l’anonymat et que, si nous décidions de nous rencontrer, ce serait plus facile pour nous, nous connaissant déjà bien. Elle approuva cette approche à ma grande satisfaction.


Puis nous nous branchâmes sur MSN pour avoir des conversations en direct. Très vite, j’essayais d’obtenir des confidences sur sa vie passée. Léa étant peu farouche, elle parlait facilement. Ainsi je pus obtenir au bout d’un certain temps pas mal d’informations, notamment sa manière de présenter ses rapports avec moi et la façon dont elle décrivait ma personnalité. J’étais, selon ses dires, un homme rustre et violent et elle, c’était la gentille petite femme qui avait été délaissée par son mari. Je pus aussi et c’est ce qui m’intéressait le plus, obtenir des confidences sur sa vie sexuelle. Très vite, je lui avais dis que j’étais un libéré et que je ne m’offusquais absolument pas du fait que ma compagne ait eu de multiples relations, qu’au contraire c’était un gage de confiance et de complicité de tout se dire.




CHAPITRE 7


Prise en main



Je savais exactement comment agir avec elle et jusqu’où je pouvais aller trop loin… Donc notre dialogue se poursuivit durant plusieurs longues soirées et, petit à petit, j’arrivai à explorer le fond de ses pensées et de ses sentiments. Si j’avais pu me poser des questions sur notre couple, je ne m’en posai plus. Je savais qu’elle n’avait toujours eu que du mépris pour moi et, au fur et à mesure de nos échanges, je sentais la colère m’envahir et le sentiment de vengeance se profiler. J’avais réussi à obtenir des réponses aux questions que je m’étais toujours posées, notamment au sujet de ses infidélités.


J’eus la confirmation alors qu’elle avait bien couché avec son patron. Par jeu, elle était rentrée dans le détail de cette relation.

Tout avait commencé un soir où elle était restée plus tard au bureau, son boss prétextant quelques courriers à terminer. L’affaire fut vite menée. Une fois seuls, il lui dit qu’il pensait à elle depuis longtemps et sans plus de préambule, il l’embrassa, la caressa puis la fit se positionner les mains sur le bureau. Il avait tout simplement tiré son coup ! Elle lui en voulut car, après cette aventure, le lendemain même il ne la calcula pas. Il avait essayé de remettre ça quinze jours plus tard mais elle s’était refusée. Je m’étais toujours demandé si elle avait eu une relation avec son patron, maintenant je savais.


J’en appris une autre que j’ignorais complètement, par contre. Un soir où je n’étais pas là – j’étais allé plaider à Paris – elle était partie avec un certain Alain, un de ses amis qui était mécanicien. La voiture de sa mère étant en panne, cet Alain lui avait proposé de la réparer gratuitement. Sa mère, seule et divorcée ayant de très modestes revenus, elle avait accueilli cette offre avec enthousiasme. Ils partirent donc ce soir-là avec la camionnette remorque de ce copain. Ils dînèrent chez sa mère puis attelèrent la voiture et entamèrent le retour. À peu près à mi-chemin et dans un endroit désert, il gara et stoppa son camion pour soi-disant contrôler les attelles. De retour, il s’approcha d’elle pour l’embrasser, ce qu’elle refusa. Il faut dire qu’Alain n’était pas un cadeau, pas trop mal physiquement quoique pas très grand mais surtout un manque d’hygiène flagrant, sa salopette était dégueulasse. Bon, ça encore on peut le comprendre, mais surtout, il n’était pas rasé, avait les cheveux gras et des dents pour le moins douteuses. Alors il lui expliqua que lorsqu’il lui avait proposé de réparer la voiture de sa mère à l’œil il pensait qu’elle aurait compris qu’il s’agissait d’un échange. N’importe qui aurait pu s’en douter, mais n’importe qui ce n’est pas Léa qui vit dans son monde de rêveuse. Alors elle lui répondit qu’elle n’avait jamais pensé à ça et qu’il ne lui plaisait pas. Très agacé, il remit le camion en route et entama un demi-tour.



Il se repositionna sur la petite aire de stationnement.



Elle resta figée un long moment sans prononcer un mot.



Elle sortit et alluma une clope sans mot dire.



Il sourit en défaisant sa salopette, il sorti un sexe volumineux déjà en érection.



Elle se pencha vers lui, enfourna cette grosse bite et la pompa consciencieusement. Il se retira et l’embrassa sur la bouche. Elle préférait largement le sucer que l’embrasser, son haleine lui donnait envie de vomir. Ensuite il se rhabilla et sans commentaires, il remit son camion en marche. Elle était à la fois intriguée et soulagée que cette contrepartie s’arrête là. Ils roulèrent un bon quart d’heure puis il se gara sur un grand parking devant un petit hôtel de routiers.



Il se mit à rire.



Elle le suivit penaude. Une fois installés dans la chambre, il s’allongea et ne laissant allumée que la lampe de la table de chevet, il lui demanda de se déshabiller très lentement. Elle s’exécuta. Ensuite il lui demanda de s’accroupir et de se caresser. Elle se fit reprendre plusieurs fois car elle ne se montrait pas assez lascive à son goût. Puis il lui demanda de se retourner, de se tenir droite puis de se pencher en avant et de poser ses mains sur la commode. Elle s’exécuta. Il lui dit de ne se tenir que d’une main et avec l’autre d’écarter une fesse de manière à ce que l’on puisse voir son petit trou. Il vint vers elle et écarta ses fesses complètement, badigeonna son anus de crème qu’il avait prit soin d’amener, puis se positionna de manière à la sodomiser. Il ne prit pas beaucoup le temps de la préparer, une fois le prépuce introduit doucement, il la pénétra d’un coup lui arrachant un gémissement de douleur. Il savait que c’était la seule fois qu’il pourrait se la faire, alors il avait décidé d’être égoïste et d’en profiter un maximum. Il fit son va-et-vient un bon moment, puis sur le fait d’éjaculer, il se retira et alla se rincer. Il revint, lui demanda de s’allonger sur le lit et sans lui demander son avis présenta son sexe au bord de ses lèvres.



Puis il se positionna sur le dos en écartant les jambes et lui demanda de lécher ses couilles puis de descendre jusqu’à son anus. À son étonnement, elle accepta tout sans protester, alors il poussa le bouchon chaque fois un peu plus loin. Il la fit tout simplement lui lécher le cul. Ensuite il lui demanda de se mettre à quatre pattes et la prit en levrette, puis il la fit mettre dans la position du missionnaire. En fait, il alterna tout ça pendant près de deux heures, ils s’arrêtèrent juste un moment pour fumer une cigarette. Durant cette pose, elle lui fit remarquer qu’il abusait carrément de la situation.



Après ce romantique commentaire, écrasant son mégot, il la reprit en levrette, chaque fois qu’il était sur le point d’éjaculer, il se retirait, attendait un moment puis la reprenait d’une manière différente.

Pour finir, il la fit mettre à genoux, se branla devant son visage et jouit sur ses lèvres et son nez. Il lui demanda de ramener le sperme dans sa bouche et de l’avaler. Ce qu’elle fit.


Dans sa connerie, elle m’avait tout simplement avoué que, sans le savoir, elle venait de faire la pute ! Je le lui fis remarquer, elle se fâcha. Nous avons failli en rester là et dès lors, je m’abstins de lui poser d’autres questions sur ses antécédents amoureux.


Je continuai à l’amadouer et à la brosser dans le sens du poil. À plusieurs reprises, elle m’avait suggéré une rencontre et à chaque fois, je reportai celle-ci prétextant que nous n’étions pas encore prêts pour ça.

Je passais de longues soirées seul, fumant cigarette sur cigarette, tournant et retournant les éléments de ce puzzle. Je voulais exploiter au mieux les avantages de ma position.


Alors j’élaborai un plan. Je ne savais pas si ça pouvait fonctionner mais j’avais envie d’essayer. Je repris contact avec Serge et lui proposai un stratagème. Il allait se faire passer pour moi…


Nous nous sommes rencontrés le lendemain soir, il est venu dîner à la maison. Je ne le connaissais pas jusque là mais ce fut une bonne surprise. C’était un homme intelligent et très agréable. Donc je proposerais une rencontre à Léa et c’est lui qui irait à ma place. Je passai la soirée à lui détailler la personnalité de Léa ainsi que tout le travail d’approche que j’avais accompli. Nous avons convenu que lors de leur rencontre, nous garderions le contact. Nos téléphones resteraient en communication, il garderait le sien dans la poche de sa chemise, je pourrais ainsi entendre tout ce qu’ils se diraient et lui, pour sa part, aurait un écouteur à l’oreille afin que je puisse éventuellement lui donner des informations s’il y avait une difficulté. C’était une véritable opération d’espionnage que nous avions montée et nous étions très excités l’un et l’autre de cette aventure rocambolesque.


Léa m’avait suffisamment pris pour un con et je trouvais tout à fait naturel de lui rendre la monnaie de sa pièce. De toute manière nous n’avions pas grand-chose à perdre et, après tout, nous ne faisions pas vraiment quelque chose de mal, juste un stratagème pour nous amuser d’une femme coupable. Ma motivation était de jouer avec elle et la motivation de Serge était de profiter du bon coup que je lui offrais sur un plateau.




CHAPITRE 8


Rencontre avec Serge



Ils s’étaient donnés rendez vous à la terrasse de la Brasserie de la Place, la soirée était encore douce. Étant donné qu’elle ne l’avait jamais vu, ils étaient convenus qu’il tiendrait un journal à la main comme signe de reconnaissance.

Elle lui adressa un large sourire en le voyant. La première chose qu’il lui demanda, c’est si elle n’était pas déçue par son physique. Elle lui répondit que non, pas du tout, qu’elle avait eu peur de ça mais qu’il était bel homme. Il se leva pour lui proposer un fauteuil en osier puis appela le serveur.



Serge possédait un réel talent de séducteur, j’avais eu un peu peur au début qu’il ne soit pas à la hauteur mais là, il m’épatait. Il faut dire que c’est un spécialiste, Il fait partie de ces hommes qui tiennent un carnet, notant toutes leurs conquêtes avec des commentaires.

Le début de soirée se passa à merveille, il l’avait invitée à dîner dans une taverne à la mode à l’ambiance chaleureuse. Il n’avait pas fait les choses à moitié, le repas fut excellent accompagné d’un sublime Châteauneuf du Pape. Léa était conquise par tant de galanterie.



Après avoir réglé l’addition, il l’invita à « prendre un dernier verre chez lui ». Je n’avais pas eu à intervenir tant il se débrouillait bien.




CHAPITRE 9


Vengeance



Quand ils furent installés sur le canapé, il lui proposa un Martini. Il revint, un beau plateau d’argent aux mains, sur lequel étaient posés deux verres en cristal. Le Martini or prenait l’air de boisson précieuse avec ses carrés de glace flottant joliment. Il avait posé, à plat entre les deux verres, une rose rouge à peine épanouie. Décidemment, Serge savait bien faire les choses. C’était l’hiver, la brume avait envahi la nature et à travers la fenêtre on ne distinguait que les faibles lumières des maisons environnantes. Il se dirigea vers la cheminée et alluma le feu déjà préparé. Les flammes crépitèrent instantanément, une lumière dansante et chaleureuse envahit la pièce. Il revint et s’installa tout contre elle, il prit les deux verres et lui en proposa un. Ils les firent tinter doucement l’un contre l’autre. Il lui chuchota à l’oreille :



Sans plus discuter et selon mes recommandations, il s’approcha tout contre elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres humides. Léa était aux anges, conquises. Il savait que la partie était gagnée. Pour ma part, j’étais dans la pièce d’à côté. Ça faisait partie de notre plan. J’entendais maintenant en réel tout ce qu’ils se disaient. J’étais très troublé. Un homme était en train d’embrasser celle que je considérais toujours comme ma femme et de plus c’était moi qui l’avais poussée dans ses bras. J’en souffris d’une certaine manière mais surtout je savourai le fait de l’avoir manipulée à ma guise. Elle m’en avait trop fait, elle méritait que je me moque d’elle.


Il caressa sa poitrine opulente par-dessus son chemisier puis le déboutonna lentement, bouton après bouton. Il passa sa main dans son dos et dégrafa son soutien-gorge en dentelles blanches. Les deux seins se libérèrent lourdement. Il en prit un dans sa main et le malaxa. Elle commençait à haleter timidement. Cette fois, c’était elle qui prenait l’initiative des baisers. Il savait qu’elle était à point et décida de changer d’attitude. Je lui avais dit qu’elle ne se choquerait pas de son empressement, tout au plus afficherait-elle un peu de résistance pour le principe. Après l’avoir déshabillée complètement, il se releva et positionna son sexe au niveau de sa bouche. Sans se faire prier, elle l’enfourna et le pompa goulûment. Petit à petit, il s’enhardit et fit évoluer la situation. Ça passa du romantisme au sexe brut.



Retirant provisoirement le sexe de sa bouche, elle répondit simplement :



Il la fit mettre dans la position du missionnaire et la pénétra instantanément. Elle poussa un petit cri suivi d’un long soupir, elle mouillait fort.



Elle lécha maintenant ses couilles en le branlant consciencieusement. Alors il la retourna et sans demander de permission, il positionna son sexe à l’entrée de son anus. Il l’encula quasiment d’un coup, elle émit de longs soupirs saccadés.



Haletant de plus belle, elle répondit :



Il sortit de la pièce, je l’attendais de l’autre côté de la porte. Il m’adressa un large sourire ainsi qu’un clin d’œil, me tapota sur l’épaule en me chuchotant.



J’étais déjà nu, la chambre était sombre, elle était toujours accroupie dans la même position. Je me présentai derrière elle, la pris par les hanches, positionnai mon sexe et je l’enculai à mon tour. Comme je l’avais espéré, elle ne se rendit pas compte du changement et continua à souffler de plaisir. Je restai longuement dans cette position la pénétrant à différents rythmes. J’étais au summum de l’excitation. Elle ne savait pas que c’était moi qui l’enculais. Serge revint près de moi avançant sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Ça n’était pas prévu au programme mais il voulait profiter totalement lui aussi de cette situation insolite. Il plaça son visage près du mien et dit en souriant.



Je souris à Serge lui adressant un clin d’œil qui signifia que j’approuvai son initiative.

Je jouis bruyamment et restai longuement en elle jusqu’à débander petit à petit. Ensuite je me retirai en lui tapotant les fesses.

Je me dirigeai alors vers l’interrupteur le faisant basculer vers la lumière. Elle se retourna. Ses yeux étaient ronds de stupéfaction, elle était bouche-bée, le regard hébété.


Je ricanai en allumant une cigarette et relâchai une longue bouffée de fumée.