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Temps de lecture estimé : 9 mn
11/04/11
Résumé:  Partagé entre la crainte et l'excitation, je découvre ma femme s'adonnant à un nouvel amant avec une exquise tendresse...
Critères:  f fh extracon cocus inconnu sport jardin exhib noculotte fmast intermast nopéné -occasion -couple -voyeuract
Auteur : Lauriolan      Envoi mini-message

Série : Cache-cache

Chapitre 04 / 05
Cache-cache (4)

Nous ne savions pas trop où tout cela devait nous amener, vers quoi cette exacerbation d’un fantasme, qui s’est finalement révélé partagé, allait nous conduire.


Je ne m’étais pas attendu à ce que ma femme réponde aussi rapidement à mes désirs. Je ne m’attendais surtout pas à ce qu’elle exprime elle-même, en cédant à ce fantasme, un appétit sexuel que je ne lui connaissais pas.


Mais ces expériences, qui n’étaient pas pour moi dénuées d’une troublante violence, m’offraient la présence d’une épouse à la féminité renaissante. Je ne pouvais qu’apprécier l’attitude de ma Sophie qui était redevenue tendre comme aux premiers jours, plus câline et sensuelle que jamais.


Bien sûr, c’était toujours la même Sophie, cette femme que j’avais vue jouir près de l’ascenseur, se faire prendre par un inconnu… C’était-elle aussi qui s’était offerte avec une détermination plus sauvage encore dans cette boîte à partouze à des Blacks qu’elle ne connaissait pas même deux heures auparavant. Pourtant, ce n’était plus la même.


Sa sensualité n’était pas celle de la jeune amoureuse qui m’embrassait sans retenue dans les lieux public, à l’université, ni celle de l’amante fougueuse qui découvrait dans mes bras les sublimes délices de l’amour, alors que je n’étais guère plus expérimenté qu’elle.


Il y avait quelque chose de cette Sophie-là, enthousiaste et trop longtemps effacée sous le poids des pesanteurs quotidiennes. Mais la femme que je découvrais près de moi exprimait une sensualité plus prégnante encore, celle d’une femme mûre qui n’a plus peur de l’accomplissement de sa féminité. Surtout, il semblait que son désir sexuel se développait à mesure qu’elle osait se confronter à ses désirs les plus déraisonnables.


Vivre cette expérience me confrontait à mes propres contradictions. La voir ainsi dans les bras d’autres hommes faisait croître mon excitation pour elle, mais j’avais aussi la crainte qu’elle se « découvre » dans les bras d’un autre homme et qu’elle s’éloigne de moi.


Pour avoir du désir l’un pour l’autre, il n’était plus nécessaire d’évoquer ses « aventures », mais nous savions pertinemment que la réalisation de nos fantasmes alimentait en grande partie ce désir retrouvé…


L’excitation pour moi, et elle me fit comprendre que c’était aussi vrai pour elle, résultait aussi d’une certaine mise en danger de notre relation. Mais la peur qu’un événement imprévu fasse basculer l’équilibre de notre relation rendait notre pari moins futile que je ne l’avais cru tout d’abord. J’avais constamment la crainte que la situation que j’avais initiée et pour laquelle Sophie était devenue ma complice, finalement ne nous échappe.


Sa sensualité même, chaque jour plus évidente, s’habillant de plus en plus sexy aussi bien dans notre intimité que lorsque nous sortions dans la rue, ne faisait pas que flatter mes sens et ma fierté. Elle attisait aussi en moi cette anxiété de pouvoir perdre ma ravissante épouse que je découvrais plus belle que jamais.


Pendant plusieurs jours il ne s’est « rien passé » et je dois avouer qu’au fond de moi, je me sentais en partie rassuré par l’idée que ma femme puisse à nouveau redevenir fidèle… Il s’est écoulé ainsi une semaine. Semaine où nous avons fait l’amour de façon intense et régulière. J’ai cru que le désir de me tromper avec mon consentement s’éloignait d’elle… jusqu’à ce dimanche matin où nous sommes partis, comme à notre habitude, faire un jogging au bois de Vincennes.


C’est exprès que je l’ai laissée courir devant moi pour « reluquer » son joli petit cul bien ferme, qui était enveloppé dans un short blanc qui moulait superbement ses formes jusqu’à mi-cuisse. Je savais qu’elle ne portait pas de culotte, mais tout homme normalement constitué et attiré par le fascinant spectacle de la raie de ses fesses adhérant au tissu sous l’effet de la sueur, pouvait s’en rendre compte…


C’est un de ces voyeurs sans doute qui est arrivé à sa hauteur… Il était en fait plus que normalement constitué. Il était bien plus musclé que moi et j’eus la vision absurde que s’il avait voulu violer Sophie, je n’aurais pas pu physiquement l’en empêcher ! Mais l’impression que je décelai en apercevant ces deux corps courant maintenant au même rythme n’était aucunement celle d’une violence de l’un faite à l’autre.


Je ressentis immédiatement le même pincement douloureux qu’au moment où les deux Blacks l’avaient abordée, et j’eus la certitude immédiatement qu’il serait le prochain à profiter de ses faveurs, au lieu de chercher à lutter, d’essayer de me rapprocher ou de chercher même à intervenir. Je sentis mes jambes me lâcher. Je vis les tourtereaux s’éloigner ainsi lentement, sans que je puisse réagir.


Je pensai à la vision qu’il avait lui en la draguant et que je n’avais plus, de sa jolie poitrine nue sous un T-shirt un peu trop serré. J’étais certain qu’en voyant le somptueux spectacle de ses seins se balançant, il devait déjà être en train de bander. Plus encore, je pensai à ces charmants bouts de seins, à ces belles aréoles brunes qui devaient déjà, sous l’effet de sa transpiration, paraître sous l’étoffe de façon impudique.


Bientôt, Sophie exprima le désir de faire une pause. Ils continuèrent ainsi leur petit ballet amoureux, en marchant. Un détail troubla mon attention plus encore que de voir sa silhouette moulée impudiquement dans ses vêtements imprégnés désormais de sueur. C’était le fait qu’en écoutant son nouveau compagnon, elle glissait régulièrement sa main dans ses cheveux, et les ramenait en arrière. Ce geste d’évidence témoignait de sa très grande disponibilité.


Au bout de longues minutes d’une conversation attentive, Sophie se retourna discrètement pour regarder si j’étais encore près d’elle. Le regard furtif qui croisa le mien me donna une impression étrange. Elle avait une expression que je ne lui connaissais pas. Un peu comme si elle était déjà ailleurs, dans ce futur immédiat dont elle venait de s’assurer que je serai le spectateur.


Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour qu’elle prenne la main de son partenaire. Ils ont continué à marcher ainsi, comme des amoureux. Ensuite ils ont repris leur course, en trottinant. Bien sûr, ils se sont lâchés la main, mais leurs corps étaient tellement proches qu’ils se frôlaient souvent, parfois se heurtant légèrement. C’était pour eux comme un jeu, que je vécus comme une humiliation car, une fois encore, je découvris la capacité troublante de ma femme à se sentir si complice et à l’aise avec un homme qu’elle connaissait à peine.


Ils furent bientôt pris d’un fou rire, et tel point qu’ils durent s’arrêter une nouvelle fois. Une fois le calme retrouvé, le type passa son bras autour de sa taille et ils vinrent s’asseoir sur un banc. N’importe quel autre témoin de cette scène aurait pu penser que ce couple à la gaité rayonnante était le fruit d’une union durable, sans imaginer un instant que c’était moi, ce pauvre badaud qui les regardait de loin, qui était le mari de cette si jolie joggeuse qui, à l’instant même, la tête inclinée en arrière, se laissait embrasser sur la bouche !


J’eus l’impression que ce baiser, particulièrement langoureux, durait une éternité. Pendant ce temps, la main du « sportif » caressait doucement l’intérieur des cuisses luisantes de Sophie, comme s’il voulait l’essuyer de sa sueur.


C’est elle qui s’est levée la première. Elle lui a pris à nouveau la main, avec une détermination évidente et, comme des voleurs, ils ont attendu un instant où les passants se faisaient rares pour s’engouffrer furtivement dans un buisson !


C’était la première fois que je me trouvais, moi, à découvert, devant m’approcher de ce que je savais être le lieu du « forfait », en essayant de ne pas me faire trop remarquer des promeneurs, et plus encore de ce couple adultère. J’avais en effet remarqué qu’il portait, lui aussi, une alliance.


J’avais perdu toute notion du ridicule, au point où j’en étais, et il y aurait eu sans doute quelque chose de pathétique à me voir plonger maladroitement dans ce fourré comme si ma vie en dépendait. J’avais réussi malgré tout à ne pas faire trop de bruit ! J’étais comme un animal sauvage aux aguets. J’avais l’impression d’avoir perdu un temps fou et j’imaginai déjà ma femme se faire prendre sauvagement par ce joggeur du dimanche !


J’ai finalement entendu un bruit très léger, mais il a fallu que je distingue, entre les feuillages, la scène qui se déroulait maintenant si près de moi, pour me rendre compte que ce bruit était un bruit de bouche, un bruit de succion. Dans une position très émouvante, telle une image pieuse de la Piéta, ma femme avait découvert un sein, et son acolyte, la tête posée sur ses cuisses, tel un gros bébé, était en train de la téter !


Cette impression d’innocence et de douceur, si éloignée de l’assaut sauvage que j’avais imaginé, fut en partie tempérée, quand je me rendis compte que Sophie avait glissé sa main dans le slip du type, et qu’elle le masturbait avec une lenteur qui avait quelque chose d’envoutant.


Je parlais d’une image pieuse et c’est vrai que son visage à elle exprimait une quiétude merveilleuse, une sorte d’état d’extase. Je ne savais trop alors ce qui lui procurait le plus de plaisir : sentir la succion excitante de ce gros nourrisson qui tétait sa poitrine avec un tel appétit, où le relief édifiant de cette verge bandée et frétillante, certainement si chaude, qu’elle caressait du creux de la main !


Ces caresses échangées exprimaient une sérénité troublante. Je me dis que face au stress de notre existence, nous serions tellement heureux, si nous pouvions ainsi naturellement échanger de la tendresse avec des inconnus ! Malheureusement, nos fantasmes sexuels, furtifs, lorsqu’ils sont accomplis, traduisent rarement un respect mutuel, mais plutôt un besoin violent de soulager une tension. Aussi dans ce moment si improbable, il y avait comme une sorte d’état de grâce…


Le comble, c’est que moi même dans une position si inconfortable, et une fois encore désirant tellement mon épouse, devant gérer ma frustration, je reçus quelque chose de cette tendresse par le pouvoir du regard. Comme si voir de la douceur, c’était comme en recevoir…


Maintenant, contrairement aux expériences précédentes, j’avais confiance. Je n’imaginai pas qu’elle pût me tromper. Un peu comme si ce n’étaient pas deux adultes qui se retrouvaient dans ce moment de pure tendresse, mais des désirs d’enfants, des désirs de bonheur retrouvés, l’espace d’un instant. Et puis, je le sentis dans cette position totalement dépendant d’elle, et cela me rassura.


C’était elle qui imprimait le rythme de leurs câlins. Ainsi, en lui découvrant bientôt son autre sein, elle lui signifiait qu’il avait besoin lui aussi d’affection… Il passa ainsi d’un sein à l’autre avec cette même avidité qui expliquait l’intensité du bruit que faisait sa bouche ! Sophie quant à elle, de sa main libre, lui caressait maintenant doucement le ventre, hasardant ses doigts aux abords du nombril, puis les glissant bientôt entre les poils de son torse après avoir retroussé jusqu’aux aisselles le maillot de sa proie consentante.


Après un long moment dont je percevais toute la saveur exquise, elle prit son visage pour le défaire de son mamelon. Son bout de sein humecté avait si fière allure ! Du bout des doigts, elle frôla le front de son amant, le pourtour de ses yeux, son nez, ses lèvres comme pour s’assurer de la réalité de sa présence, comme une aveugle qui voudrait se représenter l’inconnu qui est près d’elle… Mais en même temps, elle le dévorait littéralement des yeux !

C’est d’un geste soudain qu’elle pencha son visage vers le sien… pour glisser sa langue dans la bouche de son bienfaiteur en guise de remerciement.


Je savais les attentions qu’elle était en train de lui procurer. Ces derniers temps, elle m’embrassait avec une fougue et une habileté déconcertante. Je savais qu’à ce moment précis, il ressentait contre sa langue celle de Sophie qui glissait tout autour de la sienne en un ballet sensuel et envoutant.


Mais pendant ce temps elle n’avait pas lâché la verge de son Apollon et accéléra même la cadence de ses caresses. Ce fut un long râle étouffé, emprisonné par les lèvres de ma femme, qui annonça la montée de sa jouissance, avant qu’un jet crémeux de sperme ne vienne maculer l’avant-bras de sa tendre dominatrice.


Ils restèrent longtemps ainsi, ne se quittant pas des lèvres, leurs torses nus plaqués l’un contre l’autre. Pendant quelques instants encore ils prolongèrent cette fusion de leurs deux corps aimants…


Très simplement ensuite, et cette vision fit sur moi l’effet d’un songe qui se dissipait, ils s’assirent l’un en face de l’autre et se rajustèrent, se buvant des yeux comme pour jouir une dernière fois de la vision si exquise de leur plaisir partagé. Ils savaient qu’ils ne renouvelleraient pas cette expérience merveilleuse parce qu’unique. Ils se sont embrassés une dernière fois sur la bouche du bout des lèvres et ont quitté le buisson l’un après l’autre.


J’ai fait le choix ce jour-là de ne rejoindre Sophie à la maison qu’un peu plus tard, comme par peur de rompre le charme. Lorsque je suis rentré sans bruit, je l’ai surprise allongée sur le dos dans notre chambre, en train de se caresser. Elle n’avait pas eu ce jour-là la patience de m’attendre. La main qui pinçait son téton lui rappelait certainement quelque chose de la sensation de tout à l’heure. Quant à celle qui s’affairait dans sa culotte…


Elle poussa un cri déchirant de jouissance, sans savoir que j’étais là pour l’entendre… et le son étrange et pénétrant qui semblait émaner de tout son corps me fit penser au premier cri d’un enfant qui vient de naître !



(À suivre…)