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n° 14376Fiche technique7903 caractères7903
Temps de lecture estimé : 5 mn
28/04/11
Résumé:  L'auto-stop permet des rencontres parfois surprenantes
Critères:  fhhh nympho voiture fellation cunnilingu pénétratio fsodo humour -voiture
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
Amiens-Paris

À l’époque, j’avais l’habitude, le mercredi, de quitter Amiens pour Paris en faisant du stop. La semaine précédente, un diplomate du Togo m’avait pris dans sa limousine. Il m’avait même offert des boissons et, après avoir rallié son ambassade, il avait demandé à son chauffeur de m’amener exactement où je devais me rendre.


Mais ce mercredi, tout va de travers. Il pleut. Une première voiture s’est arrêtée et le conducteur a redémarré en voyant l’état de mes chaussures, ce qui met toujours de bonne humeur. Je suis trempé et j’allais renoncer quand une R12 s’arrête. Je monte sans demander quoi que ce soit, trop heureux de me réchauffer ne serait-ce qu’un instant. Le conducteur sourit et les vitres sont embuées. J’imagine bien qu’il va à Paris. Une fine odeur de joint embaume ou empeste suivant les opinions. Je reçois au bout de quelques minutes un léger coup dans le dos. Il y a deux autres passagers. Je me tourne pour dire bonjour et je découvre un couple sur la banquette arrière. La fille délurée et dénudée est allongée ; elle me gratifie d’un sourire. Le garçon lui pratique un cunnilingus assez dévorant. Je n’ose en voir plus, ce qui amuse une fois de plus celui qui est au volant et qui me dit :



Je lui réponds que je suis surtout surpris et je me retourne quand même pour voir à quelle étape nos covoiturés sont passés. Le garçon besogne désormais la toujours souriante personne, qui passe une jambe sur mes épaules. Je suis alors directement impliqué dans la partie.


Ce qui me déconcerte un peu, c’est que celui qui conduit se plaît à faire des zigzags sur la route pour donner peut-être des sensations supérieures aux deux amants. Mais enfin, la chaussée est mouillée… Mais l’effet est garanti. Ils crient de conserve et j’entends des :



Enfin, le gars éjacule et s’écroule dans l’euphorie générale. Oui, même moi, je suis content que tout se termine sans heurts. Le conducteur qui pleure de rire depuis que je suis monté dans la voiture, me dit :



Je suis assez réservé… Je ne connais pas cette demoiselle… Ma maman m’a toujours dit de ne pas coucher le premier soir…



Il me demande de tenir le volant de la main gauche, met la voiture au point mort et nous roulons doucement pendant qu’il escalade la banquette et que son copain fait le trajet inverse pour récupérer les commandes du véhicule. J’aurais peut-être dû accepter, parce que maintenant je risque ma vie. J’ai beau tenir ferme le volant, nous n’évitons pas une bordure. Je suis terrorisé.


Le nouveau conducteur s’allume un pétard et nous voici repartis toujours sous cette foutue pluie. L’ancien est très excité et il claque les fesses de la fille qui rugit en protestant :



Mon chauffeur me rassure :



Mais l’art de la fellation, elle le possède depuis déjà un certain temps et sa culture livresque n’y est pour rien. Elle suce avec un air inspiré en introduisant ses doigts partout. Je sais que moi, il ne m’en faudrait pas plus. Mais les deux gars sont des pros de la conduite sportive ; on ne peut pas lutter. Le type sent bien que ça doit finir parce qu’autrement ça sera fini avant de commencer. Alors, il la bouscule sur la banquette et la pénètre sans autre forme de procès. Très finement, mon voisin au volant lui lance :



Il me fait aussitôt un clin d’œil :



Je pense qu’il veut parler de Pina Bausch, mais je ne vois pas trop le rapport.


Bref, la jeune fille jouissait maintenant de façon évidente et j’en avais mal aux oreilles. Un peu aussi à la verge qui ne se dégonflait pas, malgré les peurs que me causait régulièrement cette façon de conduire un véhicule pourtant confortable et relativement moderne pour l’époque. La fille, en plein orgasme, mettait ses mains sur les yeux du conducteur, lequel se retournait en permanence pour profiter au maximum de la situation. Moi, j’avais la main sur le volant et je dois dire que je comptais les kilomètres qui nous séparaient encore de Paris.



Je regrette alors de n’avoir pas été plus attentif, parce qu’à l’époque je n’avais jamais vu une sodomie d’aussi près.



La jeune femme s’exprime ainsi avec une voix chaleureuse qui montre combien la vie de famille semble importante dans son univers peu valorisant. Puis elle me tend la main :



Je me présente à mon tour :



Je n’ose répondre à ce genre de question plutôt intime. C’est vrai, on ne sait jamais trop dire dans ces cas-là. Si on se vante, on passe pour un vantard, si on minimise, on passe pour un minus. Mais la curiosité l’emporte chez Viviane au point qu’elle passe la tête la première sur mon abdomen. J’ai une vue imprenable sur ce que je n’avais pu qu’observer au prix d’un méchant torticolis. Elle se débarrasse de mes ceintures, l’une de sécurité, l’autre de cuir. Elle ouvre le zip et prend l’objet avec soin. Le considère sans moquerie, ni admiration. En vraie spécialiste. Entretemps, j’avais la bouche collée à ses lèvres, petites et grandes… Je me disais : «J’espère qu’on n’a pas passé Paris, parce que maintenant je ne vois vraiment plus rien.» Elle entreprend de goûter à mon pénis qui avait déjà pris une forme singulière. Elle l’avait à peine gobé qu’elle en avait plein la bouche. Il faut dire que déjà, j’ai l’habitude d’éjaculer assez vite pour ne pas faire perdre de temps à ma concubine. Mais en plus, les trépidations de la machines, les scènes inhabituelles auxquelles j’avais été confronté, l’art consommé de tailler des pipes de la charmante Viviane, le fait que j’avais face à moi son sexe humide…


En Somme, ce fut rapide. La voiture stoppa brutalement :



Je n’avais plus qu’à descendre piteusement à Breteuil. La pluie, toujours la pluie…