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n° 14377Fiche technique7806 caractères7806
Temps de lecture estimé : 5 mn
30/04/11
Résumé:  Tu aimes les fantasmes, les accomplir ? Ça tombe bien, moi aussi !
Critères:  fh fsoumise hdomine
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Dés-Fantasmes

Juste un petit texte ludique sans aucune prétention :)




LUI



Tu aimes les fantasmes, les accomplir ? Ça tombe bien, moi aussi !


Fantasme de la femme soumise, de l’esclave aux pieds de son Maître, obéissante sans rechigner, sans dire jamais non à son Seigneur et dictateur des désirs.


Tes seins léchés, baisés, sucés, torturés…

Tes courbes prises, malaxées, pétries sans relâche…

Ta bouche capturée, captive, léchant, suçant sans honte, sans répit…

Ta vulve envahie, encombrée de doigts, un sexe, deux, limée, remplie…

Ton trou du cul exploré, parcouru, visité sans relâche, pistonné, un sexe puis un autre…

Ton corps soumis à mes envies, mes appétences, mes folies…


Je veux t’envahir de partout, te soumettre, te posséder toujours et encore, car tu es à moi, corps et âme. Tu ne connais que 4 mots dans ton vocabulaire : Oui, Maître, merci, Maître et encore, Maître ! Toi, dont le nom et le prénom sont à présent des insultes, des gros mots, des affronts, des impolitesses, ces mots qui te font vibrer et t’offrir, t’ouvrir plus encore, à moi, ton Maître.


--ooOoo--


Deux dés, voici tes autres maîtres ; deux dés jetés, une feuille, une ligne et une colonne puis quelque chose à accomplir avec le sourire, la joie de pouvoir témoigner encore et toujours ton attachement, ta soumission. Deux dés qui dirigent ta vie…


Deux dés, trente-six combinaisons, autant de petites cases sur le papier dont la moitié est de ta plume, de tes souhaits, de tes envies, de tes fantasmes. Laisser le hasard décider, se dire que c’est ainsi, que jamais tu n’aurais fait ça en temps normal. Mais voila, le temps normal est suspendu, comme révolu, lointain. Nous dans notre monde clos, nous-deux, face à face, les yeux dans les yeux, nos corps, nos âmes.


Alors tu te saisis des deux dés, tu les regardes longuement, tu te demandes ce que ces deux petites choses insignifiantes vont bien pouvoir décider ! Tu lances le premier dé pour mieux faire durer le suspense, il roule longuement avant de s’immobiliser définitivement. Tu regardes minutieusement le papier avant de décider si tu choisis la ligne ou la colonne, afin d’optimiser ce que tu souhaites au fond de toi sans oser le dire…


Puis ta main s’empare de l’autre dé, tu le serres fortement entre tes doigts puis il roule à son tour ; comme le premier, il roule interminablement, ses diverses faces accrochent la lumière. Comme au ralenti, il virevolte sur lui-même avant de se figer, décision irréversible, irrévocable.


Une ligne, une colonne, une case, un défi.


Alors, agenouillée face à moi, tu lis à haute voix ce que tu devras exécuter, docile, obéissante petite soumise à ton Maître. Parfois, tes lèvres tremblent un peu, ton corps agité de fins frissons, mais toujours, tu accomplis la destinée fixée par ces deux dés.


Toujours.





ELLE



À quatre pattes, entre tes jambes, je lape délicatement tes couilles. Je salive sur ta queue bien raide, je la lèche, je l’aspire.

Aujourd’hui, je suis ta chienne, parée de mon collier et d’une chaîne, toute docile. Assidue, je tourne autour de toi, donnant des petits coups de langue sur tes jambes, tes fesses, partout sur ta peau. Je t’honore, toi, mon Maître, mon demi-Dieu…

Je marche félinement à quatre pattes, le cul bien levé, le dandinant effrontément !


La chatte bien ouverte d’où s’écoule déjà ma cyprine, tu passes un doigt dedans et me le fais lécher :



Je fais "oui" de la tête, tu m’attaches alors au pied de la table, puis tu me demandes de me masturber et de me lécher ensuite les doigts. J’écarte bien les jambes pour que tu puisses jouir du spectacle, je me caresse doucement puis plus vite, en ondulant bien ma croupe…

Je suce mes doigts un par un me délectant de ma mouille, je suis au bord de l’explosion !

Je te regarde, mes yeux se posent sur ton sexe gonflé, j’ai envie de le reprendre dans ma bouche ! Soudain, n’y tenant plus, je me dirige vers lui et l’engouffre d’un coup.



Tu te retires de ma bouche, je suis déçue ! Puis sans effort, tu me retournes puis tu te mets à me fesser, une fois, deux fois, plus, de plus en fort, implacablement ; je sens nettement la brûlure de ta main sur ma peau ! Je gémis, j’ignore si c’est la douleur ou l’excitation…

Brusquement, je sens ton sexe m’enfiler d’un coup sec ; la situation, l’excitation, la brûlure de mes fesses rougies et le va-et-vient me font hurler de plaisir !



Je jouis, tout mon corps s’enveloppe d’une sensation de bien-être, ta semence, que je désire tant, vient inonder mon ventre ! J’aime ce plongeon dans la luxure avec toi ; cette fois, c’était me sentir chienne entre tes mains et la prochaine fois…

Oui, que sera donc cette prochaine fois ? Que deviendrai-je ? Jusqu’où j’irai, jusqu’où j’oserai aller avec toi, pour toi, mon Maître ?

Les dés le diront…





LUI



Oh, comme tu sais si bien t’abandonner dans nos jeux ! Sans réserve, avec cette simplicité désarmante, comme si tout cela était si naturel…


Liée solidement, torturée finement, la bouche ouverte à ma queue, la chatte offerte à toutes les intrusions, le cul béant à toutes les intromissions, fière d’être comblée, fière d’être satisfaite ainsi, toi, ma soumise adorée et obéissante, esclave de rêve, enchaînée à mes pulsions, frémissante à mes convoitises…


Propre ou sale, tu veux tout ; tout de moi et de toi, recevoir, donner, lécher, sucer, avaler. Toujours plus loin vers ces autres horizons sombres mais si porteurs de lumière, ce frémissement qui monte puis explose, ces murs qui s’écroulent, ta découverte d’autres espaces si prometteurs…


Tu connais toujours le mot magique "Okapi", celui qui stoppe tout, qui nous sort de notre jeu baroque. N’hésite pas à le prononcer si tu estimes que ça va trop loin pour aujourd’hui, demain étant un autre jour. N’oublie pas que les autres mots font partie du jeu, tous les autres mots ! "Okapi", ce mot m’amuse, qui commence par la même lettre qu’une célèbre soumise de papier, trop célèbre même. Le plus curieux est que je n’ai jamais beaucoup aimé ce roman, trop glacé, trop extrême, trop tout. Pourtant, toi et moi, nous suivons parfois les lignes, page à page, de ce livre. Ou comment le froid papier devient chaude réalité.


Nous écrivons notre propre livre, jour après jour, page après page, avant que ne s’écrive le mot "Fin". Quand adviendra-t-il ? Je ne le sais pas. Dans dix ans, dans dix mois, dans dix semaines, ou pire, dans dix jours. Au fond de moi, j’espère que nous dépasserons les dix ans, vingt, peut-être trente, car nous ne sommes plus tout jeunes.


Mais tant que l’encre de notre plume peut écrire sur les pages vierges de notre livre, nous continuerons, caractère par caractère, à consigner mot par mot, phrase par phrase, notre histoire et nos fantasmes.