n° 14392 | Fiche technique | 22795 caractères | 22795 4008 Temps de lecture estimé : 17 mn |
13/05/11 |
Résumé: J'avoue. Si je n'avais pas été aussi sentimentale et idéaliste, je serais la Reine des Putes. | ||||
Critères: #journal fh hplusag couple cadeau grossexe hotel fsoumise exhib fmast fgode préservati pénétratio double fsodo jouet | ||||
Auteur : Karine2x Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Mon journal érotique Chapitre 17 / 17 | FIN de la série |
Je m’appelle Karine, 26 ans, brune, 1,76 m. Bien coincée à l’époque de mon mariage, Pierre, mon cher époux a su faire tomber tous mes tabous. Il n’est jamais à court d’idées pour pimenter notre vie sexuelle comme vous allez voir.
Messieurs, sachez que votre sage épouse fantasme sûrement autant que moi. Elle peut rêver d’une étreinte furtive avec un inconnu croisé dans la rue ou de se retrouver dans les bras de George Clooney (Plutôt Brad Pitt, dans mon cas). Elle peut aussi imaginer avoir plusieurs hommes à sa disposition, vendre ses charmes ou faire l’amour avec une autre femme.
Ne vous inquiétez pas. C’est le signe d’une bonne libido. Si vous connaissez ses fantasmes, vous avez la clé pour lui faire vivre des moments de folie dont vous serez le grand bénéficiaire.
Voici la soirée « border line » que mon chéri m’a concoctée un soir d’avril 2009. Rien qu’à la raconter, j’ai la chatte qui se liquéfie.
PIGALLE
Samedi -minuit. Je traverse le boulevard de Clichy dans la tenue d’une fille qui gagne sa vie avec son cul. Je balise. Pourvu que je ne croise personne de connu. Heureusement, je suis méconnaissable. Le coiffeur m’a posé une perruque composée de dreadlocks synthétiques blonds et j’étrenne des lentilles de contact bleues portées avec des faux cils démesurés.
Comme elles ne sont pas corrigées, au delà de quelques mètres, c’est le flou total. Je me suis arrosée d’un parfum capiteux, badigeonnée avec du rouge à lèvres cerise pour me donner les lèvres pulpeuses d’une suceuse patentée, et j’ai dû revoir toutes mes notions de maquillage car celui d’une tapineuse aux yeux bleus n’a rien à voir avec celui d’une brunette BCBG.
Ma tenue ?
Je me pèle les fesses car je déambule affublée d’une mini-jupe en lycra noir, ras la touffe et d’un string genre ficelle. Heureusement en haut, je porte une veste assez chaude sur un petit débardeur. Je marche avec des bottes en plastique rouge à semelles compensées qui me font horriblement mal aux pieds.
Que fais-je ici ?
C’est simple. Depuis mon aventure sur les Champs (voir épisode 12 de mon journal), je suis de temps en temps abonnée à des rêves érotiques inavouables. L’aventure (pardonnée) de mon mari avec une jeune chinoise dans un Grand Hôtel de Shanghai (épisode 14) n’a pas arrangé les choses.
Je fantasme de me retrouver dans la peau d’une escort-girl soumise aux caprices sexuels de princes Arabes ou de milliardaires Russes. C’est un progrès par rapport à l’époque où je me retrouvais dans des caves d’HLM, victime d’une tournante, mais pas pour mon cher mari. Me faire violer à mon corps défendant par une bande de loubards, cela passait, mais que j’aille volontairement me faire sauter dans des Palaces, ça le gratte. J’essaye de lui expliquer que je ne suis pas responsable de mes rêves. Peine perdue.
Impossible d’en savoir plus, ce n’est que quelques jours plus tard, après avoir tout préparé, qu’il a commencé à m’expliquer. Mes cheveux se sont dressés sur ma tête. J’ai d’abord refusé, puis comme il insistait, j’ai fini par comprendre que me voir jouer la pute était aussi son fantasme à lui.
J’ai accepté à condition qu’il m’offre tout ce qu’il faut pour me rendre méconnaissable, la perruque, les lentilles, les faux cils, les bottes en plastique, le sac à main assorti. Voilà le résultat… j’arpente le trottoir déguisée et peinturlurée en péripatéticienne sur le sentier de la guerre.
S’il n’y avait que ça ! Mon chéri a glissé dans mon sac un tube de gel lubrifiant, signe qu’il compte me prendre côté cour et côté jardin ainsi qu’une boîte de préservatifs. Pourquoi faire ? Nous n’en avons jamais utilisé ! Jusqu’où veut-il me faire jouer mon rôle ? Mystère.
Au moment de partir, il m’a retiré mon alliance et m’a sautée dans le canapé du séjour. Affaire pliée en moins de deux minutes. Un vrai lapin ! Est-ce dû à mon nouveau look ?
Un peu honteux, sans me laisser le temps d’un détour par la salle de bain, il a enfilé dans mon vagin rempli de sperme une boule de geisha presque aussi grosse qu’une balle de golf. J’ai renfilé mon string et j’ai écouté ses instructions :
J’ai pris mon petit sac à main et il m’a embarquée en voiture. Il vient de me larguer sur le boulevard soi-disant pour aller se garer quelque part et m’a donné rendez-vous en plein centre de Pigalle. En fait, j’ai tout le quartier à traverser.
Les hommes que je croise me reluquent. Suivant les désirs que je leur inspire, ils ont les yeux rivés sur mes cuisses, mes yeux bleus ou ma bouche rouge cerise. Mon chéri a gagné, j’ai le hérisson en feu suivant son expression. Dans ma chatte, la grosse boule attise les braises et m’oblige à ralentir le pas. Quant à mon petit string, il y a longtemps qu’il est trempé d’un mélange mouille/sperme des plus gluants. Je continue à marcher stressée à l’idée de me faire aborder par un « client ».
Ça y est, j’arrive, théoriquement c’est la prochaine rue… C’est dingue d’être myope comme une taupe, je n’arrive pas à lire la plaque… Il faut que je me décide à me faire opérer… J’y suis… Juste a côté d’un hôtel de passe, bien sûr.
Aucune trace de mon chéri.
Panique.
Punaise, que fait-il ? Je risque de me faire embarquer par les flics pour racolage passif. Les prostituées se font discrètes de nos jours, tout se passe sur le Net. Plus question de mettre ses appâts en avant comme je suis en train de le faire. Et ce gros mec qui m’a détaillée et qui revient sur ses pas.
Une poussée d’adrénaline. J’en ai des picotements jusqu’au bout des doigts. Je le foudroie du regard en répondant :
Ce qui est vrai.
Le mec n’insiste pas.
Malheureusement, j’ai du succès. Déjà, un autre se plante devant moi, m’inspecte de la tête aux pieds comme si j’étais du bétail. Une nouvelle dose d’adrénaline. Mes jambes flageolent.
Je dois continuer à marcher, je ne serai plus abordée. Mon téléphone sonne. Un SMS de Pierre.
Rentre dans l’hôtel. Demande clé chambre 14. Monte et attends.
Soulagement. Mon mari veille au grain, il doit être quelque part en train de m’observer.
Je rentre dans l’hôtel minable. Je récupère la clé. Merci Monsieur.
Tiens ! Une nouvelle petite ? Très baisable ! Il faudra que je l’essaye.
Un escalier grinçant, une chambre glauque, un petit lavabo sale dans un coin, un lit défoncé, une lumière blafarde et clignotante venant des néons de l’enseigne extérieure.
Mon cœur bat la chamade. J’essaye de me rassurer. Pierre n’est pas du genre à prendre son pied en regardant sa femme se faire enfiler par un autre.
C’est lui qui va venir. Seule question, quand ?
Ne sachant que faire, je m’assois sur le lit avec le sentiment d’être la chèvre de M. Seguin qui attend que le loup vienne la croquer.
Et si ce n’est pas lui qui arrive ? Arriverai-je à m’échapper ? Et s’ils sont plusieurs ? Crier au viol ? Dans cet hôtel, personne ne va me croire.
Le temps passe, l’attente devient insupportable. J’ai le cœur qui repart de plus belle à chaque fois que l’escalier grince et qu’il y a des bruits dans le couloir. Des pas approchent, s’arrêtent devant la porte… c’est pour moi ! Une nouvelle poussée d’adrénaline… On frappe.
Panique, ce n’est pas la voix de Pierre. Je n’ose répondre. On frappe de plus belle. La porte s’ouvre.
Un homme rentre timidement, soixante ans bien sonnés, un papy avec un gros ventre et plus guère de cheveux.
Le premier ? Il va y en avoir plusieurs ? Que vient-il faire ? Me prend-il réellement pour une pute ?
Je suis décomposée. J’ai les jambes en coton. Impossible de me lever. Fait-il partie du scénario, ou s’est-il trompé de chambre ?
Le papy surpris de me voir livide est pris d’un doute.
La gorge nouée, j’acquiesce d’un signe de tête.
Comme je reste muette, incapable de répondre quoique ce soit, il ajoute en ricanant :
Pierre entre dans la chambre. Je respire.
Il est raide dingue mon cher époux ! Il a fait croire à ce type qu’en me payant, il va pouvoir me faire écarter les jambes ?
Client préféré ? Client unique, oui ! Avec la bénédiction de Monsieur le curé et la signature de Monsieur le Maire.
Pierre qui est en train de déposer un billet de 200 euros sur la table de nuit, approuve.
Punaise ! Un vrai mac, mon homme ! Me mettre à poil devant ce papy graveleux amateur de putes ? Je ne suis pas d’acc…
Le regard de mon chéri me fait remballer ma protestation.
Karine, aie confiance…
Résignée, je me déshabille. Si ce Gilbert me touche, je lui envoie un coup de genoux dans les valseuses, il ne sera pas déçu… et je demande le divorce illico.
Je dégrafe ma mini jupe, je retire mon débardeur dévoilant mon 95A, des petits seins qui m’ont longtemps complexée mais que maintenant je ne changerais pour rien au monde. Fermes, hauts perchés, de jolies formes, très sensibles, pointant comme des tiges à la moindre caresse, mon chéri les adore. Avec plus d’hésitation, je fais glisser mon string. Mon chéri s’en empare, l’inspecte, constate qu’il est tout poisseux à l’entrejambe. Il paraît content.
Satisfait de sa grande perspicacité, il continue l’examen de mes charmes.
Ça fait toujours plaisir…
Mais il est grave ce type ! Il aime palper du silicone ?
Hein ? Un cadeau ? S’il paye, il va vouloir me…
Rassurée que ce ne soit pas un billet, je déballe le paquet, intriguée. Dans la petite boîte, un engin diabolique rendu célèbre par « Sex in the City », un vibromasseur « Rabbit » à gland oscillant, billes rotatives et appendice vibrant en forme de petit lapin.
Je le regarde effarée mais paradoxalement je respire. Me caresser devant un inconnu, c’est vrai, c’est l’un de mes fantasmes. Un fantasme réalisable du moment que mon homme est là pour me protéger. Oh, punaise ! Il me connaît mon cher époux, il sait ce qui me met le hérisson en feu. Comment ai-je pu penser une seconde qu’il voulait m’offrir à cet amateur de putes ?
Soit !
Je m’allonge le dos sur le lit, je plie les genoux, j’écarte les cuisses dans une position totalement indécente, offrant une vue plongeante sur ma fente luisante de mouille de laquelle sort la petite ficelle.
Le papy se rapproche pour être aux premières loges. Voir cet inconnu les yeux rivés sur mon sexe a le même effet qu’un bidon d’essence sur le feu qui me dévore l’entrejambe. Appuyée sur les coudes, faisant jouer mes muscles intimes, creusant le ventre, je pousse la boule vers la sortie.
Mes lymphes s’écartent laissant apparaître un peu de blanc, la couleur de la boule. Au moment où elle semble sur le point de sortir, en contractant mon périnée, je la fais disparaître de nouveau dans mes profondeurs humides. Je recommence deux fois et je l’expulse le plus violemment possible. Elle tombe sur le drap accompagnée d’un petit flot de mouille.
Complètement excitée, je m’empare du gode que me tend Pierre. Sous mes doigts le bouton « On/Off » avec deux curseurs, l’un pour la vibration du petit lapin, l’autre pour la rotation des billes jointe à l’oscillation du gland. Je glisse le dildo le long de ma fente, frottant au passage mon clitoris érigé et je l’aventure dans mon vagin trempé. Une fois en butée, je colle les oreilles du lapin sur le capuchon de mon clito, je déclenche les vibrations, je bouge le curseur pour trouver la fréquence la plus efficace.
Oh ! Punaise ! En quelques secondes, l’orgasme si longtemps refoulé me décolle les fesses et m’arrache un grand cri.
Se déshabiller ? Pourquoi faire ? Il croit pouvoir… ?
Le mec enlève son pantalon, baisse son slip kangourou, dévoile un gros bide flasque et un sexe du même type qui pendouille sur des couilles volumineuses.
Pas de risque. Ce papy peine à bander. C’est l’âge.
Ce premier orgasme n’ayant pas éteint le feu qui me dévore l’entrejambe, je stoppe les vibrations que je trouve trop agressives et j’appuie sur le second bouton, curseur à fond. Pour voir !
Première impression étrange. Celle du gros gland qui ondule dans mes profondeurs. Puis celle des billes rotatives qui ramonent mes parois internes. Mes glandes intimes s’affolent. Pire qu’avec la boule de geisha. Mon vagin se fait ruisseau, coule le long de ma raie, trempe le drap.
Troisième impression : efficace ! Moins violent que le vibro mais tout aussi efficace ! Je sens monter un plaisir purement vaginal sans prendre la peine d’effectuer le moindre va-et-vient.
La question me glace et stoppe net mon décollage imminent.
Ouf ! j’ai eu peur !
Le client est roi ! Je délaisse l’engin démoniaque pour ma main gauche. Ma vulve est gonflée, brûlante et inondée. Je m’enfile deux doigts puis trois pour m’ouvrir d’avantage. Ma main droite ne reste pas inactive, elle s’empare de mon bouton. Prenant appui sur mes jambes, j’ondule du bassin pour mieux me doigter, les ondes de plaisir reviennent, m’emportent. Un second orgasme me vrille le corps, je couine de bonheur, j’aime jouir, j’adore ça. Je continue de plus belle pour essayer d’alimenter les vagues qui déferlent.
Je retombe dans l’angoisse.
Ce type va-t-il se contenter de nous regarder baiser ? Il va vouloir me goûter lui aussi, c’est normal.
Mes craintes sont confirmées, quelques secondes plus tard. Frustré, le Voyeur poursuit son idée.
Devant cette perspective alléchante, Gilbert n’insiste pas. Il s’installe devant moi. Malgré mes dreads qui me tombent sur la figure, je le vois astiquer son gros manche. En quelques dizaines de secondes, il se met à avoir une érection correcte… très correcte… très, très, très correcte. Hallucinant ! Ce papi de soixante balais possède un sexe phénoménal.
Punaise je n’ai jamais vu un engin pareil sauf dans des films pornos. D’où sort ce phénomène de foire ? Mon chéri peut se rhabiller.
Je l’imagine me pénétrer, écarter en grand mes chairs délicates, se mettre en mouvement, me défoncer, m’ouvrir en deux… Comme chez moi tout se passe dans la tête, une nouvelle vague déferle, m’emporte, m’arrache un nouveau cri. Pierre agrippé à mes hanches me pistonne de plus belle.
Son énorme gland se pointe entre mes dreads. J’écoute un grognement et je reçois une giclée de sperme sur le visage, deux, trois. Heureusement, j’ai fermé les yeux et la bouche. Un flot de sperme visqueux me dégouline sur la figure. J’en oublie mon chéri. Le rappel à l’ordre est immédiat.
Soumise, je me fais encore plus chienne, je pointe mes fesses, je resserre ma chatte tant que je peux, c’est ça qu’il aime mon homme, une friction intense sur toute la longueur de sa queue et essayer de buter sur le fond de mon vagin. Il continue de me tringler à grands coups de bassin et, profitant de ma cambrure, m’introduit en prime, un pouce lubrifié de salive dans l’anus.
La vague qui ne m’avait pas réellement quittée déferle à nouveau. Traversée par des spasmes qui s’enchaînent les uns aux autres, mes cris deviennent des cris d’agonie. Je ne sais plus où j’en suis, si je jouis, si je viens de jouir ou si vais encore jouir.
Tout s’arrête quand Pierre au bord de l’explosion se retire d’un coup.
Je m’essuie le visage dans les draps, je rouvre les yeux, le pieu de mon homme se dresse encore vertical alors que la trompe d’éléphant du mec pendouille lamentablement.
Je m’y attendais. Instant redouté ? Plus maintenant ! À vrai dire, il n’a pas tort, j’aime la sodomie ou plutôt, j’ai appris à aimer.
Pierre s’allonge, le dos sur le lit, me fait signe de venir sur lui. Merci chéri de me laisser diriger les opérations.
Je m’agenouille sur son bas-ventre en lui tournant le dos car je veux garder un œil prudent sur le dénommé Gilbert qui ne perd pas une miette du spectacle. Mon chéri me barbouille l’anus de gel, et positionne son pénis bien vertical. Je me contorsionne pour le mettre pile poil sur ma petite entrée. Je n’ai plus qu’à me laisser descendre. Millimètre par millimètre. Je sens mon anus se dilater, j’ondule un peu des fesses, je me décontracte… Gel aidant, mes sphincters ne résistent pas à mon poids. Le gland de mon chéri me perfore d’un coup, je me mors les lèvres en gémissant car même si c’est très loin d’être la première fois, la sensation est toujours aussi intense.
Je descends lentement savourant la sensation délicieuse du pénis qui se fraye un chemin dans mon étroit conduit. Arrivée en contact avec son pubis, il me fait basculer en arrière. Je me retrouve en appui sur les mains, lui dessous, moi dessus, face au Branleur, jambes écartées, genoux pliés, les seins durcis, embrochée profondément par l’anus mais le vagin libre, entrebâillé et luisant de mouille. Un appel a la double pénétration. Je pète les plombs.
« Mais viens me la mettre, ta grosse bite, ma chatte n’attend que ça, mets une capote et viens, qu’est-ce que tu attends… Mon chéri semble d’accord. »
J’assume. Sous mon vernis de femme fidèle et sentimentale, cachée sous ma perruque, je suis une pute, la reine des putes, une salope de chez salope. À ma décharge tout concourt à me rendre folle : l’ambiance de l’hôtel de passe, les cris, les ahanements, les grincements de lits provenant des chambres avoisinantes, les draps souillés de mouille et de sperme.
Mon chéri les mains crochées sur mes hanches me fait comprendre que c’est à moi de bouger. Je me déchaîne. Mon bassin rentre en transes. Le spectacle que j’offre doit être torride. Malgré ses soixante ans, je vois la trompe d’éléphant du Voyeur reprendre de la vigueur.
Malheureusement, ou plutôt heureusement, mon mari, l’instigateur de ce pur moment de folie, n’est pas du genre partageur. La béance de mon vagin, il s’en occupe. Il s’empare du gode qui était resté sur le lit et me l’enfonce d’un coup. La sensation est presque indescriptible. Je couine de bonheur et je continue de plus belle mes ondulations, comblée des deux côtés.
C’est un ouragan qui revient, je crie, je jouis, je crie encore, je jouis du cul, je jouis de la chatte. Je suis une poupée de chiffon ballottée par des orgasmes qui s’enchaînent les uns aux autres. À peine si je sens mon chéri se tendre comme un arc et se déverser avec un cri sauvage au fond de mes reins.
C’est à peine si j’écoute Gilbert me parler :
Une caresse sur mes seins me réveille au petit matin. J’ai dû m’endormir comme une masse. Je suis nue, blottie contre Pierre qui me regarde tendrement.
Il m’embrasse, nos langues se mêlent. Je constate qu’il bande comme un cerf.
Plus tard, j’ai su que le dénommé Gilbert était ami libertin de Maud et Alex. Mon mari n’avait pas eu besoin de le prier pour qu’il joue le rôle du client. Il lui avait fait jurer de ne pas abuser de la situation, de pas me toucher, même si je paraissais en crever d’envie.