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Temps de lecture estimé : 18 mn
18/05/11
Résumé:  Une histoire d'amour entre un prof de fac et son étudiante.
Critères:  fh hplusag jeunes profélève travail école amour revede pénétratio init -amourdura -initfh
Auteur : Souris      

Série : À toi pour toujours

Chapitre 01 / 03
Tes yeux , mon âme

Mon histoire est assez particulière, condamnable même pour certains d’entre vous. Cette histoire d’amour dure toujours, et nos attirances l’un envers l’autre sont toujours aussi intenses. Je n’oublierai jamais la première fois que nos corps se sont emmêlés, elle est gravée à jamais au plus profond de moi-même. Grâce à lui, Monsieur B… Mais commençons par le commencement…



Ma première année à l’université.


Avec d’immenses changements, ma majorité, mon appartement seule, l’éloignement de ma ville natale et de ma famille que j’ai dans un premier temps très mal vécu. Je me sentais seule dans cette grande ville, sans personne à qui parler. J’ai donc passé ma rentrée dans un état proche de la dépression. Au fil du temps, j’ai appris à connaître des personnes qui, par la suite, sont devenues mes amies, et une en particulier, ma meilleure amie. J’étais dans une filière où il n’y avait pas beaucoup d’étudiants, une filière de langue, les relations avec les professeurs étaient donc assez proches (j’entends par là que les profs étaient capables de se rappeler de nos prénoms… Incroyable pour un prof de fac !) Je suppose qu’à partir de maintenant vous voyez où je veux en venir…


Enfin bref. Pour le coup, lui je ne l’avais pas remarqué. Au début, c’était un prof comme un autre, avec ses cours parfois ennuyeux. Et bien évidemment, né à l’étranger, il a refait sa vie ici en France, d’où son léger accent quand il parle… Il faisait de l’effet en général à toutes les filles, pas parce qu’il était beau, mais parce qu’il était… disons qu’on remarquait qu’il avait une anatomie plutôt avantageuse, et qu’il en jouait, et même le plus large des pantalons ne le désavantageait pas. Il avait des mouvements de hanches à faire pâlir la plus frigide des filles… Enfin bref, je vous passe les détails sur les heures que j’ai passées à fixer les arbres dehors par la fenêtre pendant ses cours, pour masquer mon trouble…


De plus, je l’avais en traduction, et il était réputé pour donner des textes assez chauds à traduire… Et ça n’a pas loupé ! Les extraits étaient de véritables textes érotiques, ce qui nous faisait beaucoup rire pendant les corrections. Il ajoutait parfois des petits commentaires assez coquins… mais ça restait bien entendu dans le domaine du correct. Une troisième année nous a même raconté qu’une fois, lors d’un examen à l’oral, il avait interrogé une pauvre fille sur le sens du mot « jouir » avec un grand sourire… Bref, ça se voyait qu’il était un homme qui aimait vraiment les femmes, et qui adorait surtout déstabiliser, mais je ne pense pas qu’il multipliait les conquêtes. En effet, j’ai appris plus tard qu’il habitait dans la capitale, qu’il était accompagné et avait même des enfants. Je ne m’intéressais pas plus que ça à lui.


De mon côté, ma vie amoureuse était plutôt plate, je venais de rompre avec un copain que j’avais rencontré dans une soirée et qui ne me plaisait pas vraiment. J’avais 18 ans, et j’étais toujours vierge. Ma situation commençait à me tracasser, étant donné que tout le monde, et les livres eux-mêmes, décrivaient l’amour comme quelque chose de magique, et l’acte comme une union parfaite entre deux êtres. Ça me laissait songeuse, rêveuse, et surtout envieuse, j’avais hâte de partager ça avec quelqu’un que je désirerais et aimerais de tout mon cœur, quelqu’un qui me désirerait comme un fou. Eh oui, j’idéalisais beaucoup. Et j’étais sûre d’au moins une chose : ce summum, je ne pourrais jamais l’atteindre avec quelqu’un de mon âge, avec un jeune en général.


Mon désir s’orientait vers les plus vieux que moi, la différence d’âge ne me dérangeait absolument pas. Au contraire, je voulais quelqu’un d’expérimenté, qui sache me faire vibrer, aussi bien dans la vie de tous les jours qu’au lit. D’aucuns diront que c’est un complexe d’Œdipe mais je ne suis pas d’accord. Je suis attirée par l’expérience, c’est tout. Les hommes mûrs ont un charme, une assurance et une virilité qui me fascinent. La gaminerie m’exaspère, et je n’y peux rien. J’ai essayé de nombreuses fois de sortir avec des jeunes de ma génération, mais je me suis très vite lassée. J’avais donc pris la décision de ne plus retenter, et de m’intéresser à des hommes qui, pour moi, en valaient la peine.


Cette première année à l’université s’est donc déroulée sans encombre, ainsi que mon passage en deuxième année. C’est pendant les vacances que j’ai fait la connaissance d’un homme, qui avait huit ans de plus que moi. Je suis sortie avec, et j’ai eu ma première fois. J’ai été très déçue, je n’avais rien ressenti du tout, et je me suis même demandée si j’étais vraiment prête, ou si j’ai fait ça pour me débarrasser de ma virginité. Enfin bref tout compte fait, je n’avais jamais envie de faire l’amour avec cet homme, tellement je m’ennuyais. Il ne m’a jamais donné aucun orgasme, aucune once de plaisir, même si je sais que quand on débute sa vie sexuelle, il est difficile de l’atteindre. Pourtant, en me caressant j’y arrivais par moi-même, j’ai voulu lui montrer comment faire mais il n’a jamais été capable de m’en donner… J’étais pourtant attachée à lui, mais pas amoureuse. Il manquait cette alchimie que je ressens aujourd’hui. Je suis restée deux ans avec cet homme, jusqu’à ce que je me rende compte que le vrai, l’unique était tout simplement devant moi, et surtout qu’il était mon prof de fac.


Ma vision sur lui a commencé à changer au début de ma troisième année d’université. Je partais donc sur mes 22 ans. J’étais au paroxysme de mon ennui avec mon ex. J’ai commencé à voir mon prof sous un aspect différent, son charme commençait à agir sur moi d’une manière inexpliquée, que je ne comprenais pas. J’attendais tous les vendredis (je l’avais quasiment toute la journée) avec impatience, essayant à chaque fois de me faire belle pour qu’il me remarque.


Pendant le premier semestre, nous étions seulement deux étudiantes à suivre son cours, étant donné le peu d’effectif dans la filière et, hiver oblige, les salles immenses étaient glaciales. Il nous a donc proposé de faire son cours dans un endroit plus petit, et chauffé. Cette proximité avec lui exacerbait mon attirance, j’étais littéralement subjuguée par ses mains, sa bouche, ses yeux. Bien sûr, cette attirance m’a beaucoup troublée, je l’ai d’abord rejetée dans un premier temps, essayant tant bien que mal de masquer mon trouble devant lui. Puis petit à petit, le désir a pris la place de l’attirance, je le sentais monter du fond de mon ventre à chaque fois que je le voyais, des frissons parcouraient mon corps. Cette situation me désespérait, il ne me regardait pas plus que ça, juste en tant qu’étudiante banale, comme il en croise depuis des années.


C’est alors qu’un jour, sans que je comprenne vraiment pourquoi, j’ai senti son regard changer. Il nous attendait dans une salle de classe et, quand je suis arrivée, il m’a littéralement dévisagée de haut en bas. J’ai été énormément troublée… Pendant ses cours, je sentais ses regards, de plus en plus insistants. Et moi je craquais, je fondais littéralement devant lui, sa voix teintée de ce léger accent, ses mains aussi lisses qu’une peau de bébé, et surtout son corps m’appelait, m’attirait, attisant le feu déjà allumé en moi. Je fantasmais sans arrêt, me perdant dans des rêveries interdites… Je n’avais pas plus de contacts que ça avec lui, mais je sentais que j’avais gagné son intérêt.


Un jour, n’en pouvant plus, j’ai mis une robe blanche qui révélait parfaitement les courbes de mon corps fin et dévoilait mes jambes fuselées. J’ai relevé mes cheveux, laissant apparaître ma nuque sous une cascade de boucles. Quand je suis entrée dans la salle, un peu en retard, tous les regards se sont tournés vers moi, j’avais capté l’auditoire, et surtout masculin de la salle. Quand je l’ai regardé pour m’excuser de mon retard, il avait une mine impassible mais ses yeux me dévoraient littéralement, et brillaient d’une flamme qui en disait long. Mon cœur s’est mis à battre plus violemment, et j’ai eu le pressentiment que mon fantasme allait se réaliser… Je suis partie m’asseoir, joyeuse, accompagnée de tous les regards mâles de la salle. Pendant tout l’après-midi son regard ne cessait de dériver sur moi, j’en avais des frissons de plaisir. Mon désir était si intense que j’avais du mal à maîtriser mes émotions. Je multipliais les sourires en coin, les regards appuyés, et je crus même apercevoir une goutte de sueur perler sur son front. Pendant la pause, alors que tout le monde était sorti, moi la dernière, je l’ai aperçu inspirer et expirer, comme pour se maîtriser.


L’heure d’après a été la plus intense. Nous travaillions sur un documentaire, et il en a projeté un extrait d’une trentaine de minutes sur l’écran. Bien évidemment, l’écran se trouvait derrière son bureau, il vint donc s’asseoir dans la salle sur ma table, juste à côté de moi. Sa cuisse touchait presque mon bras, ce que les autres ne pouvaient voir, à cause de l’obscurité. J’étais pétrifiée et je n’osais plus bouger. J’avais envie de briser ces quelques centimètres qui nous séparaient, mais la timidité m’en empêchait, bien que mon désir me hurlât de m’exécuter sur le champ. C’était quand même mon professeur, j’étais l’étudiante, certes majeure et vaccinée, mais cette proximité soudaine et ce signe évident me firent peur, et surtout de ce qui allait s’en suivre. Je n’avais presque pas d’expérience, j’avais peur de passer pour une nulle…


Pendant les trente minutes, il a dû entendre mon souffle s’accélérer, parce qu’il a brisé la courte distance qui nous séparait… Il a fait semblant de changer de position sur la table et cette fois-ci ma main touchait carrément sa cuisse. Ce contact inopiné me fit trembler de désir, ce qu’il sentit également. Comme pour faire encore monter la pression, il déplaça carrément ma main sur l’intérieur de sa cuisse. Sa main était d’une chaleur douce, ce qui me déclencha à nouveau des frissons. Je voyais qu’il se contenait, tentant de rester concentré sur les images à l’écran. Bouillonnante, j’ai commencé à bouger la main tout doucement, en remontant vers son ventre. En atteignant le point sensible de son pantalon, j’ai senti les frissons qui envahissaient son corps, et une bosse se former sous ma main. L’ambiance était très électrique, nos deux désirs se cognant et crépitant dans l’atmosphère comme un orage surchargé. Voyant qu’il n’arrivait plus à lutter contre son désir, j’ai retiré ma main, pour qu’il puisse finir son cours. Il a fermé les yeux, a rejeté la tête en arrière quelques secondes puis s’est levé pour se diriger vers son bureau, profitant de l’obscurité et de l’inattention des autres étudiants. Son regard s’est alors rivé sur moi pour ne plus me lâcher, mon désir était à son plus haut point. C’est incroyable de désirer une personne à ce point et d’être obligé de se retenir, on a envie de tout arracher et de se moquer du regard des autres pour ne faire plus qu’un avec elle.


Cependant son regard se détourna sur un point derrière moi. Je me suis retournée et un étudiant de cinquième année me reluquait véritablement. Évidemment, il a aussitôt tourné le regard pour regarder l’écran. J’ai eu soudain peur qu’il nous ait vus, mais ma raison reprit le dessus. Il ne m’aurait certainement pas regardée comme ça, s’il avait vu que j’avais la main posée sur le sexe du professeur…


J’étais incapable de dire de quoi parlait la projection, toute mon attention était focalisée sur lui, que je venais de toucher sans aucune honte. Il en était de même pour lui, son désir irradiant de sa peau pour me toucher avec encore plus de force. Le cours fut une véritable agonie pour moi, j’avais du mal à contenir mon envie de lui sauter dessus. Il me jetait des regards malicieux, provocants et surtout enflammés, qui ne faisaient que me maintenir dans un état proche de la folie. Quand la fin de l’heure fut enfin arrivée, voyant que quelques étudiants s’attardaient dans la salle en rangeant leurs affaires, j’ai pris une feuille que je devais lui faire signer. En m’approchant de lui, j’ai vu qu’il me regardait discrètement avec gourmandise, ce qui décupla mon courage pour m’approcher encore plus près. J’ai perçu que ma présence près de lui le troublait, et je bénis cette petite robe pour l’effet qu’elle provoquait. Me prenant la feuille des mains tout en effleurant mes doigts, il se pencha pour signer. Le fameux étudiant qui me regardait m’interpella. Une peur sourde s’insinua en moi. Nous avait-il vus ? En m’approchant de lui, je remarquai qu’il avait un mal fou à me fixer dans les yeux. Mon décolleté, laissant apparaître le haut de mes petits seins fermes, aimantait son regard. Oui, c’est un des plus grands drames de ma vie : ma poitrine. Trop petite à mon goût, mais qui ne laissait pas à désirer quand même, surtout mise en valeur dans ma robe…


B. leva furtivement la tête, puis fit mine de s’intéresser à ma feuille, mais je savais qu’il écoutait attentivement.



Sentant B. s’agiter derrière je rétorquai :



Je suis restée un peu interloquée, mais j’ai réussi à répondre :



Sa figure s’affaissa quelques secondes puis il reprit contenance :



Ne me laissant pas le temps de répondre, il réajusta son sac et partit. Aussitôt l’ambiance électrique remonta en flèche. J’ai pris mon temps pour me retourner, retrouvant avec délice ses yeux rivés sur mon corps, faisant remonter mon désir en flèche. Bon dieu, quel charme fou il avait ! Il me fit un sourire en coin qui acheva de me liquéfier. Les papillons dans mon ventre s’agitaient comme des dingues pendant que je me rapprochais du bureau.



Je suis restée stupéfaite par le son de sa voix, aussi sensuelle que du miel. Les mots qu’il avait prononcés signifiaient clairement que tout ce que j’avais imaginé était sur le point de se réaliser. Je suis restée muette, un peu interdite de la bonne tournure que prenaient les événements. Mon fantasme tant imaginé se réalisait. Ma vie allait changer. Le désir de lui appartenir allait enfin être assouvi. Je n’ai rien pu dire, tant j’étais clouée sur place. Ne me voyant pas réagir, il est allé vers la porte pour la fermer. Mon cœur s’est emballé. J’avais tellement envie de lui !


Quand il m’a rejointe, il a plaqué son corps derrière le mien, agrippant mes hanches. J’ai senti sa chaleur à travers le fin tissu de ma robe. Mon état était proche de la folie tellement je le désirais. J’ai senti la bosse de son pantalon contre mes fesses, ce qui me fit sourire. Il a enfoui son visage dans mon cou, sentant mon odeur, goûtant à la douceur de ma peau. Ses mains se sont mises à descendre vers le bas de ma robe, puis elles passèrent en dessous, me caressant les cuisses comme une plume. La douceur de ses mains m’envoyait des décharges électriques dans le ventre, je n’avais qu’une envie, m’offrir à lui. Ses mains glissaient en dessous de ma robe, caressant maintenant l’intérieur de mes cuisses. Je sentais son érection de plus en plus dure dans mon dos. Qu’est-ce que ça devait être ! pensais-je avec un sourire coquin. Sa bouche déposait des baisers timides sur la nuque, le cou, la mâchoire. Puis les baisers se firent de plus en plus appuyés. Je me suis retournée, plaquant mes seins contre son torse. J’avais du mal à réaliser ce qui se passait, que je n’étais plus dans mes fantasmes mais dans la réalité. Il m’a regardée alors avec une telle intensité que ma mémoire en restera à jamais gravée. Malgré ses yeux luisant de désir il me dit :



Ses paroles contredisaient ses gestes. Il me caressait le bas du dos avec une lenteur qui décuplait mon envie de l’embrasser. Restant plaquée contre lui, je lui dis :



L’attraction entre nos deux corps était tellement forte que l’heure des questions viendrait plus tard. Je crois que mes paroles l’ont convaincu, où alors mon sourire, parce qu’il me souleva et me porta jusqu’au bureau. J’enroulai mes jambes autour de sa taille, ma robe se souleva, dévoilant mes jambes nues et je pus sentir pleinement son érection contre mon shorty, ce qui le fit frémir puissamment. Les veines de son cou saillaient, tellement il luttait pour se contenir. Et moi, j’allais prendre feu s’il ne venait pas éteindre l’incendie qu’il avait déclenché. Il m’assit sur le bureau, embrassant mon cou, ma gorge, le haut de mes seins. C’est alors qu’il s’est relevé, a glissé une de ses mains sous la robe pour venir caresser mon shorty, désormais trempé. Quand il le sentit, il me regarda avec un sourire coquin. Je souriais aussi. Les gestes prenaient le dessus sur les paroles, nous n’avions plus besoin de parler. Le désir et la fougue nous emportaient, créant un langage que seuls des amants passionnés pouvaient comprendre.


Il approcha son visage du mien, et m’embrassa pour la première fois, à pleine bouche. Le contact de ses lèvres fraîches et douces acheva de mettre le feu aux poudres. Je ne pus m’empêcher de gémir. Néanmoins, il continua son baiser avec plus de force, me transmettant l’ardeur du désir qu’il avait pour moi. C’est le baiser le plus intense que j’ai jamais eu de ma vie. Être embrassée par son professeur dans une classe, avec sa main vous caressant les dessous, quoi de plus excitant ? Quand nous nous sommes séparés, j’ai tendu ma main vers son pantalon désormais tendu au maximum, et j’ai lentement débouclé sa ceinture. Je n’avais plus l’impression de me contrôler tellement mon excitation était à son comble. Il me regardait faire, son souffle s’accélérant de plus en plus, me fixant droit dans les yeux. J’ai déboutonné un à un les boutons de son jean Armani, faisant exprès de créer un contact furtif entre mes doigts et son sexe tendu, ce qui le faisait soupirer de plaisir. Il portait un caleçon, ce qui me fit sourire. Il le remarqua :



N’osant plus avancer la main maintenant que j’avais tout déboutonné, il profita de l’occasion pour re-glisser sa main sous ma robe et accrocher le haut de mon shorty.



Il allait me l’enlever quand il eut un mouvement d’hésitation. Il me regarda fixement dans les yeux et me dit :



Il a ri, et a eu l’air soulagé. Il se rapprocha de mes cuisses ouvertes et d’un air décidé fit glisser le shorty sur mes chevilles, puis par terre. Il me chuchota :



Joignant le geste à la parole, il m’allongea sur le bureau avec une douceur inouïe. Je le vis descendre son pantalon et son caleçon avec hâte. Impressionnant, l’équipement ! Les promesses de ses pantalons n’avaient pas menti. Je bouillonnais intérieurement, voulant le sentir à l’intérieur de moi à chaque instant. Il releva doucement ma robe mais pas totalement, si bien qu’elle enveloppait ses hanches, et cachait la scène intime qui se déroulait en dessous. Ça me rassurait, il ne voulait pas me mettre mal à l’aise. Quand je sentis la chaleur de son membre dressé contre mon vagin, je crus m’évanouir. Sautant les préliminaires sans s’en apercevoir tellement le désir d’entrer en moi était puissant, il me pénétra sans peine d’un long mouvement de hanche d’une douceur infinie qui me fit défaillir. Je fermais les yeux tellement la sensation était bonne, chose que je ne connaissais pas avant.


Il lâcha un soupir de satisfaction et de soulagement. Il me remplissait entièrement, je me sentais comblée au plus haut point. Ses hanches touchant mon pubis, il savoura cette union en restant immobile quelques instants avant de me regarder, les yeux brillants. Voyant que je souriais, il agrippa mes hanches et commença à me donner des coups de reins, très doux, par peur de me faire mal. Voyant que j’en demandais toujours plus, il commença à s’activer, libérant peu à peu la violence de son désir, retenant des sons. Sans que je le veuille, des gémissements se mirent à franchir mes lèvres. Le plaisir que je ressentais lors du va-et-vient était nouveau pour moi, et la sensation en était décuplée. Il ne cessait de fixer mon visage, guettant mes réactions, mon plaisir.


Dans ma tête, je ne pensais plus qu’à ça : je suis en train de faire l’amour avec mon prof. Le voir au-dessus de moi, s’activer en moi, déclencha une vague de chaleur dans mon ventre, puis carrément un tsunami qui envahit tout mon être, comme une bulle de plaisir intense qui éclatait dans tous mes membres et qui me faisait trembler de la tête au pied. J’eus l’impression de mourir de plaisir. Tous mes muscles se contractèrent et j’eus le temps d’agripper une de ses mains qu’il avait posé sur mes hanches et de la serrer. Je me suis cambrée alors que tout explosait en moi et il eut le temps de mettre une main sur ma bouche pour étouffer le cri qui jaillissait de mes lèvres. Je suis restée une demi-minute abasourdie par la puissance de ce qui venait de m’arriver. Il avait stoppé ses coups de reins tout en restant en moi et sa main qui m’empêchait de crier redescendit sous la robe, dans mon entrejambe pour caresser le bout de chair rosé palpitant.



Je peinais à articuler, empêchant les gémissements provoqués par sa main qui s’activait sous la robe, de couper mes phrases.



Il rit puis, tout en me massant le clitoris avec sa main, il recommença à bouger les hanches en rythme. Je n’avais pas menti sur son déhanché. Dieu que c’était bon ! Très vite un deuxième, un troisième puis un quatrième orgasme me submergèrent, toujours avec la même intensité. Je ne savais même plus d’où ça venait, me laissant submerger de toute part, j’oubliais tout, la fac, la salle, les interdits, la peur d’être surpris pour me concentrer uniquement sur lui. Il me regardait avec une tendresse qui me faisait chavirer. De toute évidence, il avait placé mon plaisir avant le sien. Je tenais toujours sa main, et j’ai remarqué qu’il serrait aussi la mienne. Il accéléra les coups de reins, qui devinrent de plus en plus violents, faisant bouger le bureau.


Des cris rauques sortaient de sa poitrine, et il serrait ma main comme jamais. Je sentis que son plaisir était proche, aussi décidai-je de l’accompagner avec mon bassin, allant en sens contraire. Il fut dans un premier temps surpris, puis il me fixa droit dans les yeux et accéléra encore plus la cadence. Au bout de cinq minutes, n’en pouvant plus il céda au plaisir en rejetant la tête en arrière, se répandant en moi. Il s’effondra sur moi, essoufflé, avec un sourire de béatitude sur les lèvres. J’entrelaçai mes doigts dans les siens, savourant le contact de son corps encore agité de soubresauts sur le mien. Mon prof venait de me faire l’amour, et divinement bien. Il se releva et se retira, me caressant les cuisses. Mon corps en réclamait encore, et vibrait sous ses caresses, j’avais l’impression de ne jamais pouvoir être rassasiée de lui. Je peinais à retrouver un semblant de respiration normale, il se rhabilla malgré son érection toujours vaillante. En me relevant, je fixais cette bosse désormais cachée avec regret. Il se pencha et ramassa mon shorty qui avait atterri sous le bureau. Il me le remit avec une douceur et une lenteur calculée, tantôt en me frôlant, tantôt en me caressant. Mon désir se changea en flamme ardente. Sentant mon envie, il me dit :



J’acquiesçai, mais j’étais incapable de savoir si mes jambes allaient me soutenir. Il a compris et m’a tout de suite aidée à descendre en rigolant. Me traitant de fragile douceur, il m’embrassa avec fougue et s’écarta pour calmer son désir avant de rejoindre ses collègues. J’en profitai pour m’éclipser vers la porte, en lissant ma robe. J’avais loupé une heure de cours, et le cours d’après était, bien sûr, encore le sien. J’avais hâte d’y être rien que d’y penser. Mais comment se comporter, maintenant que j’avais partagé son intimité ? Beaucoup de questions se bousculaient à présent dans ma tête. Je me suis retournée pour le regarder qui ouvrait les fenêtres afin d’aérer la pièce. Ça n’avait pas l’air de l’inquiéter. Avant de sortir, je ne pus m’empêcher de lui dire :



Il se retourna dans ma direction, avec un sourire amusé :



C’est en pouffant de rire que je fermai la porte, entendant le sien percer à travers le bois…



Fin de la partie 1