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n° 14413Fiche technique16081 caractères16081
Temps de lecture estimé : 10 mn
21/05/11
Résumé:  Emma, toujours seule à la maison, s'occupe en faisant des découvertes sur Internet... elle décide de se laisser aller.
Critères:  f h extracon inconnu telnet fsoumise hdomine vengeance exhib fmast hmast fdanus journal -vengeance
Auteur : Manofsam      Envoi mini-message

Série : Emma

Chapitre 02
Trahisons et petites vengeances

Résumé de l’épisode précédent : Dans l’épisode précédent (n°14409), Emma se désole de son couple qui part à l’eau, et de sa vie sexuelle qui n’est plus aussi palpitante qu’avant. Son copain Paul, déprimé, décide de passer quelques jours chez ses parents à la campagne. Seule, Emma redécouvre les joies de la masturbation, sans réaliser qu’elle vient de révéler en elle l’ancienne nymphomane qu’elle croyait endormie…




2 – Trahisons et petites vengeances



Cher journal,


Ce soir, les révélations continuent. J’ai fait une découverte qui m’a particulièrement agacée, et qui change pas mal la donne. Je ne sais pas encore où ça va me mener, mais Paul a dépassé les bornes et je compte bien ne plus me laisser avoir.


Après avoir consigné le récit de ma folle soirée en solitaire, j’ai décidé de me détendre en allant sur Internet. Je ne suis pas une accro de l’ordinateur, mais j’ai tout de même grandi avec et je sais largement m’en servir. En arrivant sur le PC, j’ouvre le poste de travail afin de chercher dans les playlists de Paul une petite musique d’ambiance. Je parcours ses dossiers quand je suis soudain interpellée par un dossier intitulé « xdmfrdfhgmmer ».


Étrange, me dis-je. Paul est du genre maniaque, le genre de type qui n’a pas une seule icône sur son bureau et qui classe bien tous ses fichiers. Ce n’est pas son genre de donner un nom farfelu à un dossier. Intriguée, je l’ouvre… et mon intuition se révèle juste. Sous ce nom discret, fait pour ne pas attirer l’attention (c’est raté…), se cache une jolie collection de vidéos pornos.


Je crois vous avoir dit que je ne suis pas née de la dernière pluie en matière de sexe. Je sais que les garçons aiment regarder ce genre de choses, et je ne suis pas particulièrement offusquée, mais plutôt prise de curiosité : quels genres de choses regarde-t-il ? Quels sont ses fantasmes ? Suis-je trop classique pour lui ? Avec une pointe de culpabilité (j’ai un peu l’impression de pénétrer dans son jardin secret), je lance quelques vidéos.


Finalement, tout cela est plutôt banal et je n’apprends pas grand-chose : il s’agit de pornos-chics façon Marc Dorcel, somme toute assez softs, de vidéos lesbiennes et de quelques gonzos qui ne vont pas bien loin. Pas de fantasmes d’orgies, d’homosexualité ou de SM hardcore. Je respire un peu. Non, à y regarder de plus prêt, cette collection est même plutôt fade. Paul n’a pas une grande originalité dans ses fantasmes. Fellation, vaginal, éjac faciale. Une ou deux sodomies. Pas d’obsession récurrente qui viendrait hanter son imaginaire. Je suis presque déçue. J’aurais pu mettre ses pannes sur le compte d’une frustration, mais non, visiblement Paul n’aime pas le sexe. C’est aussi simple que ça.


Mais… en suis-je bien sûre ? Je regarde les dates des vidéos, encore guidée par ce merveilleux sixième sens qu’est l’instinct féminin, mon regard se pose sur les dates des vidéos. Les premières sont assez vieilles, 2007, 2008… En revanche, vers le bas, les dernières vidéos sont datées de cette année. La dernière remonte à un mois. Il y avait déjà des problèmes dans notre couple. Un peu vexée, mais décidée à en savoir plus, j’ouvre l’explorateur internet et je parcours l’historique… que Paul n’a pas pensé à effacer. Je n’ai pas besoin de remonter bien loin pour voir apparaître les premiers sites de cul.


Quatre jours plus tôt, Paul était sur un site avec des blondasses siliconées. Jalouse ? Non, toujours pas. Juste… furieuse. Comme je l’ai dit, j’accepte totalement l’idée que mon mec puisse assouvir ses fantasmes en allant sur ce genre de sites. Mais qu’en revanche, il refuse de me faire l’amour, prétextant une absence totale de libido, pour se palucher en mon absence, là, la pilule passe moins. Je continue à faire défiler les pages avec ces filles toutes plus canons les unes que les autres. Merde, putain, je peux pas rivaliser avec elles, c’est ça ?


Prise d’un affreux doute métaphysique comme seules les filles peuvent en avoir, je me rue dans la salle de bain, j’enlève mon affreux pyjama et je monte sur la balance. Je m’examine sous toutes les coutures. La lumière crue de la salle de bain ne me met pas franchement en valeur. Pourtant, je ne me trouve pas si mal. Je réalise d’ailleurs que je ne me suis pas décrite. Je ne suis pas particulièrement grande, mais j’ai des rondeurs bien placées dans des endroits plutôt avantageux : deux gros seins (95D) qui ont su séduire Paul, et un postérieur tout aussi plantureux. J’ai parfois quelques complexes, notamment par rapport à mon cul, mais dans le cadre intime, mes défauts ont visiblement fait leurs preuves : jusqu’à présent personne ne s’est plaint et je suis moi-même satisfaite d’être une créature plutôt appétissante et non une tige de fer. En y regardant bien, j’ai une taille assez fine, je ne sais pas vraiment de quoi je me plains. Je prends mes seins en main, je les soupèse. Non, vraiment, quel hétéro sain d’esprit resterait totalement de marbre ? Je ne suis pas non plus Monica Belluci, mais j’estime avoir le droit à quelques égards. Je me sens délaissée par Paul, à vrai dire je suis vexée.


Et puis merde. Me revoilà devant l’ordinateur. J’ai remis mon affreux pyjama. Je parcours encore en tous sens l’historique de Paul, en quête de je ne sais quoi. Tiens, monsieur va sur chatroulette… Je souris. Je suis allée une ou deux fois sur ce site de tchat, et j’en suis ressortie dépitée. Le principe est amusant : on est mis en relation avec une personne de n’importe où dans le monde, webcams allumées, et on essaie d’entamer une discussion normale.


Essayer, oui, car en fait, les 2/3 de mes rencontres se sont soldées par un gros plan sur un pénis. Et un pénis, c’est pas très bavard. Je me prends à rire : Paul a-t-il fait partie de ces deux tiers en mon absence ? Possible. Probable, vu qu’il finit souvent par se rendre sur des sites pornos peu après. Machinalement, je clique sur le lien. Me voilà sur chatroulette. J’engage une conversation, la caméra s’allume… Mince ! Je suis à peine présentable. Je me recoiffe, oriente la lumière pour me présenter sous un jour plus favorable, effectue quelques réglages (par exemple, je mets à l’envers mon haut de pyjama pour en cacher l’horrible dessin de Snoopy). Tant pis pour le type pourtant canon qui vient de me regarder faire, il ne fallait pas voir l’artiste avant son entrée en scène.


Le mec suivant est un ado boutonneux, je lui donne à peine seize ans. Dès qu’il voit qu’il a affaire à une fille, il baragouine une phrase du type « salu plan cam sui chau tape ok » avant que je ne clique sur le bouton pour passer au suivant. Quelques pénis plus loin, je tombe fasse à un homme qui a orienté sa caméra vers ses mains. Comme il a de belles et longues mains, des mains délicates faites pour caresser les femmes, je lui donne sa chance. Nous échangeons quelques banalités, puis je lui demande de relever sa caméra. Il veut savoir pourquoi, arguant qu’il ne m’a pas demandé d’en voir plus, pour sa part. Il marque un point. Aurais-je affaire à un gentleman ? Au XXIe siècle ?


Ce type m’intrigue, nous continuons à discuter un peu. La conversation est plaisante, badine, il manie l’ambiguïté sans jamais être trop lourd. Au bout d’un moment, c’est moi qui me lance :



Il me défie. Sans hésiter, je réponds que oui, bien entendu, mais que je ne fais rien sans rien. Il me surprend une nouvelle fois en écrivant que ce ne sera pas nécessaire. Alors, il relève la cam et je découvre avec stupéfaction… un bel homme, très élégant. Un gentleman donc. Non, ce n’est pas un thon qui se cache derrière sa cam, ni une personne de ma connaissance qui chercherait à me piéger. Juste un très bel homme décidé à prendre son temps, à négocier les choses dans le respect mutuel.



Encore un peu troublée, je remonte le haut de mon pyjama (que j’ai l’air conne ainsi vêtue devant un mec avec autant de classe), dévoilant progressivement mon ventre, puis mes seins aux larges aréoles.



Troublée, je laisse retomber mon pyjama avant de répondre une phrase assez vague, qui ne dit ni oui ni non. Il me demande ensuite si je suis mariée. Négatif. En couple ? Oui. Monsieur est absent ? En effet. Est-il au courant de ces petits jeux ? Je réponds que Monsieur n’avait qu’à être présent ce soir. Je profite de la pénombre et du champ limité de la caméra pour glisser une main dans mon pantalon de pyjama. Sans surprise, je découvre mon sexe dans un état d’excitation avancée. Je mouille, et pour mieux m’en convaincre, je ressors mon doigt et le regarde à la lueur de l’écran. Ce geste, fait sans ostentation, n’échappe pas à mon partenaire de discussion, qui note aussitôt :



Ce changement d’attitude assez brusque me déstabilise, mais je décide d’obéir à ses sages arguments. Nous sommes entre adultes, personne n’est dupe non ? Et puis, est-ce que c’est tromper Paul ? Pas vraiment. C’est un inconnu, que je ne reverrai jamais (l’un des avantages de chatroulette). Je me paye juste un peu de bon temps en compensation.


J’ôte le haut de mon pyjama, libérant mes deux gros seins, puis je me lève et je me tourne volontairement, comme dans un geste de pudeur, alors qu’il s’agit en fait de montrer une partie charnue de mon anatomie à un homme qui semble fin connaisseur. De dos, je laisse glisser mon pantalon, dévoilant ainsi progressivement mes fesses.



J’obtempère, et me voilà tournant le dos à l’écran, mes fesses tournées vers lui dans une semi-pénombre. Je me rappelle alors ce fantasme du stagiaire. Je suis exactement dans la même position, appuyée sur le dossier de la chaise. Mais mon interlocuteur ne me laisse pas attendre. Il me demande d’écarter mes jambes et de me masturber ainsi. J’accepte de me prêter au jeu. Je tourne seulement la tête afin de lire ses instructions et aussi de voir sa caméra.


L’homme s’est déshabillé à son tour et, nu sur une chaise, il a commencé à se masturber dans un geste lent. Il me fait remarquer que son sexe n’est pas tout à fait dur, et qu’il va falloir que je sois plus convaincante. Sans hésiter, je rapproche ma chaise du bureau et je peux ainsi poser une jambe sur le meuble afin d’accentuer l’écart entre mes jambes. Mon sexe est maintenant pleinement éclairé par l’ordinateur, de même que mon ventre et le dessous de mes seins. Pour qu’il puisse voir, même si ce n’est que deviner, mes deux poires qui pendent dans le vide, je passe ma main au-dessus de mes fesses pour revenir chercher par le haut ma chatte mouillée. Je l’ouvre bien grand pour qu’il puisse en voir les chairs humides.



Comprenant le message, je remonte ma main et me caresse la zone anale. Je retourne chercher un peu de ma mouille, que je récolte sur le bout des doigts pour venir l’étaler sur mon petit trou. J’en mets en abondance car cela a pour effet de faire briller ma peau à la lumière de la webcam. On dirait que je mouille aussi de là. Il est maintenant dur, et son rythme de masturbation s’est accéléré. J’introduis le bout de mon doigt dans mon petit trou. Évidemment, je ne suis pas lubrifiée alors ça ne rentre pas tout seul. Je continue à récupérer ma mouille et à introduire mon index humide dans mon anus. Je ne vais pas bien loin cependant, je ne me sens pas motivée pour une sodomie en solo ! Au bout de deux phalanges, j’estime que c’est assez et j’entame de petits va-et-vient. Pourtant, c’est lui qui me dit de changer de position.


Je me rassois donc et pose chacune de mes jambes sur le bureau, de telle sorte à être pile dans le champ de la caméra, cuisses bien ouvertes, avec une pleine vue sur ma chatte trempée. Je promène ma main sur mon pubis, jouant avec les poils de ma motte, lorsqu’il me demande de zoomer. J’obtempère : gros plan sur mon vagin. À sa demande, j’écarte à nouveau les chairs pour faire ressortir un clitoris gonflé par le désir. Je le caresse d’un doigt, fermement posé. Je fais des petits cercles. Inutile d’en faire plus : tout le plaisir est là. Avec l’autre main, je descends plus bas pour m’insérer un doigt, puis deux dans mon vagin trempé. J’ai l’impression que mon bas-ventre s’est liquéfié : mon con est mouillé, mon cul tout autant, ma mouille a coulé entre mes fesses jusque sous la chaise. L’intérieur de mes cuisses luit de mon propre jus. Je continue les caresses, d’une main des ronds, plus rapides, sur mon clito, de l’autre des va-et-vient de plus en plus profonds dans ma chatte elle-même. Je sens l’excitation monter, d’autant plus que mon partenaire se branle maintenant avec vigueur, étirant une queue qui me semble avoir doublé de volume. Je me concentre sur ce spectacle, je passe ma langue sur mes lèvres séchées par le désir, j’imagine que je prends cette queue inconnue en bouche – non, qu’il me la fourre en bouche – non, dans la chatte plutôt, ou même dans le cul peu importe. Je m’imagine, chienne, prise à quatre pattes sur le sol, avec sa grosse queue qui pilonne mon cul.



Et au moment où je vois de son pénis jaillir un geyser de liquide blanc comme du lait, le plaisir m’envahit et je suis prise d’une série de spasmes. Je ferme les yeux, j’immobilise ma main contre mon sexe et je laisse passer les vagues brûlantes de l’orgasme. C’est fini.


Lui, il a porté sa main à sa bouche et dans un geste qui lui semble normal, il a léché le sperme qui la maculait.



Je lui transmets mon adresse, sans trop savoir à quoi cela m’engage, puis je lui demande la sienne.



Blackbird a aussitôt déconnecté. Un peu anxieuse, je me dis que mes jeux ont peut-être été un peu loin. Et puis zut ! Je n’aurai qu’à ne pas répondre, non ?