n° 14418 | Fiche technique | 18790 caractères | 18790Temps de lecture estimé : 12 mn | 27/05/11 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Nous avons passé une merveilleuse première nuit, je suis loin d'avoir tout découvert de toi, tu es plein de surprises... de bonnes surprises ! | ||||
Critères: fh collègues hotel toilettes fdomine hdomine miroir fellation cunnilingu pénétratio tutu -amourcach | ||||
Auteur : Alineasixty Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Notre histoire secrète Chapitre 02 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode 1 :
De longs mois à se rencontrer, très professionnellement, trop. Nous avons fini par céder à la tentation de l’amour et c’est une merveilleuse nuit qui vient de s’achever. Je vais découvrir que c’est loin d’être terminé entre nous, bien au contraire…
Il faut dormir enfin, demain nous ne pouvons pas nous permettre d’être absents, il faudra même être efficaces, pros jusqu’au bout. La nuit s’écoule ainsi blottis l’un contre l’autre, trop heureux du moment présent, sachant pertinemment qu’il va finir, que la séparation physique est inéluctable, pire, que chacun va bientôt retrouver d’autres bras.
Les rideaux de ta chambre sont restés ouverts, c’est le jour qui nous réveille. En temps normal j’aime beaucoup ça : j’ai l’impression d’être en vacances à la campagne, d’avoir tout mon temps. Aujourd’hui c’est différent, je suis un peu triste parce que ça veut dire qu’il faut reprendre nos vies, et cependant il doit être encore tôt puisque nous sommes en mai : j’attrape ma montre sur la table de nuit : 5 h 30, on a presque deux heures devant nous pour faire l’amour encore.
Je vois que tu ne dors plus non plus, tu me regardes et tu souris, romance sans parole. J’ai envie de ta bouche et de tes dents parfaites, embrassons-nous comme des amoureux que nous sommes, un vrai baiser de cinéma. C’est tellement érotique, comme hier soir quand nous nous sommes embrassés pour la toute première fois. Tes lèvres sont si douces, quel bonheur d’être embrassée ainsi. Tes mains me caressent, ta langue m’explore, c’est du concentré de sensualité, tant d’amour à vivre en si peu de temps. Je ferme les yeux, tu embrasses mes seins, tu les tètes et palpes, tu les malaxes, puis tu descends, je sais où tu vas, tu te rapproches du mystère qui t’a donné tant de plaisir cette nuit, tu veux le voir au grand jour, le goûter peut-être. Je garde les yeux clos, je me focalise sur mes sensations, sur la douceur de tes cheveux dans lesquels je fais rouler mes doigts. Je prends bien garde de conserver les yeux fermés, pour prolonger l’instant miraculeux.
J’ai été active cette nuit, mais je ne suis pas du matin, tu commences à t’en rendre compte, je te laisse faire, c’est toi qui diriges. Tu continues ta progression, je ne bouge pas, tu descends toujours pour parvenir à l’origine du monde, intrigué et curieux de découvrir ce sexe hier encore inconnu. Tu l’embrasses du bout des lèvres, puis ta langue s’immisce doucement dans la moiteur un peu âcre de nos ébats nocturnes. Cela n’a pas l’air de te gêner, tu cherches et tu trouves ce tout petit bout de chair qui réagit si bien quand on sait quoi lui faire. C’est si bon, pendant que ta langue caresse mon intimité, tes mains s’emparent de mes fesses, ton visage confortablement calé entre mes cuisses. Je me dis que c’est fou, il y a quelques jours encore nous étions presque étrangers et maintenant nous sommes si proches, découvrant un peu plus à chaque instant nos secrets les mieux cachés. Le plaisir monte, ta langue s’active et me fait perdre pied, comment fais-tu pour me mettre dans un tel état ? Je vole, cela dure longtemps, c’est un rêve éveillé. Merci mon amour.
Puis il est l’heure, merci le réveil, j’aurais pu dormir toute la journée. Je m’étire comme un chat, j’ai l’impression d’avoir fait un marathon, mon corps est presque endolori de tant d’amour, moi qui n’aime pas le sport… Je me lève, je ramasse mes vêtements éparpillés, je n’ose pas te regarder, bizarrement, une certaine pudeur me gagne. Je réalise ce qui s’est passé en m’habillant. Il fait grand jour maintenant, le soleil inonde la pièce et la réalité de nos actes se matérialise pleinement.
Je te tourne le dos, tu fais de même, j’entends le froissement du tissu de ta chemise que tu enfiles. Une fois debout, je chausse mes escarpins et je te dis qu’il faut vraiment que j’aille prendre une douche et me changer. Tu es encore assis sur le lit, tu attrapes mes mollets nus dans une caresse puis les jambes tout entières que tu serres dans tes bras, la tête contre mon ventre. Que faire ? Une bouffée de tendresse m’envahit, je caresse ton visage qui pique un peu et je me dégage de ton étreinte :
Tu opines sans dire un mot. Je m’échappe, il faut que je retrouve mes esprits… Une fois dans ma chambre, je file sous la douche, j’ai trop peur que les preuves de notre nuit se lisent comme un livre ouvert. Ton odeur et ton sperme… il faut effacer toutes les traces. Je reste longtemps sous le jet chaud de l’eau et quand je ferme les yeux, c’est ton visage qui vient à moi, c’est ta voix douce que j’entends, ce sont tes mains que je sens me caresser, je ne peux y échapper.
Je finis malgré tout par être prête, il faut descendre, reprendre la comédie. Tu es déjà là, dans le hall, on dirait bien que tu m’attends. Comme tu me plais, je te vois si séduisant, tu es à mes yeux et à ce moment précis tout ce dont une femme rêve : un homme attirant, intelligent, et un amant terriblement doué. Je suis tellement heureuse de ce qui s’est passé, même si cela doit être notre unique nuit. Ma honte s’envole, je me fous des autres. J’ai envie de te sauter au cou, pourquoi est-ce que je ne le fais pas ?
Nous entrons dans la salle de restaurant où des collègues attablés nous font déjà signe, nous les rejoignons comme si de rien n’était, nous laissant porter par les conversations animées, feignant même une certaine indifférence l’un vis-à-vis de l’autre. S’ils savaient les pauvres…
Je n’ai même pas faim, est-ce cela "vivre d’amour et d’eau fraîche" ?
Il faut partir, rejoindre le centre des congrès qui doit nous accueillir deux jours encore. Il est à cinq minutes à pieds de l’hôtel, un peu d’air frais nous fera le plus grand bien. La journée s’annonce longue, le programme est chargé, beaucoup de choses inintéressantes d’ailleurs, il faudra bien s’y soumettre. La matinée s’étire sans fin. Le déjeuner arrive, on n’est jamais seuls, tout le monde se connaît, tout le monde se retrouve, c’est infernal. J’en ai assez de tous ces bavards, j’ai envie de m’isoler un peu, et puis j’ai des coups de fil à passer, mes mails à regarder. Je disparais sans que tu me voies, je te laisse aux autres, j’ai besoin de ce temps seule.
Une demi-heure passe, nous allons reprendre, il faut que j’aille aux toilettes avant de regagner cette salle immense où nous sommes réunis. Quand je sors de la cabine, penchée au-dessus du lavabo pour me laver les mains, je redresse la tête et je te vois, comme une apparition dans le miroir. Je n’avais rien entendu. J’ai presque peur et je sursaute. Tu souris, tu ne dis rien, pas un mot. En un éclair, tu fermes la porte à clé. La pupille bien visible de tes yeux bleus se dilate d’un coup, ils deviennent presque noirs. J’ai compris. Je me soumets à ton désir, je sais ce que tu veux. Je ne bouge pas, je ne fais pas de bruit, on pourrait nous entendre.
Tu te places derrière moi, tu remontes ma jupe. Comme il fait déjà bon je ne porte ni collant ni bas, cela t’arrange, tu fais glisser ma culotte jusqu’aux genoux. Tu m’obliges d’une main à poser les miennes bien à plat sur l’émail du lavabo et de l’autre tu déboutonnes ton pantalon. Je sens une magnifique érection contre mes fesses que tu caresses et je vois le scénario : tu vas me prendre par derrière, là, debout. D’ailleurs tu ne baisses même pas ton boxer, ton sexe passe dans l’ouverture. Instinctivement, je me cambre. Je ne te quitte pas des yeux, toi non plus, tu me fixes toujours dans le miroir et sans un mot, tu te guides de la main et tu me pénètres d’un coup, c’est rapide et violent. Tu bouges maintenant, concentré sur tes coups de reins. Tu me tiens fermement par les hanches, comme si je pouvais m’enfuir. Tu ne ralentis même pas la cadence quand à l’extérieur quelqu’un tente d’accéder aux toilettes, tu veux jouir de moi et en moi, tu es bestial et brutal. J’ai l’impression que tu me punis d’avoir disparu pendant ce court moment, de t’avoir échappé. Le plaisir arrive vite pour toi, tu te mords la main pour ne pas crier et tu fermes les yeux pour le sentir jusqu’au bout. Je te regarde jouir, tu es beau. Tu me plais terriblement. Mais tu m’as bien possédée ! Je vais devoir rester ainsi tout l’après-midi, ta semence entre les cuisses ! Je te le dis et tu en ris pendant que tu te rhabilles, salaud !
J’exagère volontairement c’est vrai, c’est allé très vite et très fort, mais c’était aussi très excitant. Je suis heureuse de susciter un tel désir, et te sentir tout au fond de moi, même brutal, c’est si bon… Tu ris encore et tu poursuis :
Et tu me plantes là, décontenancée… Capable de quoi ? Que veux-tu dire ?…
Il faut reprendre une figure détachée. Nous sortons l’un après l’autre des toilettes pour dames, sous le regard furieux d’une rombière qui comprend instantanément en nous voyant ce qui s’est passé ici.
L’après-midi s’étire lentement, que ce séminaire est long ! Je suis fatiguée (séquelles de la nuit précédente ?). J’ai envie de rentrer à l’hôtel, de me glisser nue sous les draps, de dormir et de rêver. Mais il y a ce dîner auquel nous devons tous assister, à quelle heure cela va-t-il encore finir ? J’en suis là de mes pensées quand ta voix me tire de ma rêverie :
Les autres sont du même avis, déplaçons-nous en groupe. Le trajet jusqu’à l’hôtel est rapide, tu es gai et j’ai l’impression que tu vas tout leur lâcher : entre deux considérations sans importance, tu vas leur dire que depuis cette nuit je suis à toi, tu vas leur décrire par le menu comment tu me fais l’amour et jouir comme une folle, mais non, tu ne laisses rien paraître, ton flegme légendaire est toujours à l’œuvre, je suis admirative.
Nous arrivons dans le hall puis dans l’ascenseur, les autres sont restés boire au bar. Enfin seuls, tous les deux. Les portes se referment et nous pouvons enfin nous jeter l’un sur l’autre pour nous embrasser. Mon dieu, que ce baiser est doux, tendre et suave. Le goût retrouvé de ta bouche, la chaleur de ton corps malgré le costume, et cette bosse dans ton pantalon quand tu me colles à la paroi… Je perds la tête. Mais les portes se rouvrent déjà, il faut de nouveau reprendre contenance.
C’est notre étage, que faire ? Quelle question… Les heures qui passent nous rapprochent de l’inévitable séparation, il faut en emmagasiner le maximum et prendre tout le plaisir que nos corps veulent nous donner. Je te prends discrètement par la main pour t’entraîner dans ma chambre. Se toucher, même du bout des doigts est magnétique, il circule entre nous une énergie électrique invisible et puissante presque palpable qui nous attire comme des aimants (aimants-amants). Mon corps t’appelle, ma peau devient hypersensible, ma bouche se gonfle et mes reins se cambrent malgré moi. Je sens que je mouille encore ma culotte déjà maculée de toi depuis ce midi. C’est tout mon corps qui se prépare à l’amour. Un flash de l’épisode du lavabo et la sensation physique de ta queue dans mon ventre s’imposent à moi : je suis en train de me laisser submerger par mes sens. Fais de moi ce que tu veux mais donne-moi du plaisir. Fais-moi jouir encore et encore. Cela ne va pas tarder, je vais comprendre de quoi tu es capable Erik. Tes paroles sibyllines dans les toilettes ce midi vont prendre tout leur sens…
Ma chambre est tout au bout du couloir, je cherche fébrilement la clé et finis par la retrouver tout au fond de mon sac. Nous nous engouffrons enfin, ivres du désir l’un de l’autre. Tu m’attires encore plus qu’avant : tu m’as toujours plu, j’ai toujours confusément eu envie de toi, mais maintenant nous sommes de l’autre côté : tu es mon amant, je connais ton corps et le mien t’appelle désespérément. Tes grandes jambes te permettent d’aller fermer les rideaux en une fraction de seconde, et sans te retourner, tu me dis :
Je m’exécute, tu balances tes vêtements à travers la pièce et tu es très vite aussi nu que moi. Tu me détailles avec attention et signe de désir impérieux, tes yeux virent au noir. Je suis un peu inquiète : qu’est-ce que tu as dans la tête, qu’est-ce que tu veux de moi ? Ton sexe ne dissimule rien lui, j’en suis là à le regarder quand tu me dis :
Je suis un peu vexée, reste de mon éducation catho culpabilisante ? Je ne veux pas être dominée de la sorte, c’est comme à midi, quand tu m’as prise à la hussarde… ne serais-je qu’un objet sexuel ? Je n’ai pas le temps d’aller plus loin dans ma réflexion, tu intimes une douce pression sur mes épaules et je me retrouve nez à nez avec ta queue qui perle et qui s’enfonce dans ma bouche. Tu donnes le rythme, concentré sur ton plaisir, je ferme les yeux et, après tout, moi aussi je veux du plaisir : je veux jouir de ta jouissance. Mon dieu, c’est si bon, il ne me faut pas longtemps pour être excitée comme une folle, à poil à tes pieds (cette posture m’excite encore plus, plus de culpabilité catho !), ma langue tourne autour de ta queue agitée de sa vie propre, je te pompe le bout d’abord, puis de plus en plus profond, tu gémis de plus en plus fort, j’ai l’impression que tu vas t’effondrer quand ma langue insiste sur cette partie si douce, là en dessous… Ce traitement vient petit à petit à bout de toutes tes forces et tu gicles ton foutre chaud dans le fond de ma gorge. J’y suis arrivée : tu jouis enfin, tu ne gémis plus, tu cries ton plaisir, pendant que je m’efforce d’avaler comme tu me l’as ordonné. Ce n’est pas si facile : tu me tiens par les cheveux, tes coups de reins manquent de me faire lâcher mais j’y arrive quand-même, je te bois jusqu’à la dernière goutte. Tu n’as plus de jus, c’est fini. Je n’ai pas joui encore, j’ai pris beaucoup de plaisir mais ce n’est pas assez en comparaison de l’orgasme puissant que tu viens de vivre. Je comprends que c’est très fort pour un homme de jouir ainsi. Fantasme qui se réalise.
Moi j’ai envie de toi encore, qui redescends doucement de ton nuage. Tu n’es pas égoïste, tu m’entraînes sur le lit en souriant. Mon corps te réclame, pas besoin de mots pour que tu l’entendes. Allongés face à face, tu me caresses, tes mains suivent les courbes de mes hanches, de mes fesses, d’un doigt tu essuies une petite goutte au coin de mes lèvres. Tu me regardes droit dans les yeux, non ne fais pas ça, ça me fait fondre, et tu me fais une déclaration qui me ferait vaciller si je n’étais pas déjà allongée.
Sans transition, tu passes à l’acte : tu me bascules sur le dos et tu me pénètres de ta vigueur déjà retrouvée. Tu es au-dessus de moi, en appui sur tes avant-bras, tu me fixes et je vois qu’on ne joue plus, tes va-et-vient s’appliquent à me posséder le plus profondément possible. C’est vrai que tu me rends dingue toi aussi, je veux être ta maîtresse, je veux passer ma vie au lit avec toi, je suis prête à tout vivre avec toi et pour toi, je veux jouir à en mourir dans tes bras et en même temps je ne sais plus quoi penser : que signifie plus de toi et pas pouvoir durer ainsi ?
Mes pensées s’embrouillent, il faut choisir : je me laisse aller au plaisir : te sentir, puissant et régulier, comble mon ventre affamé, tes mains sur mon corps, ta langue qui prend la mienne achèvent de me faire perdre la raison. Tu vas me faire jouir mon amour, je le sens arriver, je te le dis, ton rythme s’accélère, tu y mets plus de force encore, nous sommes parfaitement synchronisés. Je pars enfin et je veux exprimer mon plaisir, je gémis, je jouis, j’ai envie de pleurer. Cela te rend fou, tu me défonces littéralement pour me terrasser définitivement. Tu me transperces et tu décolles toi aussi, tu me dis des mots d’amour à l’oreille, pas tous compréhensibles d’ailleurs.
Je t’aime aussi. Je dois me rendre à l’évidence. Je crois que nous sommes irrémédiablement liés par nos corps, c’est trop tard pour les autres.
À suivre…