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n° 14424Fiche technique34804 caractères34804
Temps de lecture estimé : 21 mn
31/05/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  L'amour en héritage. Pour ceux qui ont aimé le N°14338 : une autre histoire "du même tonneau"
Critères:  fh hplusag fplusag jeunes fdomine pénétratio fsodo init -prememois
Auteur : Franz Eugen      Envoi mini-message
L'esprit de famille



L’instant d’après, elle apparaît à la porte de mon bureau. D’emblée je revois sa mère quand elle était jeune tant la ressemblance est frappante. Silhouette gracile, longs cheveux châtain clair, petits seins arrogants, une taille de guêpe, des hanches en amphore et surtout ce demi-sourire qui éblouit son visage.



Je la fais asseoir et demande à Francine de nous apporter quelque chose à boire. Nous avons tant de choses à nous dire que nous ne savons pas par où commencer. Nous laissons de côté le sujet principal : la raison de cette longue absence et n’échangeons finalement que des banalités. Au bout d’un moment je lui dis :



Je la regarde s’éloigner. L’envers vaut l’endroit. Son petit derrière moulé dans un jean étroit se tortille adorablement.


Vers six heures, je ferme l’agence et file vers le mas. J’appréhende d’y revenir. Sept ans que je n’y ai plus remis les pieds. Quand il fallait s’y rendre pour les besoins de la location, j’ai toujours chargé quelqu’un d’y aller à ma place. Chemin faisant les souvenirs des temps heureux où je montais là-haut tous les soirs d’été pour rencontrer Peggy m’assaillent. Elle venait depuis longtemps avec ses parents pour passer l’été dans ce Lubéron qu’ils adoraient. Quand j’ai eu mon bac, j’allais parfois aider mon père à l’agence. Un matin, Peggy est passée au bureau pour se plaindre du mauvais travail de l’équipe d’entretien du jardin. Mon père m’a proposé d’aller voir sur place de quoi il retournait. J’ai accepté avec un empressement qui le fit sourire. Il avait bien vu que j’avais été tout de suite séduit par la beauté resplendissante de la jeune femme.


Le soir même, je suis monté au mas en scooter. J’ai proposé de faire moi-même les quelques travaux oubliés après quoi, n’ayant pas ménagé ma peine, j’étais en sueur. Peggy m’a proposé de prendre une douche et, comme par hasard, elle m’attendait à la porte avec une serviette. Elle m’a séché et s’est mise à rire en découvrant la raideur soudaine de mon sexe. J’étais très gêné mais d’emblée j’ai essayé de tirer parti de la situation qui se présentait. Mais ce soir-là, je n’ai eu droit qu’à quelques rapides caresses… manuelles et buccales, pour être précis. Je suis revenu la voir le lendemain soir dans l’espoir de pousser plus loin mon avantage. Elle a voulu savoir si j’avais déjà connu des filles. J’étais puceau mais je n’osai pas l’avouer. Alors je me glorifiai de deux ou trois aventures furtives avec des gamines de mon âge.



Mes réponses évasives ne lui ont laissé aucun doute sur ma virginité mais elle accepta de jouer le jeu.


Peggy était mariée à un pilote de British Airways qui, ne trouvant pas le Lubéron aussi attrayant que son épouse, ne lui rendait que de brèves visites au cours de l’été. Elle avait une véritable passion pour la peinture et y consacrait la plupart de son temps. La lumière ici est incomparable, disait-elle. Elle exposait à Londres et vendait très bien ses tableaux. Et quand elle ne peignait pas, elle écrivait. C’était sa seconde passion mais autant je pouvais voir ce qu’elle peignait, autant je ne savais rien de ce qu’elle écrivait. Ses journées étaient donc bien remplies, surtout si l’on y ajoute le temps que nous passions ensemble où elle se livrait alors à des occupations très différentes


Il y a sept ans, durant l’hiver, j’ai reçu une longue lettre de Peggy m’annonçant que Ken, son mari ayant trouvé un job intéressant à Sydney, ils partaient vivre en Australie. Elle ne pourrait donc plus revenir en vacances chaque été au Mas Rieutort, d’autant que les vacances d’été australiennes correspondent à notre mois de janvier en France. Elle n’oublierait jamais, me disait-elle tout le plaisir qu’elle avait eu avec moi durant tous ces étés. J’avais été un amant merveilleux et elle regretterait les moments délicieux passés ici. Elle me demandait ensuite de mettre le mas en location espérant que quelqu’un de la famille, Colleen peut-être, y reviendrait un jour.



*

* *





Ma dernière conquête, lassée de mes promesses de mariage toujours remises à plus tard, était partie voir ailleurs. J’étais libre comme l’air.



Ce que Peggy appelait « le donjon », c’est la petite tour accolée au mas où elle avait installé son atelier et son bureau. Il y avait aussi un grand canapé-lit dont nous avons fait, des années durant, un grand usage.


J’explique à Colleen que lorsqu’il a fallu mettre le mas en état pour le louer, j’ai demandé qu’on mette les quelques affaires laissées par Peggy dans le donjon et on l’a condamné. Depuis lors, personne n’y est jamais plus entré. Elle trouvera là sans doute, quelques vêtements de sa mère, ses tableaux, des lettres, tous ses papiers et aussi son ordinateur.



*

* *




J’avais très envie de la revoir mais je ne voulais pas m’imposer, aussi j’ai attendu qu’elle se manifeste. Ce matin, elle passe à l’agence et m’invite à monter la voir ce soir.



Nous avons mangé dehors sous le vieil olivier. Elle avait ouvert une bouteille de Baume de Venise. Je me souviens qu’elle adorait tremper les lèvres dans le verre de sa mère quand elle était gamine.



La bergère Colinette,

Ignorante de l’amour,

S’en allait garder seulette

Ses blancs moutons chaque jour…

J’ai oublié la suite. Tu étais si gentil avec moi.


Je la vois très émue. Je détourne la conversation en la questionnant sur ses études.



Elle éclate de rire mais rapidement son visage devient sérieux.




*

* *




Quelques jours plus tard Colleen m’accueille l’air pensif. Je lui demande où elle en est de l’exploration du donjon. Elle est d’abord assez réticente à en parler mais comme j’insiste, elle se décide enfin.



Elle commence la lecture :


24 Juin… Je ne sais pas ce qui m’a prise. À travers la vitre opaque de la douche, je devinais son corps nu et je mourrais d’envie de le toucher. Dès qu’il a fermé le robinet, j’ai ouvert la porte, la serviette à la main et je l’ai séché comme un petit garçon de six ans. La réaction de son sexe fut immédiate… pas du tout celle d’un petit garçon de six ans. J’ai dû le calmer avec une petite branlette qu’il a bien appréciée. Je crois que si je l’avais laissé faire il m’aurait culbutée séance tenante sur le carrelage de la salle de bains. Quel dommage ce serait de perdre son pucelage dans des conditions aussi peu romantiques.


25 Juin… Je m’y attendais. Ce soir Vincent est revenu, toujours aussi impatient. Je sens que je ne pourrai pas le retenir bien longtemps. Une idée a germé dans ma tête. Je veux faire de ce jeune garçon un amant idéal, mon amant de vacances Je vais le façonner à mon goût. Je lui apprendrai à m’aimer comme j’en ai toujours rêvé. Je sais que si je le laisse faire il va me prendre à la hussarde, sans ménagement, comme Ken mon mari, comme tous les autres qui pensent d’abord à leur plaisir sans prendre en compte mes envies les plus intimes. Mais au fond, qu’en savent-ils de mes envies. Je ne leur en ai jamais rien dit. Avec Vincent ce sera différent. Il saura dès le début ce que j’attends de lui. J’espère que, vu son jeune âge et son inexpérience, j’aurai assez d’ascendant sur lui pour qu’il m’obéisse.


26 Juin… Je l’ai fait allonger nu sur le divan. Qu’il est beau, mon gentil puceau ! Je lui demande de patienter encore un peu et de m’écouter. Je sais ce que je veux et je vais le lui dire aussi amoureusement que possible, au fur et à mesure de nos caresses. Je crois que j’ai affaire à un bon élève. Il comprend à demi-mot. Il me déshabille avec lenteur. Je n’ai pas besoin de lui expliquer qu’une petite incursion dans ma culotte serait la bienvenue. Il s’y emploie avec une dextérité qui dénote quand même une certaine habitude. Quand je suis toute nue, je lui chuchote à l’oreille tout ce que je souhaite qu’il me fasse et je lui dis par mes gémissements le plaisir que je ressens. Sa bouche et ses mains m’explorent aux endroits les plus intimes et y reviennent sans cesse sur ma demande. Si besoin était, mon entrejambe inondé lui révèle sans nul doute tout le plaisir qu’il me donne. Mais je ne veux pas qu’il aille plus loin bien que ça me coûte autant que lui. Je le fais allonger sur le dos et ce soir encore, c’est dans ma bouche que mon bel éphèbe va soulager son désir.


27 Juin… Il n’a pas oublié sa leçon d’hier. Il est d’une douceur, d’une délicatesse adorable. Je n’ai pas besoin de lui dire ce qu’il doit faire, il reprend les caresses d’hier ; il fignole : c’est un perfectionniste. Je dois parfois le calmer un peu et à d’autres moments lui demander d’insister. J’aime jouer ce rôle d’initiatrice mais j’espère qu’il ne s’en fâchera pas. Les petits mots que je susurre : doucement, plus vite, encore, mais souvent de simples soupirs sont suffisants. C’est un jeune cheval que je conduis en douceur, mais sans lâcher la bride de peur qu’il s’emballe mais un animal docile qui fait tout pour m’être agréable. Au passage, il a droit, bien sûr, à quelques récompenses.


Ce soir, nous irons jusqu’au bout. Je le sens tendu comme un arc. Je crève moi aussi de désir. Je le fais mettre sur le dos, je m’assieds sur lui. Je lui dis de me laisser faire. Je saisis son sexe et le guide en moi. Je commence à m’agiter sur lui. Il essaie de soulever ses reins en cadence mais je pèse sur son bassin et il renonce à accompagner le mouvement. C’est moi qui imprime le rythme, de plus en plus vite. Je râle de plaisir de plus en plus fort mais toujours discrètement. Je ne suis pas de ces femmes qui hurlent en jouissant. Et très vite, je suis submergée par l’orgasme. Je suis à demi inconsciente. Je crois qu’il a joui entre-temps mais je n’en suis pas sûre, tant la vague qui m’emportait était violente. Je me couche sur lui et le couvre de baisers. À son air béat, je comprends qu’il a pris son plaisir en moi… et que c’était bien sa première fois.


29 Juin… Deux jours sans lui. J’ai eu peur qu’il ne revienne plus maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait. Ou bien qu’il ait trouvé quelque jeunette qui le ferait moins attendre que moi. Il est si beau, mon amant nouveau. Il doit avoir toutes les filles qu’il veut. Mais non, le revoilà. Il en redemande. Mais je ne vais pas tout le temps jouer la femelle dominante. Avant-hier, c’est moi qui l’ai baisé, littéralement. Il m’a subie docilement. Certes, il y a trouvé son compte mais j’avais peur d’avoir heurté sa fierté d’homme. Aussi adroitement que possible, je me risque à faire un peu de pédagogie. Ce soir, c’est lui qui va mener le bal. Il doit savoir que l’amour est un feu d’artifice, c’est à lui de le tirer. Il a ce pouvoir magique de m’envoyer au septième ciel plusieurs fois de suite tandis que lui n’aura droit qu’au grandiose bouquet final. Je vais lui laisser l’initiative mais il sait maintenant ce que j’espère de lui : ces longs préliminaires, toujours les mêmes mais toujours aussi bons, qui vont tarauder nos sens jusqu’au moment où n’y tenant plus, nous pénétrerons l’un dans l’autre. Nous ne ferons plus qu’un. Et puis progressivement, de plus en plus vite, nos corps s’échaufferont, se fondront en une communion totale.


30 Juin… Je suis comblée. Soir après soir il peaufine nos effusions. Devrais-je avoir honte de le dire ? Je me suis fabriqué un amant. Égoïstement, je l’ai confectionné à ma mesure, à mon goût. Il est parfait. Je dois dire que je n’ai pas eu beaucoup de peine, il est très doué. Et il apprend encore. C’est si compliqué un corps de femme. Ce soir, couchée sur le ventre, je lui expose l’envers du décor et lui explique gentiment qu’il y a aussi de ce côté-là pas mal de choses à faire qui pourraient faire mon bonheur. Il comprend à demi-mot. Son doigt et sa langue se relaient autour de ma rosette avec une douceur infinie. Un délice ! Je suis heureuse de l’avoir lancé sur cette piste, il n’y aurait pas pensé tout seul, ce petit nigaud.



Ce qui amuse Colleen. Elle se serre contre moi et m’embrasse rapidement sur les lèvres. Elle ajoute :



Soudain elle devient très sérieuse.



Je n’ai pas résisté bien longtemps, seulement pour la forme. Dès l’instant où elle était réapparue, j’avais été séduit : son look de jeune fille dynamique bien dans peau, son minois souriant, son petit accent amusant, sa silhouette svelte tout me rappelait Peggy au même âge ou presque. Et pour cette raison, je me retenais bêtement de lui faire la cour à laquelle toute autre qu’elle aurait eu droit séance tenante. Mais, là, maintenant, serrée contre moi sur ce canapé, elle s’offre à moi avec tant d’ingénuité que je sais bien que je ne saurai pas lui refuser plus longtemps. Après l’échange de quelques baisers fougueux, je lui ôte délicatement sa courte jupe et son petit haut Elle m’apparaît alors, toute souriante en petite culotte bleue. Elle remarque que je suis agréablement surpris



Je l’avoue humblement et ça l’amuse beaucoup. La première culotte que portait Peggy était bleue, bleu lavande. C’était aussi la première culotte que j’ôtais à une femme. Voilà la raison.


Je l’ai cajolée, caressée, câlinée longuement, déclenchant en elle des ondes de plaisir de plus en vives. Elle a refait instinctivement les gestes de Peggy, s’attardant aux mêmes endroits et me procurant les mêmes sensations agréables. Après tant d’années tout se passe comme avant, me faisant oublier les nombreuses filles qui, entre temps, sont passées dans mes bras sans laisser des souvenirs mémorables. Colleen et Peggy, la mère et la fille qui se ressemblent tant physiquement ont aussi certains traits de caractère communs et, chose plus curieuse, elles ont au lit des comportements intimes analogues. Allez deviner où l’hérédité va se nicher !


J’ai maintenant élu domicile au Mas Rieutort car les exigences amoureuses de ma petite Colleen nécessitent de ma part une présence quotidienne. Elle me demande en rigolant :



Mais elle plaisante. L’amour que nous faisons n’exige pas de ces performances physiques comme on en voit dans les films pornos où les participants (j’allais dire les protagonistes !) se dépensent sans compter. Notre amour à nous est fluide, sans heurt. Il part de l’adagio le plus paisible, passe par un allegro vivifiant et finit en un crescendo où nos chairs s’embrasent.


Pour les quelques jours du mois où elle ne peut pas m’accueillir dans sa petite grotte, je lui ai proposé de « passer par la porte de derrière ». Elle me dit qu’elle y a songé mais ne l’a jamais pratiqué et elle a un peu d’appréhension. Elle ne comprend pas que dans un aussi petit trou, on puisse faire entrer un aussi gros engin Et pourtant elle veut bien essayer avec moi. Elle connaît ma délicatesse. Elle sait que si elle a mal je n’insisterai pas. Je la fais mettre dans la position adéquate puis je la prépare si bien et si longuement qu’elle a juste une légère crispation quand je m’introduis tout doucement. Peu à peu elle se détend et un peu plus tard ses petits couinements me font savoir qu’elle y prend goût.

Peggy, n’y tenait pas, elle Quand elle acceptait c’était bien pour me faire plaisir.



Il y a maintenant deux mois que Colleen est ici. Elle continue à fouiller dans les papiers de Peggy et fait encore des découvertes. Soudain, aujourd’hui elle dit négligemment :



Son air décontracté me fait penser à une plaisanterie comme elle aime en faire. Mais elle enchaîne :



Elle éclate de rire. Apparemment cette découverte la réjouit au maximum. Moi, par contre, je suis anéanti.



Je ne peux plus parler. Je transpire, je m’étouffe, je m’agite. Je ne sais plus où j’en suis.



Elle me serre dans ses bras. Peu à peu je me calme. J’annonce fermement :



Je n’en dis pas plus, elle m’a très bien compris. Je voudrais me tromper mais je crois bien que cette situation ambiguë lui plaît assez. Sa main se faufile vers mon sexe qui à sa grande déception, ne répond pas à son invitation.



*

* *





Je suis fier de mon bon mot. Mais ce qu’elle a relevé, c’est « ma fille ».




*

* *




La soirée est longue. On regarde un peu la télé, on écoute de la musique, on discute enfin on va au lit. Une fois couchés, elle me dit :



Je sursaute. Tant d’inconscience me sidère !



Je suis dans une rogne noire. Je me sens coupable de ce que j’ai fait et frustré de ce que je ne peux plus faire. Colleen l’a bien senti. Elle se blottit contre moi. Elle m’embrasse amoureusement et je n’ai pas le courage de lui dire non. Et je ne dis pas non quand elle glisse sa main dans mon boxer et aussi quand… En fait, je ne dis plus non à rien mais elle a la victoire modeste. Maintenant, c’est elle qui mène le bal, elle me fait l’amour, un amour paisible qui me vide l’esprit de tous mes tracas. Elle m’amène au plaisir malgré moi. Et je lui en veux et lui en suis reconnaissant tout à la fois.


Désormais tous les jours c’est le même scénario. Nous sommes loin de l’interdit que j’avais proclamé haut et fort le premier soir. Elle s’empare littéralement de moi. Je suis torturé par le remord mais je sais que pendant quelques instants je vais connaître la paix. Comme l’ivrogne qui retourne à sa bouteille…



*

* *





Effectivement, son air épanoui laisse à penser que tout va bien pour elle. En fait, je ne l’ai jamais sentie aussi détendue et aussi passionnée que depuis que je suis dans cette attente qui me ronge. À croire que le tabou avec lequel nous flirtons allègrement la stimule alors qu’il me paralyse.


Enfin l’e-mail est arrivé sur mon ordinateur à l’agence. Malgré la crainte qui m’étreint, je respire un grand coup et me décide à l’ouvrir. Le test est négatif, il n’y aucun lien de parenté entre Colleen et moi. C’est dit autrement, bien sûr, mais il n’y a pas de doute. Je suis soulagé. Sur le chemin du Mas Rieutort une idée me vient à l’esprit. Après tout, puisqu’elle est parfaitement satisfaite de la situation actuelle, je vais faire durer le « statu quo ».



Mais mon air détendu contraste tellement avec mon air angoissé de ces quelques derniers jours que je ne suis pas du tout certain qu’elle m’ait cru. Mais si elle ne m’a pas cru que pense-t-elle qu’il disait ce test ?



*

* *




Quelques semaines plus tard nous sommes allongés, côte à côte sur le vieux divan :



Quelle canaille ! Elle repique au truc. Mais cette fois, je ne marche pas. La ficelle est un peu grosse, comme on dit chez nous, dans le Lubéron.