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Temps de lecture estimé : 8 mn
13/06/11
Résumé:  Il m'a promis un massage yoni et, dans le bain, j'y pense. Avec la douche qui me sert d'amant.
Critères:  f fbi douche revede fmast massage confession -fbi -mastf
Auteur : La Fée Bleue
Lui, pendant que je me touche


Sans penser à rien près de la baignoire vaporeuse, j’ouvre ma blouse, un bouton après l’autre, en laissant mon doigt frôler le sillon de ma poitrine. Une décharge électrique me prend aussitôt tous les sens. De l’ongle j’effleure ma peau dans une infinie lenteur, jusqu’au bas de mon ventre, à la naissance de l’interdit. Un frisson vient dans mon souffle. Là, je rencontre le tissu de mon slip, le fais glisser jusqu’au sol, doucement, en un geste lascif. La bretelle de mon soutien-gorge tombe un peu sur mon bras lorsque je me penche et cela me fait comme une tendresse d’homme.


Nue, je pense soudain à son torse à lui, à la courbe qui naît de son épaule et va au lobe de son oreille. Cet arrondi tout tendre fait pour y recevoir les lèvres. C’est l’endroit de son corps que je préfère, ma plus grande tentation lorsqu’il est près de moi. C’est là que mes caresses se sentent irrésistiblement attirées. J’aime passer la main dans ses cheveux et descendre jusqu’à ce sensuel vallonnement. Je songe à ses bras que j’aimerais sentir autour moi, à l’émerveillement que j’éprouve quand j’enroule mes jambes autour de ses hanches. C’est chaque fois voluptueux, chaque fois plus agréable, et chaque fois trop court. Mais chaque fois aussi, ce n’est pas assez, car de tout mon désir de femme je le veux en moi. Mais il ne vient jamais.


Ce bain sera délicieux car dans mon imaginaire il va m’accompagner et je sais que là il ne se refusera pas. Enfin il viendra m’essouffler de bonheur. J’entre un pied dans l’eau, puis le deuxième, et me laisse couler dans la mousse. J’aime sa solidité, j’aime son corps de la même manière qu’on aime une maison. Parce qu’on sait que tout est là et qu’il n’est aucune nécessité de chercher ailleurs.


J’aime son sexe et lorsqu’au bout de mon doigt je sens une perle d’excitation, je le trouve irrésistible et mon désir est une torture. Dans ma paume je répands un peu de savon liquide et commence à frotter le haut de mon buste. À cet instant-là je ne désire que me soumettre à l’inconduite de ses gestes de mâle et mes mains deviennent les siennes.


Le souvenir d’un après-midi à la plage où mon sein était devenu l’esclave de sa langue guide mes gestes. Le savon rend mes courbes bien lissantes, mon plaisir s’était fait le soumis de sa plaisante étreinte. Ensuite il avait voyagé jusqu’à mon sexe et toute sa bouche était venue l’embrasser, le déguster comme on goûte une fraise en plein été. Sa gourmandise m’avait fait chavirer et j’aurais voulu que ses lèvres ne cessent jamais de prendre mon clitoris, de s’ouvrir et de se refermer sur mon vagin. Il saisissait mon sexe comme un assoiffé lape une eau désaltérante et je lui avais offert ma fontaine avec la reconnaissance que donne la félicité.


Le savon coule entre mes deux mains et je lève les bras pour en sentir la cajolerie jusqu’au coude, puis je remonte jusqu’à mon cou. Le parfum vient chatouiller mon nez et doucement je descends sur mes seins dont les pointes se durcissent. Je les pince tendrement. Alors, de l’index je fais le tour du mamelon, resserrant les petits cercles jusqu’au téton. Je me souviens de l’effet que m’avaient engendré ces caresses lorsqu’il me les avait prodiguées. Je n’y tiens plus, je vais m’offrir le plus beau bouquet de sensations qu’une femme peut s’offrir lorsqu’elle prend le jet de la douche comme amant.


Mon sang est un torrent de chaleur. Je choisis consciencieusement la température de l’eau et je commence à faire couler la douche sur le haut de mes cuisses. Cette sensation embrase chacun de mes organes, car mon envie de lui est une violence merveilleuse. Il va m’aimer dans ce bain, il va me faire jouir.


De la main je descends de l’autre cuisse jusqu’à ma fente toute gonflée. S’il était là je m’empalerais sur lui, je m’offrirais son sexe comme on s’offre un parfum de grand prix, pour le seul plaisir des sens. Je prendrais la dureté de sa verge comme le plus beau des compliments et en jouerais de manière indécente. Son pénis tendu serait mon trophée, je le dégusterais de mon antre, mon vagin l’engloutirait en entier triomphalement. Je me balancerais sur lui pour le sentir profondément, sans aucune pitié, je serais la maîtresse de l’instant. Je m’enivrerais de son membre, sans lui laisser la liberté de s’échapper.


Habilement j’enfouis le jet d’eau entre mes lèvres. Cette caresse me fait tant de bien, je l’attendais… Elle comble mes tensions et je laisse s’échapper un murmure de joie. Mon clitoris se tortille sous cette cascade, c’est une pluie de bonheur pour mon ventre, pour mon souffle qui commence à haleter, pour ma peau devenue sensible au moindre frôlement de la mousse. Je suis si bien.


Alors subitement il me vient une autre pensée. Un autre fantasme.


Il m’a promis un massage yoni, donné par une femme. Mon esprit jaillit sur cette vision pendant que la douche s’active entre mes reins. Aussitôt la praticienne vient-elle remplacer mon amant et c’est sous ses câlineries charnelles que j’ondule désormais. J’ai tellement la curiosité des caresses de femme, de leur tendresse buccale ! Les inventer dans cette baignoire me fait frémir, me donne un avant-goût d’extase. Je sais que cela doit être merveilleusement bon. Mon imagination galope et déjà, je sens ses mains sur moi, sur mes seins. Elle les masse, aplatit ses paumes au milieu d’eux et glisse langoureusement jusqu’au pubis puis s’écarte sur mes hanches. Vingt fois elle recommence ce geste et il me devient de plus en plus excitant, incandescent. Mes sens bouillonnent, ma gorge frémit et l’écho d’un gémissement incontrôlable va frapper les murs de la salle de bain. Je dois me maîtriser car je sais que les voisins entendent le moindre bruit. Pourtant la volupté est si forte que j’ai envie de gémir sans retenue. Je me représente la femme venir entre mes jambes et les écarter poliment pour se libérer le passage vers la voie secrète. Cette scène m’affole et sublime mes envies les plus déplacées.


Elle me touche avec un savoir-faire qui me surprend et me met en confiance. Je soupire pour la laisser agir à sa guise et l’encourager à s’en aller cueillir toutes les fleurs de mon intimité.


Elle soulève plus haut mes cuisses et je m’imagine offerte, vulnérable, ouverte pour elle. Je sais que l’excitation me cause un état puissamment gênant pour moi et elle balade ses gestes exactement là où l’envie s’écoule goutte à goutte. Je sais que je me sentirai gênée par cela et que cette gêne m’émoustillera d’autant plus. Elle m’écarte le plus possible et ma peau brûle sous ses doigts agiles qui montent et descendent le long de mon mont de Vénus.


La douche me fait sursauter de régal, ou serait-ce juste l’envie de connaître ce massage qui me cause un émoi plus impatient qu’à l’ordinaire ? J’ouvre mes jambes autant que je le peux pour mieux sentir l’eau me triturer. Le plaisir est extrême et tandis que je serre mes seins entre mes bras pour les regarder s’agiter dans les soubresauts de la jouissance qui commence à monter, je maintiens le jet fermement sur mon bourgeon qui va bientôt capituler. Rien ne serait aussi délicieux si je ne songeais pas à son regard dans cet instant-là. Il m’a promis de participer au massage, il m’a promis d’être mon voyeur. Un jeu impudique auquel j’ai envie de me livrer et dont j’ai hâte de voir la réalisation. Le sentir proche alors qu’elle fera entrer son doigt en moi, sentir son regard sur mes soupirs lorsqu’elle œuvrera à me créer le plus bel orgasme, ce sera une tension sublime. Même les éclairs dans le ciel ne sauraient concevoir une électricité aussi forte. Une femme de ses gestes m’excitera au plus haut point et il sera là pour le regarder. Mon corps et mon esprit n’en peuvent plus de la puissance de cette suggestion. Je sens que je vais jouir bientôt. Je me retiens pour savourer encore, je veux attendre pour mieux éclater ensuite. Dans mon bassin se déploie une chaleur piquante et douce à la fois. Je n’existe plus, je suis si proche du paradis que rien d’autre n’a plus d’importance. Je fais danser la douche dans une sublime rotation pour que ma fente tout entière profite de son eau et la tiédeur naissante de mes reins irradie jusqu’à ma poitrine. Un spasme me serre le ventre, un spasme joyeux et si bon.


Dans ma pensée, la femme à laquelle je suis totalement assujettie stimule mon point G. Il n’y a plus de barrière, ses doigts sont en moi, mon sexe est à elle et elle en fait ce qu’elle veut. Je le regarde lui, lui qui sait que cette femme fait monter mon plaisir, lui qui sait que l’orgasme vient. Un plaisir encore plus profond que celui de l’acte d’amour puisqu’il est totalement maîtrisé et naît de là où l’homme cherche à parfaire sa conquête depuis la nuit des temps. Elle est la dispensatrice de ma volupté, il en est le spectateur et j’en suis terriblement excitée. Je sais à quel point il aime voir jouir une femme. Je n’ai plus de pudeur, il n’en a aucune à mettre ses yeux dans les miens, espérant l’instant magique. Il va y goûter presque autant que moi et son sexe tendu, gonflé, revient à mon esprit. Je me souviens à quel point j’aime le serrer entre mes lèvres et là, sur cette table de massage, j’aimerais à la fois jouir d’elle et le prendre, lui, dans ma bouche. À cette image mon sang s’arrête, un bien-être enserre mes cuisses et monte le long de ma colonne vertébrale jusqu’à la nuque et longe chacun de mes nerfs. Mes muscles se tendent, une lumière fulgurante m’aveugle, je jouis. Cela dure quelques merveilleux instants sans que je ne puisse respirer vraiment. Le plaisir est si bon qu’il en est presque une épreuve physique. Puis tout se relâche, plus aucune force, juste celle de fermer le robinet de la douche qui impitoyablement s’acharne encore à faire vibrer mon clitoris.


Lentement, je caresse un peu mes seins pour m’apaiser. Sous ma peau douce, l’orgasme a fait davantage saillir leurs pointes. Retrouvez donc un peu de calme, mes fragiles, redevenez obéissantes à la forme ronde et cessez de vous hisser au plus haut pour quérir votre part de bonheur.


Il n’est pas là, sa bouche ne vous prendra pas, seules mes mains vous flatteront, alors reposez-vous.


Je les caresse doucement de l’index, comme au tout début, puis je les abandonne en soupirant car je n’ai plus envie de bouger, je veux juste savourer le bienfait de cette jouissance qui fait encore battre mon cœur violemment.


Ils m’ont tous les deux quittée, lui et elle. Je suis seule dans ce bain, satisfaite, comblée, mais j’ai hâte de replonger dans mes fantasmes, lorsque ma peau sera affamée de tendresse charnelle et que mon sexe hurlera sa famine de plaisir.


Et à nouveau, ils viendront me rejoindre.