n° 14437 | Fiche technique | 22203 caractères | 22203Temps de lecture estimé : 14 mn | 16/06/11 |
Résumé: L'Homme est grand, l'Homme voit grand, l'Homme imagine grand. Il croit avoir tout vu ! S'il savait ce qu'il se passe vraiment dans le petit monde des insectes qu'il foule avec désintérêt... Mayu, fée de son état, aurait bien des choses à lui raconter. | ||||
Critères: fh jardin pénétratio conte humour merveilleu -merveille | ||||
Auteur : Saya Envoi mini-message |
La démente personne en train de s’égosiller comme un perroquet durant la saison des amours, c’est moi ! Le timbre de ma voix peut être fort, puissant si je le désire. Il est fait pour séduire, pour titiller, pour émoustiller… et il est idéal aussi pour vous ôter définitivement le sens de l’ouïe ! On me le dit souvent « Mayu, arrête de crier ! Tu cries trop fort, tu vas me rendre sourde ! » Ce à quoi je réponds par un tonitruant « Mais non je ne crie pas, c’est toi qui hurles ! » Mais je me rends compte que je me perds déjà dans mon récit.
Pourtant, j’ai une très belle voix. On ne me le dit pas souvent, mais je suis certaine que c’est vrai ! Si NOUS avions, NOUS aussi, une saison des amours, je crois bien que ma liste de prétendants serait fort, fort longue. Je ne me vante pas, je dis juste la vérité ! Enfin… NOUS n’avons pas de saison des amours comme les perroquets et c’est bien dommage. Mes performances orales, je vous le répète, auraient fait chavirer plus d’un cœur.
Étrangement, je perds ma belle voix lorsque je me retrouve nez à nez avec une grosse bestiole velue, avec des mandibules bien tranchantes, huit pattes et plusieurs paires d’yeux. Un peu comme les araignées en fait. Vous me direz, bien sûr, que beaucoup de femmes ont peur des arachnides sous prétexte que c’est justement velu, avec des mandibules bien tranchantes, huit pattes et plusieurs paires d’yeux. Et, le plus souvent, ces femmes-là, ces femmes auxquelles vous pensez, il leur suffit de concevoir que, après tout, ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse bête.
Cette expression que je trouve incroyablement croustillante ne peut, hélas, s’appliquer à mon cas quand la fameuse petite bête fait très précisément ma taille. Si vous ne l’aviez pas déjà deviné, je mesure entre dix et quinze centimètres. Oui, vous allez me dire que c’est très petit… la taille d’un insecte !
Mes bras et mes jambes se trouvaient solidement scotchés sur la toile de mon amie l’araignée, en partie englués dans une matière visqueuse, poisseuse et incolore. La « multiple yeux », quant à elle, était tranquillement installée dans un coin de sa toile en spirale, ses mandibules crachant déjà une salive collante et écœurante. Dans les nombreuses mirettes qui parsemaient sa grosse tête velue, on pouvait apercevoir le reflet d’une petite créature avec des jambes et des bras fins, une longue chevelure rose ébouriffée, des yeux roses, aussi, terrifiés et une magnifique paire d’ailes multicolores et transparentes : moi.
Je sais, je sais, les fées, c’est pas commun et l’on voit souvent ça dans les contes à dormir debout. Mais elles existent bel et bien, sinon je ne serais pas là à raconter cette histoire ! Ravie de ma nouvelle tenue en cuir d’abeilles noires, je n’avais pas vu le piège à mouche que ce maudit insecte m’avait tendu. Et ainsi, me voilà attachée comme un vulgaire moustique et hurlant « Au secouuuuurs » pour la troisième fois !
Réjouie à la vue de sa prise, l’arachnide se décida enfin à bouger, ses pattes poilues et crochues marchant aisément sur les fils qui ne collaient pas. Vu ses déplacements et sa façon de se comporter, ce petit air insecticide particulièrement macho, cela ne pouvait être qu’un mâle ! « Un mâle ? pensai-je. Les araignées mâles tisseraient des toiles, maintenant ? À moins qu’un squatter… » Son gros ventre bien fourni en poils noirs et soyeux se trouvait déjà juste au-dessus de moi, ses yeux sombres me dévorant déjà du regard. Un long filet de bave coula de sa mâchoire, ruisselant sur ma superbe tunique de cuir. Le goujat !
Car pour une belle prise, c’était une belle prise ! Rares étaient les araignées qui pouvaient se vanter d’avoir boulotté une fée ! Mais mon mâle ne semblait pas intéressé par ma proposition, et déjà je voyais s’agiter ses crochets à venin, une goutte d’effroyable poison glissant le long de leur pointe acérée. Cet imbécile allait me planter comme un moucheron ! Ah ! ça non, alors, c’était hors de question ! J’essayai une seconde tentative, gardant mon sang-froid du mieux que je pouvais. C’est que, nous les fées, nous avons toujours de la ressource !
Je forçais sur mes yeux, sentant déjà le sel des larmes inonder mes paupières pour s’écouler le long de mes joues. Le monstre arachnéen se fit sceptique, clignant des yeux et dodelinant de la tête. Je poursuivis sur ma lancée.
L’animal rengaina ses armes, alors qu’il faisait marche arrière, comme pour mieux m’observer. J’avais touché un point sensible ! En tant qu’humain, vous ne devez sans doute pas savoir que les araignées solitaires sont en manque constant de présences… disons… amicales… Il est facile de jouer sur cette carte, et les fées sont des prodiges dans ce jeu souvent amusant ! Je lui offris donc un sourire charmeur, ma langue s’égarant sur mes lèvres pour y recueillir les perles de mes yeux, comme pour une invitation.
L’arachnide se gratta le front, hésitant. Il devait certainement se rappeler les conseils de sa mère poilue, à savoir qu’il ne fallait jamais faire confiance à la nourriture. Mais son appétit sexuel prit le dessus, ce qui n’était pas étonnant. D’ailleurs, pourquoi ne pas en profiter, en sachant qu’une araignée mâle ne pouvait s’envoyer qu’une fois en l’air avec une autre araignée du sexe opposé ? Eh oui, les femmes, ça dévore les mecs après l’action ! Charmant, non ? Avec moi au moins, aucun risque !
Maintenant, ses globes oculaires me déshabillaient du regard, son énorme tête s’approchant de la mienne. Ses mandibules se rétractèrent, un appendice noir et visqueux s’extirpa de sa bouche, gigotant et s’entortillant doucement. Mes lèvres s’entrouvrirent, dévoilant ma propre langue rose, chaude et fort appétissante. Nos deux muscles se touchèrent avant que le sien ne vienne légèrement s’insinuer dans ma bouche, sa salive coulant sur mon menton. Je m’étais attendue à quelque chose d’amer et d’horriblement écœurant… Ce fut un suc extrêmement doux et sucré, que je me plus très vite à sentir s’écouler dans ma gorge.
Finalement, il se retira, l’une de ses pattes griffues s’élevant haut avant de s’abattre sur moi. Je poussai un cri de surprise, le cœur affolé. Le bruit de la déchirure résonna comme un glas à mes oreilles lorsqu’il arracha ma magnifique tenue d’un coup rapide et précis, offrant mon corps à la vue de ses yeux de pervers. Le cuir d’abeilles, c’est franchement pas donné ! Mais, dans une telle situation, il faut malheureusement savoir faire des sacrifices… Si seulement mes mains n’avaient pas été attachées… araignée ou pas, je lui aurais collé un magnifique revers entre les huit yeux !
Je crois que mon corps est très attirant… Comparée à mon fougueux amant, les seuls poils que j’avais étaient sur ma tête ! Ainsi, peau légèrement rosée, laiteuse et douce comme la peau d’une pêche, poitrine attrayante et aux tétons durcis nonobstant le fait que ma tunique était en lambeaux, sexe entrouvert et salivant une cyprine que je sais chaude et délicieuse. Mon mâle sembla pourtant hésitant, ses pupilles cherchant à se concentrer sur une partie de mon corps en particulier.
Il avait beau être un vil prédateur qui voulait me gober, moi aussi je voulais profiter de la situation ! Et puis, j’aurais eu la fierté d’avoir dépucelé un huit-pattes…
La terreur des mouches ne se le fit donc pas redire et sa langue vint lécher mes cuisses, passant par aller-retour sur mes lèvres intimes. C’est qu’il léchait bougrement bien pour un débutant, l’animal ! Ce devait être l’expérience, l’habitude de suçoter l’intérieur de ses victimes refroidies… Sa langue chaude et incroyablement rêche s’insinua dans ma grotte, découvrant un goût unique en son genre. S’il appréciait, moi j’étais aux anges, me tortillant sur ma toile d’araignée tout en lâchant une flopée de mots en pagaille comme : « Bien au fond, mon velu ; c’est bon, continue, où donc as-tu appris ça ? »
Il faut savoir les soigner, ces petits. À cet âge, c’est encore maladroit et inquiet sur la façon dont il faut s’y prendre pour faire plaisir à une femelle ! Mais ça a beau être inexpérimenté, c’est parfois muni d’un engin pouvant dépasser les trois centimètres ! Ah si, je vous assure !
Et je vis donc sa pine sortir de son fourreau et se dressant fièrement à l’air libre. Ce n’était pas bien large, mais ça restait long à souhait ; trois centimètres comme je vous l’avais dit ! Droite, noire et se terminant en aiguille à son extrémité, un fluide visqueux et transparent la recouvrait entièrement. Chez les insectes et les arachnides, c’est un fluide glissant, fort pratique pour se faufiler dans n’importe quel orifice. Et je n’avais qu’une hâte, c’était de le goûter !
Comme s’il avait compris mon désir, mon arachnide se précipita vers l’avant, offrant son gourdin à ma bouche gourmande qui s’empressa de l’accueillir chaleureusement. N’allez pas croire qu’elle était amère avec une odeur forte et étouffante car c’était tout le contraire ! Ce léger goût sucré me donnait des sensations exquises. Tel un petit pistil.
Le grand garçon était, par contre, un tantinet enragé, essayant de caler son membre sombre au plus profond de ma gorge. Ma salive ruisselait en abondance sur mon menton, mélangée à ce fluide gluant. Il restait le maître de la situation et il avait bien envie de me le faire comprendre… Bah ! tant mieux, au fond ! Ma langue tournait sur sa colonne fort chaude tandis que mes lèvres glissaient facilement le long de cette friandise de choix.
Le sauvage ne semblait pas indifférent à mes caresses buccales puisque ses pattes se pliaient avant de se tendre aussitôt. C’est qu’il avait du mal à contenir son excitation ! Et ce fut même lui qui vint se placer entre mes cuisses, sa tête ronde et velue de nouveau face à la mienne.
Mon mâle fut étonné par ma réaction. Je ne suis pas frigide, loin de là, mais je n’avais pas oublié que j’étais quelque peu écartelée sur une toile d’araignée, mes ailes engluées dans cette colle visqueuse fort solide. Ma position de soumise ne m’enchantait guère, sans prendre en compte le fait que mon araignée n’aurait sans doute pas perdu l’appétit après tout ce sport. Je lui fis donc mon plus beau sourire, mes paupières battant de la façon la plus charmante que je connaissais.
Mon mâle recula pour mieux m’examiner, inquiet. Il savait que j’avais raison mais le risque de perdre une proie d’une façon assez grotesque lui semblait trop important. Il fallait que je joue très serré si je voulais voir le soleil se coucher !
Ses yeux sombres et globuleux se posèrent sur ma foufoune légèrement ouverte par sa langue habile, encore humide de sa salive. L’animal poussa un grognement strident avant de lever l’une de ses pattes pour la seconde fois, tranchant net et avec une grande précision les câbles gluants qui me retenaient prisonnière.
Je n’eus pas le temps de dire coccinelle que déjà il me soulevait avant de s’enfoncer en moi d’un coup violent de son abdomen, m’arrachant un cri de surprise.
La toile d’araignée se trouvait à la verticale, suspendue entre deux petites branches de buissons assez proches. Notre « beau » couple se trouvait bien au centre, cet endroit de rêve. Mon mâle se tenait à la toile à l’aide de deux de ses pattes avant et arrière. Les quatre autres qui lui restaient m’agrippaient fermement les fesses et me tenaient par les épaules, serrant ma poitrine contre son ventre velu.
Et sa pine ? Ce sauvage l’avait enfoncée au plus profond de mon ventre, me remplissant, je crois, entièrement ! Instinctivement, j’avais placé mes jambes autour de son abdomen alors que mes mains s’accrochaient à plusieurs touffes de poils de son dos, ma tête basculée en arrière.
Satisfait de son entrée, c’est avec force et rapidité qu’il commença à me matraquer, sa langue râpeuse s’enroulant autour de mes seins, titillant mes tétons durcis par ma chaleur intérieure. Était-il vraiment un débutant ? L’instinct sexuel fait vraiment bien les choses ! Son membre brûlant entrait et sortait presque entièrement à chacun de ses coups d’abdomen, éclaboussant mes cuisses de ma cyprine et de son fluide glissant. Mes ailes multicolores, quant à elles, battaient à grande vitesse, tentant de sécher le plus rapidement possible… il fallait qu’elles puissent servir en temps voulu.
La toile était agitée de nombreux soubresauts. Ça arrive souvent lorsqu’un bête insecte vient se planter dedans, vrombissant comme jamais pour tenter de s’en dépêtrer par la suite. Mais il est un peu plus rare que cette toile soit agitée parce que son propriétaire est en train de fourrer une fée. C’est même un fait dont je n’ai jamais entendu parler
Je redressais la tête, respirant par saccades et écoutant les bruits de succion que produisait l’arme en train de me pourfendre. Belle image, non ? D’accord, mon amant n’avait rien d’un beau chevalier sur son beau destrier blanc… mais il fallait peu de choses pour me contenter, comme un long sexe dressé qui me limait sans modération !
Comme pour me faire taire, sa langue voulut reprendre sa place entre mes lèvres, me chatouillant le palais. Un peu plus fine et plus molle que sa pine, elle avait tout de même le mérite de bien me remplir la bouche, sa salive sucrée ruisselant sur mes joues avant de couler le long de ma poitrine.
Il ne tarda pas à changer de position, son sexe sortant de mon intimité en feu. M’attrapant par une jambe, il me mit sur le ventre. C’est là que je pris peur… je n’avais pas envie de me retrouver de nouveau collée à cette prison en toile ! Mais il sembla ne pas l’entendre de cette oreille puisque les quatre pattes du milieu me saisirent fermement, écartant mes cuisses et me malaxant les seins.
D’un coup sec, il revint me fourrer, m’arrachant un nouveau hurlement. De plaisir ? Je crois bien ! Il avait ainsi décidé de continuer dans la position du faucheur. Eh oui, même les insectes ont leurs propres positions du kamasoutra ! Avec huit membres, il y avait tellement plus de possibilités ! Mes mains resserrées autour d’un fil d’araignée non collant, mes cheveux tombant devant mon visage, je le sentais me tenir les jambes écartées, m’attirant ou me repoussant pour pouvoir faire aller sa queue entre mes lèvres intimes.
Sous les attaques répétées de mon étalon, le câble que je tenais vint à se rompre, m’obligeant à me rattacher à ces deux morceaux ainsi formés. Pourtant, les toiles d’araignées étaient réputées pour être solides… Comme j’aurais aimé voir la façon dont il me pénétrait avec violence !
Il avait beau être efficace, cet arachnide n’était, par contre, pas très endurant. Il en vint bientôt à s’immobiliser au plus profond de mon ventre, alors que j’attendais la scène finale. Elle fut surprenante et je dois dire que j’en fus pleinement satisfaite !
Je sentis la base de son pénis grossir pour former une boule, à l’intérieur de mon antre, et qui avança, écartant encore plus et très lentement mes chairs intimes. Quand elle arriva à bon port, ce fut une véritable explosion, alors que je sentais sa semence brûlante se répandre en moi. Je criais à en perdre la voix, ne m’étant pas attendue à quelque chose d’aussi puissant.
Mais déjà, une seconde boule se formait, aussi grosse que la première et venant déverser le sperme de l’animal de la même façon et m’arrachant des râles de plaisir. Je crois que c’est là que je jouis… je ne me souviens pas exactement, j’avais l’esprit dans le vague ! Quoi qu’il en soit, mon ventre s’arrondissait et prenait du volume sous le poids du sperme de l’insecte. Je comprends maintenant pourquoi les araignées avaient l’abdomen aussi imposant ! D’un côté, c’était pour contenir et de l’autre côté c’était pour recevoir… Magnifique !
Il décida finalement de se retirer, son long membre glissant hors de ma foufoune. Lorsqu’il fut sorti, ce fut une véritable fontaine de semence noire qui jaillit de mon sexe rassasié, éclaboussant mes cuisses et ruisselant sur les câbles de la toile. Heureusement que mon bel amant me tenait… autrement, pendant que mon ventre crachait ce chaud venin, je crois bien que j’aurais fait une bien belle chute !
Toujours est-il qu’il se décida enfin à me lâcher, alors que je reposais mes pieds sur un fil bien solide ! Mon mâle fit quelques pas, peinant dans ses déplacements et tremblant de toutes ses pattes. Je vous l’avais dit qu’il n’était pas du tout endurant !
Moi, je portai la main à mes lèvres humides, trempant quelques doigts dans cette semence chaude avant de les porter à mes lèvres. Là, par contre, c’était âcre et pas bien goûteux ! Mais je fais rarement la fine bouche, le sperme restant un mets raffiné et nourrissant pour NOUS autres, les fées !
L’arachnide me regarda sans comprendre, tandis que je m’essuyais le visage de la salive qui m’avait recouverte. Débarbouillée, je pris un air sévère, les mains sur les hanches, en équilibre sur mon fil et faisant attention à ne pas m’appuyer sur cette colle. Ce serait un gag si je me retrouvais de nouveau stupidement piégée !
L’araignée gronda, claquant férocement ses mandibules. Ses multiples yeux me fixaient d’un regard furieux. Il aurait voulu me sauter dessus pour mieux me planter ses crochets, ceux qui font vraiment mal, mais le pauvre était si vidé qu’il peinait à faire quelques gestes. Ah ça, il aurait mieux fait d’écouter sa mère, à savoir de ne pas faire confiance à la nourriture ! Je pointai un doigt rageur, encore recouvert de sperme noir, vers lui.
Je lui tirai la langue avant d’agiter mes belles ailes colorées, m’envolant hors de cette toile qui m’en avait bien fait baver ! Il tenta bien sûr de m’attraper, mais il perdit l’équilibre, tombant de sa maison comme un poids mort. L’araignée eut juste le temps de tisser un fil qui se raccrocha aux autres… et le voilà suspendu, agitant les pattes en tout sens et se balançant de droite à gauche, de gauche à droite…
Pour ma part, je pris de l’altitude, bien décidée à ne pas me coincer dans un autre de ces pièges à moucherons. Qu’est-ce qu’il croyait lui, alors ? Il me besogne sans aucun problème et il se permet de se plaindre ? Si ça avait été une femme de son groupe ethnique, je suis persuadée qu’elle lui aurait volontiers mangé la tête !