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28/06/11
Résumé:  Je reçois un cadeau : une semaine de détente en Tunisie en Club Vacances. J'appréhende la formule mais au final...
Critères:  fh hh hbi fplusag fagée vacances sauna massage fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio fsodo hsodo -occasion -vacances
Auteur : Ducfranck            Envoi mini-message
Surprenantes vacances

Un bourdonnement persistant envahit ma tête lorsque je me réveille. Pas de repas arrosé ou de sortie nocturne, uniquement ce maudit mal de l’air. Sympas les potes, pour mes trente printemps, ils m’ont offert une petite semaine à Djerba. Par contre, ce que je ne savais pas, c’est que je ne supporte vraiment pas l’avion, les deux heures de vol m’ont littéralement haché. Je ne me rappelle plus bien mon arrivée, je sais juste que tout le monde était aux petits soins, superbe arrivée, moi qui déteste être à la convergence des regards.


Un des avantages est que le directeur de l’hôtel m’a fait servir une collation dans la chambre. Je reprends mes esprits en grignotant sur la terrasse qui donne sur la piscine, et derrière les hauts palmiers, je distingue la mer. Une petite douche et je me lance hors de la chambre. Quelques appréhensions m’étreignent en pensant au retour, mais j’essaie de faire bonne figure. Je visite nonchalamment l’hôtel, il est loin d’être bondé et les quelques personnes que je croise s’enquièrent de mon état. « Eh bien, j’ai dû faire sensation en arrivant », me dis-je en regardant l’âge des vacanciers. Nous sommes hors saison touristique et je ne vois que des personnes retraitées.


Je me rappelle encore ce que m’a dit Xavier en me déposant à l’aéroport :



J’ai fanfaronné en disant qu’il n’y en aurait pas assez, mais maintenant que je vois la population prenant le soleil autour de la piscine ou sur la plage, je me dis que ce sera vraiment une semaine reposante.



Et allez, encore un papy qui me taquine, je réponds à ses moqueries avec bonne humeur. Je ne vais pas me mettre à dos toute la populace de l’hôtel, surtout qu’avec la formule tout inclus, je vais être en leur compagnie jusqu’à la descente de l’avion du retour. Ne pas penser à l’avion !


Comme les activités proposées ne me disent guère, je vais me prendre un petit cocktail et vais m’étaler sur une des chaises longues. J’en choisis une pas trop près des haut-parleurs pour être un peu au calme. Je m’assoupis au rythme des chiffres que débite le moniteur en charge de l’aquagym. Je suis réveillé par l’appel donné pour dire que le buffet est servi.


Je me rends dans l’immense salle à manger dont à peine un quart de la surface est occupé par des tables, presque désert cet établissement. Je me sers et m’assois en bout d’une tablée déjà occupée par mes amis du troisième âge. Ils lancent la conversation, je réponds avec courtoisie, même si les sujets ne m’intéressent pas plus que cela. Bien entendu je suis obligé de répondre à leurs questionnements : « Mais que fait un jeune seul en congé ? Êtes-vous séparé ? », etc. J’en maudis presque mes amis d’enfance de me faire subir des vacances vermeilles. Je sais qu’ils n’ont pas fait exprès de m’imposer cela, mais il n’empêche que je pousserais bien une gueulante.


Le repas n’est pas si désagréable que ça, les convives m’ont adopté et je fais désormais partie de leur clan. C’est une petite dame un peu enrobée qui le dit tout haut, comme si j’étais consentant et que cela était acquis. Pourquoi la contredire ? De toute façon, je suis bloqué ici pour la semaine, les seules jeunes personnes présentes sont celles qui s’occupent de l’hôtel et elles ne sont pas à la fête. C’est la semaine d’ouverture et je peux vous dire que personne n’a trop le temps de papoter, tout le monde est stressé par ce début de saison.


Pendant la digestion, je m’affale dans un des profonds fauteuils du hall d’entrée et connecte mon notebook sur la wifi pour envoyer quelques messages à mes amis. Quelques lignes sur mon calvaire en avion et puis je les remercie vivement de m’avoir offert ce petit bout de paradis. J’omets, sciemment, de parler de mes nouveaux camarades pour ne pas qu’ils soient déçus de m’avoir offert un cadeau qui ne me plait qu’à moitié. Et puis, ils auront le temps de se moquer de moi plus tard, je n’ai pas, en plus, envie de recevoir des courriels avec des blagues sur les personnes âgées.


Une petite promenade autour du complexe me retire mes envies d’aller plus loin, c’est une suite d’hôtels sans fin qui longe la plage. Aucun village, aucun port, aucune vie à part les enclos avec piscine. Résigné, j’essaie de savoir comment on peut visiter la région. À part les excursions organisées par le club, pas grand chose, un loueur de scooter, sinon prendre un taxi pour la journée. « On verra demain », me dis-je dépité en me faisant servir une mousse au bar extérieur. Je parle un moment avec le serveur afféré à ranger sa paillotte et je finis comme le matin à bronzer sur un des transats.



oooOOOooo




Troisième jour, je m’attends encore à une morne journée à lézarder au soleil. Hier, j’ai bien fait un peu de jet-ski, mais mes finances ne me permettent pas de louer à nouveau. Je prends mon temps, me repose, me ressource. Hier, j’ai passé une soirée agréable à papoter et boire des canons avec mon groupe de grands-parents. D’ailleurs, ce matin, la pâte qui recouvre mon palais et ma langue me fait dire que j’ai abusé des mojitos. Ce cocktail a été adopté par une majorité des mes nouveaux amis.


Ceux-ci sont déjà attablés pour le petit-déjeuner avant leur excursion de la journée. Comme d’habitude, je préfère rester ici me la couler douce, je commence à y prendre goût. Pas vraiment envie de me faire transporter par un bus sur les routes défoncées.


Ce matin, je m’offre un petit massage, trois-quarts d’heure de douceur m’attendent. Je me déshabille, enfile le fin peignoir et la dame me conduit vers l’alcôve aux senteurs épicées. Elle me présente Hamid, le masseur de l’hôtel-club. Grand, baraqué, la cinquantaine, il me convie à m’allonger sur la table.


Je quitte le peignoir et m’allonge sur le ventre comme demandé. Hamid ne bouge plus et me dit qu’il aurait fallu mettre une serviette autour de la taille. Confus et rougissant, je lui réponds que je pensais que la serviette me servirait pour m’essuyer en fin de séance. Pas habitué de ce genre de lieu, je tente de lui expliquer ma bévue, ce qui le détend et le fait rire.



Je me remets en position et me détends dès l’instant qu’il touche mes pieds. Hallucinante la douceur de ses gestes par rapport à son imposante carrure. Les mollets, les cuisses, ses mains huilées glissent sur ma peau en douceur, la sensation est plus qu’agréable. Je suis tellement bien qu’un petit afflux de sang vient troubler ma sérénité. Je panique à l’idée d’être pris sur le fait. Jamais je n’ai eu ce genre de réaction au contact d’un homme. Troublante situation, je ne sais pas comment réagir.



Je me laisse à nouveau faire, ses doigts et ses paumes massent mon épiderme avec une rare sensualité. Mon sexe est totalement dur maintenant, je m’en fiche, je suis bien. J’oublie où je suis, j’oublie qui me masse, je ne pense qu’à mon bien-être. Mes bras ne sont pas oubliés et, lorsqu’il termine avec mes mains, il passe les siennes du haut de mon corps jusqu’à mes pieds. Il passe sur mes fesses, je tressaute légèrement la première fois.



Je suis sincère, cela ne me dérange nullement. Au contraire, j’apprécie être massé sans que les mains ne soient obligées de quitter le contact. Malgré mon érection, je n’ai aucune envie sexuelle, je suis si bien que mon corps réagit, sans plus. Je n’ai jamais eu d’attirance quelconque pour un garçon, même si parfois mes divagations m’ont fait fantasmer sur un phallus. Je profite du moment, sans aucune honte de mon état, sans aucune arrière-pensée. Quand ses mains s’éloignent et que sa voix me souhaite une bonne journée avant de me laisser seul dans la pièce, je suis déçu d’une fin aussi rapide.


C’est à partir de ce moment-là qu’une puissante envie charnelle me submerge. Je suis prêt à m’abandonner entre ses doigts, prêt à me laisser bercer par ce sentiment d’abandon. Mais c’est trop tard, il n’est plus là, j’enfile le peignoir en nouant la cordelette de façon à maintenir mon pénis contre le ventre.


En me dirigeant vers le vestiaire, je rencontre la dame qui m’a accompagné jusqu’à Hamid. Elle me demande si tout s’est bien passé, je lui réponds affirmativement, mais en restant sur mes gardes, je ne voudrais pas passer pour un pervers. Elle a l’air satisfaite de mes réponses, car elle m’avoue que c’est sa première semaine dans ce hammam et que c’est pour cela qu’elle demande aux clients. Elle saisit l’occasion pour me vendre une nouvelle séance, arguant que les clients ne sont pas nombreux et qu’elle peut me faire un tarif avantageux. Bien entendu la direction de l’hôtel ne doit pas être au courant, quel sens des affaires… J’accepte bien entendu les conditions et la voilà m’accompagnant vers la petite salle.


Mon érection était tombée, mais voilà que le sang commence à converger malgré moi vers le corps caverneux. Elle me laisse seul et je n’attends pas l’arrivée d’Hamid pour m’allonger. Il est surpris de me voir, il me dit que c’est bien la première fois qu’un client revient dix minutes après la séance. Il est inquiet, me demande si son travail n’a pas été à la hauteur, s’il m’a fait mal. Je bataille pour lui dire qu’il n’en est rien, qu’au contraire cela m’a délassé et que je souhaitais recommencer puisqu’il y avait une séance de libre dans le planning.


Il s’enduit les mains et recommence là où il s’était arrêté. Ma peau est encore couverte d’onguent et j’apprécie en soupirant de bien-être ses premiers allers-et-retours. L’ambiance est plus détendue, je l’écoute me parler, il me parle de ce nouveau travail, qu’il était kinésithérapeute mais qu’il gagnait mieux sa vie maintenant. Bref une conversation que je qualifierais de banale, je réponds soit en hochant la tête, soit par de brèves phrases pour ne pas casser la magie. Ses mains puissantes passent sur mes flancs, remontent sous mes bras pour continuer le long des bras. J’adore ce traitement, de petits gémissements sortent de ma bouche bien malgré moi.


Je sens son ventre contre mon occiput lorsqu’il appuie ses mains de mes épaules jusqu’au creux des reins, enfonçant mon ventre dans le matelas. Cela a pour effet de faire écarter mes cuisses, sans rien faire elles s’éloignent tangiblement. Je ne fais rien pour les soustraire à cette force, elles ne se désolidarisent que de quelques degrés, mais suffisamment pour que mes testicules soient visibles.


Hamid vient se positionner sur mon côté et s’occupe de la jambe droite. Une main de chaque côté, il masse les muscles avec fermeté. Un doigt vient toucher la peau moite de mes bourses malencontreusement, le masseur s’excuse platement et promet de faire attention. Je me contente de lui adresser un gémissement plus prononcé qu’à l’habitude. Le message est envoyé sans aucune réflexion. Moi qui calcule toujours tout avant de réaliser la moindre action, je me surprends à m’abandonner intimement à cet inconnu.


L’érection ne me quitte pas, j’aime la sensation d’être tendu avec l’impossibilité de me toucher ou d’être touché. Le ventre palpitant sur ma hampe est la seule caresse à laquelle elle a droit. Hamid ne répète plus son geste et je le regrette. Tout le monde ne peut pas avoir les mêmes envies au même moment. Je tente une dernière fois de l’asticoter puis je me promets de ne plus l’embêter avec mes envies.


S’il ne fait pas la moindre approche, je remarque que mes cuisses, mon postérieur et mes flancs sont les plus sollicités. Lorsqu’il pose une main sur ma taille et l’autre sur mon globe gauche je décide d’ouvrir le compas de mes jambes. Pas de quelques centimètres, je mets carrément mon intimité à nu. J’ai le souffle rapide, je transpire à l’idée saugrenue que je viens d’avoir. J’espère qu’il n’aura pas de réaction incontrôlable. Il est figé, pas un bruit dans l’alcôve, ce silence pesant et moite fait battre à mon cœur la chamade.



Je décide de rester immobile quelques secondes puis de m’éclipser si rien ne se produit. Je ne mettrais jamais ce plan à exécution. Le masseur reprend du service, les mains s’accrochent à mes fesses sans jamais les torturer. Le massage est viril, mais pas du tout brusque, il écarte outrageusement mes globes, je suis surpris et à la fois comblé. Il relâche la pression, me caresse et inonde ma raie de liquide gras. Toujours sans un mot, il reprend le massage, ses doigts deviennent de plus en plus entreprenants, j’ai droit à quelques pichenettes sur mes parties fragiles, un pouce est venu s’appuyer sur mon anus.


Il prend de l’assurance tout en faisant durer les caresses, car il n’est plus question de massage. Son seul objectif est de s’occuper du petit cul offert. Détendu est le mot me caractérisant le plus lorsque le pouce entre en moi sans aucune résistance. Quand il ressort, je ne demande qu’à lui ouvrir à nouveau la porte en cambrant mon postérieur. Hamid en profite pour passer sa main entre mes jambes pour saisir mon membre. J’ai remonté mes genoux sous mon ventre pour qu’il puisse me masturber aisément. Sa poigne est ferme, le rythme lent, je suis d’autant plus comblé qu’un (ou deux ?) doigt coulisse dans mon ventre abondamment lubrifié.


Je gémis sans discontinuer, lui ne me propose aucun son. Je n’ouvre pas les yeux, je n’ose le regarder de peur de briser la magie de cet instant. Je jouis abondamment sur le tissu recouvrant le matelas, Hamid n’a toujours rien manifesté. Il ne retire ses paluches que lorsque l’orgasme finit de me terrasser, je m’écroule fesses en l’air telle une chiffe molle.


Je perçois, dans ma torpeur, le cliquetis d’une porte qui se referme. Mon masseur s’est évanoui me laissant seul. J’enfile le peignoir et vais passer une demi-heure dans le hammam pour penser à cette torride entrevue.



oooOOOooo



Mes amis arrivent pile poil pour le souper, chacun raconte sa journée. Je suis étonné que pratiquement toutes les dames soient passées entre les mains d’Hamid. Toutes sont dithyrambiques à son sujet, elles louent sa douceur, sa gentillesse, sa timidité et surtout l’absence de regards ou gestes déplacés. J’acquiesce, me gardant bien de raconter ma petite aventure. Une soirée typique est prévue ce soir, je ne reste pas très longtemps et vais faire un tour sur la plage. Je ne peux faire autrement que d’être accompagné de Lucie, une veuve de soixante-quatre ans, qui apprécie fortement ma compagnie.


Je voulais me promener pour repenser aux merveilleux moments passés et surtout pour m’échauffer un peu en pensant à demain. Eh oui ! j’ai décidé d’y retourner…


Lucie est une vraie pipelette, ce n’est pas moi qui le dis, c’est elle. Pour être agréable, j’écoute et réponds sincèrement, de toute façon je n’ai rien à cacher. Cela fait maintenant un long moment que nous sommes au bord de l’eau. Je ne réagis même pas lorsqu’elle me prend la main pour marcher, pas plus que je ne la rejette lorsqu’elle me donne un baiser, puis un deuxième.


Je ne suis pas descendu de mon nuage, ma tête est toujours au hammam. C’est triste pour Lucie, mais je ne ressens rien pour elle lorsqu’elle me couche sur le sable, que je défais son corsage pour m’occuper de ses seins. Je la laisse raviver mon mat à coups de langue bien placés. Lorsque je suis bien droit, elle vient se ficher en moi et ondule son fessier en m’embrassant à pleine bouche. La coquine a du tempérament et de la technique, mais je ne suis malheureusement pas tout à fait avec elle. Pourtant c’est agréable, elle est bien conservée et ses rondeurs contenteraient bon nombre d’hommes. Je finis par me réveiller et m’occuper plus dignement de Madame. Elle s’aperçoit de mon regain d’entrain et augmente la cadence. Je la bascule dos au sable pour la pistonner avec une cadence lente mais puissante.


Ses gémissements m’encouragent et me motivent. Je suis indestructible, je ne cesse de m’enfoncer en elle, alternant les passages effrénés et les moments plus câlins. Nous finissons par jouir simultanément. Elle me remercie en m’embrassant, je fais de même car je n’ai pas envie de quitter ses bras. Nous nous séparons lorsque mon pénis flasque n’a plus la force de rester en elle.


Bras dessus-dessous, nous nous cachons pour se rejoindre dans ma chambre. Après une bonne douche nous nous endormons, enlacés.



oooOOOooo




Je l’ai laissée partir au petit matin, feignant d’être endormi, je ne sais quoi lui dire, donc à quoi bon se lever ? Elle part non sans me laisser un petit mot. Je me régale à lire ses quelques phrases et comme elle, je compte bien passer d’autres moments en sa compagnie. Nous sommes sur la même longueur d’onde, je me recouche content, mais surpris par la tournure de cette semaine. Me voilà accroc aux mains d’un homme et aux atouts d’une grand-mère.


Quand je me réveille enfin, il est trop tard pour déjeuner, mon groupe de retraités est parti en excursion. Restent quelques touristes arrivés la veille qui se prélassent au bord de la piscine ou à la plage. C’est un groupe d’Allemands assez bruyants, donc pas de farniente au bord de l’eau. Je bouscule mes plans et décide d’aller passer un moment avec Hamid maintenant plutôt que cet après-midi. Mon désir de le rencontrer à nouveau me prend aux tripes et c’est fébrile que je paie la dame puis que je me déshabille au vestiaire.


Je suis devant la table affublé du peignoir aux couleurs de l’hôtel. La charmante gérante me laisse seul face au colosse aux cheveux poivre et sel. Pas besoin de mots, je retire mon unique habit, Hamid ne peut manquer de voir mon trouble, et m’allonge à plat ventre, les pieds touchant chacun un coin de la table. Ma position peu académique ne le trouble pas, il se contente de mettre de l’huile sur ses mains et mon corps.



La mise en condition n’est pas bâclée, le massage me met en transe, j’ai l’impression d’être drogué tellement je suis bien, je ne pense à rien. Je ne fais que profiter du moment. Hamid parle comme la veille, de son travail, de sa vie. C’est l’action combinée de ses mains et du son de sa voix qui me catapulte dans ce merveilleux état.



Pour prouver ses dires, il passe une main au fond de ma vallée puis vient caresser mes bourses. Comme la veille, je garde mon visage entre mes bras. Ses gros doigts emprisonnent ma verge, caressent mon gland, jouent avec mes deux fruits. Je redresse mes fesses, les genoux écartés au maximum, il me sonde avec une infinie douceur. L’huile de massage facilite l’introduction de ses doigts, je gémis, la bouche mordant le tissu pour ne pas ameuter les gens se trouvant dans les pièces adjacentes. J’accepte sans douleur que ses doigts agiles viennent me fouiller au plus profond. Au contraire de la veille, je jouis rapidement, trop rapidement. Je macule les serviettes étalées sous moi, Hamid ne s’en est pas aperçu et continue de me trouer avec la même délicatesse. Il continue d’un seul doigt lorsque je m’allonge à nouveau, flapi par l’orgasme.


Puis il reprend ses massages comme pour une séance classique. Égoïstement je profite des mains qui me parcourent, mais à aucun moment je n’ai pensé à son plaisir. Que faire ? Lui demander ce qu’il désire en échange ou me proposer ? Je ne sais comment faire, ni quoi faire. Je suis novice, certainement lui aussi, mais je suis vraiment décidé à lui offrir mes services. Lui faire une fellation ou me faire sodomiser ne me gêne en aucune manière à cet instant. La conjugaison de ses massages et de sa voix, car il a recommencé à me parler, libère mon esprit.


Brisant ma récente habitude, je décide de basculer mon visage vers le sien pour lui demander s’il désire que je lui rende la politesse d’une quelconque façon. Hamid reste stoïque et continue de manier ses mains, puis il se met à répondre, à sa façon. Il me raconte l’amour qu’il porte à sa femme et à ses enfants. En faisant quelques arabesques, il finit par avouer le sentiment de honte qu’il a eu la veille en me caressant, à la nuit de songes qu’il a passée. Il a cru au début que cela faisait partie de son travail, puis en y repensant, il a compris une certaine attirance. Chaque fois qu’il parle des sentiments qu’il a vis-à-vis de moi et de la situation, il se retranche envers son amour des femmes et en particulier de la sienne. Tourmenté par ses réflexions, c’est en me voyant arriver aujourd’hui qu’il a compris qu’il avait besoin d’assouvir ses envies, aussi crues soient-elle.


Je comprends son ressenti, mes angoisses n’étant pas éloignées des siennes. À demi-mots, nous nous entendons pour ne pas avoir de contacts affectueux. Donc pas de baisers et d’embrassades, pour ma part cela ne m’aurait pas dérangé, mais je respecte ses exigences. Sans lui demander, je m’agenouille à ses pieds et passe ma tête sous sa tunique. Mes mains remontent sur ses cuisses musclées et tirent sur le slip. Comme je l’avais deviné, Hamid est en érection, je ne me pose pas de question et avale son gland puissant. Le sexe n’est pas démesurément long comme pourrait le laisser penser sa taille, par contre l’épaisseur est surprenante. Je ne peux toucher mes doigts lorsque je le branle. J’aimerais vraiment pouvoir voir ce que je suce et en plus je commence à étouffer sous l’étoffe.


Je me relève pour le faire asseoir sur la table et lui retire son unique vêtement. Une montagne de muscle s’offre à moi, une nouvelle génuflexion et je viens savourer ce sexe parfait. Le gland rose et luisant est un bonheur à aspirer malgré sa taille. J’aime entendre les râles puissants de mon amant quand je lèche sa hampe et ses grosses bourses poilues. Il ose enfin exprimer son contentement, je poursuis ma fellation, je ne peux l’avaler entièrement mais je m’applique à lui donner du plaisir. Je suis à nouveau en érection, je me déchaîne sur son pieu, je vais même jusqu’à regarder son visage aux yeux clos. Moi aussi je m’isole dans ma bulle lorsqu’il me fait jouir.


Il n’y a aucun avertissement de son orgasme, il m’asperge, le foutre épais et jaunâtre souille ma bouche et mon visage ravi. Je ne peux m’empêcher de laper son sexe à la recherche du liquide âpre et visqueux.


Je laisse Hamid assis, le visage vers le ciel, dans la petite salle. Après une douche délassante, je vais me restaurer et faire une longue sieste.



oooOOOooo




Je me suis endormi sur une chaise longue au bord de la piscine, malheureusement le soleil n’est pas fixe et le résultat sur ma peau n’est pas fameux. Joli coup de soleil, je me réfugie dans la chambre pour me passer une crème hydratante. C’est moins grave que ce que j’ai pensé au premier abord, tant mieux, mais je ne vais pas aller m’allonger sur la table de massage cet après-midi comme je l’avais prévu. Un coup de fil, j’annule le rendez-vous et le déplace au lendemain en fin d’après-midi. D’ici vingt-quatre heures, ma peau sera sûrement moins sensible.


Je descends me restaurer, mes compagnons de table ne manquent pas de se moquer, gentiment, de mon infortune. Je les laisse pour la fin de la soirée et vais m’allonger nu sur le lit en zappant sur les programmes proposés. Je commence à m’assoupir lorsque je perçois un grattement sur la porte. Lorsque je suis sûr de ne pas rêver, j’enfile un caleçon à la va-vite et découvre ma petite mamie le visage enjoué.


La grand-mère vient proposer son aide pour m’oindre de crème. Je ne refuse aucunement et la remercie de me rendre ce service. Je m’allonge sur le lit en tenue d’Adam et laisse les mimines de la coquine s’occuper de ma peau brûlée. Décidément, moi qui n’étais pas un adepte des massages.


Je la regarde s’appliquer à ne point me blesser, ses mains m’effleurent, ses gestes ouvrent parfois son doudou coloré sur une poitrine lourde mais libre. Je rends hommage à ses formes ainsi qu’à son application en brandissant mon gland le plus qu’il m’est possible. Son sourire est de courte durée car elle le prend en bouche délicatement. Sa fellation est goulue et douce à la fois, Lucie fait attention à ne pas s’appuyer sur l’épiderme rouge écrevisse. Je me laisse bercer par la chaleur de sa langue avant de lui ordonner de se mettre à quatre pattes. J’ai dit ça sans réfléchir, sur une envie subite. Elle n’a pas paru surprise et s’est mise en position de bonne grâce en m’assurant qu’elle était ravie de ce revirement soudain. Je remonte l’étoffe aux motifs africains sur son dos pour découvrir un fessier large mais pas fripé. Ce qui me surprend – pas tant que ça en fait –, c’est l’absence de lingerie.



Ma seule réponse est de venir écarter ses chairs pour me plonger dans les poils blancs et soyeux qui entourent son intimité. En même temps que je lape son entre fesse, je rêve à Hamid, que j’aimerais qu’il me fasse la même caresse. Les doigts poussant ses fesses, j’investis, profondément son fondement d’une langue perverse. Je ne m’occupe plus de son sexe, je suis obnubilé par son muscle brun. Lucie, entre deux gémissements, éructe sur le caractère cochon de mon intrusion. Son goût du bavardage ne cesse jamais, ce n’est pas si désagréable puisque je sais en direct si mes caresses lui conviennent. Pas de grossièretés ou d’ordres à la prendre ne sortent de sa bouche, uniquement des commentaires sur ce qu’elle ressent.


Je finis par me redresser et pointer mon sexe en direction de son orifice rendu baveux. Je n’ose lui demander son consentement, elle ne s’embarrasse pas et recule son postérieur vers ma tige. Je plonge avec lenteur dans le boyau accueillant, Lucie a maintenant le souffle rauque. J’ai l’impression que sa voix a mué, les mots lui viennent moins vite, le souffle est court, il est plus difficile de parler tandis que je la pistonne virilement. Je sens ses doigts courir sur son clitoris et parfois elle attrape mes testicules pour que je reste quelques secondes ancré en elle. Je regarde sa raie, me régale d’entrer et sortir mon casque pour voir son anneau frétiller, je me surprends à l’envie d’être à sa place et de sentir la poigne du masseur sur mes hanches. Il ne m’en faut pas plus pour m’épancher. Je n’arrête pas les mouvements de mon bassin pendant que j’éjacule abondamment. Ma tige est sensible mais je ne cesse de bouger, madame n’a pas atteint l’orgasme et je veux qu’elle aussi prenne du plaisir.


Mon sexe redevient dur, très dur et je change de fourreau. Je plonge dans son vagin bouillonnant sans aucun effort. À ce moment-là, Lucie ne parle plus, sa bouche n’éructant que cris et gémissements. C’est la première fois que je réussis l’exploit de continuer à limer sans un laps de temps de repos.


Je me sens Superman, j’alterne les angles de pénétration pour toucher toutes ses zones sensibles. Elle m’aide à la manœuvre en secouant ses fesses en tous sens, je la chevauche bestialement, nos glapissements bruyants doivent être perçus par nos voisins, rien ne peut arrêter notre soif lubrique. Je redouble la cadence lorsque j’aperçois ma semence quitter le doux cocon dans lequel je m’étais relâché. Je suis à la limite d’un deuxième orgasme et c’est ma compagne qui donne le signal de la fin des hostilités en compressant les parois de son vagin sur mon piston. Ses bras ne la tenant plus, terrassée par le plaisir, Lucie s’allonge sur les draps. Je la suis en m’affalant sur son dos, je m’agite quelques secondes puis je termine en embrassant son cou. La chaleur est torride, la climatisation n’a pas fait son office. Nous nous enlaçons pour un baiser passionné, nos corps collés par la transpiration.


Je n’ai plus mal à la poitrine ou sur les cuisses, je suis anesthésié par le plaisir charnel qui m’a submergé. Quelle amante diabolique cette Lucie, elle propose un tête-bêche pour finir la soirée. J’accepte avec joie de goûter à nouveau ses délices, agrémentés de mon propre jus. Je me régale de ces parfums mêlés et elle réussit le tour de force de me faire durcir une nouvelle fois. Je ne sais combien de temps nous échangerons les caresses buccales mais vers la fin ma langue s’engourdira, à la limite de la crampe.


Après un nouvel orgasme, nous nous endormirons sans passer par la douche. Plus assez de forces pour aller jusqu’à la salle d’eau. La séance nous a tant épuisés que nous ne nous réveillerons qu’aux alentours de onze heures. Lucie a raté le départ de son excursion.



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Je passe ensuite la journée avec elle à lézarder, bien à l’ombre, au bord de l’eau chlorée. J’ai une nouvelle fois annulé le rendez-vous massage. Je ne veux pas qu’elle m’accompagne à la séance, demain matin j’y serai pour l’ouverture. Je reviens avec deux cocktails que je pose sur la petite table entre nos deux transats. Elle sort de la piscine avec son maillot une pièce multicolore. Ça lui va bien, ça correspond à son caractère. Elle ne fait pas son âge, petite, un peu ronde, elle assume ses formes. Je la complimente et cela fait son effet, la dame ravie me demande si je veux bien la suivre dans sa modeste chambre. J’accepte et nous ne descendrons pas manger de la soirée.


Le lendemain matin, les retraités ne se formalisent pas pour nous appeler les amoureux. Ce sont ses amis et ils ont compris tout de suite que nous nous amusions tous les deux. Je suis content qu’il n’y ait pas de problèmes ni de jugements. Tout se passe pour le mieux et tout ce petit monde prend le bus pour une nouvelle visite.


Je me dirige seul pour cette séance que je sais la dernière, fin de séjour oblige, mais aussi parce que je sais ce qui va arriver et que cela sera le terme de notre relation silencieuse. Allongé sur la table avant son arrivée, mon sexe est déjà en pleine forme. La porte s’ouvre, je garde les yeux clos entre mes bras, j’entends un bruissement d’étoffe et le raclement de chaussures sur le sol. Je sais qu’Hamid est maintenant nu.


Ses mains m’électrisent au premier contact sur la voûte plantaire. Puis je m’abandonne entre ses doigts. Il réalise le massage complet mais ne s’attarde pas trop, il préfère profiter de mes fesses. Je ne m’en plains pas et attends sans appréhension qu’il veuille bien noyer mon conduit d’onguent gras. Un doigt épais vient se planter dans l’abrupte vallée, puis un autre, les caresses s’enchaînent avec autant d’introduction. Je m’écarte pour pouvoir accepter ses écarts grivois, il me prépare avec douceur sans se presser. Je n’ai plus de notion du temps entre ses mains, rien ne me raccroche à la réalité, une seule m’importe : qu’il me remplisse et m’adonne à ce plaisir inconnu.


Aucune douleur ne vient troubler mes sentiments de bien-être, même lorsque le gland large se fraie un passage au centre de mon muscle. Il m’a tiré simplement au bord de la table pour que mes pieds touchent le sol, j’ai cambré mes reins, puis à la suite il a posé une main au creux de mes reins et de l’autre a dirigé son membre. Je pousse et il rentre, la sensation agréable m’envahit, je gémis sans discontinuer. Comment ai-je pu renier cette partie de mon anatomie depuis si longtemps ? Pourquoi ai-je refusé le minuscule doigt gracile de Marie lorsqu’elle a voulu s’introduire pendant une fellation ? J’apprécie avec délice sa progression au plus profond, je couine encore plus fort lorsqu’il me saisit par les hanches pour coulisser. Quel plaisir de sentir sa queue sortir et revenir s’enfoncer entre mes muqueuses. Je suis amoureux de ce gland puissant et de l’épaisseur de cette hampe. Chaud, palpitant, je me réjouis de ce pieu vivant m’écartelant. Hamid ne parle pas, c’est à peine si j’entends sa respiration, je n’y pense pas sur le moment, mais je me demanderai toujours si les voisins n’ont pas entendu mes jappements.


Le claquement de son ventre sur mes fesses s’accélère, les chocs sont plus brutaux. Ce traitement ne me déplaît pas, d’autant plus que mon Tunisien préféré rajoute une rasade d’huile entre mes fesses. Il se balade en moi avec facilité, j’ai déjà éjaculé sous mon ventre mais mon envie ne cesse pas pour autant. Ses doigts imprègnent mes chairs tant il me tire à lui en s’enfonçant. Je suis une poupée entre ses bras musclés. Il s’arrête quelques secondes sans relâcher la pression sur mes hanches. Quelques sursauts et une agréable sensation de chaleur m’envahit, il jouit en moi.


Je souris entre mes bras, il se retire puis sans bruit ramasse ses affaires et s’en va.


Je reste seul, en position, attendant que mon muscle quelque peu endolori reprenne sa place. Oui, j’avoue avoir une légère sensation de douleur, mais j’accueille celle-ci avec beaucoup de plaisir. Je serre les fesses sur le chemin de ma chambre, je ne sais pourquoi mais je veux garder en moi ce qu’il m’a donné. Je prends une bonne douche et me couche nu en rêvant d’Hamid, enfin des ses mains agiles et de son sexe perforateur.



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J’ai passé le reste de la journée sur un petit nuage, me remémorant à regret mes drôles d’expériences. Je suis triste de devoir reprendre l’avion, départ prévu à deux heures trente demain matin (les voyagistes prennent un malin plaisir à nous sucrer les journées d’arrivée et de départ).


Ma seule inquiétude au retour : lorsque je fais mes bagages, je m’aperçois que la boîte de préservatifs est intacte. Résultat trois mois d’inquiétudes avant les résultats du test sanguin, quel con j’ai été.


Étrangement, je n’ai eu aucun maux durant le vol retour, plus aucun stress au boulot. Je suis retourné au club vacance quelques mois plus tard, mais je m’y suis ennuyé, des congés pourris. Durant ce semestre, je n’ai eu aucune conquête, féminine ou masculine, je n’avais qu’une envie : retrouver les sensations éprouvées avec Lucie et Hamid.


Au retour de ce deuxième voyage, j’ai appris qu’il ne fallait pas vivre dans ses souvenirs mais avec. C’est ce que j’ai dit à la psychologue qui me suit depuis trois ans, depuis mon divorce. Elle est sympa cette dame, quelques années de plus que moi, de belles formes et surtout un goût immodéré pour mes petites fesses. Nous nous sommes bien trouvés.