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Temps de lecture estimé : 9 mn
04/07/11
Résumé:  Être une femme médecin dans un club de jeunes sportifs n'est pas une chose facile... mais délicieuse !
Critères:  fh fplusag jeunes médical sport hsoumis cérébral revede confession -h+medical
Auteur : Shen  (Une passion : les hommes !)      
Méthodologie d'un rêve

Ce mois de décembre ressemblait de plus en plus à une descente aux enfers. Suite à l’affaire de dopage qui avait secoué le centre, la Direction nous avait donné des consignes extrêmement fermes pour évaluer l’aptitude des jeunes sportifs. Le président m’avait confié que l’avenir de l’établissement reposait sur mes épaules, une façon polie de m’annoncer qu’un échec me ferait perdre ma place.


Concrètement, il me restait deux semaines pour finaliser l’ensemble des examens cliniques obligatoires et envoyer les déclarations sociales du club. Cela représentait une vingtaine de visites médicales et dix à douze jours de travail administratif. Tout cela dans un contexte particulièrement défavorable : j’occupais ce poste de médecin sportif depuis déjà onze mois, et de nombreux licenciés me considéraient encore comme une étrangère. Il faut préciser que les femmes ont énormément de mal à trouver une place dans ce type d’environnement majoritairement masculin.


Depuis plusieurs semaines, j’avais tout simplement fini par perdre confiance en moi. Les joueurs du centre se contentaient d’établir un contact minimum en cas de problème de santé… Malgré tous mes efforts, ils ne juraient que par l’ancien médecin du club, dont je connaissais parfaitement les pratiques douteuses.


Par la fenêtre, je voyais des trombes d’eau se déverser sur le complexe. Mon petit bureau était situé dans une sinistre baraque, à l’écart du siège administratif et des terrains, et le premier des vingt patients que j’avais convoqués ne donnait pas signe de vie. Vu mon état de fatigue, il n’était pas question de l’attendre une heure…


La nuit commençait lentement à tomber. Alors que le tic-tac de l’horloge berçait cette fin d’après-midi, je réfléchissais à un moyen économique de réaliser tous les examens en une matinée. Il y avait plusieurs solutions possibles, mais cela demandait des ressources et de l’organisation. Après quelques instants à réfléchir en maltraitant des trombones, je plongeai ma tête entre mes bras puis fermai les yeux, un peu dépitée. Le sommeil me gagna naturellement et de relaxantes pensées envahirent mon esprit… L’ambiance était chaude et humide, l’odeur forte et revigorante… Juste avant de partir à la douche, la vingtaine de beaux mâles se trouvaient soigneusement rangés en ligne dans leurs vestiaires… Aucun bruit dans les rangs : les jeunes athlètes attendaient le contrôle médical. Leurs corps bouillonnants d’hormones s’offraient à ma complète évaluation. Ils devaient obéir : enlever leurs maillots de football, baisser leurs shorts et bien sûr, se laisser faire. Au début, j’écoutai les cœurs et regardai l’intérieur des plus jolies bouches. Mais bien vite, je passai à la vitesse supérieure, plongeant ma main au hasard des boxers et trouvant alors de belles surprises : tantôt une paire de testicules doux et chauds, tantôt un sexe ému de sentir le contact de doigts féminins étrangers.


Au fil des minutes, mes palpations se faisaient de plus en plus provocantes. Fesses rebondies, dos puissants, visages juvéniles plus ou moins rasés, cuisses robustes : tous ces corps devaient passer entre mes doigts, se soumettre sans pudeur à ma vision et mes envies. Suivant ce langoureux rituel, l’émotion devint palpable : les queues se mirent indistinctement à gonfler, débordant avec plus ou moins de décence des slips et des boxers.


Mes agissements redoublèrent de plus belle. La surprise et le désir se lisaient sur la plupart des visages : « elle n’attend que ça… » Dieu que j’aimais voir disparaître cette inhibition… Cela m’encourageait à jouer encore et encore avec la surface de leurs corps… À les provoquer sous des prétextes médicaux… Pour mieux les faire craquer !


Je les rendais fous d’excitation, et j’en étais fière. Après un long moment de résistance, certains baissaient leur caleçon pour se masturber ouvertement. Avec une extrême audace, d’autres passaient leurs mains sous ma blouse. Le groupe de jeunes hommes civilisés se transformait en une meute incontrôlable qui avait décidé d’abandonner tous repères sociaux.


Bientôt encerclée par une forêt de cuisses, je tentais de satisfaire tous les sexes qui se présentaient… D’abord avec mes mains, puis avec ma bouche et mes seins… Comme j’appréciais d’être le centre de toutes ces attentions ! Au bout de quelques instants, mes râles de plaisir, intenses et profonds, furent tout à fait engloutis par les gémissements indécents de ce troupeau d’hommes en pleine extase. Mon corps devint le labyrinthe d’innombrables queues rageuses bien décidées à parcourir les moindres parcelles de mon être. Régulièrement, aveuglément, de longues giclées d’un sperme chaud coulaient sur mon corps : c’était le signe que l’un d’eux était arrivé au bout de sa patience. Mais il en restait tellement d’autres à satisfaire…


Toc ! Toc ! Toc ! Toc ! Toc ! Toc !


Sortant violemment de ma torpeur, la première chose que je sentis fut la ligne chaude qui coulait entre mes cuisses. J’avais dormi une demi-heure peut-être… Une vague silhouette attendait dehors, dans le froid et sous la pluie… Depuis combien de temps ?



Un jeune homme d’une vingtaine d’années, trempé des pieds à la tête, franchit la porte du dispensaire.



C’était une façon simple et efficace de lui faire comprendre que je n’étais pas à son service et que je pouvais, à mon tour, annuler un rendez-vous. Mais en le voyant dégoulinant et congelé, cette leçon me parut un peu sévère. D’autant que j’avais une part de responsabilité dans cette histoire.



La description de mon patient vous paraîtra peut-être un peu formelle, mais elle a l’avantage d’être complète : c’est un résumé fidèle de son dossier médical. Arthur, né en en 1989, était issu d’un milieu modeste dont il a pu s’extraire grâce à son talent pour le ballon rond. Il a grandi dans un club de football de Provence, où il a passé quelques années tranquilles et gagné la coupe des cadets en 2008. Seuls faits médicaux notables : une allergie au lait et un déchirement de la cuisse dans la grande enfance.



Ce moment constituait un prolongement étrange de mon rêve. Proche de celles que je venais d’imaginer, la musculature d’Arthur s’avérait tout à la fois virile et remplie de grâce. Un duvet régulier et lumineux habillait la longueur de ses jambes alors que son torse nu affichait une puissante capacité respiratoire. Son sexe enserré dans un boxer moulant ne me laissa que peu de secrets, expertise médicale oblige…


Troublée par mes récentes émotions, il s’agissait pourtant de ne pas m’égarer et d’agir en professionnelle. Et le beau sourire qu’il m’offrit au moment de tendre son bras pour évaluer sa tension n’y changeait rien ! Son cœur battait vite mais normalement. Il n’y avait plus la moindre trace de la déchirure passée. Mes doigts sentirent aussi que son ventre était plein et sa colonne vertébrale parfaitement positionnée. L’irrégularité de sa respiration devait évidemment être mise sur le compte de l’émotion.


Brutalement, un coup de fil interrompit la consultation.



Un joueur s’était sévèrement blessé sur l’un des terrains.



Il ne manquait plus qu’une urgence… Le sort s’acharnait… Sur le terrain, l’entraîneur m’attendait avec dépit et dédain. Malheureusement pour la victime (et heureusement pour moi), il s’agissait d’une déchirure grave provoquée par un tacle appuyé. Mon intervention fut ainsi écourtée grâce à l’arrivée des pompiers qui prirent intégralement en charge le blessé.


Avant de revenir dans l’infirmerie, je jetai machinalement un œil par l’une des fenêtres du bâtiment. Emmitouflé dans sa serviette, les cuisses légèrement écartées, le jeune homme frôlait délicatement son sexe à travers son boxer. Pensait-il à l’érotisme de sa situation ? Je pris le parti de le laisser encore quelques instants…


Peu m’importait ce qu’il avait dans la tête durant ce moment… Les fantasmes font partie de la nature humaine et n’ont pas à s’intercaler entre un médecin et son patient. En revenant dans la pièce, malgré mon immense curiosité, je fis mine de ne rien remarquer et poursuivis ma mission.


Après de longues et rigoureuses palpations des articulations, la fin de l’examen clinique approchait. Avec elle, le contrôle le plus redouté des jeunes gens.



J’étais persuadée qu’il s’était calmé depuis mon retour.



Le garçon réfléchissait : s’il refusait, il allait être déclaré inapte. Et l’inaptitude entraînait l’exclusion du club. À lui de prendre ses responsabilités…



Il se mit en station debout face à moi. Ma main sentit immédiatement le sexe enserré dans le boxer, tourné vers la gauche contre le ventre. D’un geste sûr, je palpai d’abord les testicules. Pas de varicocèle, ni de tumeur suspecte. Sous le coup de l’émotion, le garçon s’appuya sur la table d’auscultation. Je passai à l’examen du pénis en lui annonçant que je devais évaluer la capacité à décalotter. Il me fallut de longs instants pour y arriver. En effet, le tissu ne permettait pas de faire coulisser correctement le gland… Au point même de m’interroger sur une possible pathologie. La respiration du garçon s’accéléra, son ventre se tendit alors que je multipliais le plus professionnellement du monde les va-et-vient nécessaires. Il ne fallait pas tarder, pour lui comme pour moi… Après une ultime tentative, le gland sortit de son écrin. L’examen était terminé.


Malgré ma dextérité, il survint ce que je ressentis comme un échec. Le garçon avait bel et bien éjaculé peu après l’examen… Une large tâche qu’il tenta de dissimuler au moment de se rhabiller me le prouva.



À ce moment, comme vous l’avez sans doute déjà imaginé, j’ai malgré moi franchi le miroir entre le rêve et la réalité…