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Temps de lecture estimé : 44 mn
14/07/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Un homme couche dans un journal la singulière histoire qui lui est arrivée.
Critères:  ffh nympho hsoumis contrainte noculotte fellation cunnilingu anulingus pénétratio hsodo journal -journal -fantastiq
Auteur : Rain      Envoi mini-message
Un étrange journal intime




Mardi 26 août :


Cela fait maintenant deux jours que je suis prisonnier ! Leur prisonnier ! Ce qui m’est arrivé est hallucinant ! Si quelqu’un m’avait raconté une telle histoire, je ne l’aurais évidemment pas cru. Mais, si quelqu’un trouve un jour ce cahier, je le prie de croire que tout ce qui est relaté ici est vrai. J’ai peur ! Terrorisé me semble plus approprié. Peut-être que je n’en ressortirai pas vivant ! Je les entends revenir, je dois cesser d’écrire et dissimuler mon journal.



Mercredi 27 août :


Je viens de m’apercevoir que ce que j’ai écrit précédemment est confus. Mais je suis moi même dans une confusion indescriptible ! Elles n’ont pas été tendres avec moi ! Je vais donc commencer par le début afin que le lecteur (et j’espère qu’il y en aura un) puisse réaliser ce qu’il m’est arrivé. Tout a commencé le dimanche 23 août. Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mais commençons par le début, pour une fois que j’ai du temps. Je devrais être tranquille une bonne partie de la journée.


Je venais d’aménager dans mon nouvel appartement situé au troisième étage d’une vieille bâtisse en banlieue marseillaise. Mon salon était toujours encombré d’innombrables cartons que j’avais eu la flemme de déballer, et je les regardais, en caleçon, vautré sur le canapé. Quelle idée de déménager en plein mois d’août ? Pensai-je. À Marseille qui plus est !


La température avoisinait les quarante degrés et je passais mon temps en sous-vêtement dans mon salon, à ne rien faire, la tête collée dans un ventilateur qui commençait à montrer des signes de fatigue. Je transpirais à grosses gouttes, réfléchissant à ma vie d’antan. Je veux dire celle que je menais quelques mois auparavant dans ma campagne natale ! Un petit village, dans l’Aveyron. Là où j’avais rencontré mon plus grand amour qui m’avait quitté en juin. Pourquoi ? Cela n’a plus d’importance au moment où j’écris ces lignes.


Mes voisins étaient invisibles. Je ne croisais jamais personne quand je décidais d’aller me promener. Je n’entendais jamais de bruit, ni de musique et, à en juger par les prénoms sur les boîtes à lettres, je fus rapidement convaincu que mes voisins étaient âgés. Pourtant un samedi après-midi où je descendis faire quelques courses à l’épicerie du coin, je fus agréablement surpris, à mon retour, d’apercevoir deux charmantes demoiselles qui montaient les escaliers devant moi. Deux brunes aux fesses moulées dans un petit short en coton blanc pour celle qui avait les cheveux les plus longs et un short en jean extrêmement court (probablement fabriqué maison, me dis-je) pour celle qui avait deux tresses dans les cheveux, un peu comme les indiennes dans les westerns.


Je les suivis à distance, mon regard rivé sur leur fessier qui se trémoussait. Elles avaient vraiment des culs appétissants et j’en salivais. Un instant je me concentrai même sur celle qui avait le short blanc en espérant déceler la ficelle d’un string en son centre. Les masturbations auxquelles je m’adonnais fréquemment commençaient à m’exaspérer et je voulais toucher une peau féminine, la caresser, la respirer. Je me voyais faire descendre leur short afin de voir ce qui se cachait dessous. J’imaginais deux strings fendant leurs fesses bronzées que je n’allais pas tarder à écarter pour voir ce qui se dissimulait encore plus en dessous.


Quand je les vis arpenter le palier du troisième étage (mon étage !), ma gorge se noua et mon cœur s’emporta comme celui d’un ado qui croiserait la fille dont il est secrètement amoureux dans une ruelle déserte. Ce sont peut-être mes voisines et je ne les ai jamais vues ! Dépêche-toi ! Va te présenter ! Sors-leur le grand jeu !


Mais je ne fis rien. Je n’avais jamais été du genre à draguer les filles. Toutes celles que j’avais réussi à ramener dans mon lit, et parfois dans ma vie, n’avaient pas atterri là grâce à mes talents de séducteur. En réalité, elles avaient fait tout le boulot. Si on était dans mon lit, c’était parce qu’elle m’y avait traîné. Et ce jour-là je ne pus voir leur visage, qu’au demeurant je présageai magnifique, car je me trouvais en contrebas quelques marches avant d’arriver au troisième étage pour les voir entrer dans un appartement situé à deux pas de porte du mien, du même côté.


Un peu déçu, je rentrai chez moi et allai me mettre sur mon canapé, après avoir retiré tous mes vêtements à l’exception de mon boxer. J’allumai le ventilateur sur la table basse et fus emporté par des pensées érotiques. Dans mon délire lubrique, je les avais accostées et les baratinais jusqu’à ce qu’elles me proposent de rentrer dans leur appartement. Et évidemment, la suite s’annonçait chaude ! Elles se frottaient à moi comme des chiennes en chaleur et poussaient des gémissements de contentement alors qu’elles ne faisaient qu’effleurer mon corps avec la pointe de leur sein, par inadvertance. Très rapidement, une choisissait de faire un strip-tease, comme cela, sans raison apparente. La pensée s’encombre rarement de raison ou de logique surtout quand elle touche aux domaines du fantasme. J’étais en train de me faire cette réflexion et perdais petit à petit les images érotiques qui défilaient dans ma tête quand quelqu’un frappa à ma porte. Cela me tira aussitôt de ma rêverie et je fus instantanément convaincu que c’était mes voisines !


Je me rhabillai et allai ouvrir la porte, mon cœur cognant très fort dans ma poitrine. Quand je vis la fille au short blanc devant mon palier, ma respiration fut coupée net, et cela dut se remarquer sur mon visage car il me sembla apercevoir un sourire en coin, dans la bouche de ma charmante voisine. Elle avait un visage fin, avec de grands yeux bleus qui éclairaient sa peau mate. Mon regard se posa brièvement sur sa poitrine et remarqua une poitrine de moyenne taille. Mais ce qu’il constata surtout, c’était qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Derrière le tissu de son haut blanc, ses tétons pointaient fièrement. Je ne m’attardai pas sur ce détail car je ne souhaitais pas passer pour un rustre dès notre première rencontre. Elle fut la première à parler.



Mais elle avait déjà tourné les talons et retournait dans son appartement, m’offrant une nouvelle fois en spectacle son cul splendide. Je fermai la porte et me réjouis à l’idée d’aller passer la soirée chez elles.


Comme vous l’avez deviné, je m’appelle Franck, je vais avoir trente cinq ans, mais souvent on m’en donne moins. Certainement à cause de mes tenues vestimentaires. Mon ex me reprochait souvent de me saper comme un adolescent (jean ou pantalon ample, baskets, jamais de chemise et des sweaters à capuche l’hiver.) Je suis grand (1,85 m), mince, brun, les cheveux courts (rasés) avec des yeux marron-vert (au moins mon cadavre pourra être facilement identifié !)


Je regardai rapidement l’heure et fus déçu de constater qu’il n’était que 15 h 40. Il me tardait de leur rendre visite. J’imaginais une soirée très agréable qui dérivait petit à petit sur une partie de jambe en l’air extrêmement osée. Mes deux voisines étaient de véritables salopes et je les voyais se tripoter les seins, se les lécher et se manger le con en soixante-neuf pendant que je les observais en m’astiquant le manche. Ensuite, elles me suceraient en même temps, chacune s’occupant d’un côté de mon pénis, leur langue s’effleurant de temps à autre. Ces pensées firent leur effet et ma verge se dressa. Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain afin de prendre une douche pour me rafraîchir.


La douche froide me fit du bien et je retournai dans mon salon pour constater qu’il était à peine 16 h. Je ne savais pas quoi faire et choisis d’essayer de faire une petite sieste. J’approchai la table basse sur laquelle se trouvait mon ventilateur et m’allongeai sur le canapé en me ventilant de la tête aux pieds. Le sommeil fut long à venir mais quand il vint, il m’emporta jusqu’à 18 h 30 !


À mon réveil, je ne savais plus où j’habitais. Ma tête était lourde et cotonneuse et je décidai de retourner sous la douche pour me réveiller et me préparer pour rendre visite à mes voisines. Une fois sorti de la salle de bain, j’allai dans ma chambre pour m’habiller avec un jean et un T-shirt blanc, retournai dans la salle de bain pour me brosser les dents avant de sortir de mon appartement pour aller prendre l’apéro.


J’allai frapper à leur porte quand je me souvins que j’avais dit à la fille qui m’avait invité que j’apporterais quelque chose. Je fis alors demi-tour et descendis les trois étages en courant pour me rendre au fleuriste du coin. Un bouquet de fleurs ! Voilà qui n’était pas très original mais, d’après ma propre expérience, avait fait ses preuves. La fleuriste me proposa des fleurs, dont j’ai oublié le nom, qui symbolisaient l’amitié.


Je remontais aussi vite les marches jusqu’à la porte d’entrée de celles qui m’avaient demandé de venir prendre l’apéritif. Je toquai sur la porte deux fois, mon cœur remontait et heurtait ma gorge, et alors que je m’apprêtai à cogner une troisième fois, la porte s’ouvrit. La fille que je n’avais vu que de dos (reluqué, irait mieux, pensai-je en souriant intérieurement) resta plantée devant moi un long moment sans qu’aucun de nous deux n’ouvrît la bouche. Elle avait un visage angélique que ses yeux bleus pales faisaient resplendir. Et surtout ! Elle avait une poitrine pleine et ronde, sans le moindre soutien-gorge, qui gonflait son haut blanc laissant deviner ses tétons. Mon sexe tressauta dans mon pantalon et je fis de gros efforts pour éviter qu’il ne franchisse le cap suivant, surtout quand mes yeux s’attardèrent un instant sur sa mini jupe en jean qui dissimulait à peine le galbe de ses fesses. Ce fut moi qui parlai (bredouillai conviendrait mieux, songeai-je) le premier :



Voyant qu’elle ne répondait rien et se contentait de me détailler de la tête aux pieds, je rajoutai maladroitement :



Elle prit le bouquet, se plaqua contre la porte pour me laisser passer. Mais l’espace offert était trop mince, et à mon passage, sa poitrine effleura mon bras droit. Puis elle me montra la direction à emprunter et me suivit au lieu de me conduire. Un petit couloir menait à une porte entrouverte qui donnait sur un grand salon composé d’un très vaste canapé en forme de U inversé (à droite de la porte) devant lequel une table basse en verre supportait déjà tout le matériel nécessaire à l’apéro. Vanessa était assise sur le canapé. Elle portait une robe bleu pâle à bretelles qui s’arrêtait à mi-cuisse dont le décolleté possédait trois boutons. Deux étaient détachés et dévoilaient le renflement d’une ferme poitrine. À mon arrivée, Vanessa se leva et me fit signe de m’asseoir dans un large fauteuil assorti au canapé qui se trouvait face à celui-ci. Je m’y installai pendant que Sophia s’assit à gauche de Vanessa. Mon regard se posa sur elle quand elle se mit sur le sofa et il me sembla remarquer qu’elle ne portait pas de culotte avant qu’elle ait eu le temps de croiser ses jambes. À cet instant-là, je dois l’avouer, je me sentais penaud et décontenancé. J’étais mal à l’aise. Ces filles me rendaient nerveux et lorsque je levai les yeux et découvris la photo encadrée au-dessus du canapé, j’eus la gorge nouée par une grosse boule qui montait et descendait le long de ma trachée.


La photo noir et blanc était magnifique et les deux modèles qui occupaient le premier plan l’étaient encore plus. Vous avez certainement compris qui étaient les modèles de la photo. Je les avais en chair et en os face à moi ! Elles étaient au centre d’une clairière traversée par un petit cours d’eau et se tenaient la main, les pieds dans l’eau, entièrement nues ! Leur pubis lisse était baigné d’une douce lumière qui filtrait à travers la canopée. Leurs seins, fermes, posaient fièrement, les tétons turgescents et tendus. À l’arrière plan, un loup aux yeux luisants avait l’air de se diriger lentement vers les deux naïades. J’emmagasinais un maximum de détails en prenant soin à ne pas trop fixer la photographie, mais j’étais en même temps convaincu que mes voisines se rendaient compte que je les matais (sur la photo). De toute façon, si elles ne souhaitaient pas être vues, elles auraient enlevé la photo, me dis-je pour me rassurer et m’autoriser à la scruter encore et encore. Vanessa me ramena à la réalité en me demandant ce que je voulais boire. Après un rapide coup d’œil aux bouteilles sur la table, je répondis :



Elle me versa une grosse rasade de vodka et en fit de même pour Sophia avant de se servir elle-même. Elles levèrent leur verre et le sifflèrent cul sec. Je les imitai en enfilant le mien d’un seul trait. À peine bu, Sophia saisit de nouveau la bouteille et remplit nos trois verres. Ce coup-ci, nous trinquâmes avant de descendre la vodka. La fille de l’Est s’empara à nouveau de la bouteille, remplit la moitié de nos verres quand Vanessa lui dit :



Ce fut Sophia qui prit la première la parole :



Je voulais répondre « à moi aussi », mais m’abstins.



Vanessa se leva, sortit du salon et ne revint que deux ou trois minutes plus tard. Pendant ce temps, Sophia et moi échangeâmes quelques banalités, alors que mon regard allait de la photo au-dessus du sofa, à la poitrine de l’Ukrainienne qui me faisait beaucoup d’effet. Elle attrapa une nouvelle fois la bouteille de vodka et remplit nos verres. Je commençais à ressentir les effets de l’alcool et avais la tête lourde et cotonneuse. Au moment où je portais le verre à mes lèvres, elle me proposa de venir s’asseoir à côté d’elle. Je ne me fis pas prier et allai poser mes fesses à côté des siennes. Lorsque je fus assis, Vanessa réapparut dans l’encadrement de la porte, un gros livre noir dans les mains. Elle vint s’asseoir aussi à côté de moi, de l’autre côté. J’étais au milieu de ces splendides créatures et, pour être franc, je me sentais un petit peu mal à l’aise. Mais l’alcool aidant, cette sensation disparut rapidement.


L’album photo était très excitant et après avoir parcouru à peine un quart de celui-ci, mon sexe se raidit. Sur la plupart des photographies, Vanessa exhibait sa plastique de rêve soit dans des décors somptueux, soit dans des espaces naturels dont la beauté était magnifiée par la nudité du modèle adoptant maintes poses lascives et aguicheuses. La plupart étaient en noir et blanc et quelques-unes en couleurs. Il n’y avait aucune vulgarité dans les clichés qu’avait pris le photographe. On ne voyait que ses seins et ses fesses, et parfois, le sommet de son pubis lisse. Cependant les poses étaient toutes chargées d’une très grande synergie érotique qui commençait à exciter mes sens. Quand je sentis mon sexe commencer à se mouvoir, je décidai de poser l’album photo sur mes genoux afin de dissimuler mon érection naissante.


Mes deux voisines observaient les photos en même temps que moi, et leurs épaules frôlaient les miennes, tandis que de subtils parfums s’échappaient de leurs cheveux et de leur peau. À un moment donné, je tombai sur un cliché sur lequel Vanessa, enduite d’une huile grasse qui faisait luire la totalité de son corps, s’exposait au soleil sur une plage, les jambes légèrement entrouvertes laissant deviner les lèvres génitales. Je ne sais pas pourquoi mais cette photographie m’excita et ma queue prit tout son volume, ce qui fit légèrement bouger le book de Vanessa. Elles s’en aperçurent et cela les fit rire. Je ne partageais évidemment pas les mêmes émotions et je sentis mon visage devenir chaud et rouge. Sophia brisa la glace :



Le roulement du r sur le mot trique ne fit qu’accroître mon excitation et je me contentai de répondre tout penaud :



Elles partirent alors dans un fou rire qui me contamina bien vite. Alors que nous étions tous les trois pliés de rire, Vanessa posa sa main sur mon épaule et Sophia posa la sienne sur mon genou. Mon épaule ne transmettait pas trop de sensations tactiles, mais mon genou… La main de l’Ukrainienne était douce et chaude. Et surtout ! Elle se trouvait à peine à un ou deux centimètres de mon pénis. Je pris alors la décision de me lever et de me rendre aux toilettes, prétextant une très forte envie d’uriner.


Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’ouvris la porte des toilettes pour découvrir face à celle-ci un poster immense d’environ 1,50 m de hauteur pour 80 cm de large qui représentait Vanessa couchée en bout d’une longue table, jambes relevées et amplement écartées, au milieu desquelles la tête de Sophia mimait un cunnilingus. Celui-ci était peut-être même réel, la photographie laissait planait le doute. Moi qui pensais calmer mes ardeurs dans les toilettes ! C’était foutu ! De nombreuses visions lubriques assaillirent mon esprit et il m’était très difficile d’en faire abstraction. Je m’assis sur les toilettes, tournant le dos au poster, espérant que cela réfrénerait mon érection. Mais la tentation de regarder le poster était trop grande. Bien vite, sans que mon cerveau ne le commande, mon cou pivota et mes yeux détaillèrent à nouveau la grande photo couleur. Sophia avait été photographiée de dos, à genoux, ses fesses fendues par un string bleu duquel débordaient d’épaisses lèvres génitales. Je la reconnus grâce à ses tresses indiennes et sa peau claire. Quant à Vanessa, elle était parfaitement reconnaissable puisque sa tête s’inclinait sur la droite et paraissait chercher l’objectif. Je contemplai un peu plus le poster et ressortis des toilettes encore plus excité que quand j’y étais entré.


Quand je poussai la porte du salon que j’avais laissée entrebâillée, je surpris mes voisines qui s’embrassaient. Elles remarquèrent ma présence mais n’en furent pas le moins du monde embarrassées. Sophia avait les jambes écartées et mes yeux glissèrent sur son entrejambe. Cette fois-ci j’étais certain qu’elle ne portait pas de culotte, je distinguai même ses grosses lèvres (je pense que c’était les plus grosses que j’aie jamais vues) et le bas de ses fesses. Ces filles me troublaient et me décevaient. Elles n’étaient pas que de simple coloc, elles étaient amantes. Ma déception devait être palpable parce qu’elles me proposèrent, alors que j’allais m’enfoncer dans le fauteuil, de venir m’asseoir entre elles et déposèrent l’album photo sur mes genoux.


Ma déception se mua en colère. J’étais convaincu qu’elles se jouaient de moi. Elles m’allumaient et ensuite me démontraient que je n’avais pas la moindre chance de conclure comme le pauvre Jean-Claude Dusse dans la série Les Bronzés. Je masquai ma rage en essayant d’afficher un air dépité et rouvris le book de Vanessa. Les photographies dégageaient un érotisme de plus en plus torride au fil des pages et ma verge fit encore des siennes. Je venais de siffler deux verres cul sec et Sophia m’avait accompagné. J’avais l’intime conviction que son regard se faisait aguicheur, qu’il me détaillait avec un désir palpable. La salope ! Pensai-je, si elle croît que je vais entrer dans son jeu, elle peut se fourrer le doigt dans… c’est dans ma tête que j’entendis la voix slave de Sophia terminer ma phrase par le groupe nominal « la chatte ». Cela me fit l’effet d’un coup de massue. J’étais à nouveau excité, mais aussi effrayé. Elle communiquait par télépathie ! Tu as un petit peu trop bu, mon vieux, me dis-je pour me rassurer mais, voilà que j’entendis au centre de mon crâne un rire sonore qui incarnait la malveillance. La frousse me saisit à la gorge et mon excitation retomba aussitôt. J’étais terrifié ! Je me retrouvais dans une situation délirante, paranormale. Ou bien étais-ce moi qui perdait la boule ?


J’avais envie de me lever et de rentrer chez moi. Je ne maîtrisais plus rien. Je cherchais un prétexte pour quitter cet appartement quand Sophia posa sa main sur mon aine et la fit coulisser vers mon entrejambe. Sa main était plaquée sur mes bourses, immobile. Sa chaleur raviva rondement mon désir et mon phallus fit une bosse sur ma cuisse. Vanessa me prit alors le livre des mains et sortit du salon pour revenir, à peine une minute plus tard, avec un reflex numérique équipé d’un objectif impressionnant par sa taille. Sophia se leva quand Vanessa quitta le salon et alla s’asseoir dans le fauteuil face à moi. Son regard bleu pénétra le mien une dizaine de secondes avant qu’elle ouvre grand les jambes pour me dévoiler son intimité. Sa chatte était lisse, avec des lèvres proéminentes et un clitoris déjà apparent. Et déjà gros ! Énorme même !


Avec une célérité impressionnante, elle fourra son index et son majeur dans sa fente, les ressortit aussitôt, et les suça du bout des lèvres en me fixant droit dans les yeux. Je n’avais qu’une envie ! Je voulais passer par-dessus la table basse qui nous séparait et la prendre sans préliminaire. Elle faisait ressortir la bestialité qui était en moi ! Mais déjà, elle se relevait ajustait sa mini jupe en jean et venait s’asseoir à mes côtés comme si rien ne s’était passé. Et j’en vins même à douter de ce que j’avais vu ! Peut-être avais-je halluciné ? Peut-être m’avaient-elles même drogué ? On entend souvent des histoires de drogue du violeur, pourquoi serait-ce toujours les femmes les victimes ? Violé par ces deux créatures, songeai-je, ne devrait pas être un traumatisme. Je devrais m’en remettre. Ce fut à cet instant que la voix de Sophia entra à nouveau dans ma tête :


« Ce n’est pas sûr que tu en réchappes vivant », siffla-t-elle avant de partir dans un rire sardonique.


Je me concentrai et essayai de converser avec elle par la pensée. Probablement parce que j’étais déjà fou à lier à ce moment-là ! Cela réussit évidement ! Et nous voilà en train de discuter sans qu’aucun de nous deux n’ouvrent la bouche.


« Pourquoi essaies-tu de m’effrayer ? Que veux-tu de moi ? »

« Rien que du sexe ! Encore du sexe ! Toujours du sexe ! »

« Pas la peine de me faire flipper dans ce cas. Vous êtes ravissantes, je me ferai un plaisir de vous honorer du mieux que je peux. »

« Tu as intérêt à te montrer doué, sinon… »

« Sinon quoi ? » dis-je mentalement avec un véritable déglutissement.

« Sinon tu seras notre jouet pour l’éternité !


Sur le moment je ne prêtai guère d’attention à cette remarque, mais aujourd’hui elle a pris tout son sens !

J’ai oublié de préciser que lorsque Vanessa est revenue dans le salon, elle avait quitté sa robe, avec l’appareil photo se balançant au bout de sa dragonne entre ses seins. Elle ne portait plus qu’un string rose avec un lapin blanc imprimé sur le devant.

Elle s’avança vers moi, défit la lanière du numérique et me le tendit pendant que je contemplais avec beaucoup d’avidité sa poitrine aussi bronzée que le reste de son corps. Elle était magnifique, avec des formes envoûtantes et des seins fermes qui invitaient à la palpation. Ses longues jambes fuselées lui donnaient une grâce féline renforcée par son regard bleu intense. Sophia venait de passer une main sous son haut blanc et se massait le sein droit avec une langueur aphrodisiaque tandis qu’elle observait Vanessa qui nous tournait le dos et se penchait en avant, offrant son magnifique cul en spectacle. Je pris le Canon, regardai l’écran et zoomai sur les fesses de Vanessa jusqu’à la ficelle de son string. La haute résolution de l’appareil me permettait de contempler les moindres détails de sa peau et je passai un moment à zoomer et à dézoomer les parties de son corps qui m’attiraient le plus. Je la contournai même pour zoomer sur sa poitrine et contempler ses tétons en HD ! J’étais tellement obnubilé par mon voyeurisme à travers l’écran de l’appareil photo que je ne vis pas le moment où Sophia retira son haut, mais ses seins énormes m’apparurent comme une vision enchanteresse lorsque je décidai de passer à l’étape suivante : la photographie.



Je passai l’heure suivante à photographier Vanessa sous toutes les coutures et dans toutes les positions. Sur certaines, elle cachait sa poitrine entre ses mains comme si elle les soupesait, sur d’autres, elle triturait ses tétons qui étaient devenus turgescents. Elle passait de poses classiques en poses lascives et, pendant tout ce temps, Sophia se caressait la chatte ou les nibards, et je l’entendis même plusieurs fois râler de plaisir. Je la vis aussi retrousser sa minijupe et se doigter furieusement en contemplant la plastique de Vanessa. À cet instant, je braquai le Canon sur elle et mitraillai sa foufoune. L’épisode paranormal de télépathie auquel j’avais participé était oublié ! Mais le paranormal n’avait pas dit son dernier mot et j’allais en faire les frais pour une très longue période à durée indéterminée !


Le soir de l’apéro, je dus faire une centaine de photos de Vanessa. Sophia était entièrement nue à la fin de cette torride séance au cours de laquelle l’alcool avait continué à couler à flots. Vanessa s’était contentée de faire des photos topless et, malgré mes multiples suggestions, avait toujours refusé de retirer son string. Ce fut Sophia qui le lui enleva sans qu’elle y oppose la moindre résistance. Elles étaient toutes les deux à poil au milieu du salon et ma queue bandée était devenue douloureuse, comprimée par mon jean. Ce fut ainsi que le paranormal reprit son cours. La voix de Sophia envahissait encore mon esprit et me proposa sur un ton qui masquait plusieurs sentiments :


« Tu vas pouvoir libérer ta bite et te branler. Mate-moi en train de dévorer la chatte de Vanessa ! Regarde-la inonder mes lèvres de son nectar ! Je vais la boire jusqu’à la dernière goutte. Je vais bouffer ses grosses lèvres, les sucer. J’enfoncerai aussi ma langue dans son petit trou. Tu sais, elle adore qu’on lui lèche la rondelle. »


Ce langage fit croître mon excitation et lorsque Sophia lapa (à genoux) le vagin de Vanessa qui se tenait debout au milieu du salon, je bandai comme un taureau et défis les boutons de mon jean pour extraire mon vit que je branlai aussitôt. De ma place je voyais la tête de l’Ukrainienne qui montait et descendait sur le mont de Vénus de sa coloc laquelle se pâmait de plaisir et finit par empoigner Sophia par ses couettes afin que son visage s’écrase contre sa chatte.


Je n’avais qu’une envie : me lever et les baiser. Je voulais pénétrer tous leurs orifices. Je désirais qu’elles me sucent, me mordent, me griffent. Ensuite, je pourrais les prendre sans ménagement, je pourrais… Une nouvelle fois la voix fit irruption dans ma tête :


« Tu pourrais nous enculer. Vanessa adore qu’on malmène son petit cul, et si tu savais comme il est doux et chaud, tu y gicleras de nombreuses fois avant que ta soif de sexe soit satisfaite. Quant à mon cul il accueillera ta queue aussi, tu pourras la fourrer jusqu’aux couilles car je suis une experte de la sodomie. »


Ma main continuait à s’activer sur la hampe de mon pénis, le caressant, le frottant, et le branlant de plus en plus vite. Sophia levait les bras à la recherche des seins de Vanessa, qu’elle agaça d’abord avant de les pétrir. Je voulus me lever, m’approcher de Sophia, écarter sa belle paire de fesses pour admirer son petit trou. Les paroles de Sophia sur la sodomie m’avaient chauffé à blanc. Je voulais enfoncer ma bite dans leurs petites fesses. Pourtant, je ne fis rien. Je restai à regarder Vanessa se faire bouffer le minou quand je pris mon courage à deux mains et me levai pour passer derrière Vanessa. Je commençai par caresser timidement ses épaules. Voyant qu’elle ne semblait pas contrariée, je fis courir mes mains le long de son dos jusqu’à ce qu’elles arrivent au sommet de son splendide popotin. J’hésitai un instant avant d’agripper ses parties charnues que je cajolai doucement avant de les malaxer énergiquement. Elle avançait son bassin vers les lèvres de Sophia qui engloutissait l’intégralité de sa chatte. Il ne me fallut pas longtemps pour couvrir ce fessier de baisers et faire coulisser ma langue dans sa raie soyeuse.


J’évitai d’abord de toucher à son anus, mais la tentation étant trop grande, ma langue fusa promptement sur son œillet que je finis par suçoter et même mordiller. Quand je remarquai que Vanessa paraissait apprécier ma caresse linguale, je m’attardai longuement sur sa rondelle dans laquelle ma langue pénétra à maintes reprises. Sophia aspirait ses lèvres, les mordait avec beaucoup d’ardeur avant d’assaillir son clitoris qu’elle malmenait avec la bouche, et même les dents. Je mangeai son cul quand je m’aperçus que celui-ci bougeait tout seul. Sophia venait d’introduire le majeur et l’index dans le fourreau vaginal de Vanessa qu’elle pistonnait. Je décidai alors de faire la même chose à son rectum. Deux doigts y entrèrent comme dans du beurre et explorèrent l’étroit conduit avec beaucoup de délicatesse, pour finir par entrer et sortir à vive allure. Vanessa ondulait de plus en plus vite du bassin qui venait s’écraser, à tour de rôle, sur les doigts de Sophia ou les miens. Sa respiration se fit plus sonore et se transforma en gémissements ponctués de « Oui comme ça ! » ; « Plus vite ! » ; « Oh oui, c’est bon ! » ; et autre phrases du même acabit. Quelques minutes plus tard, elle hurlait sa jouissance en faisant tournoyer ses hanches sur nos doigts.


Au moment où je me relevai, la voix étrange de Sophia s’éleva à nouveau dans ma tête.


« Alors tu ne veux pas nous enculer. Tu ne veux pas enfoncer ta queue dans nos minces conduits qui ne demandent que ça. Ou alors es-tu trop intimidé pour nous baiser convenablement ? »

« Je vais vous malmener, je vais vous enculer jusqu’à ce que vous me suppliiez d’arrêter », me vantai-je.

« Monsieur est prétentieux. Voyons voir ce que tu as dans le falzar et fourre nos deux culs. Tu as intérêt à être à la hauteur. »


Je me mis debout, fis se pencher Vanessa et frottai mon gland à sa raie luisante de salive. Quand cette dernière recouvrit mon sexe, je me plantai d’un seul coup dans son anus et m’y engouffrai jusqu’au pubis. Vanessa ne paraissait pas insensible à la sodomie et poussa un long râle de plaisir quand ma queue disparut entre ses fesses. Sophia s’était allongée sur le sol, jambes repliées et écartées pour permettre à Vanessa de goûter à son intimité. Je n’avais jamais vu de chatte aussi volumineuse, de lèvres aussi épaisses, de clitoris autant imposant, et je dois avouer que cela m’excitait beaucoup ! J’avais envie de lécher son gros clito et d’avaler ses lèvres, mais pour le moment c’était Vanessa qui s’y attelait. Elle commença par laper la vulve avec délicatesse, faisant le contour de la pointe de la langue, pendant que je fourrai son cul en entrant et sortant entièrement pour m’y replanter avant que sa corolle anale ne se referme.



J’ai passé une partie de la journée à écrire et je vais devoir marquer une pause. Elles risquent de revenir d’un moment à l’autre ! Si elles me surprenaient à coucher par écrit ce qu’il m’arrive, je ne sais pas ce qu’elles me feraient. Mais avec ce qu’elles m’ont déjà fait subir, je ne peux m’attendre qu’au pire ! À quoi vais-je avoir droit ce soir ? Je suis tellement épuisé de ces soirées !




Jeudi 28 août :


La soirée a été rude. Elles m’ont baisé jusqu’à ce que mes couilles deviennent douloureuses. À la fin, je n’arrivais même plus à bander. Et apparemment, cela ne leur a pas plu. Elles ont promis de me tuer si je n’arrivais pas à assurer. C’est peut-être la dernière fois que j’écris dans ce journal. J’espère vraiment que quelqu’un mettra la main dessus. Mais d’abord je dois finir de raconter la première soirée passée en leur diabolique compagnie.


Je sodomisai donc Vanessa tandis qu’elle régalait Sophia de sa langue. J’essayai de me retenir un maximum et échouai, trop emporté par le spectacle que m’offraient mes deux voisines ainsi que la chaleur enivrante du derrière dans lequel mon sexe baignait. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à redouter ce qui allait m’arriver par la suite. Les communications télépathiques avaient déjà généré de l’anxiété que le sexe avait rapidement dissipée.


Lorsque je fus prêt à éjaculer, je sortis de ses fesses et fis gicler mon foutre dessus. Il venait à peine de se déposer sur son cul que la voix de Sophia gronda dans ma tête :


« Qui t’a autorisé à jouir ? Je t’ordonne d’enculer Vanessa. »

« Je dois me reposer, je ne peux pas bander sur commande », dis-je en utilisant moi aussi la télépathie.

« Tu as une minute pour faire dresser ton petit oiseau. Après je te l’arrache. »


Je pris d’abord cela pour une plaisanterie et me mis à rire. Grossière erreur ! Vanessa se redressa et un instant ses yeux bleus devinrent deux orbites noires de jais. Il me sembla même voir des canines proéminentes, comme celle des vampires, pointer de sa bouche. La peur me tétanisa. Je me rassurai une nouvelle fois en me disant qu’elles m’avaient peut-être drogué. Sans effet. La terreur pénétrait tout mon corps et je n’étais pas prêt de bander. Mon sexe s’était racorni, et me fit penser à un macaroni trop cuit. Sophia bondit et se retrouva instantanément entre mes jambes. Comment avait-elle fait pour se mouvoir aussi vite ? Ce déplacement avait quelque chose d’anormal qui ne fit qu’accroître mes angoisses.


Néanmoins l’Ukrainienne (est-elle réellement Ukrainienne ?) prit mon sexe en bouche et le masturba avec ses lèvres. Sa bouche était moite, très accueillante et d’un coup de bassin, je m’enfonçai jusqu’à la garde. Sophia, vrai déesse de la fellation, absorbait l’intégralité de ma queue sans problème et me remit en forme en deux temps trois mouvements. Dès que ma verge fut dure, elle cessa de me sucer et m’intima l’ordre d’enculer Vanessa avant de retourner se faire brouter le minou. Je plaçai mon gland à l’entrée de son œillet et m’empalai d’un coup sec au fond de ses fesses ce qui la fit haleter immédiatement.


Vanessa poussait maintenant de petits cris aigus, son cul malmené par mon exploration anale de plus en plus vigoureuse, sa tête s’écrasant contre la moule de Sophia qui gémissait tendrement. Ces sons érotiques accrurent mon excitation et je me forçai à ralentir la cadence pour ne pas jouir trop vite. Je ne voulais pas les décevoir. Mais Sophia ne m’avait pas arraché la bite après tout. C’était peut-être une plaisanterie. Je me fis plus doux et Sophia prit à nouveau d’assaut mon esprit :


« Qui t’a dis de ralentir mon coco ! Baise-la fort ! Démonte-lui le cul ! Tu aimes que je te parle comme ça. Ça t’excite toute cette vulgarité. Défonce-la ! Agrandit son petit trou ! Ou ce coup-ci, et ce n’est pas une plaisanterie (il me sembla qu’elle insistait sur ce mot comme si elle avait pu lire dans mes pensées), je te sectionne la bite. Tu comprends ? Vulgaire déchet ! Casse ce petit cul et fais-la jouir sinon gare à toi ! »


Tous ces propos salaces (vulgaires, très vulgaires) m’avaient mis dans tous mes états et je me mis à marteler l’anus de Vanessa, l’enculant jusqu’à ce que mes bourses entrent en contact avec sa fente trempée. Heureusement pour moi, elle grimpa aux rideaux avant que je n’éjacule et Sophia jouit en même temps qu’elle. Quelques secondes plus tard, je m’extirpai de ses fesses et déversai plusieurs jets de sperme dans sa raie culière. Vanessa se tourna alors vers moi et me dit sur un ton sévère :



La main invisible de la peur posait ses doigts glacés sur ma gorge, prête à serrer, et je me concentrai pour essayer de la faire lâcher prise. Il fallait que je puisse avoir une nouvelle érection, sinon… Sinon quoi au juste ? Je l’ignorais, mais à mon avis, cela ne présageait rien d’agréable. J’attardai donc mon regard sur mes voisines et me focalisai sur les parties libidineuses m’imaginant plonger mon sexe dans leur bouche, leur con, entre leurs seins, et dans leur cul. D’ailleurs c’était ce qu’elles me demandaient, elles voulaient que je prenne leur cul. Étrange demande venant de la part de femmes ! D’habitude, quand ces dames vous autorisaient à pratiquer la sodomie, il fallait que cela ne dure pas trop, à cause de la douleur. Ces deux-là étaient l’antithèse des filles que j’avais connues. Elles voulaient se faire casser la rondelle. Ces réflexions jouèrent en ma faveur et mon pénis se redressa avant le temps qui m’était imparti.


Sophia était restée sur le dos et quand je m’approchai d’elle, elle ramena ses genoux sur sa poitrine, exhibant son trou du cul. Je me mis à quatre patte et titillai son anus de la pointe de la langue avant de le laper à pleine bouche, l’humidifiant de ma salive pour le préparer à la sodomie. Elle semblait apprécier de se faire lécher le cul, alors je continuai sur ma lancée, ramollissant son petit trou en y insérant la pointe de ma langue. Puis je me mis sur les genoux et plaçai mon sexe contre son anus. Mon gland se frotta un instant contre cette petite entrée avant de s’y enfoncer jusqu’au pubis. Elle éructa un mot en ukrainien et je me mis alors à remuer dans son rectum avec beaucoup de délicatesse.


Vanessa passa sa main sur mes fesses et leur offrit un voluptueux massage. Ma pénétration devint vite plus vigoureuse et je baisai ce beau cul en faisant claquer mes hanches contre celle de Sophia. Vanessa écartait maintenant mes fesses et de temps en temps, promenait un doigt dans ma raie. Je sentis qu’elle n’allait pas tarder à tripoter mon anus. Je n’étais pas vraiment d’humeur à me faire triturer le fion. Personne n’y avait jamais touché et je souhaitais que cela reste ainsi. Mais la garce savait y faire. Elle passa derrière moi et me lécha la raie du cul avant de s’aboucher à ma ventouse qu’elle osa même pénétrer du bout de la langue. Quand j’y repense, j’en ai encore des frissons. C’était délicieux ! Dire que personne ne m’avait fait cela avant. Et qui plus est cela risquait bel et bien d’être la dernière.


Sophia n’avait pas menti, c’était une experte de la sodomie. Je l’enculais jusqu’à ce que ma queue disparaisse entre ses fesses et elle ne bronchait pas. Elle agitait même son cul pour la sentir appuyer partout. Elle ondulait des hanches pour s’y empaler et nous adoptâmes de nombreuses positions où j’explorais son cul accueillant. J’étais devenu plus résistant à cause de toutes les fois où j’avais joui. J’ai vraiment pris mon pied à envahir son anus. D’y penser me donne un début d’érection.



Elles devraient rentrer dans pas longtemps. Le reste de la première soirée est assez confus. Je me souviens du moment où j’ai éjaculé dans l’anus de Sophia. Cela ne lui a pas plu et c’est à ce moment-là qu’elles m’ont attaché les mains et les pieds avec de la corde. Sophia hurlait à s’en faire péter les poumons :



À cet instant, Vanessa exhiba l’objet du crime qu’elle dissimulait derrière son dos. Un gros godemiché noir (nettement plus imposant que ma verge.) J’étais terrifié ! Jamais mon cul n’accepterait pareil intrus ! Pourtant la queue de black factice me défonça le cul jusqu’au petit matin. J’ai dû me retenir des heures avant de pleurer de douleur et de honte, dans la chambre condamnée dans laquelle elles me sanglèrent sur un lit.




Vendredi 29 août :


Première soirée où je suis tranquille ! Elles sont sorties toute la nuit. Mais revenons à la première soirée passée en la terrifiante compagnie de mes deux voisines un peu spéciales. Le lendemain (lundi 24 août), je me réveillai sanglé à un lit comme un patient violent dans un hôpital psychiatrique. Une douleur persistante se répandait dans mon cul. Les salopes n’y étaient pas allées de main morte. Je comprenais maintenant que la sodomie n’était pas forcément une partie de plaisir et je réalisais surtout pourquoi la plupart des filles ne souhaitait pas que cela s’éternise. On m’avait fait le cul pendant près de trois heures et j’avais l’intime conviction que je marcherais de travers pendant quelques jours.


Je suis resté des heures à contempler le plafond. L’appartement semblait vide. J’ai un instant essayé de m’extirper du lit mais la mission était impossible, alors je me suis résigné à attendre que quelqu’un vienne. Cela s’est produit en fin de journée, Sophia a toqué à ma porte avant d’entrer, comme un être civilisé qui ne m’aurait pas violé la veille avec une queue de la taille d’un barreau de chaise. Je voulais l’étrangler. Qu’elle crève cette pute !


Elle avança dans la chambre entièrement nue. J’étais saucissonné au plumard, les bras le long du corps, prisonnier des sangles. Elle grimpa sur le lit et s’assit sur ma tête en écrasant sa vulve sur mes lèvres.


« Lèche-moi ! », m’ordonna-t-elle télépathiquement.

« Non ! Tu n’as qu’à me tuer, je m’en cogne. »

« Bouffe-moi la chatte ! Ou avec Vanessa on va s’occuper de ton cul. »


Cet argument pesa dans la balance et je me mis à aspirer ses grosses lèvres. Hier, j’avais rêvé de lui bouffer la moule et maintenant que je l’avais de force dans la bouche, je ne voulais plus. Elle dégoulinait tellement que les effluves de son entrejambe me mirent en grande forme.



Je me contentai d’émettre un grognement et lapai de plus belle sa fente qui ruisselait de ses fluides sur mes lèvres. J’avais évidemment envie qu’elle me fasse une pipe. Je n’attendais même que cela. Elle n’en fit rien et se contenta d’écraser son cul sur ma tête jusqu’à ce qu’elle explose de plaisir. Puis elle quitta la chambre comme elle était venue, laissant la place à Vanessa qui vint aussi écraser son intimité sur mon visage.


En début de soirée, elles me détachèrent et me laissèrent prendre une douche. Quand je fus propre, je fus surpris de constater qu’un plat de pâtes avait été préparé en mon honneur. J’étais certes un prisonnier, mais un prisonnier qu’on nourrissait. Cela me contenta sur l’instant mais si j’avais su la soirée qui m’attendait, j’aurais probablement fait voler leur assiette.

Elles me regardèrent avaler les pâtes sans prendre la peine de mâcher. J’avais une dalle terrible et j’aurais bien englouti une autre assiette avant qu’elles ne me conduisent au salon pour me chevaucher toute la nuit.


Ce soir-là, j’ai joui plus de dix fois. Je ne pensais pas que cela soit possible mais la peur du destin qu’elles me réservaient si je n’assurais pas a permis que je puise dans des ressources dont j’ignorais l’existence.




Samedi 30 août :


Aujourd’hui elles ne sont pas là. Je les ai entendues parler hier quand elles sont rentrées à l’aube. Elles doivent se rendre à Marseille et m’ont laissé une baguette de pain et une boîte de pâté pour seule compagnie, enfermé dans ma chambre. L’avantage, c’est que je vais pouvoir raconter pas mal de chose. Le problème, c’est que je crois que ma fin est proche. Je les entends dans mes rêves. Elles me parlent sans cesse, envahissent mon esprit et me racontent des choses affreuses sous leur diabolique apparence. Quand je me réveille, je ne suis même plus reposé. Et le soir, elles m’épuisent avec les coïts interminables que je dois endurer, sans même avoir le droit de reprendre mon souffle. Mais essayons de respecter la chronologie afin que celui ou celle qui trouvera mon journal (j’espère sincèrement que quelqu’un y mettra la main dessus) comprenne ce qu’il m’est arrivé et fasse en sorte de le remettre aux autorités compétentes lesquelles, je l’espère ardemment, attraperont ces deux garces.


Je passai la soirée du lundi, nu, les mains attachées dans le dos, assis sur une chaise. Vanessa et Sophia restèrent un moment à contempler mon sexe flaccide quand la voix de l’Ukrainienne résonna dans mon crâne :


« Il va falloir que tu fasses mieux que ça ! Fait dresser ton petit soldat ou je t’écrase les couilles ! » Beugla-t-elle mentalement en me menaçant avec son talon aiguille droit.

« Tes menaces n’aident pas beaucoup. Ce n’est pas comme ça que je vais bander. » Répondis-je en la défiant du regard.



À cet instant, ses yeux devinrent à nouveau noirs et inexpressifs. Cela me glaça le sang et mon corps tout entier fut parcouru de frissons. Elle se tourna alors vers Vanessa, son regard ayant retrouvé une apparence normale :



Je ne répondis rien mais ma verge le fit à ma place. Rien que le roulement du r sur le mot « Monsieur » avait produit ses effets. Ma queue se leva et, avant qu’elle ait fini de se durcir complètement, Vanessa s’y planta après avoir arraché le string sous sa mini-jupe de cuir rouge. Elle me chevaucha sur la chaise une dizaine de minutes avant de laisser la place à Sophia qui, pendant ce temps-là, nous observait en caressant son gros clitoris. Vanessa me baisait violement, ses fesses venaient se fracasser sur mes cuisses comme les vagues sur les falaises lors de tempêtes. Parfois ma queue sortait de son vagin et elle la replongeait dans la chaleur de son intimité, s’empalant jusqu’à la garde en accélérant le rythme.


Quand ce fut au tour de Sophia de venir me chevaucher, je fus soulagé de voir que mes deux geôlières s’accordaient un peu de temps entre elles. Elles se dévorèrent du regard avec l’ardeur et l’intensité de complices amantes, avant de s’embrasser en se tripotant les seins et les fesses. Pendant ce temps, je pus récupérer et faire diminuer mon excitation car, il n’aurait pas fallu longtemps de chevauchée infernale pour que mon serpent crache son venin. Puis Vanessa se mit à genou entre les jambes de Sophia et passa quelques minutes à déguster ses grosses lèvres et son bouton d’amour. Sophia se cambrait sous les coups de langues et à un moment, je crus qu’elle allait défaillir de plaisir.


Quand elle s’assit sur moi, sa chatte était trempée et sa cyprine descendait jusqu’à mes cuisses qui en étaient colmatées. Je n’avais jamais vu une fille mouiller autant et je dois avouer que cela me plut beaucoup. Mon pénis glissait en elle comme un piston dans un moteur et son ronron me fit comprendre qu’elle était dans le même état que moi. Sa chatte se liquéfiait et ma verge coulissait en elle. Ma bouche chercha à téter sa poitrine et, une fois que mes lèvres encerclèrent un de ses tétons, elle écrasa ses globes contre mon visage. Je lui bouffais littéralement le sein en faisant remuer rapidement ma langue contre ses parties molles, celles sur lesquelles la langue glisse. Vanessa avait sorti un plug anal qu’elle venait d’insérer dans l’anus de sa coloc qui soupira de plaisir quand celui-ci fut bien en place. En très peu de temps, elle hurla sa jouissance, ce qui précipita mon éjaculation. Ce lundi soir, j’ignorais qu’il m’en restait encore neuf.


Je vous épargnerai les neuf autres qui eurent aussi lieu sur la chaise à laquelle j’étais ligoté. La seule chose que je dirais, c’est que lorsqu’elles me traînèrent au lit, j’étais éreinté. Mes bourses et mon sexe étaient douloureux et les six heures que j’avais passées, attaché, m’avaient aussi meurtri les poignets. Je m’endormis vite et le lendemain je restai sanglé à mon lit jusqu’en début d’après-midi.


J’eus encore le droit, ou plutôt le devoir, de leur faire un cunni. Cependant, je fus soulagé qu’elles ne jouent pas avec mon pénis. En revanche, elles me laissèrent prisonnier dans ce lit et quittèrent l’appartement pour le restant de la journée. Je passai donc ce long moment à cogiter. Il fallait que je trouve un moyen de m’échapper. Elles étaient folles et, en plus, elles me terrifiaient, même si je dois avouer que beaucoup d’excitation naissait de ses interminables parties de jambes en l’air. De l’excitation, mais aussi de la peur, et je me doutais bien que plus je serais leur prisonnier, plus la peur viendrait petit à petit remplacer l’excitation.


Dès leur retour, elles me détachèrent et j’eus droit à une pizza qu’elles avaient ramenée. Ce soir-là, en allant aux toilettes, je découvris un cahier (sur lequel je vous écris en ce moment même) caché sous une pile de magazine. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver un stylo dans le même lieu que je mis dans ma poche après avoir plié le cahier et l’avoir dissimulé dans mon pantalon. De nouveau dans la cuisine, je leur demandai l’autorisation d’aller chercher un mouchoir que j’avais laissé sous l’oreiller. Je me dépêchai de cacher mes trouvailles sous le matelas et revins dans la cuisine pour manger la pizza. En cinq minutes elle était descendue au fond de mon estomac et Sophia m’intima l’ordre de me « mettre à poil. »


À contre cœur, je me déshabillai, prêt à affronter une nouvelle soirée éprouvante. Qu’allaient-elles me mijoter ce coup-ci ? Mon imagination ressassait en permanence des choses horribles qu’elles me faisaient subir et, lorsque Sophia s’agenouilla face à moi, je crus l’espace d’un instant qu’elle allait m’arracher le sexe, mais elle n’en fit rien. Elle le lécha délicatement avec beaucoup de tendresse, prenant le temps d’explorer chaque partie avec sa langue humide. Je n’y comprenais plus rien. Pourquoi autant de douceur par rapport à ce j’avais dû endurer les autres fois ? De toute façon la fellation était tellement agréable que mon esprit se mit au repos et tout mon corps se contenta d’apprécier la divine caresse. Après avoir lustré mon phallus de sa salive, elle demanda à Vanessa de la rejoindre et, ensemble, elles me firent la meilleure pipe de ma vie. Je pus même exploser dans la gorge de Sophia.



Ça y est ! Ça recommence ! Me dis-je intérieurement, espérant qu’elles ne se mettraient pas en colère quand je ne pourrais plus avoir d’érection.

Mais Vanessa aspirait déjà mon sexe au fond de sa gorge qui ne tarda pas à recouvrer sa forme. Elle me pompa, sous le regard de Sophia qui s’enfonçait trois doigts dans sa fente, jusqu’à ce que je me déverse dans son gosier. Puis l’Ukrainienne déclara :



(Effectivement mon rectum tuméfié s’en rappelait.)



J’en avais vraiment marre d’être le pantin de ces deux connes infernales (car oui, elles ont quelque chose à voir avec les enfers) et je me mis en colère :



Je m’apprêtais à récupérer mes affaires pour me rhabiller et quitter cette prison quand la voix de Sophia pénétra une nouvelle fois mon esprit :


« Pour qui te prends-tu, vulgaire insecte ? Les ordres, tu vas les exécuter, et tout de suite ! »

« Va te faire foutre ! » Lui répondis-je en utilisant aussi la télépathie.


J’étais sur le point de sortir du salon pour me diriger vers la porte d’entrée quand Sophia bondit sur moi. Elle ne devait pas peser plus de cinquante-cinq kilos et pourtant elle réussit à me mettre à terre (moi qui en pèse plus de quatre-vingts !). J’essayai de me relever, mais impossible d’arriver à la désarçonner. J’avais l’impression qu’un catcheur m’était tombé dessus. Évidemment ses yeux étaient à nouveau noirs comme la mort et il me sembla même voir des dents acérées dans sa bouche.


J’étais effrayé par le côté paranormal de la situation qui faisait à nouveau surface, vexé de me faire lyncher par une fille et, humilié quand elles m’attachèrent les poignets aux pieds de la table basse du salon. Elles me punirent en me sodomisant avec leur gigantesque gode et me sucèrent à tour de rôle. J’ai dû jouir trois ou quatre fois dans leur bouche et une fois du cul (ce qui m’a laissé un profond sentiment de honte !)


Étrangement, elles me laissèrent libre ce soir-là dans ma chambre, sans m’attacher au lit. Une fois qu’elles furent endormies (du moins je l’espérais), je pris le cahier sous le lit et me mis à raconter cet étrange épisode de la fin de ma vie. Car oui, je pense que mes jours sont comptés. Je ne vois pas comment je pourrais m’en sortir.


Le lendemain (mercredi), j’étais libre, enfin libre est un mot assez relatif. Disons que je n’étais pas attaché à ce putain de lit et que je pouvais coucher dans ce cahier ce qui m’était arrivé. Je me mis donc à la tâche, alternant entre écriture et hurlements, espérant que quelqu’un m’entende. Mais en tant que mélomane qui aime que la musique soit forte, j’avais constaté que les murs de la chambre étaient insonorisés. Je m’époumonais donc en vain une partie de la journée tout en écrivant quand mes ravisseuses rentrèrent. Je dissimulai le cahier et fis semblant de dormir quand elles décidèrent de me rendre visite.


Le tarif n’avait pas changé ! Elles s’assirent sur mon visage l’une après l’autre et je dus lécher leur entrejambe jusqu’à ce qu’elles atteignent le septième ciel. Cela ne m’excitait même plus ! Elles m’avaient tellement fait mal la vieille avec leur godemiché que je n’avais qu’une seule envie : les étrangler jusqu’à ce que leurs yeux jaillissent de leurs orbites.


Pas de changement pour la suite ! Un repas de merde ! Après les pates et la pizza, voilà les cordons bleus, avec des pommes de terre en forme de lettres, celles dont raffolent les enfants. Un seul repas par jour et en plus, c’est dégueulasse, pensai-je. Néanmoins j’avalai tout ce qu’il y avait dans mon assiette et je dois dire que je me suis régalé. Il n’y avait plus que ça d’agréable : la bouffe ! Vu le peu qu’on me proposait à manger, même si cela n’était pas terrible, je dévorais avec un plaisir non dissimulé.


Tout le repas, elles m’observèrent avec de la malice dans le regard. D’ailleurs je remarquai pour la première fois qu’elles ne mangeaient jamais. Pas de gâteaux pour le maudit apéro que j’aurais dû zapper, et pas de repas pris en ma compagnie. Et je ne pensais pas qu’elles mangent seules, car la vaisselle n’avait jamais été faite. Seuls mes couverts et mes assiettes étaient dans l’évier. Tout en me faisant ces réflexions, je vis le couteau avec lequel j’avais découpé les cordons bleus. Sa lame brillait sous la lumière crue du néon et sans même m’en rendre compte je m’emparai de lui et me levai.


Sans réfléchir, je m’élançai sur Sophia, brandissant le couteau. Malheureusement, mes jambes refusèrent d’aller plus loin quand elle fit gronder une voix hideuse au sein de ma tête. Cette voix était râpeuse et n’avait rien de féminin ! C’était la voix du démon des films d’horreur. Celle de la fille dans L’Exorciste quand elle est possédée et s’adresse au prêtre en éructant des insanités. La voix qui ferait détaler le plus brave des guerriers.


Et ce que je vis, devant mes yeux écarquillés, paralysa le reste de mes membres. Ses orbites étaient redevenues deux perles noires sans vie. Des crocs sortaient de la bouche de l’Ukrainienne en formant un rictus ignoble dont je rêve chaque nuit depuis. Des ailes géantes de chauve-souris étaient même sorties de son dos et s’étiraient en produisant un son mat de cartilage qui se déchire. Une queue fourchue de près d’un mètre de long fouettait les airs derrière son postérieur. Le reste de son corps était resté humain.


Je lâchai le couteau, pris de panique, ma vision se brouillait et mes tempes battantes allaient fendre mon crâne. Le reste, c’est le trou noir. J’ai dû m’évanouir de frousse. Je ne me réveillai qu’une heure ou deux plus tard avec de violents maux de tête.


J’étais à nouveau dans mon lit (mon tombeau, pensai-je, sentant ma gorge se nouer à cette funeste réflexion) et il me fallut presque une minute pour remarquer que les sangles n’étaient pas attachées. Je me levai donc et sortis dans la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible quand l’effroyable vision qui m’avait fait perdre connaissance me revint à l’esprit comme un coup de massue assené sur le nez. Un instant je me dis que, peut-être, cela n’était qu’un cauchemar, mais je sais aujourd’hui que ce n’était pas le cas.


Résigné, je me rendis dans la cuisine où elles m’attendaient. Vanessa portait une robe moulante noire qui mettait en valeur ses magnifiques courbes tandis que Sophia, nue, revêtait juste une paire de cuissardes bleues en vinyle et tenait une cravache dans sa main droite. C’était de fieffées salopes, mais elles étaient vraiment canons. J’avais néanmoins du mal à détacher mon regard de la cravache et je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure.


En réalité, je ne reçus que deux coups de cravache ce soir-là. Je fus contraint de lécher l’entrejambe de l’une pendant que l’autre enfourchait ma queue. Je leur ai bouffé le minou toute la nuit et j’ai reçu des coups de cravache lorsque je ne parvenais plus à bander. Mon sexe et mes couilles me brûlaient et j’avais l’impression qu’une main invisible les malmenait en continu. À la fin, mes mâchoires étaient douloureuses et mon pénis refusait de se dresser. Voyant que la cravache n’y faisait rien, elles m’accordèrent du repos et me laissèrent aller me coucher. Mon visage sentait la foufoune à des kilomètres et je me mis au lit sans oser leur demander si je pouvais me débarbouiller. Je craignais qu’elles le prennent mal et se servent encore de ce gigantesque gode.


Je m’endormis très vite et me réveillai quelque heures plus tard, trempé de sueurs froides. Je venais de faire le premier cauchemar. Dans ce rêve terrifiant, Sophia et Vanessa avaient l’apparence de femmes cornues, aux yeux vitreux et inexpressifs comme ceux des poissons. De grandes ailes de chauve-souris et de longues queues fourchues étaient respectivement attachées à leurs épaules et à leurs fesses. Des rangées de dents effilées pointaient de leur bouche et leur langue s’étirait d’une vingtaine de centimètres, hors de leurs lèvres de la même nuance de rouge que le sang. Elles étaient entièrement nues et se dandinaient sur une musique lugubre faite de cris de douleur, de pleurs, et de rythmes lents étranges. Au début, je les épiais. Elles se caressaient la poitrine et s’embrassaient. Mais dès qu’elles sentirent ma présence, elles se tournèrent vers moi et je vis l’horreur à l’état pur. Leur diabolique apparence me figea. Je devais être pâle comme un linceul. Leurs deux voix grondèrent au même moment dans mon esprit et elles m’annoncèrent que j’allais mourir car je n’étais plus bon à les satisfaire. Elles se jetèrent alors sur moi et Vanessa planta la première ses dents (le mot crocs conviendrait mieux) dans mon épaule gauche, déchirant la chair jusqu’à ce que ma clavicule soit apparente. Je me réveillai lorsque Sophia croquait ma carotide pour m’arracher la pomme d’Adam.


Il me fallut pratiquement une demi-heure pour arriver à retrouver mon calme. J’étais paniqué, je pensais qu’elles allaient venir me dévorer. Je tournais en rond dans la chambre, respirant profondément pour recouvrer la raison. Quand je fus plus apaisé, j’essayai de me rendormir. Sans succès ! Je passai le restant de la nuit à tenter de trouver un moyen de m’échapper d’ici. Mais je désespérais. Aucun moyen de quitter cette chambre pendant la journée. Elle n’avait qu’une fenêtre condamnée et la porte en chêne de la pièce, toujours verrouillée par les deux salopes, ne pouvait être enfoncée quand elles s’absentaient en journée. J’aurais pu essayer de casser un carreau dans le salon mais n’avais jamais osé par peur de ce qu’elles m’auraient fait subir, étant donné que je n’étais à cet endroit qu’en leur présence. Je pourrais sauter par la fenêtre, me dis-je. On est au troisième étage, mais à choisir, je préfère finir écrasé sur le trottoir que bouffé par ces deux harpies.


Le lendemain (le jeudi), elles ne vinrent pas me voir et je restai jusqu’au soir à me demander s’il ne serait pas mieux de mettre fin à mes jours. Je pourrais effectivement traverser la fenêtre de la cuisine et aller m’écraser une dizaine de mètres plus bas. Le temps qu’elles réagissent, mon corps entamerait déjà sa chute libre. Mais le soir je ne les vis pas. Je souhaitais qu’elles aient eu un accident. Écrasées par un poids-lourd, voilà ce qui m’aurait plu. Je souriais à cette pensée quand quelqu’un ouvrit la porte de ma chambre. C’était Sophia qui portait juste une paire de bas résille et un T-shirt blanc. Je m’attendais à ce qu’elle vienne coller son sexe sur mes lèvres. J’étais décidé à la mordre jusqu’au sang pour voir ce qu’il se passerait. Mais mes espoirs furent brisés quand elle me proposa de venir me restaurer. C’était peut-être le moment de me jeter par la fenêtre.


Arrivé dans la cuisine je me mis d’abord à manger. Le dernier repas du condamné, me fis-je comme réflexion, avant d’avaler un plat de pâtes (encore des pâtes), trop cuites. J’essayais de trouver le moment opportun pour me lever et me ruer vers la fenêtre quand la voix caverneuse de Sophia fit encore irruption dans ma tête :


« Tu ne crois pas que tu vas t’en tirer aussi facilement. Même ta mort, c’est nous qui décidons quand elle aura lieu. Tu n’as aucun droit et encore moins de pouvoir ici. Tu es notre chose. Mais plus pour longtemps. »



Les deux partirent alors d’un rire gras et hideux qui me donne encore la chair de poule au moment où j’écris ces lignes. Ce fut Vanessa qui continua de parler :



Elles ne répondirent rien et se contentèrent de se regarder en se souriant avant d’approcher leur tête pour s’embrasser à pleine bouche. Une fois le baiser consommé, elles se levèrent, me saisirent chacune par une épaule et, me conduisirent manu militari dans ma chambre.


Elles avaient une force incroyable et je me retrouvai dans le lit (sans y être sanglé), presque sans toucher terre. Quand elles sortirent en refermant la lourde porte en chêne, je me sentais presque bien. Je n’avais pas à subir de sévices sexuels. J’attendais la mort avec impatience. Pourtant, avant de mourir, il fallait que je finisse de raconter cette histoire. Il fallait que quelqu’un apprenne un jour ce qu’il m’était arrivé.


Elles s’éclipsèrent une partie de la nuit, ce qui me permit de raconter le début de la fin de ma vie dans ce cahier. Le vendredi je ne les ai pas vues et je n’ai eu droit à aucun repas. Le samedi matin, la porte de ma chambre s’est ouverte et Sophia a balancé une baguette de pain avec une boîte de pâté et, aussitôt, a refermé la porte à clé en pouffant de rire. Depuis cet instant j’écris dans ce cahier. J’ignore l’heure qu’il est, mais je crains qu’elles ne rentrent d’ici peu.


C’est probablement mon dernier jour, à moins que le sursis jusqu’à dimanche ne soit respecté. De toute façon, je n’en ai plus pour longtemps. Je suis relativement calme et j’espère simplement que ma mort ne sera pas trop violente. Si quelqu’un trouve ce cahier et le lit, j’espère qu’il fera tout pour que ces deux chiennes soient arrêtées (tuées même, cela me ferait encore plus plaisir !). Ce sera ma vengeance que je regarderai de là-haut (si évidemment ce là-haut existe).


J’espère que ma narration n’a pas été trop confuse car depuis bientôt une semaine, mon cerveau est en permanence en surrégime et je n’aurai pas le temps de relire. Elles pourraient être là d’un moment à l’autre. Je vais cacher le cahier sous une latte du plancher que j’ai réussi à desceller.


Je ne vous demande qu’une chose, c’est de leur faire payer, s’il vous plait !



Franck Teulier 30 août 2010




Épilogue


Le commissaire Martinez referma le cahier. Ses hommes l’avaient trouvé sous une latte de plancher à quelques mètres du corps de la victime. La police avait été alertée le 6 septembre par un couple de retraités qui avait constaté qu’une odeur désagréable se dégageait du troisième étage. Le corps fut découvert – enfin ce qu’il en restait – sur un canapé dans un appartement qui n’appartenait pas à la victime ! La police n’avait trouvé qu’une jambe rattachée au tronc par des lambeaux de chair. Ses bras, ainsi que sa tête reposaient à même le sol, rongés jusqu’à l’os ! L’autre jambe ne fut jamais retrouvée !


Ce qui perturbait le commissaire, c’était la découverte du corps du jeune homme dans cet appartement inhabité depuis plus de quinze ans (selon les dires du propriétaire). Il n’y avait donc jamais eu de jeunes filles vivant ici ! Il était troublé et en même temps ne comprenait plus rien ! Cette histoire hallucinante qu’il venait de lire n’avait ni queue ni tête ! D’ailleurs, aucune empreinte n’avait été relevée, hormis celles du jeune homme, et encore moins celles de démones sorties de Dieu sait où. Pourtant la police scientifique avait relevé du sperme un peu partout dans le salon, ainsi que des traces d’épaisses sécrétions sur les membres dévorés du jeune homme. Car il avait été dévoré.


L’analyse des sécrétions avait donné des résultats étranges et prêté à de nombreuses controverses. Les spécialistes supposaient que les sécrétions retrouvées sur les os de la victime étaient tout simplement de la salive appartenant à un animal, ce qui permettait de faire la corrélation avec les puissantes marques de morsures dans les chairs du pauvre Franck, même si la séquence ADN recherchée dans la supposée salive restait inconnue. Chacun ne pouvait y aller que de ses propres conjectures qui ne reposaient sur rien de solide. L’enquête fut rapidement classée et le pauvre Franck fut enterré après que les autorités aient fait croire à sa famille que le corps avait été retrouvé en forêt, partiellement dévoré par des animaux sauvages.


Pourtant le 15 septembre, dans la banlieue lyonnaise, un homme ayant à peine entamé la trentaine se contemplait dans un miroir. Il réajustait ses cheveux avec la pointe de ses doigts. Il allait s’éclater ce soir. Il en était convaincu. Il n’avait pensé qu’à cela toute la journée, depuis qu’elle était venue sonner avec son short moulant et ses seins qui pointaient sous son chemisier blanc. Cette pensée lui donna une érection. Il souriait. Son reflet lui rendit son sourire. Dans cinq minutes, il irait prendre l’apéro chez ces deux ravissantes voisines…