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n° 14481Fiche technique9548 caractères9548
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18/07/11
Résumé:  Au cours d'un déplacement Banfora-Ouaga, je fais connaissance avec une réfugiée, chassée de Côte d'Ivoire. Elle va marquer durablement mon existence.
Critères:  fh inconnu bus pénétratio -extraconj -fellation
Auteur : Roger Kulibali
La réfugiée

J’habite Banfora, une petite ville à l’ouest du Burkina Faso, tout près de la frontière avec la Côte d’Ivoire. En 2002, la guerre civile dans ce pays a jeté sur les routes des millions de ressortissants d’Afrique Occidentale qui fuyaient la mise en œuvre sanglante de la théorie nationaliste de l’ « Ivoirité ». Beaucoup d’Ivoiriens d’origine burkinabè furent ainsi rapatriés vers leurs terres d’origine qu’ils ne connaissaient pas pour la plupart.


En juin 2003, je devais rejoindre en urgence Ouagadougou, la capitale du Burkina. C’était la nuit et toutes les compagnies de bus desservant Banfora étaient déjà parties. En désespoir de cause, je dus emprunter un bus affrété par le gouvernement burkinabè pour ramener ses nationaux au bercail.




Ce bus avait-il été attaqué ? Je ne le sais pas. Mais certaines de ses vitres étaient cassées et laissaient entrer le vent froid et humide du début de la saison des pluies. De plus, aucune lumière du plafond ne s’allumait.


Je me suis installé au fond du bus, sur la banquette arrière et je m’y suis même étendu pour dormir parce que j’y étais seul. Pourtant, au bout d’un certain temps, mon sommeil a été interrompu par une femme qui me demandait de lui faire de la place.


De mauvaise grâce, je me mis sur mon séant, recevant du même coup des rafales de vent chargé de gouttelettes de pluie. Je sortis alors une couverture de mon sac pour me couvrir, résigné à subir les 450 kilomètres de ce voyage calamiteux.




La femme qui s’était mise à côté de moi devait avoir sommeil car elle posa bientôt sa tête sur mon épaule et finit même par s’affaler sur mes jambes.

D’abord énervé, je fus ensuite ému, imaginant les fatigues et les tourments auxquels les occupants de ce bus fantôme avaient été exposés.


Je fis relever la femme un petit peu, je retirai la couverture qui était sur mes jambes et je recouvris ensuite ma voisine dont la chaleur douce s’imprégnait déjà en moi. Cette situation avait quelque chose d’excitant et je me mis bientôt à bander comme un âne. La femme qui avait la tête juste au niveau de mon pubis devait s’en apercevoir – si elle ne dormait pas !


Nous passâmes plus d’une demi-heure dans cette position. Je m’enhardis à la fin et je passai la main gauche sous son corps pour lui tâter les seins. Elle ne portait pas de soutien-gorge sous son tee-shirt et ses seins avaient la fermeté de goyaves vertes.


Comme je n’essuyais aucun refus, je poussai mon exploration plus loin, vers son flanc en passant ma main sous le vêtement. C’est alors que je sentis sa main à elle me frôler la jambe avant de soulever le bas de mon pantalon et de passer ses ongles entre les poils de mon tibia, au-dessus de la chaussette.


Ouf ! J’avais la réponse que j’avais espérée. Je commençai alors à lui caresser la joue. À ma grande surprise, elle passa la main sur ma jambe, poussa jusqu’à la braguette et saisit mon sexe à travers le tissu du pantalon.


Pourquoi ne pas lui faciliter la tâche et donner de l’air à mon pauvre dard si coincé dans le slip ? À peine ma bite fut-elle à l’air qu’elle la goba pour une fellation qui me fit gémir dès les premiers instants.


C’était une reine de la pipe ! Elle passa la main dans mon slip, me palpa les couilles, essayant même d’aller plus loin… À la fin, j’ai giclé dans sa bouche, me mordant farouchement le bras pour ne pas hurler de plaisir.




Cependant le bus avait roulé et nous étions dans la petite ville de Boromo où le car fit une halte d’une demi-heure. J’invitai ma compagne de voyage à prendre une collation. J’étais surtout pressé de voir son visage à la lumière des étals de la gare routière.


Nous étions dans un petit kiosque à café où elle avala à elle toute seule une miche de pain avec du café au lait avant de s’attaquer avec autant de succès à la moitié d’un poulet.


J’observais la jeune fille pendant ce temps. Je la trouvais frêle parce que j’aime les femmes plutôt grasses. Néanmoins… Dieu ! Qu’elle était belle !

Les salissures d’un voyage de plus de mille kilomètres dans ce bus miteux n’avaient que peu terni cette déesse et l’on sentait qu’une bonne douche, un semblant de maquillage et une robe proprette lui rendraient toute sa brillance.


J’étais soulagé parce que je ne trainais pas une souillon à mes côtés. Mieux, j’étais fier d’être auprès d’une telle beauté. Son petit cul tressautait divinement sous son pagne lâchement noué quand elle marchait. Nous fîmes des présentations sommaires comme il convient à des amants de passage, convaincus qu’ils ne se reverraient plus.




Puis nous reprîmes notre voyage. Cette fois, Mariam (c’était son nom) voulait avoir sa part : à peine avions-nous repris nos places au fond du bus qu’elle s’attaqua à nouveau à ma bite pour une nouvelle fellation qui fut brève cette fois.


Quand elle me jugea à point, elle releva son pagne, écarta son slip et s’empala sur moi en me tournant le dos. Nous avions pour nous la complicité de la nuit sans étoiles ; les véhicules qui nous croisaient révélaient à peine notre manège au reste des passagers lesquels, du reste, dormaient pour la plupart.


Mariam arrêtait souvent son jeu de reins et je compris qu’elle désirait que notre coït durât le plus longtemps possible. Aussi je me retirais chaque fois que je sentais venir l’éjaculation. Nous tînmes jusqu’à l’entrée de Ouagadougou où un gendarme qui contrôlait les passagers faillit nous surprendre. Peut-être même vit-il que notre position n’était pas innocente. Mais pouvait-il tourmenter des rapatriés fuyant une guerre ?




Quand nous entrâmes à Ouaga au petit matin, nous prîmes un petit déjeuner ensemble. Elle m’avoua qu’elle mourait de trouille : le Burkina était le pays de son père mais elle n’en connaissait que le nom de la ville d’origine de celui-ci.


Je savais qu’elle allait au-devant de grosses emmerdes mais j’avais moi-même mes problèmes. Je lui donnai mon numéro de téléphone, une petite somme d’argent et le nom d’une personne que je connaissais au sein du comité d’accueil des rapatriés.

Puis, lâchement, je lui donnai un baiser sur la joue et lui souhaitai bonne chance.





Mais, le lendemain elle m’appela et me donna rendez-vous au siège de ce fameux comité. Quand j’y allai, elle me dit qu’on voulait l’envoyer dans la province d’origine de son père où elle ne connaissait personne.


Tremblante, elle me supplia de lui trouver une famille d’accueil, le temps qu’elle ait un moyen de survie à Ouagadougou. Je l’emmenai donc chez le cousin qui m’hébergeait durant mes passages dans la capitale et qui me réservait une dépendance de sa villa.

Je ne vous dis pas sa surprise et celle de sa femme d’autant que je suis moi-même un homme marié !




Pendant une semaine, Mariam refit mon éducation sexuelle. Elle faisait l’amour comme si sa vie en dépendait, m’incitant même à user de certaines substances pour la satisfaire. Le jour et la nuit, elle m’amenait au lit et me faisait des choses qui me laissaient tremblant de plaisir et même au bord de l’évanouissement.


Et la dernière nuit avant mon retour à Banfora, elle m’offrit une chose unique que je n’ai plus jamais reçue d’aucune femme : elle m’amena à forcer son petit trou !


Cet acte d’amour que j’avais vu dans les films porno et que je n’avais jamais osé imaginer même dans mes fantasmes les plus fous, je l’ai découvert avec elle. Alors que je la prenais en levrette, elle a d’abord investi son anus de son majeur droit puis elle m’a invité à la pénétrer par là.


Comme je n’y arrivais pas, elle est allée chercher de la vaseline dans la salle de bain et m’a montré comment m’y prendre pour assouplir son trou. Quand je l’ai jugée prête, j’ai forcé le passage étroit et ce fut comme si j’ôtais à une nubile sa virginité. La sensation fut tellement intense que je déchargeai immédiatement dans ses boyaux en gueulant.



Et, la fellation aidant, nous recommençâmes jusqu’à deux reprises. C’était tellement bon que l’idée de quitter la mère de mes enfants m’a effleuré un bref instant. Mais je ne suis pas du bois de ceux qui prennent de tels virages…




Je la confiai à mon cousin qui lui trouva un emploi de vendeuse. Elle y resta quelques temps, puis elle repartit dans sa Côte d’Ivoire un peu apaisée pour, dit-elle, chercher des papiers d’identité et ses diplômes universitaires. Je la perdis de vue pendant des années.




Tout dernièrement, je suis à nouveau monté à Ouagadougou à la recherche de financements pour mon entreprise. Arrivé au siège de ma banque, une jeune femme, incarnation de la beauté et de l’élégance, vêtue du tailleur bleu-marine chic des cadres de l’institution, m’a sauté au cou : c’était Mariam B., désormais Directrice du Crédit.