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Temps de lecture estimé : 9 mn
02/08/11
Résumé:  J'apprends que ma petite amie est une nympho à mes dépens. Le métro aux heures de pointe est le moment propice à une rencontre muette et pesante.
Critères:  fh hplusag jeunes inconnu nympho laid(e)s sales train jalousie odeurs nopéné confession -occasion -attirautr
Auteur : Nocturne      Envoi mini-message
Frustration métropolitaine

Nous sommes en plein mois de juin. Le soleil se fait plus ardent et les vacances arrivent à grand pas pour nous les étudiants. Luna, ma petite amie, et moi-même, avons pour projet de partir en méditerranée cet été, nous avons particulièrement hâte de boucler notre année et réussir nos examens pour partir au soleil la conscience tranquille.


Je suis en couple avec Luna depuis maintenant sept mois. C’est une fille plutôt sérieuse dans ce qu’elle entreprend, mais elle ne manque pas d’humour, chose très importante chez une femme. Si je devais en faire une brève description physique, je dirais qu’elle a de longs cheveux bruns légèrement ondulés qui mettent en valeur son charmant petit visage aux traits fins et à la peau nette, muni de deux grands magnifiques yeux foncés. Une beauté féline à tout juste vingt ans.


Quant à moi, j’ai vingt-deux ans, je suis passionné d’histoire, un peu intello, je suis brun et je porte des lunettes. Auparavant, je n’ai jamais eu beaucoup de succès avec les filles jusqu’à ce que je rencontre Luna. Il m’aura fallu plusieurs années pour vaincre ma timidité envers le sexe opposé. Aujourd’hui encore, j’en garde quelques séquelles, car je me fais facilement manipuler par la gent féminine, ce qui me joue parfois des tours.


J’ai fait la connaissance de Luna à une soirée étudiante où nous étions un peu ivres. Elle m’avait tout de suite branché et j’avais cédé à son charme, nous avons couché ensemble le soir même. Mais ce qui semblait commencer comme l’affaire d’un soir s’est transformé en histoire amoureuse, sans doute parce que je me suis accroché à elle immédiatement. Aujourd’hui encore, je suis étonné par la force qu’ont les choses de générer dans une vie de grands tournants en seulement quelques instants…


À la fin de la journée, nous discutons brièvement avec les amis devant le bahut avant de se quitter tous. Depuis que je connais Luna, j’ai également beaucoup plus d’amis, car mes amis sont surtout les siens. Aujourd’hui Luna est vêtue d’une jupe d’été, assez courte, et d’un simple débardeur. Très sexy. Trop sexy. Je fais un peu pâle figure à côté d’elle. Parfois j’ai honte de me tenir à ses côtés, de lui prendre la main, car je me sens laid comparé à une telle beauté, et je me dis que je ne la mérite pas parce qu’elle pourrait avoir tous les mecs qu’elle désire. D’ailleurs, les regards indiscrets et réflexions d’autres gars, même en ma présence, sont là pour me le rappeler. Mais ne voulant pas avoir l’air machiste ou quoi que ce soit… Je la laisse s’habiller comme elle le désire, et je prends sur moi.


Après avoir échangé quelques bises et poignées de mains, nous nous dirigeons tous les deux vers le métro pour rentrer chez nous. Dans mon appart. C’est un petit appart très modeste, mais j’ai une certaine satisfaction à être indépendant grâce à lui. Aussi Luna et moi pouvons y faire l’amour et nous y donner à cœur joie sans avoir à nous cacher. Et je suis particulièrement pressé de la câliner sur notre lit. La chaleur parisienne couplée à la pollution est vraiment étouffante. Nous nous engouffrons dans la tiédeur du métro parisien et nous dirigeons jusqu’aux quais parfaitement bondés, heure de pointe oblige. Le panneau affiche qu’un métro arrive dans approximativement une minute.


Je prends la main de Luna et nous échangeons un baiser langoureux. Le métro arrive à quai. Une marée humaine entre dans les wagons. Nous entrons, nous entassons. Nous sommes un peu bousculés et nous nous tenons la main pour ne pas nous perdre. Mais nous sommes contraints de nous lâcher momentanément pour nous frayer un chemin parmi les innombrables visages neutres au regard vide, erreur qui nous distance de quelques petits mètres à peine. La concentration de personnes dans le wagon est telle que je ne peux pas aller rejoindre Luna où elle se trouve pour le moment. Je me contente de lui lancer un petit sourire désolé qu’elle me renvoie. Je ne la quitte pas des yeux. Elle regarde droit devant elle, la main fermement tenue accrochée à la barre qui se dresse devant son visage. Le métro annonce son départ, puis les portes se ferment. Nous sommes vraiment très serrés dans ce wagon. Je mets une main dans la poche où se trouve mon portefeuille, par crainte de me le faire voler par un pickpocket. Puis je considère la foule et je ne peux m’empêcher de regarder avec inquiétude cet homme plutôt enrobé et suant qui se tient derrière ma Luna. Je tente tant bien que mal de chasser les mauvaises pensées qui naissent dans mon esprit. Cet homme se tient vraiment très près de ma Luna. Je sais qu’il existe dans le métro des pervers qui profitent des mêlées de ce type. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il ne soit pas l’un d’eux. Luna continue de regarder devant elle, m’ignorant. J’essaie de l’appeler du regard, mais c’est inutile.


Station suivante. Comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles personnes montent à bord du wagon. Il est maintenant plein à craquer, j’aperçois à peine ma Luna et la tête bouffie de l’homme qui la colle dangereusement. Aussi je ne peux que constater impuissant qu’il se rapproche davantage au point de la coller tout à fait, profitant sans doute du prétexte du manque de place. Elle se retrouve de dos complètement plaquée contre lui et son gros bide. Il doit pouvoir sentir tout contre lui les petites formes de ma chérie. Mon cœur s’accélère, et je me sens rougir de jalousie, mais je n’ose rien dire de peur d’avoir l’air ridicule. Je me contente de me rassurer en me disant que je me fais des idées, et que de toute façon, elle ne le laisserait pas faire si jamais il allait plus loin.


Une personne bouge et me cache la vue. Je suis alors pris de panique, je ne contrôle plus la situation. Je ne peux plus surveiller ni ma Luna ni les faits et gestes de cet inconnu qui la collait de trop près à mon goût aux dernière nouvelles. C’est lorsqu’il nous est donné d’imaginer que l’on imagine toujours le pire. Qu’est-ce qui peut se passer et que je ne peux pas voir en ce moment ? J’essaie de chasser cette pensée de mon esprit afin de retrouver ma sérénité.


Station suivante. Le wagon se vide peu à peu et je peux à nouveau apercevoir Luna qui se dirige péniblement vers moi. Je tente également de me frayer un chemin jusqu’à elle. Nous nous retrouvons enfin face à face, simplement séparés par une barre de métro. Elle me sourit. Mon cœur, soulagé, se réchauffe. Mais ce soulagement est de courte durée, car voilà à nouveau l’homme qui la suit de très près et qui ne semble pas décidé à la lâcher de sitôt. Mes craintes semblent se confirmer. De nouvelles personnes entrent et prennent la place de celles qui sont descendues. L’inconnu dégage une odeur de sueur acide franchement désagréable et son front de cesse de goutter.


Un frisson d’appréhension me parcourt lorsque je constate qu’il se colle à nouveau à ma Luna, sans gêne, et sans me prendre en considération juste devant lui. Aussi ne sait-il probablement pas qu’il s’agit là de ma petite amie. Je m’attends bien sûr à ce qu’elle l’envoie balader sur-le-champ… Mais il n’en est rien… Elle ne dit rien ! Rien du tout. Elle le laisse s’écraser contre son dos. Je ne sais quoi faire, quoi dire. Aussi le regard insistant de Luna semble m’empêcher de dire quoi que ce soit ou d’intervenir. Je ne parviens pas à la reconnaître dans ce regard plein de vice qu’elle me lance. C’est comme si elle semblait apprécier que ce gros pervers la colle ainsi de manière si outrageante. Je n’ai plus de doute sur ce que je vois, un gros pervers puant est en train de profiter de ma copine sous mes yeux, et cette dernière m’encourage du regard à rester impuissant face à cette situation délicate. Je peux sentir mon cœur pulser puissamment le sang dans le moindre de mes vaisseaux sanguins. Je commence à transpirer. Elle aussi. Lui, n’en parlons pas.


Le sang me monte dans les joues et un frisson glacé serpente le long de ma colonne vertébrale lorsque je prends en flagrant délit ce gros dégueulasse glisser lentement une main sous la jupe de ma copine en croyant être parfaitement discret. Tout cela se passe si près de moi. Je n’ose rien dire. J’ai honte, j’ai peur, et je suis affreusement jaloux. Il est trop tard pour dire quoi que ce soit, l’engrenage est en marche. Je suis complètement déstabilisé par l’attitude de Luna, et je ne sais plus où j’en suis. Il est probablement en train de caresser ses belles petites fesses en toute impunité, là, juste sous mes yeux. Pourtant, la jalousie laisse peu à peu place à un plaisir malsain de contempler ma copine, cette beauté, ainsi offerte à un homme si rebutant qui ne constitue pas un rival pour moi. Bon gré mal gré, je sens mon sexe se gorger de sang à cette vue très insolite qui s’offre à moi. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens, je ne fais que regarder, comme un voyeur, mon amour, ma petite chérie, ma Luna, en train de se faire peloter par un gros dégueulasse que je ne connais même pas et ce juste, devant moi, qui reste planté là comme un con à ne rien faire pendant que l’autre profite bien d’elle par pur vice. Une indescriptible envie de me masturber s’empare de moi, mais je ne peux que m’abstenir de le faire en un lieu public, contrairement à ce pourri qui n’éprouve aucune gêne à glisser ses mains grasses sous la jupe de ma copine pour la tâter. Je peux admirer ma Luna qui se mord discrètement les lèvres et qui me jette de temps en temps des regards perçants pleins de désir. Je ne peux que me demander jusqu’où ce salaud est capable d’aller avec l’offrande que je lui laisse.


Station suivante. Le wagon est toujours aussi bondé. Les gens toujours aussi serrés les uns des autres dans une chaleur humaine étouffante et humide… L’inconnu semble prendre davantage confiance en lui étant donné le manque de réaction de ma Luna à ses caresses qui se font insistantes. J’entends l’homme respirer un peu plus bruyamment tout en essayant de se contrôler pour ne pas attirer l’attention sur lui. Il bouge brièvement pour se positionner à sa convenance et sans doute aussi pour soulager ses membres endoloris d’être resté longtemps dans une position statique. Je peux remarquer durant ce bref mouvement la bosse qui déforme son pantalon, qu’il s’empresse de coller contre le cul de ma jolie Luna. Il prend un malin plaisir à la renifler discrètement de manière très perverse, puis à balancer son bassin doucement afin de caresser les fesses de ma chérie avec son sexe durci, que seulement quelques couches de tissu séparent.


Station suivante. Je vois l’homme crisper sa main sur la barre, cette même barre que tient Luna. Il entre davantage entre ses cuisses, ce qui cambre légèrement ma petite Luna contre la barre. Elle lâche un petit soupir qui ne manque pas d’attiser mon incontrôlable excitation. L’homme fait maintenant de petits à-coups secs sur le cul de ma Luna qui n’est protégé que par son shorty. Face à la scène, positionné comme je le suis, on pourrait vraiment croire qu’il est en train de la pénétrer par l’un des deux trous en ayant juste pris la peine d’ouvrir sa braguette pour l’enfiler directement sous sa jupe comme s’il s’agissait d’une vulgaire putain. Cette vision me rend fou de jalousie et d’excitation. J’en ai des sueurs froides de partout.


Station suivante. Durant les quelques dernières secondes de l’acte crapuleux, je peux voir le visage de l’homme se crisper et rougir en balançant deux derniers coups de reins cette fois un peu plus marqués contre ma belle Luna qui laisse échapper à nouveau un léger soupir.


L’homme, ayant fait son affaire, se contente de descendre à la station suivante sans dire un mot, fuyant comme un voleur. Je ne peux que remarquer au passage la tâche de sperme sur son pantalon m’indiquant qu’il a bien pris son pied avec ma salope de copine. Le salaud ne devait sûrement pas porter de sous-vêtement, afin de mieux sentir la chair de sa proie glisser contre son sexe. Pour ma part, j’ai bien mouillé mon caleçon de liquide pré-séminal.


Je ne réalise pas encore tout à fait ce qui vient de se passer. J’ai juste une irrésistible envie de faire l’amour à Luna, et son regard avide me fait comprendre qu’elle me désire aussi. Nous n’échangeons pas un mot jusqu’à ce que nous descendions du métro à notre arrêt. Tout s’est passé très vite. Je suis encore étonné par la force qu’ont les choses de générer dans une vie de grands tournants en seulement quelques instants. Je ne sais pas si cette expérience m’a plu ou non. Je ne sais plus quoi penser de Luna. M’a-t-elle déçu ? Elle semble remarquer mon amertume. Aussi me couvre-t-elle de baisers coupables, chauds et mouillés. Bizarrement cela m’agace au plus haut point. Je n’ai qu’une seule envie, celle de la reconquérir sexuellement, pour laisser ma marque en elle.


Lorsque nous sommes rentrés à la maison, nous avons fait l’amour avec passion, comme à chaque fois. Mais je n’ai cessé de penser à ce que j’avais vu, sans savoir si cela m’avait plu ou non. Impossible de savoir aussi ce qui a bien pu se passer dans la tête de Luna qui l’ait poussée à se laisser ainsi abuser avec tout son consentement sans se soucier de moi et de ce que j’ai bien pu ressentir au moment où j’ai regardé cet inconnu plein de vice profiter de celle que j’aime sans avoir mon mot à dire…